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Gergogne

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la Gergogne
Illustration
Le moulin de Rosoy-en-Multien sur la Gergogne vers 1920.
Loupe sur carte verte la Gergogne sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 12,4 km [1]
Bassin environ 50 km2 [Note 1]
Bassin collecteur l'Ourcq
Débit moyen ~0,19 m3/s [2]
Nombre de Strahler 1
Organisme gestionnaire SIE Gergogne[3]
Régime pluvial océanique
Cours
Source entre la ferme de Gueux et le hameau de Poix
· Localisation Bouillancy
· Altitude 100 m
· Coordonnées 49° 07′ 13″ N, 2° 55′ 22″ E
Confluence 1) naturelle : l'Ourcq ;

2) aménagée : le canal de l'Ourcq.

· Localisation 1) Crouy-sur-Ourcq ;

2) May-en-Multien

· Altitude 1) 56 m ;

2) 63 m

· Coordonnées 49° 04′ 36″ N, 3° 03′ 00″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche sans
· Rive droite sans
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Oise, Seine-et-Marne
Arrondissements, Senlis, Meaux
Cantons Betz, Lizy-sur-Ourcq
Régions traversées Île-de-France, Hauts-de-France
Principales localités Acy-en-Multien, May-en-Multien

Sources : SANDRE:« F6384000 », Géoportail, OpenStreetMap

La Gergogne est une petite rivière française, affluent, à l'origine, de l'Ourcq en rive droite, puis du canal de l'Ourcq dès sa mise en service. Elle coule, du département de l'Oise en amont à celui du département de Seine-et-Marne en aval, soit de la région Hauts-de-France à la région Île-de-France. Son cours est entièrement dans l'ancien pays de Multien situé au nord de la ville de Meaux.

Géographie

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La longueur de son cours est de 12,4 km[1].

La Gergogne prend sa source entre la ferme de Gueux et le hameau de Poix sur le territoire de la commune de Bouillancy, à 100 m d'altitude[4]. Elle coule globalement du nord-ouest vers le sud-est[5].

Elle descend d'abord vers le sud jusqu'au-delà de Réez-Fosse-Martin. Elle oblique à l'est-sud-est (azimut : 106°, conservé jusqu'au confluent), pour se diriger vers le territoire d'Acy-en-Multien qu'elle traverse au sud. Elle longe ensuite le village de Rosoy-en-Multien, toujours au sud, puis sert de limite entre les territoires de Rouvres et de May-en-Multien[6]. Plus loin, elle atteint la vallée de l'Ourcq et conflue alors avec le canal de l'Ourcq sur le territoire de cette même localité à 63 m d'altitude[7]. L'ancienne jonction, à 56 m d'altitude, sur la rivière d'Ourcq[8], se situe tout près du château de Gesvres-le-Duc sur la commune de Crouy-sur-Ourcq.

Son profil altimétrique moyen a une pente de 3 pour 1000.

De nombreuses sources ou anciennement « fontaines » augmentent le volume des eaux[Note 2]. Des étangs (au nombre de 9) et des cressonnières (au nombre de trois à l'origine, mais une seule en exploitation aujourd'hui) se découvrent vers ses abords.

On trouve aussi, près de son lit, deux stations de pompage et deux stations d'épuration[Note 3].

Bassin versant

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La Gergogne, entre Grivette et Thérouanne, carte de 1620.

Le bassin versant de la Gergogne est en fait un bassin élémentaire du bassin versant de l'Ourcq.

En l'absence de données précises, le bassin élémentaire est estimé à 50 km2[Note 1]. Celui de l'Ourcq est de 1 083 km2, soit un rapport de 4,6 %.

La géologie est celle du Multien, pays du bassin parisien, bassin sédimentaire tertiaire. La source de la rivière « a son niveau dans les argiles qui servent de base au calcaire d'eau douce moyen, tandis que les sources du fond de la vallée proviennent des argiles interposées dans les sables glauconieux[9] ».

Communes et cantons traversés

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Dans les deux départements de l'Oise et de Seine-et-Marne, le Gergogne traverse six communes[1] et deux cantons.

Les communes traversées, de l'amont vers aval sont : Bouillancy (source), Réez-Fosse-Martin, Acy-en-Multien, Rosoy-en-Multien, Rouvres-en-Multien, May-en-Multien (confluence).

Soit en termes de cantons, la Gergogne prend source dans le canton de Betz, conflue dans le canton de Lizy-sur-Ourcq, le tout dans les deux arrondissement de Senlis et arrondissement de Meaux.

Organisme gestionnaire

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L'organisme gestionnaire, pour la Gergogne, est le SIE Gergogne ou « Syndicat Intercommunal et Interdépartemental d’Aménagement et d’entretien de la Gergogne »[3]

Le Gergogne n'a pas d'affluent référencé[1].

Rang de Strahler

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Donc son rang de Strahler est de un.

Il n'existe pas de station pour mesures hydrologiques sur le cours de la Gergogne. Le débit n'est donc pas connu. À la mise en eau du canal, la part de la Gergogne était de 838 pouces, soit un débit spécifique de 0,19 m3/s[2].

Les fluctuations saisonnières, sans être chiffrées, peuvent ressembler à celles de la Thérouanne, sa rivière sœur, représentées ici :

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Congis-sur-Thérouanne
(données calculées sur 40 ans)
Source : Fluctuations de la Thérouanne, au débit moyen de 0,6 m3/s.

Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.

Il n'existe pas de crues très importantes. Les étangs servent de tampon. Néanmoins, il a pu être constaté deux crues exceptionnelles dues aux orages pendant le mois d'[10] (effet sensible depuis Bouillancy jusqu'aux approches de Rosoy) et le (notamment à Rosoy, où des murs ont été emportés. Toute la vallée après le village, au lieu-dit « Chantereine » était sous les eaux).

Étymologie

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« La Jargonne » au lieu-dit « la Fontaine de Migny », 1609.

La Gergogne, Jergogne ou Jargogne peut signifier « eaux qui gargouillent ou qui gazouillent ». Jargogne remonte à un type *Gargonnia, avec un premier élément qui peut être le même que dans « gargouiller » : jargoillier « (des oiseaux) « gazouiller » et « gargouille » anc. gargoule « conduit pour l'écoulement des eaux », d'une racine indo-européenne *garg- ou onomatopéique garg- que l'on retrouve dans « gargariser », « gargarisme ». L'évolution régulière en français est jarg- (comme GARDINU) jardin ; le second élément est une finale hydronymique : ouna ou unna « eaux »[11].

La rivière

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La vallée, zone marécageuse avec étangs naturels, 1598 (représentation approximative).

À l'époque romaine, la région défrichée s'arrête à la hauteur de Réez-Fosse-Martin, sur la rivière. Au nord se trouve la forêt de Retz, dont la limite reculera pour devenir, plus tard, la forêt de Villers-Cotterêts[12].

Au Moyen Âge, pour passer la rivière qui serpente dans une vallée marécageuse[Note 4], des gués sont aménagés et empierrés. Tel est probablement le cas de l'ancien gué de Rosoy-en-Multien, sur l'ancienne route de Paris à La Ferté-Milon[13], au lieu-dit le « Cailloti ».

En ces temps-là, les premiers moulins hydrauliques sont construits sur le cours de la rivière. On trouve une trace écrite de l'existence d'un moulin à Rosoy, dans un document de 1250[14]. Le cours de la rivière est aussi transformé. À Acy-en-Multien, l'ancien lit passait plus au nord du village ; on creuse un lit artificiel au sud, on monte des fortifications, on établit des ponts-levis aux portes[Note 5]. Il n'en reste rien au XXIe siècle, l'ancien lit est asséché[15].

En 1540, sous François Ier, la rivière sert de limite méridionale à la gruerie de Nanteuil, entre sa source et Acy, « en vertu d'un procès-verbal de M. Mille commissaire, député par le Conseil d'État pour faire cette délimitation. »[16]. Plus tard, en 1609, un plan de la gruerie montre d'une façon imagée des détails du cours de la rivière, des villages aux abords, des moulins et des bornes de la dite gruerie. On peut constater sur ce document la présence de certains hameaux, tels Migny et Tresmes, qui en 2010, ont complètement disparu depuis longtemps.

Au XVIIe siècle, est creusé un canal déversoir pour le moulin de Rosoy dont les murs datent au plus tard du XVIe siècle. Au cours du XIXe siècle, la rivière et ses abords, en aval du moulin, seront transformés en un parc « à l'anglaise » du « Nouveau Château » de Rosoy. Le moulin, les deux bras de la rivière, et son aménagement existent toujours[Note 6]. Le moulin dit d'Anibray, plus loin, sur le territoire de May-en-Multien, est lui aussi pourvu d'un grand canal d'alimentation. Ces constructions subsistent elles aussi actuellement.

Château de Gesvres ; en 1732, la Gergogne, seule, alimente les fossés.

Au XVIIIe siècle, la Gergogne sert à alimenter les douves du Château de Gesvres-le-Duc[17]. Le château, propriété de la famille Potier, est construit au début du XVIIe siècle. Situé sur un terrain marécageux, il est assaini ; y sont creusés alors des canaux alimentés par la rivière d'Ourcq. Mais, en 1732, le duc d'Orléans intercepte les eaux de la rivière pour alimenter « le canal des Ducs » - ancêtre du canal de l'Ourcq. Ce canal doit conduire les bois de la forêt de Villers-Cotterêts à Paris ; les fossés du château ne sont plus alimentés. Le duc de Gesvres s'adresse alors à un ingénieur hydraulicien du roi qui fait ouvrir un lit pour recevoir les eaux de la Gergogne[Note 7] : « après un canal de bois, et de cascade en cascade l'eau allait tomber dans les avant-fossés... et dans une immense pièce d'eau qui alimentait le parc, renouvelant l'eau toutes les 24 heures »[18]. Le château initial est rasé à la Révolution, mais ses fossés et quelques bâtiments existent toujours.

Au XIXe siècle, l'évènement est la construction du canal de l'Ourcq. Envisagé depuis bien longtemps, les travaux durent de 1802 à 1825. Au-delà de Crouy-sur-Ourcq, le canal suit le cours de la rivière à quelques centaines de mètres, rive droite. Il croise le lit originel de la Gergogne et les eaux de cette dernière vont être confisquées. Elles alimenteront dès lors, ce « canal de petite navigation ». L'apport de ce petit affluent n'est pas négligeable : « Dans la quantité de 12 637 pouces d'eau [qui arrivent à Saint-Denis], la rivière de l'Ourcq n'en fournit que 5 480 pouces ; la Collinance en donne 592, la Gergogne en donne 838, la Thérouanne 592, et la Beuvronne 977. »[19].

De petits ouvrages d'art sont réalisés à hauteur du nouveau confluent : réservoir-tampon, déversoir avec vanne de fond, un pertuis à poutrelles pouvant servir de batardeau et un aqueduc pour le passage sous le canal[20]. La navigation sera ouverte de Saint-Denis à Mareuil-sur-Ourcq en 1822.

Toujours au XIXe siècle, en 1814, le 2 et , pendant la Campagne de France, de violents combats opposent Français et coalisés commandés par Blücher, vers le pont de Gesvres-le-Duc à la confluence de la Gergogne et sur les premières pentes menant à May-en-Multien. Les coalisés perdent là près de 1 000 hommes face à Marmont descendant de May avec ses fantassins ; momentanément vaincues, les troupes coalisées reculeront alors vers Varinfroy[21].

Au XXe siècle, en , au début de la « Grande Guerre », les troupes allemandes envahissent tout le Multien. La vallée de la Gergogne est occupée et devient un des objectifs de reconquête français de la bataille de l'Ourcq. Du 6 au 9 septembre, des combats acharnés se déroulent dans les bois, sur les berges et sur les ponts de la Gergogne, autour de Réez-Fosse-Martin. Venant de Bouillancy-le-Haut, « les soldats français sont au bord du plateau. À leurs pieds [la vallée de la Gergogne] est un gouffre de feuillages, de rochers, un ravin sinueux, profond, humide, impénétrable. Il s'agit de plonger dans cet inconnu où se trouve Acy-en-Multien où il faut déloger l'ennemi à la baïonnette[Note 8]... ». Acy est pris, abandonné, repris puis définitivement perdu le vers 8 h. par les troupes françaises obligées alors de se replier sur les hauteurs de Bouillancy. Ce même jour, vers 16 h. une reconnaissance aérienne française découvre de gros rassemblements allemands à May et dans la vallée de la Gergogne, à l'est du pont de Rosoy[22] [au lieu-dit Chantereine]. La direction du mouvement de ces troupes n'est pas encore connue... Deux jours plus tard, la bataille prendra fin ; les Allemands se replieront, sur ordre, au-delà de l'Aisne[23]. Un carré militaire, dans le cimetière d'Acy est un lieu du souvenir de ces jours de guerre.

Les moulins

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La Gergogne à Rosoy en 1609 ; au premier plan le moulin, au fond le château.

Dans les années 1850, cinq moulins hydrauliques sont répertoriés dont quatre sont en activité sur le cours de la Gergogne. Ce sont, de l'amont vers l'aval :

  • Le moulin de Réez : il existe en 1609, représenté sur le plan de la gruerie de Nanteuil ; il est nommé vers 1670[24], mais a disparu aujourd'hui. Il produit 1 700 hectolitres de farine. Il emploie un ouvrier et fonctionne en moyenne 10 h par jour.
  • Le moulin dit du haut-Acy, de construction ancienne, il est représenté sur le plan de la gruerie de 1609 ; il a cessé de fonctionner vers 1815.
  • Le moulin du bas-Acy, alimenté par un étang, produit 3 840 hl et emploie deux ouvriers.
  • Le moulin de Rosoy, attesté en 1250 - au même lieu ? Il produit 2 250 hl, emploie un ouvrier et fonctionne 18 h par jour. Après cessation d'activité, dans les années 1920, il sera transformé en petite centrale électrique pour les besoins de son propriétaire et de quelques privilégiés de la commune, avant la distribution électrique officielle.
  • Le moulin d'Alibray ou de May, sur le plan de la gruerie de 1609, dont l'importance n'est pas connue.
  • Un moulin, non répertorié, se trouvait sur le territoire de Bouillancy en 1609 (moulin du sieur de ???), ainsi qu'un moulin à vent à proximité. Ces deux moulins sont représentés sur le plan de la gruerie de Nanteuil.

Les « usines » en activité essaient de rester productives par des améliorations voulues par leurs propriétaires, mais la concurrence des moulins sur l'Ourcq qui produisent environ 40 000 hl leur sera fatale. Elles cesseront leur activité l'une après l'autre. Mais certains moulins existent toujours, souvent transformés en résidences d'agrément[25].

Les étangs

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Aujourd'hui au nombre de neuf, les étangs artificiels agrémentent le cours de la rivière. Construits à différentes époques, ils servent essentiellement de retenues d'eau pour les moulins.

Les étangs de Rosoy sont bien connus. Dès avant les années 1760, il exista un lieu-dit « Les Étangs » bien en amont du moulin. Sur le plan-terrier de 1760, ce lieu est considéré comme terre, donc asséché. Sur ce même plan-terrier, à l'emplacement des étangs actuels, se trouvait un vaste pré, appelé « Pré du Moulin » ou « Les Corvées » qui montre qu'à cette époque des travaux importants avaient lieu, probablement pour établir les étangs. Ces derniers ne seront mis en eau qu'après 1850[26]. D'abord le plus au nord, situé sur la rive gauche, puis celui du sud qui est le seul encore en eau aujourd'hui. En plus de leur fonction de réservoir, de régulation du flux, et de réserve à poissons - pour l'anecdote - dans les hivers rigoureux, des pains de glace étaient débités à leur surface. Ils étaient stockés paillés dans de profondes caves et fournissaient de la glace à rafraichir jusqu'à la saison d'été.

Activités économiques

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Du fait de l'existence de nombreuses sources, plusieurs cressonnières furent aménagées pour cultiver le « cresson de fontaine ».

Une sur le territoire d'Acy et deux autres sur May, toutes cultivées par des familles de Rosoy. Celle de May, située au lieu-dit « Les Neuf Fontaines » date probablement des années 1850 et celle qui était alimentée par la fontaine de Migny ne fut aménagée qu'au début du XXe siècle. Cette dernière, en tant que telle, a disparu. Aujourd'hui, elle sert de réserve aux canards sauvages de la vallée. Cette activité est la seule en lien direct avec la Gergogne.

Milieu naturel

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Faune et flore

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Les espèces du milieu naturel de la vallée de la Gergogne sont souvent similaires à celles trouvées en aval dans la vallée de l'Ourcq. Leur description est une affaire de spécialistes :

Une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique, ZNIEFF de type I est référencée no 220013843 depuis 1988 pour une superficie de 215 hectares sur les trois communes de Acy-en-Multien, Bouillancy et Réez-Fosse-Martin[27]. Cette zone naturelle - la haute vallée de la Gergogne - est cartographiée, décrite tant au niveau de l'habitat que des espèces rencontrées[28].

Néanmoins, on peut citer, pour la faune courante : ragondins, canards et hérons, libellules, couleuvres, orvets, escargots et les milliers de petites grenouilles qui envahissent les bords de la rivière et certaines routes ombragées adjacentes à une époque de l'année (juin ?) certainement propice.

Dans la rivière, étaient célèbres, dans les années 1950, les épinoches attrapées à la bouteille, les porte-bois et surtout les sangsues qui ne manquaient pas de se manifester au cours des baignades.

Les poissons sont rares, sauf dans les étangs. On y trouve les poissons habituels de l'Ourcq : brochets et perches, gardons et chevesnes, tanches et carpes... ; il n'est pas rare de découvrir des écrevisses et au fond de grosses moules d'eau douce.

Pour la flore, voir l'énumération des plantes intéressantes du canton de Betz... par l'abbé Questier[29]. Malheureusement, cet inventaire s'arrête aux localités visitées, qui sont réparties, un peu sur l'Ourcq et dans le nord du canton.

Menaces, protection

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Du fait de l'implantation de stations d'épuration à proximité immédiate - inventoriées sur Acy et Rosoy, en 2013 - il a été mis en place 3 stations de mesure[30] en différents points :

  • à Réez, en aval du pont du village,
  • à l'aval d'Acy en contrebas du chemin en face le lieu-dit « Le Chemin d'Acy »,
  • au pont de la RD 936, en amont de la confluence.

En ces lieux, « sont effectués des mesures ou des prélèvements en vue d'analyses physico-chimiques, microbiologiques..., afin de déterminer la qualité des milieux aquatiques... Ces informations sont administrées par les Agences de l'Eau et les Offices de l'Eau... »[1].

Patrimoine - Tourisme

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La vallée de la Gergogne est une vallée boisée et préservée. On peut suivre la majeure partie de son cours par route jusqu'à son confluent avec le canal de l'Ourcq.

Dans les villages côtoyant la rivière les églises constituent l'essentiel du patrimoine. Ce sont au fil de l'eau : Bouillancy, Acy, Rosoy ; puis au-delà de la confluence, les douves du château de Gesvres-le-Duc, sans oublier les anciens moulins.

On trouve en bordure de rivière, un camping, au lieu-dit le « Vieux Moulin » à la sortie d'Acy.

Sur Rosoy, à quelques centaines de mètres du village existe aussi un camping naturiste[31].

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Articles connexes

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Liens externes

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Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références

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  1. a et b estimation faite avec l'outil de calcul de surface entre points limites du bassin versant de : Géoportail
  2. On peut compter onze sources sur le site de Géoportail, en suivant le cours de la Gergogne ; sur Bouillancy, on trouve les fontaines du « Marais » et du « Château » puis sur Acy la fontaine aux « Hérons », celle dite de « Vincy » et la fontaine « Salée » ; sur Rouvres, rive gauche, les sources du « Bois-Gauthier », de « Migny » et de « Mitry » source : Graves,op. cit., p. 8 ; rive droite, sur May-en-Multien, la Gergogne passe au pied d'un lieu-dit « Les Neuf Fontaines » où les sources sont collectées pour alimenter une cressonnière.
  3. Informations de novembre 2013
  4. Etymologiquement, le nom de Rosoy vient de roseau ; voir aussi l'ancienne carte, approximative, de 1600 ; on y remarque encore des étangs naturels.
  5. Ces anciennes fortifications, détruites ont été relevées en 1542.
  6. Pour le moulin et son déversoir, voir la page Rosoy-en-Multien.
  7. Les eaux de la Gergogne ont été captées uniquement à la fontaine de Mitry ; des traces d'un aqueduc, en partie souterrain, ont été retrouvées, vers 1980, au passage sous la route de May-en-Multien à La- Ferté-Milon.
  8. Citation extraite de l'ouvrage de Bartillat, cité en référence.

Références

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  1. a b c d et e Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gergogne (F6384000) » (consulté le ).
  2. a et b Rapport d'une commission spéciale d'ingénieurs du corps royal des ponts et chaussées sur la situation des travaux du canal de l'Ourcq, imp. royale (Paris), 1819, [1] p. 192 ; Hyacinthe Langlois, Nouveau dictionnaire universel, usuel et complet de géographie moderne, volume 3, Paris,1830, p. 628.
  3. a et b « GEMAPi - Les milieux aquatiques du pays de Valois & Syndicats de rivières », sur cc-paysdevalois.fr (consulté le )
  4. « Source de la gergogne » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2013).
  5. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  6. Graves, Louis, Précis statistique sur le canton de Betz, extrait de l'Annuaire de 1851, BnF, p. 7
  7. « Confluence de la Gergogne avec le Canal de l'Ourcq » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2013).
  8. « Ancienne confluence de la Gergogne avec l'Ourcq » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2013).
  9. Graves, Louis, Précis statistique sur le canton de Betz, extrait de l'Annuaire de 1851, BnF, p. 8.
  10. Graves, op. cit. p. 5
  11. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise ; voir aussi (fr) Albert Dauzat, Gaston Deslandes, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, 1982, (ISBN 2-25202-407-0)
  12. Graves, op. cit. p. 103
  13. Graves, op. cit. p. 130
  14. Longnon, Auguste, Rôles des fiefs du comté de Champagne : sous le règne de Thibaud le Chansonnier (1249-1252) / publiés d'après les minutes conservées au trésor des Chartres par Auguste Longnon, Paris, H. Menu, 1877, p. 118, 121.
  15. Graves, op. cit., p. 60.
  16. Comte de Caix de Saint-Aymour, Mémoires et documents pour servir à l'histoire des pays du département de l'Oise, Champion, (lire en ligne), p. 148.
  17. « château de Gesvres-le-Duc sur la commune de Crouy-sur-L'Ourcq » sur Géoportail (consulté le 23 novembre 2013).
  18. Christian de Bartillat, Un champ de bataille et de blé..., Paris, 1974, p. 211.
  19. Rapport d'une commission spéciale d'ingénieurs... sur la situation des travaux du canal de l'Ourcq. op. cit.
  20. Graves, op. cit. p. 132
  21. Maurice Pignard-Péguet, Histoire générale illustrée de Seine-et-Marne, Auguste Gout, Orléans, (lire en ligne), p. 79..
  22. Les armées françaises dans la Grande guerre. Tome premier. 1,3,ANNEXES2 / Ministère de la guerre, état-major de l'armée, service historique Lire en ligne
  23. Christian de Bartillat, LA MARNE, Bataille du Multien : une tragédie en cinq jours 5 au 10 septembre 1914, Étrépilly, Presses du Village, Étrépilly, , 128 p. (ISBN 2-84100-012-5), p. 58, 64.
  24. Caix de Saint-Aymour, Mémoires et documents pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Champion, Paris, 1898 p. 121… [2].
  25. Voir : Grave, op. cit. p. 168 pour plus de détails.
  26. Ils n'existent pas sur le cadastre napoléonien de 1837 et sur d'autres plans de la même époque.
  27. ZNIEFF 220013843 - HAUTE VALLÉE DE LA GERGOGNE sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.
  28. Voir article détaillé Commentaires de la ZNIEFF de type I référence n° 220013842 : la Haute Vallée de la Gergogne
  29. Mémoires de la Société académique du département de l'Oise, tome 1,1847, p. 210-217 et 325-336. Lire en ligne : Abbé Questier.
  30. Voir le choix des stations sur le Sandre
  31. Site du camping affilié à la Fédération Française de Naturisme.