Oison (rivière)

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l'Oison
Illustration
L'Oison en crue à La Saussaye.
Caractéristiques
Longueur 16 km [1]
Bassin 60 km2
Bassin collecteur la Seine
Débit moyen 0,07 m3/s (Saint-Pierre-lès-Elbeuf)
Organisme gestionnaire SERPN - Syndicat d'eau du Roumois et du plateau du Neubourg[2]
Régime pluvial océanique
Cours
Source au pied de la butte du Bois Bosselin
· Localisation Saint-Amand-des-Hautes-Terres
· Altitude 130 m
· Coordonnées 49° 14′ 20″ N, 0° 55′ 25″ E
Confluence la Seine
· Localisation Saint-Pierre-lès-Elbeuf
· Altitude m
· Coordonnées 49° 17′ 41″ N, 1° 02′ 07″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche sans
· Rive droite Le Grand Ravin
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Eure, Seine-Maritime
Arrondissments Évreux, Rouen
Cantons Amfreville-la-Campagne, Caudebec-lès-Elbeuf
Régions traversées Normandie

Sources : SANDRE:H5009000, Géoportail

L'Oison est une rivière, affluent de la Seine, dont le cours est sis en Normandie dans les départements de l'Eure et de la Seine-Maritime.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Oison prend sa source au pied de la butte du Bois Bosselin, et du clos Delamare, à 130 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Amand-des-Hautes-Terres dans l'Eure. De 16 kilomètres de longueur[1], la rivière présente un faible débit moyen de 0,07 m3/s (0,01 m3/s en étiage) à son exutoire pour un bassin versant de 60 km2[3]. Elle se jette dans la Seine à la hauteur de Saint-Pierre-lès-Elbeuf à 7 mètres d'altitude, ce qui lui donne 7,2 ‰ de pente moyenne.

Communes traversées[modifier | modifier le code]

Dans les deux départements de l'Eure et de la Seine-Maritime, l'Oison traverse neuf communes[1] dont une seule en Seine-maritime à la confluence, et deux cantons :

Soit en termes de cantons, l'Oison prend source dans le canton de Bourgtheroulde-Infreville, et conflue dans le canton de Caudebec-lès-Elbeuf, dans les deux arrondissement d'Évreux et arrondissement de Rouen.

Affluent[modifier | modifier le code]

L'Oison a un seul affluent référencé[1] :

Histoire et moulins[modifier | modifier le code]

La vallée de l'Oison a compté de nombreux moulins (17) dont le premier, le moulin Warin (ou Vorin), remonte à 1257. Une activité importante était associée à l'industrie textile d'Elbeuf et de Louviers. Les moulins à blé ont été accompagnés de moulins pour l'argile à foulon ou des moulins pour les écorces de chênes et châtaigniers (production de teinture pour les tanneries) appelés également moulins à tan[4]. Sis à Saint-Ouen de Pontcheuil, le Moulin Amour (1411), du nom de son dernier meunier Désiré Amour, est un des moulins de la vallée de l'Oison. Préservé de la destruction et restauré en 1992, il accueille les visiteurs à longueur d'année et possède une roue à augets fabriquée a l'identique par Jacques Poyer[5].

Aménagements[modifier | modifier le code]

Il y a deux stations de pompage installée sur l'Oison : station Le Valanglier - Saint-Cyr-la-Campagne, station du Bouricar - Saint-Amand-des-Hautes-Terres[6].

Écologie[modifier | modifier le code]

Selon le SDAGE de 2010 à 2015, l'Oison a été fortement modifié et la qualité écologique est médiocre[2]. Un PPRE ou 'plan pluri annuel de restauration et d'entretien' envisage un bon potentiel écologique à l'horizon 2021.

Piscicologie[modifier | modifier le code]

L'Oison est peuplée d'anguilles et d'épinochettes[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Oison (H5009000) » (consulté le )
  2. a b et c « La rivière : L'Oison », sur www.serpn.com (consulté le )
  3. Informations de la DIREN, Estimation des débits de références des rivières de Haute-Normandie, p. 35. Lire en ligne.
  4. Article sur l'Oison dans la circulaire de la Niverolle (CORA Grenoble) et dans la revue Téléobjectif n°58 - Avril 1994.
  5. Le Moulin Amour sur avpn.asso.fr.
  6. « Stations de pompage », sur www.serpn.com (consulté le )