Épernon
Épernon | |||||
![]() L'hôtel de ville d'Épernon. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France (siège) |
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Maire Mandat |
François Belhomme 2020-2026 |
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Code postal | 28230 | ||||
Code commune | 28140 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sparnoniens[1] | ||||
Population municipale |
5 592 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 870 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 36′ 41″ nord, 1° 40′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 110 m Max. 165 m |
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Superficie | 6,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Épernon (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Épernon (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-epernon.fr | ||||
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Épernon est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La ville est située à 8 km à l'est de Maintenon, à 14 km au sud-ouest de Rambouillet et à 65 km au sud-ouest de Paris.

Communes, département et région limitrophes[modifier | modifier le code]
La commune est limitrophe du département des Yvelines, région Île-de-France avec les communes de Raizeux, Saint-Hilarion et Émancé.
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Houdreville, la Diane, Savonnières et Vinnerville.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Épernon est situé au confluent de trois rivières, la Drouette que rejoint la Guéville puis la Guesle. La Drouette est un affluent en rive droite de l'Eure, sous-affluent du fleuve la Seine.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
Transports routiers[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par :
- les lignes 21, 23A, 23B, D41 et 89 du réseau Transbeauce ;
- la ligne 89 de la société de transport Transdev Rambouillet.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. La gare SNCF est à 7 minutes à pied du cœur historique de la ville. Paris-Montparnasse est à 42 minutes, Chartres à 15 minutes environ avec les trains semi-directs. En pointe le matin et le soir, la desserte est fréquente avec un train tous les quarts d'heure environ. La gare de Rambouillet permet la correspondance avec la ligne Transilien desservant notamment la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, et à Versailles-Chantiers sont offertes des correspondances pour La Défense, Massy-Palaiseau et Juvisy-sur-Orge, Issy-Val de Seine, Paris-Invalides et Austerlitz.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Épernon est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine d'Épernon, une agglomération inter-régionale regroupant 6 communes[2] et 12 245 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sparro en 1024[7] ; Sparnaicum en 1095[7] ; Esparnonium vers 1120[7] ; Esparlo vers 1150[7] ; Parlo 1208[7] ; Espernonne en 1450[7] ; Esparlum[8] ; Sparnonium vers 1130[9] ; Sparlo vers 1130[10] ; Sparnotum vers 1140[11] ; Sperno en 1415[11] ; Esperlio ; Asparlo[12]; Espernon, puis Espierremont en 1603[13] ; Esparnon en 1282[14] ; Esparno vers 1297[15] ; Épernon, jadis s’appelait Autrist[12], Espernon, puis Espierremont en 1603[16].
Du gaulois sparno = épine, et o-dunum = hauteur, forteresse ; le bas latin sparro, sporonus signifierait : l’éperon fortifié, en forme d’épine. Une autre étymologie, pas antinomique au demeurant (origine commune indo-européenne, cf. en français : éperon du francique/germanique sporo), sollicite le germanique sporn, dont la signification est éperon (cf. l'anglais spur et le vieux français esperon). Épernon se situe au confluent de 3 cours d’eau qui forment la Droue, et son peuplement paraît avoir une origine préceltique.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ancien Régime[modifier | modifier le code]
- Robert II, fils d'Hugues Capet, fit élever les forteresses de Monfort et d'Épernon pour protéger le château de Saint-Léger, aux extrémités de la forêt d'Yveline (aujourd'hui, forêt de Rambouillet). La ville d'Épernon se forma au pied du château et s'étendit jusqu'à la rivière du Tahu (Guesle). La Maison de Montfort-l'Amaury en donna les châtelains puis les seigneurs au tournant des Xe et XIe siècles.
- C'est sous Simon III le Chauve, seigneur de Montfort-l'Amaury entre 1137 et 1181, que fut entreprise la construction des halles et étals pour les marchands. Ce même seigneur accorda à cette époque, le 10e du marché (le mardi) ou les droits d'un marché sur 10 ; il octroya aux bourgeois de la ville d'Épernon les franchises et les libertés communales qui suppriment une foule de droits arbitraires imposés jusque-là par le caprice du seigneur. La seigneurie passa à Laure de Montfort, fille du connétable Amaury VI, puis à la descendance qu'elle eut de son mariage vers 1256 avec l'infant Ferdinand de Castille-(Ponthieu)-Aumale, comte d'Aumale, fils du roi de Castille saint Ferdinand III et de sa deuxième femme Jeanne de Dammartin comtesse d'Aumale et de Ponthieu. Au XIVe siècle, son arrière-petite-fille Jeanne de Castille-Aumale (fille de Catherine d'Artois x comte Jean II d'Aumale, fils d'Ide de Beaumont-le-Roger-Meulan-Gournay x Jean Ier, fils de l'infant Ferdinand et Laure), dame d'Épernon, épousa Jean VI comte de Vendôme : ainsi Épernon passa aux Vendôme puis aux Bourbon-Vendôme jusqu'au roi Henri IV (Henri III de Navarre).
- Henri III acquit la seigneurie en 1581 de son cousin le roi Henri de Navarre, pour l'offrir, avec érection en duché-pairie, à son mignon (favori) Jean-Louis de Nogaret de La Valette (1554-1642 ; amiral de France en 1587), d'où la suite des ducs d'Épernon avec son fils Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon (1592-1661 ; gendre du roi Henri IV ci-dessus). La seigneurie passera ensuite, avec le titre de seigneur du duché d'Épernon, dans la famille des Goth de Rouillac puis dans celle des Pardaillan de Gondrin-ducs d’Antin (car Hélène de Nogaret, sœur de l'amiral Jean-Louis, épouse Jacques de Goth de Rouillac < Jeanne de Goth x Jean Zamet < Catherine/Marie-Christine Zamet x Roger-Hector de Pardaillan de Gondrin marquis d'Antin < Louis-Henri marquis de Montespan et d'Antin x la marquise de Montespan favorite de Louis XIV < Louis-Antoine premier duc d'Antin, marquis de Montespan, seigneur des duchés de Bellegarde et d'Épernon † 1736 < Louis † 1712 x 1707 Marie-Victoire-Sophie de Noailles, fille d'Anne-Jules maréchal-duc de Noailles (remariée en 1723 avec Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, oncle de son premier mari Louis de Pardaillan d'Antin) < Louis duc d'Antin † 1743 < Louis duc d'Antin † 1757).
- À l'extinction des ducs d'Antin en 1757, le maréchal-duc Louis de Noailles (1713-1793 ; fils du maréchal-duc Adrien-Maurice et de Françoise-Charlotte d'Aubigné (nièce héritière de madame de Maintenon, favorite puis épouse morganatique de Louis XIV), et neveu de Marie-Victoire-Sophie de Noailles) hérite Épernon de son petit-cousin Louis, dernier duc d'Antin, ci-dessus. Louis de Noailles était aussi comte de Nogent-le-Roi, et le cousin germain de Louis-Jean-Marie duc de Rambouillet et de Penthièvre (fils du comte de Toulouse ci-dessus et de Marie-Victoire-Sophie de Noailles ; le duc de Penthièvre (1725-1793), grand-père du roi Louis-Philippe, duc d'Aumale et comte d'Eu, était dans la région seigneur de Gisors, Vernon et Bizy, Pacy-sur-Eure, Les Andelys, Lyons, Anet, Dreux, Garencières-en-Drouais, La Ferté-Vidame, Sceaux...).
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
La ligne de chemin de fer Paris-Brest arrive à Épernon en 1849.
XXe siècle[modifier | modifier le code]
En 1914, la ville devait recevoir 268 réfugiés (déclarés et recevant des aides) de Belgique, du Nord, de l'Oise, de la Haute-Marne et de la Marne, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle pour une population d'environ 2 800 habitants. En 1916, afin de pallier le manque de bras dans le domaine agricole, un escadron de 20 prisonniers allemands devaient travailler au domaine de Savonnières de la famille Plassard (Le Bon Marché, magasin parisien) ; d'autres, du même escadron de prisonniers, devaient, quant à eux, aider une des sociétés meulières de l'époque, la société Dupety. 1916 fut également l'année où SGM dut transplanter son industrie (obusiers pour la marine).
Une piscine olympique y a été construite en 1935 par les membres de l'Amicale laïque d'Épernon. Au vu du coût des travaux de fondation de la piscine, l'ensemble des membres souhaite faire des économies. Pour cela, ils creusèrent eux-mêmes, pendant les vacances et pendant leur temps libre, les fondations de cette piscine (la seconde piscine olympique après Charlety de Paris). En 1939, en vue d'une inauguration en grande pompe, le championnat de France militaire de natation devait y être organisé. Cependant, la guerre en voulut autrement. Lors de l'exode, le , la piscine fut mitraillée, occasionnant alors de nombreux dégâts. Ce furent les Allemands qui la restaurèrent pour leur usage personnel. Ils y organisèrent un championnat des jeunesses hitlériennes en 1942. La piscine est encore, de nos jours, en usage, mais non couverte.
Entre le et le arrivent en Eure-et-Loir plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République espagnole devant les troupes de Franco. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[17], dont Épernon[18]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[19]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre 922 personnes préfèrent rester et sont rassemblées à Dreux et Lucé[20].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Élections municipales du 15 mars 2020[modifier | modifier le code]
Élections municipales de 2014[modifier | modifier le code]
Liste des maires[21][modifier | modifier le code]
Liste des maires à partir de 1945[modifier | modifier le code]
Liste des maires avant 1945[modifier | modifier le code]
- Maître René Desnos maire d'Espernon et procureur 1683 (page 106/307 registre paroissial)
- Louis Nivert (1701) voir registre paroissial Saint-Jean page 5 droite - 1714 il est cité maire perpétuel (voir acte notarié du 24 janvier 1714 - 2 E 77 109) décès le 20 mars 1723 à Epernon
- Jean Darchant (voir acte notarié - ancien syndic en 1737)
- Louis Charier et François Joyeux cités tous les deux dans un acte d'assemblée en date du 3 juin 1743 comme ancien syndic
- maître Jacques Philippe Plisson, procureur et syndic meurt peu avant le 3 juin 1743, date d'élection d'un nouveau syndic (AD 2 E 77 151)
- Louis Charier à compter du 3 juin 1743 date de son élection comme syndic, second sur la liste Jacques Duperche (1745) (Archives départementales)
- Jean Lasnier en 1757 (Archives départementales)
- Louis Guiard, avocat au parlement et maire en 1760
- Louis Corbière, aubergiste et syndic de la ville - voir assemblée de paroissien 19 mars 1774
- Félix Le Roy (1er échevin) 1783 (10 juillet)
- François Perrot 1790 (26 février)
- Joseph, François Nicolas Vesque 1791 (14 novembre)
- Étienne de Gissey 1792 (3 décembre)
- Pierre François Roger 1794 (3 mai - 14 floréal an III)
- Henry, Nicolas Ledier 1809
- Jacques Marechal 1813 (21 juillet)
- Michel, Guillaume Oudard 1815 (20 août)
- Jacques, Martin Pichon 1816 (28 septembre)
- Jacques Bosselet 1819 (5 janvier)
- Louis, Michel Poucin 1824 (21 mai)
- François Milsot 1833 (mort en 1845)
- Langlois Guerrier 1845
- Louis Corbiere 1847 (maire provisoire)
- Louis-Joseph Niquet 1847
- Jean-Marie-Désiré Maillet 1861 (2 mars)
- Henri Preau 1895 (21 juillet)
- Georges Vernot 1904 (15 mai)
- Alphonse Desprez 1912 (11 février - mort en juillet 1918)
- August Bougrat 1919 (10 décembre)
- Dr Félix Bruneau 1925 (17 mai)
- Dr André Gilles 1939 (29 janvier)
Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Épernon est le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France, la troisième d'Eure-et-Loir par sa population, environ 60 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 39 communes, devancée sur ce critère par celle du Cœur de Beauce qui en compte 51.
Canton d'Épernon[modifier | modifier le code]

Créé en 2015, le canton d'Épernon est formé de 23 communes des anciens cantons de Maintenon (13 communes) et de Nogent-le-Roi (10 communes).
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Cadre de vie[modifier | modifier le code]
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[25].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]

Épernon fut de tous les temps, un très grand centre carrier.
Le grès[modifier | modifier le code]
Dès le néolithique, les roches devaient servir aux contreforts de l'éperon barré au lieu-dit la Diane, puis toujours pour le grès, ces roches servirent aux constructions des maisons mais aussi en 1098 du lieu-dit les Pressoirs, salle voûtée construite par les dames de Haute Bruyère, dépendance de Fontevrault.
Elles continuèrent et, de 1685 à 1689, ces exploitations ont contribué à la construction de l'aqueduc de Maintenon. La pierre extraite pour les constructions est un grès particulièrement dur. Les exploitations de grès sommeillèrent sans pour autant s'arrêter et ce jusqu'à la construction de la ligne de chemin de fer dès 1843.
L'arrivée du chemin de fer rendit possible l'envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne. Les travaux haussmanniens furent de très grands consommateurs de pavés d'Épernon. On dénombra ainsi jusqu'à 31 exploitants carriers exploitant les bancs de grès, ceux-ci employant certainement plus de 500 ouvriers. Les carrières de pavé disparurent avec la crise économique de 1929, mais les reliquats furent commercialisés jusqu'en 1940.
La pierre meulière[modifier | modifier le code]
Des bancs affleurants de pierre meulière, assimilable à une sorte de silex, furent également exploités dès le XIIe siècle sous diverses formes. Le nom de cette pierre dénote toutefois l'usage qui en fut majoritairement fait dès le XVIIIe siècle : dès 1758, les meules d'Épernon furent exportées vers l'Angleterre, puis dès 1843, avec l'arrivée du chemin de fer, les sociétés fertoises s'intéressèrent à cette pierre en signant un contrat d'exclusivité avec Joseph Theill, ce qui provoqua une forte demande de ces meules de qualité dont la diffusion était gênée par la masse importante.
De nombreuses sociétés se créèrent à partir de 1858 afin d'extraire et de commercialiser les meules, dont certaines issues d'un autre important centre d'extraction meulière en Seine-et-Marne, La Ferté-sous-Jouarre, alors en déclin. On citera les plus importantes : société E. Chevrier, Société générale meulière, société Dupetit-Orcel. Ce seront ces mêmes entreprises qui représenteront la ville d'Épernon aux expositions universelles.
L'importance de l'activité meulière provoqua l'installation d'une voie spéciale en gare d'Épernon en 1866 ainsi que la réorganisation d'un trafic afin de livrer les meules jusqu'en Russie et dans toute l'Europe.
Après 1930, il devint difficile de trouver des pierres suffisamment importantes pour constituer des meules entières, aussi les meules constituées de carreaux se généralisèrent. Une société fit son apparition en 1911 : L'Abrasienne, spécialisée dans les meules artificielles. Le succès de ces meules, nécessitant moins d'entretien que les pierres véritables, prolongea l'histoire meulière de la commune. La dernière société à commercialiser des meules en pierre véritable fut la Société générale meulière, dont la cessation d'activité date de 1951. L'Abrasienne existe toujours, mais son activité s'est diversifiée et a quitté Épernon.
Depuis 2005, le conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon héberge des expositions sur l'histoire des carriers paveurs et meuliers de la région.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Maison à pan de bois, 5 place du Change, fin XVe siècle,
Inscrit MH (1928, 2011)[30] ;
- Conservatoire des meules et pavés du bassin d'Épernon.
- Lieux et monuments
Pèlerinage de Compostelle[modifier | modifier le code]
Épernon est située sur la Via Turonensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (variante par Chartres). Le prieuré Saint-Thomas, fondé par Amaury Ier de Montfort comme monastère de la Trinité de Seincourt en 1052[31], accueille des pèlerins à Chartres et à Saint-Jacques-de-Compostelle depuis le XIe siècle. Fermé pendant la Révolution française, le prieuré a été acheté en 1936 par la congrégation des sœurs du Christ[32] qui continuent à recevoir des pèlerins.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean Louis de Nogaret de la Valette, duc d'Épernon (1554-1642), mignon de Henri III, amiral de France ;
- Jean-Baptiste Dalloyau, baptisé dans l'église Saint-Nicolas du faubourg du prieuré Saint-Thomas le 24 janvier 1747, meunier au moulin de crochet est le fondateur de la célèbre maison Dalloyau, pâtisseries et autres gourmandises[réf. nécessaire] ;
- Pierre Gillard, chirurgien-major des vaisseaux du roi, des colonies, de la musique, pensionnaire de sa majesté ; il meurt en 1787 alors qu'il se trouvait sur le cutter corsaire du roi, Le Coureur[33] ;
- Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794) était propriétaire de la maison Renaissance place du Change – classée actuellement – dans les années 1780 ;
- Louis Pierre Préau, né à Épernon le 12 octobre 1772 et mort à Angers en 1850, fit partie des troupes révolutionnaires puis de Napoléon, lieutenant colonel d'artillerie, il était le commandant du bataillon des pontonniers lors du passage de la Bérésina, il fut décoré de la Légion d'honneur[réf. nécessaire] ;
- Michel Chasles (1793-1880), mathématicien, né à Épernon ;
- Haim Epstein (1891-1944), peintre, ayant vécu à Épernon à partir de 1938 jusqu'à son arrestation et sa déportation pour le camp de Drancy[réf. nécessaire] ;
- Louis Dideron (1901-1980), sculpteur, ayant vécu et construit son atelier à Épernon à partir de 1960 chez son beau-frère décédé Henri Epsteskin ;
- Jacques-André Boiffard, né le au 17, rue du Général-Leclerc, mort à Paris en 1961, photographe et illustrateur d'André Breton, un des créateurs du surréalisme ;
- William Klein, architecte français, auteur de l’Éden Théâtre et du Hammam de l'Opéra, mort dans sa propriété du prieuré Saint-Thomas le 22 septembre 1915 et inhumé au cimetière du Montparnasse[réf. nécessaire] ;
- Lydia Délectorskaya (1910-1998), égérie et secrétaire de Matisse, vécut rue aux Juifs à Épernon de 1964 à 1998 ;
- Jacky Lemée (1946), joueur de football né à Épernon ;
- Jérôme Anger (1958), acteur, réalisateur, scénariste et producteur ayant vécu à Épernon entre 1968 et 1977.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune d'Épernon se blasonnent ainsi :
|
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Histoire d'Épernon, volumes I, II, III et IV, ouvrage préparé par Jean-Paul Duc en collaboration avec l'association Épernon Patrimoine et Alentours.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Duc d'Épernon
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des gares d'Eure-et-Loir
- Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la ville
- Prieuré Saint-Thomas
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références[modifier | modifier le code]
- « Épernon », sur http://www.am28.asso.fr,
- « Unité urbaine 2020 d'Épernon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Dans des chartes du prieuré d’Épernon.
- Dans le cartulaire de Thiron.
- Dans une charte du prieuré de Bréthencourt.
- Dans une charte de l’abbaye de Saint-Jean-en-Vallée.
- Dans une charte de prieuré de Chuisnes.
- René Merlet, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Garnier, , p. 143.
- Dans le terrier de Dancourt
- Dans une charte du chapitre de Chartres.
- Dans le cartulaire des Vaux-de-Cernay.
- Dans le terrier de Dancourt.
- Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
- Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
- Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
- Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
- Informations sur le site de la ville.
- https://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-gerard-cornu-senateur-eure-loir-t7744.html
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 10 août 2020)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 août 2020)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Pierre », notice no PA00097102, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ancien cellier dit Les Pressoirs », notice no PA00097101, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison à pan de bois », notice no PA00097103, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Patrimoine | Ville d'Epernon », sur http://www.ville-epernon.fr/
- « L'Echo Républicain », sur https://www.lechorepublicain.fr/,
- Acte notarial 2 E 77 146 du 5 janvier 1740.
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f28140