Béville-le-Comte
Béville-le-Comte | |||||
![]() La mairie, style fin XIXe. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France | ||||
Maire Mandat |
Éric Ségard 2020-2026 |
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Code postal | 28700 | ||||
Code commune | 28039 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 671 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 14″ nord, 1° 42′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 158 m |
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Superficie | 20,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auneau | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | bevillelecomte.com | ||||
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Béville-le-Comte est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
- Situation géographique
Béville-le-Comte dans son arrondissement.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Baronville, Les Calotiers, La Faisanderie, Les Longs Réages, Le Luet, Machery (ancienne seigneurie), La Mare, Le Moulin Trubert (moulin à vent).
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sours - Man », sur la commune de Sours, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 617,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 11 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Béville-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,1 %), forêts (12,8 %), zones urbanisées (4,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Belsis villa vers 984[21] ; Basonis villa vers l'an 1000[22] ; Besvilla vers 1038[21] ; Besvilla Comitis vers 1250[23] ; Béville la Fontaine en 1793, en cette période révolutionnaire, le titre de noblesse est supprimé, la fontaine Saint Martin est donc mise en avant.
Béville-le-Comte depuis 1795[24].
le Comte, nom commun de personne au cas possessif, le comte « du comte » (de Blois)[23], Béville dépend du comté de Chartres.
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune de Béville-le-Comte est réputée depuis le Moyen Âge pour sa fontaine Saint-Martin, guérissant les maladies des yeux. C'est pour cette raison que le nom originel de la commune était Belssy Villas.
La seigneurie de Bainville, puis Béville, fut tenue par les Montescot, puis les Lattaignant, puis acquise en 1783 par Étienne François d'Aligre.
Le bureau d'aide sociale et l'école de filles (aujourd'hui école primaire) furent créés par Étienne Jean François d'Aligre, qui réaménagea également la fontaine Saint Martin.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Béville-la-Fontaine[25].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 671 habitants[Note 8], en augmentation de 8,79 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Deux écoles, une maternelle et une primaire, sont ouvertes sur la commune, ainsi qu'une crèche et une bibliothèque municipale.
Vie associative[modifier | modifier le code]
Béville-le-Comte accueille plusieurs associations :
- Le FEP : regroupe diverses sections sportives et culturelles du village ;
- Association ABYS Music : association de musique ;
- ADEBA : association environnementale.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Baronville[modifier | modifier le code]
Château[modifier | modifier le code]
Le château de Baronville est un édifice du XIXe, reconstruit dans le style Louis XIII par le marquis de Pomereu d'Aligre sur les bases d'un château de 1623. C'est une propriété privée, à cheval sur les communes de Béville-le-Comte et Oinville-sous-Auneau, possédée par les descendants du marquis.
Carrousel[modifier | modifier le code]
Le carrousel de Baronville, également privé, servait d'écuries et de ferme modèle du château de Baronville.
« Capitale mondiale de l'épouvantail »[modifier | modifier le code]
Depuis 1990, à l'initiative de l'association "Épouvantail, Témoin Universel, je vis au salon de mai", Béville-le-Comte se dit la capitale mondiale de l'épouvantail. Les fondateurs de cette association sont : Michel Laurent, Serge Mogere et Alain Brillant. Ils ont réalisé le plus grand épouvantail et le plus petit épouvantail du monde.[réf. souhaitée]
En 2007, à la suite d'une commande de la municipalité, différentes œuvres d'art représentant des épouvantails ont été installées dans le village :
- En venant de Roinville ou d'Auneau, l'entrée du village présente, dans un bloc de granite de Bignan de 320 cm, une silhouette d'épouvantail en "creux". "Hulot chasse les oiseaux" est le titre de cette sculpture de Pierre Garçon.
- En venant de la route de Chartres, deux épouvantails accueillaient les visiteurs : le premier, créé par Christophe Dumont est fait de métal, accompagné d'un grand manteau. Le second, aujourd'hui disparu, de Monique Bouquerel était une peinture sur tissu, accrochée au château d'eau.
- Dans le village, devant l'ancien silo de la SCAEL, un épouvantail métallique, de Caroline Lee.
- Épouvantails aux entrées de Béville
L'Épouvantange, devant la SCAEL, Caroline Lee
- Enfin, sur le terrain du jeu de paume, se trouvent dix épouvantails.
- Épouvantails du jeu de paume de Béville
Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église paroissiale Saint-Martin, romane, réhaussée d'un clocher en flèche, offert en 1882 par Armand, marquis de Pomereu d'Aligre[réf. nécessaire] ;
- Mairie, style fin XIXe ;
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918, réalisé par Félix Charpentier (1858-1924), sculpteur d'origine provençale installé à Chassant (Eure-et-Loir) et offert par le vicomte Gaston de Pomereu d'Aligre, marquis d'Aligre et maire du village ;
- Vieux four à pain récemment rénové.
- Lieux et monuments de Béville-le-Comte
Le monument aux morts de Félix Charpentier.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Étienne François d'Aligre, comte de Marans, marquis d'Aligre, magistrat français né en 1727, il achète la seigneurie de Baronville en 1783 et meurt en exil à Brunswick en 1798;
- Étienne Jean François Charles d'Aligre, son fils, marquis d'Aligre (Paris, 1770 - 1847), pair de France, homme politique français, maire de Croissy-sur-Seine, propriétaire du château de Baronville puis président du Collège Électoral d'Eure-et-Loir;
- Émile Labiche (Béville-le-Comte, 1827 - Paris, 1922), sénateur d'Eure-et-Loir sous la 3e République, descendant de la famille Labiche qui fut notaire de père en fils à Béville-le-Comte de 1604 au , pendant sept générations;
- Émile Millochau (Béville-le-Comte, 1846 - 1929), député d'Eure-et-Loir;
- Gaston de Pomereu d'Aligre (1861-1935), vicomte de Pomereu et marquis d'Aligre, ancien conseiller général de la Nièvre, maire de Béville-le-Comte, président des Anciens Combattants de 14-18, propriétaire du château de Baronville et président de la Fondation d'Aligre, de Lèves;
- Claude de Rougé (1889-1962), comte de Rougé, maire-adjoint de Béville-le-Comte, propriétaire du château, ancien combattant des deux guerres mondiales et résistant, honoré par une rue du "Comte Claude de Rougé", à Béville.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste d'œuvres d'art public en Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Sours - Man - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Béville-le-Comte et Sours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Sours - Man - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Béville-le-Comte et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Droz, , p. 927.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 926.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1710.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Béville-le-Comte », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Et, au fait, c’était qui ? », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal, Claude Perrot, fils de Louis Perrot, conseiller général du canton de 1958 à 1982, s'est fait remarquer en 1965, en devenant adjoint au maire. Ensuite, il a été maire d'Auneau, de 1971 à 1989 ».
- « Le maire de Béville-le-Comte, Dominique Leblond, démissionne », L'Écho républicain, (lire en ligne).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château de Baronville », notice no PA00096972, base Mérimée, ministère français de la Culture.