Noblesse d'Empire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 novembre 2014 à 16:41 et modifiée en dernier par 78.232.54.121 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

La noblesse d'Empire est l’ensemble des personnes ayant reçu un titre lors du Premier Empire et leurs héritiers, selon la règle de la primogéniture masculine. Napoléon Ier souhaitait constituer une élite stable, issue de la Révolution française, en attribuant des titres inspirés directement de la noblesse[1] d'Ancien Régime, accompagnés de majorats.

Grandes armes impériales

Création

La noblesse d'Empire naît en 1804 avec les premières créations de titres de princes dans la famille impériale. En 1806 sont créés des titres de ducs et en 1808 les titres de comte, baron et chevalier.

Napoléon instaure le système de distinction par les titres inspirés de l'ancienne noblesse par un décret du . Son but, dans la droite ligne de la création de la légion d'honneur et des sénatoreries viagères, est d'amalgamer la noblesse d'Ancien Régime et la bourgeoisie révolutionnaire pour instaurer une élite stable et fidèle au régime impérial. Cette décision est accompagnée par la création d'un Conseil du sceau des titres, chargé d'établir les armoiries, réservées à cette nouvelle noblesse.

Cette noblesse n'est pas un ordre et ne dispose pas de privilèges à l’exception du majorat, ensemble de biens fonciers ou de rentes immobilisées, inaliénables et produisant un revenu fixé dont le montant est proportionnel au degré d'importance du titre de distinction. Échappant au partage successoral, ce majorat est transmis solidairement avec le titre, selon les règles de la succession en descendance directe et légitime, naturelle ou adoptive, par primogéniture masculine[2].

Lors de la Restauration en 1814, le maintien des titres impériaux est confirmé par l'article 71 de la Charte, qui dit : « La noblesse ancienne reprend ses titres, la nouvelle conserve les siens ».

Hiérarchie

À l'intérieur de ce groupe, la hiérarchie des titres accordés d'office à certains en fonction de leur appartenance à la famille impériale, de leur grade dans l'armée ou de leur carrière administrative (administration civile ou religieuse) réplique celle de l'ancienne noblesse :

  • Le titre de prince est destiné aux membres de la famille impériale et à certains ministres d'État ou maréchaux ;
  • Le titre de duc de l'Empire est attribué aux principaux dignitaires, aux ministres d'Etat et aux maréchaux ;
  • Le titre de comte de l'Empire, obtenu par les ministres, sénateurs, archevêques, conseillers d'État et le président du Corps législatif ;
  • Le titre de baron de l'Empire est accordé au président de la Cour des comptes, aux évêques, aux maires de 37 « bonnes villes » ;
  • Le titre de chevalier de l'Empire ferme le ban de la hiérarchie et concerne en particulier les membres de l'ordre de la Légion d'Honneur.

Les fonctions énumérées permettent une obtention quasi-automatique du titre. Cette noblesse est surtout une noblesse de service, en grande majorité constituée de militaires (67,9 %) auxquels s'adjoignent des fonctionnaires (22 %) et des nobles d'Ancien Régime. Cette noblesse n'est pas abolie par la suite mais disparaît progressivement pour des raisons naturelles en raison du grand nombre de militaires qui la composent.

L'empereur, même s'il considère pour sa part le titre de marquis comme ridicule, laisse ses frères le conférer dans leurs propres royaumes. Son absence au sein de la noblesse d'Empire assure à ce titre un prestige particulier, par effet de retour, sous la Restauration, comme preuve irréfutable d'attachement à la monarchie des Bourbons.

Au total, environ 3 300 titres seront décernés, récompensant exploits militaires et services civils, se répartissant en 34 princes et ducs, 417 comtes et vicomtes, 1 550 barons et 1 317 chevaliers.

Princes

Il faut distinguer quatre types de titres princiers.

Titre Personnalité Date Observations
Prince de Pontecorvo Jean-Baptiste Jules Bernadotte 05/06/1806 Encore porté (princes Murat)
Prince de Bénévent Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord 05/06/1806 Eteint en 1838
Prince de Neufchâtel Louis-Alexandre Berthier 30/03/1806 Eteint en 1918
Prince de Wagram Louis-Alexandre Berthier 31/12/1809 Eteint en 1918
Prince d'Eckmühl Louis Nicolas Davout 15/08/1809 Éteint en 1853
Prince d'Essling André Masséna 31/01/1810 Encore porté (Duc de Rivoli)
Prince de la Moskowa Michel Ney 25/03/1813 Eteint en 1969 (Duc d'Elchingen)

Ducs

Ornements des ducs

Les duchés grands-fiefs[5] sont tous sis en dehors de l'Empire mais ne comportent aucun droits de souveraineté. Les titres de victoires sont comparables aux titres princiers de la même catégorie. Le titre normal se porte avant le nom. Pour qu'un titre de duc soit héréditaire, il faut que son titulaire justifie de 200 000 francs de revenus annuels et qu'il constitue un majorat, un ensemble inaliénable de biens fonciers. Le titre ne fut attribué qu'à certains ministres et aux maréchaux.

En 1808, Jean Andoche Junot est nommé duc d’Abrantès, Louis Nicolas Davout duc d’Auerstaedt, Charles Pierre François Augereau duc de Castiglione, François Joseph Lefebvre est duc de Dantzick, Michel Ney est duc d’Elchingen, Jean Lannes devient celui de Montebello, Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont obtient le duché de Raguse et François Christophe Kellermann est duc de Valmy. Le duché d'Albufera est créé en 1813 pour Louis Gabriel Suchet. En 1815, le général Girard est fait duc de Ligny par un décret impérial du 21 juin 1815, il meurt six jours après sans avoir reçu ses lettres patentes.

Titre Personnalité Date Observations
Duc de Dantzick François Joseph Lefebvre 27/05/1807 Eteint en 1835
Duc de Lodi (*) Francesco Melzi d'Eril 20/12/1807 Encore porté
Duc de Padoue Jean-Thomas Arrighi de Casanova 19/03/1808 Eteint en 1888
Duc d'Auerstaedt Louis Nicolas Davout 28/03/1808 Encore porté
Duc de Parme Jean-Jacques-Régis de Cambacérès 24/04/1808 Titre de duc de cambacérès éteint en 1881
Duc de Plaisance Charles-François Lebrun 24/04/1808 Eteint en 1926
Duc de Rivoli André Masséna 24/04/1808 Encore porté
Duc de Castiglione Charles Pierre François Augereau 26/04/1808 Eteint en 1816
Duc de Frioul Gérard Christophe Michel Duroc 05/1808 Eteint en 1829
Duc de Valmy François Christophe Kellermann 05/1808 Eteint en 1868
Duc de Rovigo Anne Jean Marie René Savary 05/1808 Eteint en 1888
Duc d'Elchingen Michel Ney 6/06/1808 Eteint en 1969
Duc de Vicence Armand Augustin Louis de Caulaincourt 07/06/1808 Eteint en 1896
Duc de Montebello Jean Lannes 15/06/1808 Encore porté
Duc de Raguse Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont 28/06/1808 Eteint en 1852
Duc de Dalmatie Nicolas Jean-de-Dieu Soult 29/06/1808 Eteint en 1857, relevé en 1910 par la famille Reille -Soult
Duc de Conegliano Bon Adrien Jeannot de Moncey 2/07/1808 Eteint en 1901
Duc de Trévise Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier 2/07/1808 Eteint en 1946
Duc de Bellune Claude-Victor Perrin 10/09/1808 Eteint en 1917
Duc de Tarente Étienne Jacques Joseph Macdonald 9/12/1808 Eteint en 1912
Duc d'Abrantès Jean Andoche Junot 15/01/1809 Eteint en 1982
Duc d'Istrie Jean-Baptiste Bessières 28/05/1809 Eteint en 1856
Duc d'Otrante Joseph Fouché 15/08/1809 Encore porté
Duc de Cadore Jean-Baptiste Nompère de Champagny 15/08/1809 Eteint en 2010
Duc de Feltre Henri Jacques Guillaume Clarke 15/08/1809 Encore porté
Duc de Gaëte Martin Michel Charles Gaudin 15/08/1809 Eteint en 1841
Duc de Massa Claude Ambroise Regnier 15/08/1809 Eteint en 1962
Duc de Bassano Hugues-Bernard Maret 15/09/1809 Eteint en 1906
Duc de Litta (*) Antonio Litta Visconti Arese 28/02/1810 Eteint en 1820
Duc de Navarre L'Impératrice Joséphine 9/04/1810 Eteint en 1852
Duc de Dalberg Emeric Joseph Heribert Dalberg 14/04/1810 Eteint en 1833
Duc de Reggio Nicolas Charles Oudinot 14/04/1810 Eteint en 1956
Duc d'Albuféra Louis Gabriel Suchet 24/01/1812 Encore porté
Duc de Visconti (*) Visconti di Modrone 01/1813
Duc Decrès Denis Decrès 28/04/1813 Eteint en 1820
Duc de Ligny[6],[7] Jean-Baptiste Girard 21/06/1815 Eteint en 1815

(*) : Ces titres de Duc n'étaient pas de l'Empire, mais du Royaume (sous-entendu d'Italie).

N'ont pas été ducs
  • Jean-Baptiste Jourdan, maréchal d'Empire. Toute sa vie, Jourdan aura espéré, en vain, le titre de duc de Fleurus, mais Napoléon, se méfiait de ce général républicain[8] auréolé de sa victoire de Fleurus. L’Empereur fit remarquer à Lannes au sujet de ce titre convoité par Jourdan « qu'il [Jourdan] aurait un titre plus beau que le mien car je n’ai jamais remporté une victoire ayant sauvé la France[9] »
  • Guillaume Marie-Anne Brune, maréchal d'Empire qui avait également le tort d'être républicain.

Héritiers de titres ducaux

Quatre ducs sont morts au cours du Premier Empire. Ainsi héritent de titres de l'Empire :

Comtes, barons et chevaliers

Armoiries d'un comte de l'Empire

Le titre de comte se porte devant le nom. Il est soumis aux mêmes règles que le titre de duc mais avec une obligation de revenus de seulement 30 000 francs. Les sénateurs, les ministres, les archevêques sont tous comtes. De 1808 à 1814, 388 titres de comte sont ainsi créés.

Pour obtenir un titre de baron, il faut justifier de revenus supérieurs à 15 000 francs. Les maires des grandes villes et les évêques obtiennent automatiquement ce titre. Un grand nombre de généraux sont également titrés baron de l'Empire comme Louis de Lauberdière, Jean-Baptiste Eblé, Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot et Louis Gay. Un très faible nombre de colonels est nommé à ce « grade nobiliaire », mentionnons Claude Testot-Ferry issu de la Garde impériale. De 1808 à 1814, 1 090 titres de baron sont créés.

Le titre de chevalier se portait aussi devant le nom, il fallait justifier 3 000 francs de revenus et un majorat n'était pas obligatoire pour le rendre héréditaire. Le chevalier d'Empire possédait le premier degré de la noblesse sans devoir pour autant être titulaire de la Légion d'honneur. De 1808 à 1814, 1 600 titres de chevalier furent créés. Quant à eux, les membres de la Légion d'Honneur (mais aussi ceux de l'Ordre de la Réunion créé en 1811) avaient vocation à ce titre de distinction[11] : beaucoup de chevaliers de la Légion d'honneur recevaient le titre de chevalier d'Empire, mais il fallait trois générations de chevaliers successifs pour qu'il devienne héréditaire. De nos jours cette disposition est toujours en vigueur mais depuis 1875 on ne délivre plus les nécessaires lettres patentes. La famille Flury-Herard fut la dernière à être ainsi décorée du titre de chevalier[12].

Noblesse du Royaume d'Italie

Titres conférés par les États vassaux

Napoléon autorisa les souverains qu'il avait créés parmi ses sujets à conférer des titres et des anoblissements.

Ces derniers n'avaient pas les mêmes droits : alors que les rois Joseph et Murat étaient autorisés à créer des titres mais, aussi à rétablir l'ancienne noblesse de leurs États (royaume de Naples et royaume d'Espagne) dans ses titres, Louis Bonaparte, roi de Hollande, avait eu l'interdiction de reconnaître l'ancienne noblesse.

Les vassaux pouvaient créer les mêmes titres utilisés dans l'Empire (ducs, comtes, barons), mais également celui de marquis. Ils n'avaient pas le droit de créer de prince.

Royaume de Naples

Sous Joseph Bonaparte,
roi de Naples
(1806-1808)
Sous Joachim Murat,
roi des Deux-Siciles
(1808-1815)
Ducs Charles Saligny (1772-1809), général de division, duc napolitain de San-Germano () Marzio Mastrilli (1753-1833), marquis de Gallo, ancien Premier ministre et vice-roi de Sicile sous les Bourbons, négociateur à Campo-Formio, duc de Gallo, ministre des Affaires étrangères de Murat.
Comtes

Royaume d'Espagne

Grands d'Espagne
Ducs
Marquis
Comtes

Royaume de Hollande

Napoléon estimait qu'il était inapproprié de rétablir l'ancienne noblesse hollandaise dans ses droits, considérant que les traditions républicaines de la Hollande s'y opposaient et que ce pays n'avait pas fait « sa » Révolution mais que « la Révolution s'était faite (dans ce pays) par la France ».

L'Empereur exprima, en deux lettres, d'un ton extrêmement violent, ses idées à son frère Louis.

« Votre chancellerie donne à la noblesse ses anciens titres... Mon intention est que vous donniez sur le champ l'ordre à vos chambellans de ne donner aucune espèce de titres. La Révolution s'est faite en Hollande par la France : elle n'a été rendue à l'indépendance qu'à condition que le système d'égalité serait maintenu... Ce que je vous mande là, je l'exige. Je ne veux pas voir reparaître les anciens titres ; cela nuit à mon système en France. » La première rédaction de cette lettre, plus longue et beaucoup plus dure, comportait les précisions suivantes : « Ce que vous me dites du roi de Naples (Joseph Bonaparte) n'a pas de sens ; ce prince n'a rien fait que par mes amis : c'est par mon conseil qu'il a conservé la noblesse (ancienne). Y a-t-il quelque chose de commun entre ses Etats et les vôtres ? C'est comme si vous me disiez que la Bavière a conservé la noblesse... J'attendrai votre réponse pour savoir si je suis ami ou ennemi de la Hollande. »
Bayonne,
« Je lis dans les journaux de Paris que vous nommez des princes. Je vous prie instamment de n'en rien faire. Les rois (vassaux) n'ont pas le droit de nommer des princes : ce droit est inhérent à la couronne impériale. Vous pouvez, quand vous instituerez une noblesse, faire des comtes, des barons, des marquis et des ducs, quoique je pense que cela soit inutile en Hollande, si ces titres n'y existeraient pas autrefois ; mais vous ne pouvez créer un prince. Vous me désobligeriez infiniment si vous le faisiez, et vous sentez que, pour toute espèce de raisons, j'ai droit de l'exiger. Mes institutions ne sont point faites pour être tournées en ridicule... Eh ! qu'a donc fait l'amiral de Winter, d'ailleurs, pour mériter une si haute distinction, si vous pouviez la donner ? Vous avez créé des maréchaux qui n'ont pas fait ce qu'ont fait mes généraux de brigade. Pour Dieu, ne vous rendez pas par trop ridicule ! »
Comtes
Barons

Royaume de Westphalie

Comtes
Barons

Principauté de Neuchâtel

Grand-duché de Berg

Comte

Pour approfondir

En Belgique aussi, des familles belges ont été anoblies par Napoléon Ier : Le baron de Ryckman de Betz, dans son armorial de la noblesse belge de 1957 (2e édition) cite les familles suivantes :

  • de Bouthier de Catus (famille originaire de France)
  • Chazal (famille originaire de France)
  • Durutte (famille originaire de France)
  • Duvivier
  • de l'Epine (famille originaire de France)
  • Herwyn (famille originaire de France)
  • de Membrède (famille originaire de Maastricht)
  • du Monceau (voir ci-dessus royaume de Hollande)
  • de Serret (Liège)
  • Travers (Hollande)
  • van de Walle (Bruges)

Autres familles non citées dans ce livre :

  • Pierets (Malines)
  • Werbrouck (Anvers)

Bibliographie

Sur la noblesse en général :

Sur les familles subsistantes :

  • Catalogue de la Noblesse Française, Régis Valette, 2005
  • Dictionnaire de la Noblesse Française, E. de Serreville et F. de Saint Simon, 1975
  • Nicolas Guerre, Noblesse 2001, 2001
  • Armorial de l'ANF, Jean de Vaulchier, Jacques Amable de Saulieu et Jean de Bodinat, 2004

Sur les familles aux prétentions non prouvées :

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Références

  1. Le terme de « noblesse » ne fut pas utilisé dans les textes légiférant sur ces titres honorifiques, dont les rentes liées aux majorats n'étaient pas associées à des « fiefs ». Ce régime de distinction n'est pas un régime féodal.
  2. Voir le décret d'institution des Titres de l'Empire, dans le Bulletin des lois : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4453604/f200.image
  3. a et b titre III (article 9, De la famille impériale) de la Constitution du 28 floréal an XII.

    Sur les autres projets Wikimedia :

  4. Bien que la bataille d'Essling puisse difficilement être considérée comme une victoire, ce titre salue un exploit personnel de Masséna à cette bataille.
  5. (en) François Velde, « The Napoleonic satellite states », . — Décret qui déclare Joseph Napoléon roi de Naples et de Sicile, et institue six grands-fiefs de l'empire, avec titre de duchés, dans le royaume des Deux-Siciles. (IV, Bull. LXXXIV, no 1432.), sur www.heraldica.org (consulté le )
  6. « Ligny 1815, la dernière victoire de l'Aigle », Jean-Baptiste Girard (1775-1815), héros de la bataille de Ligny, sur www.ligny1815.org (consulté le )
  7. « A.C.M.N. Association pour la défence des monuments napoléoniens », Jean-Baptiste Girard, sur napoleon-monuments.eu (consulté le )
  8. Laurent Sabourdy, « [[Dailymotion]] », Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833) (consulté le )
  9. René Reiss, Kellermann, (ISBN 2847344683, lire en ligne)
  10. « roglo.eu », Hortense Eugénie Marie-des-Neiges de Michel du Roc (consulté le )
  11. « Ordre de la Légion d'honneur sur medaille.decoration.free.fr » (consulté le )
  12. André Damien, « Les Ordres de chevalerie et les décorations »
  13. a b c et d Titres éteints avec lui.
  14. Titres toujours représentés.
  15. Titre éteint.
  16. « www.labiografia.com », Manuel Hilario Negrete (consulté le )
  17. (es) « www.biografiasyvidas.com », Manuel Hilario Negrete (consulté le )
  18. Titres éteints avec son fils.
  19. Frère de général baron d'Empire Merlin de Thionville et mari de la Mémorialiste (née Santa Cruz y Montalvo).
  20. Titre éteint
  21. Joseph Léopold Sigisbert Hugo, père de Victor Hugo, qui ne fut pas titré par l'Empereur, aurait reçu un titre du roi Joseph. Aucune preuve n'en a jamais été apporté, et les divers auteurs qui font état de ce titre ne sont pas d'accord sur sa dénomination. Quoi qu'il en soit, Victor Hugo préféra ne pas passer à la postérité sous le nom de Hugo de Cogolludo, et se titra lui-même « vicomte Hugo » (titre sous lequel Louis-Philippe Ier l'appela à la pairie) tandis que son frère se faisait appeler le « comte Hugo ». Ces titres n'ont pas été portés par les descendants du poète.
    Source
    « Napoléon et la noblesse impériale sur www.napoleon.org » (consulté le )
  22. Sans alliance. Enterré au Panthéon.
  23. « Vereniging van Adel van het Koninkrijk Holland » (consulté le )
  24. « Étienne-Jacques Travers, baron de Jever sur napoleon-monuments.eu » (consulté le )
  25. Source
    Bibliothèque historique : La franc-maçonnerie des Bonaparte, vol. 47, [[1982|Payot]], 322 p. (ISBN 9782228130905, lire en ligne) ;
  26. Sans alliance
  27. Titres éteints en 1883 avec son fils, le colonel marquis de Salha.
  28. Commandant le corps westphalien en Espagne, il quitta ce pays sous prétexte de maladie et commis 1'erreur de se présenter devant l'Empereur qui, à Compiègne, en présence de la Cour, lui arracha ses épaulettes et le traita de lâche. C'est après cela que Jérôme le fit comte et le nomma colonel général de sa garde. Dès le l'Empereur écrivait à son frère : « Je suis étonné que vous m'envoyiez le général Morio, qui est une espèce de fou que je méprise, vous trouverez bon que je ne le voie pas... » Et le 15 mars : « De fausses idées de grandeur, une générosité peu réfléchie vous ont fait donner une baronnie à Morio... » Morio épousa la sœur de Le Camus, comte de Fürstenstein.
  29. d'Albignac puis Salha lui succédèrent
  30. a et b Albert du Casse, Mémoires et correspondance du roi Jérôme et de la reine Catherine, vol. 3, E. Dentu, (lire en ligne)
  31. Source
  32. Titres éteints avec lui
  33. D'une famille de Neufchâtel, il était le frère de Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808), banquier parisien d’origine suisse, régent de la Banque de France, et l'oncle de Alphonse Claude Charles Bernardin Perregaux (1785-1841) chambellan de l'Empereur et comte de l'Empire
    Source
    www.genea-bdf.org
  34. Il avait épousé (1807) la nièce de Murat, Alexandrine Andrieu
  35. Titre éteint en 1892 avec son fils.