Autoroute A3 (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Autoroute française A186)

Autoroute A3
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Autoroute A3 (France)
L'autoroute au niveau de Bondy.
Historique
Ouverture de 1969 à 1991
Caractéristiques
Longueur 18 km
Direction sud / nord
Extrémité sud Porte de Bagnolet à Paris
Intersections Boulevard Périphérique à Bagnolet
A86 à Rosny-sous-Bois et Bondy
A103 à Rosny-sous-Bois
A170 à Gonesse
Extrémité nord A1 E 15 E 19 à Roissy-en-France
Réseau Autoroute française, également E 15
Territoire traversé
1 région Île-de-France
2 départements Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise
Villes principales Montreuil-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec, Bondy, Aulnay-sous-Bois, Gonesse

Carte L'autoroute A3 (anciennement dénommée A3 et B3), tronçon de 18 km de la route européenne 15, est une autoroute qui traverse la Seine-Saint-Denis en partant de Paris à la porte de Bagnolet et rejoint l'autoroute A1 sur le territoire de la commune de Gonesse dans le Val-d'Oise, à environ 2 km en amont de la sortie desservant l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Elle permet notamment la desserte des communes de Montreuil, Rosny-sous-Bois, Bondy, Aulnay-sous-Bois et Gonesse.

Un court tronçon autoroutier de moins de trois kilomètres, numéroté A103, bifurque de l'A3.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première tranche de l'A3 a été ouverte à la circulation en 1969, entre la porte de Bagnolet et Rosny-sous-Bois.

La deuxième tranche de Rosny-sous-Bois à Aulnay-sous-Bois est, quant à elle, ouverte en 1974, sous le nom de « B3 »[1].

La mise en service de cette deuxième tranche avait pour objectif de désaturer l'autoroute A1, afin d'éviter qu'elle soit le seul axe routier reliant directement Paris à l'aéroport Charles de Gaulle dont l'ouverture était également prévue pour 1974. Les pouvoirs publics estimaient à l'époque qu'il était urgent que l'aéroport soit relié par une deuxième autoroute en cas de bouchons, d'accident ou d'interruption de la circulation pour travaux[1].

Deux autres sections d'Aulnay-sous-Bois à Gonesse puis de Gonesse à Roissy-en-France sont mises en service progressivement en 1980, puis 11 ans plus tard en 1991[1].

En 1982, l'appellation « B3 », désignant jusqu'alors l'autoroute entre Rosny-sous-Bois et Aulnay-sous-Bois est supprimée, l'intégralité du tronçon de Porte de Bagnolet à Aulnay-sous-Bois étant désormais repris sous le nom d'autoroute « A3 ».

En 2004, débutent des travaux pour la couverture d'un tronçon de 670 m entre Bagnolet et Montreuil. Ils se sont étalés sur une durée de trois ans ; la couverture est inaugurée en [2]. Un second chantier pour une couverture d'une section de 220 m à hauteur de Romainville a commencé en juillet 2008 ; cette dernière est achevée et inaugurée à l'été 2009. Ces chantiers ont pour but de réduire les importantes nuisances sonores de l'autoroute dans des secteurs fortement urbanisés. Ces travaux sont réalisés par l'État avec les soutiens financiers du conseil général de la Seine-Saint-Denis et du conseil régional d'Île-de-France[3].

L'autoroute A3 comporte une branche dénommée autoroute A103 jusqu'à Villemomble où elle se termine. Elle aurait dû traverser cette commune, ainsi que Neuilly-Plaisance et Neuilly-sur-Marne pour rejoindre la route nationale 34 mais ce prolongement n'a jamais été réalisé. Les terrains réservés pour l'emprise de l'autoroute ont été, depuis, reconvertis en espaces verts.

Parcours[modifier | modifier le code]

L'autoroute possède plusieurs sorties n°3.

L'autoroute A3 à Romainville, direction Paris vers 1989.

Autoroute A103[modifier | modifier le code]

En se connectant à l'A199, cette autoroute devait à l'origine relier l'autoroute A3 à l'autoroute A104 à Torcy[4], en conséquence de quoi, le raccordement de l'autoroute A86 (nord) vers l'autoroute A4 (province) avait été sous-dimensionné, situation qui a perduré jusqu'en 2020[5].

Autoroute A186[modifier | modifier le code]

L'autoroute A186 en décembre 2019.

Cette autoroute d'environ deux kilomètres permettait de desservir l'est de Montreuil. Elle commençait au niveau de l'échangeur A3/A186 puis se terminait dans la ville de Montreuil. Elle ferme en mai 2019 pour permettre le prolongement de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France[6].

  •  Échangeur entre A3 et A186
  • Sortie 1 : Montreuil
  • Sortie 2 : Montreuil

Lieux sensibles[modifier | modifier le code]

Il n'existe aucune pente dangereuse. Cette autoroute étant intégralement urbaine, elle est très chargée aux heures de pointe :

Route européenne[modifier | modifier le code]

L’A3 fait aussi partie de la route européenne 15 (E15) sur l'ensemble de son parcours.

Éclairage[modifier | modifier le code]

Dotée d'éclairage au moment de son ouverture progressive à partir 1969, sur la totalité de son parcours, l'A3 n'est plus éclairée, depuis plusieurs années pour des raisons de vétusté, d'absence d'entretien mais aussi par volonté de faire des économies d'énergie, malgré une modernisation de l'éclairage sur la section de Bagnolet à Rosny-sous-Bois, en 1998 avec renouvellement des équipements[7]. Sur la section de Bondy à Gonesse, les lampadaires furent retirées de l'autoroute au début des années 2000[réf. nécessaire].

Départements traversés[modifier | modifier le code]

Cette autoroute d'Île-de-France est implantée en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Autoroute française B3 (Ancien numéro) », sur WikiSara (consulté le ).
  2. Defawe Philippe, « L'autoroute A3 se couvre au niveau de Bagnolet et Montreuil », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
  3. Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 10 juillet 2008, page III.
  4. Sénat - Base Questions - 2003 - Projet de construction de l'autoroute A 103 en Seine-Saint-Denis. Consulté le 30 janvier 2012.
  5. « Aménagement du pont de Nogent » [PDF], sur dir.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  6. « Montreuil - Romainville : l’A186 ferme pour de bon », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  7. « A3-A86. Nouvel éclairage », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]