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Les données, la méthodologie et les conclusions de l'étude de Richard Lynn et Tatu Vanhanen ont fait l'objet de nombreuses critiques<ref>{{Lien web|langue=|titre=Futura|url=https://forums.futura-sciences.com/neuropsychologie-psychologie/439763-penser-de-louvrage-the-global-bell-curve-2008-richard-lynn.html|site=|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>, en particulier parce que les QI dans certains pays avaient été estimés par simple interpolation des résultats dans les pays mitoyens. Les auteurs ont réaffirmé leurs positions et donné leurs réponses à ces critiques dans un autre ouvrage paru en 2006, ''IQ and Global Inequality''. |
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La thématique de la relation entre QI et productivité est reprise et approfondie par d'autres économistes, notamment [[Garett Jones]]. |
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L'ouvrage est critiqué pour ses [[Biais méthodologique|biais méthodologiques]]. En particulier, les données concernant les quotients intellectuels utilisés pour illustrer la thèse reposent essentiellement sur des rapprochements entre pays considérés proches par les auteurs. Ainsi, 101 pays sur les 185 considérés dans l'ouvrage se voient attribuer des valeurs de quotients intellectuels moyens non pas mesurés mais estimés par les auteurs sur des critères de rapprochements entre {{citation|groupes raciaux}}<ref>{{cite journal | last=Richardson | first=K | title=IQ and the Wealth of Nations | journal=Heredity | publisher=Springer Nature | volume=92 | issue=4 | date=2004-03-24 | issn=0018-067X | doi=10.1038/sj.hdy.6800418 | pages=359–360 | lang=en}}.</ref>. |
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== Voir aussi == |
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== Références == |
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Version du 5 octobre 2019 à 13:18
Titre original |
(en) IQ and the Wealth of Nations |
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Langue | |
Auteurs | |
Genres | |
Sujets |
Psychologie, anthropologie, science politique, nations and IQ (en) |
Date de parution | |
Éditeur | |
ISBN 10 |
0-275-97510-X |
ISBN 13 |
978-0-275-97510-4 |
IQ and Global Inequality (en) |
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IQ and the Wealth of Nations (en français : « Le quotient intellectuel et la richesse des nations ») est un essai publié en 2002 par Richard Lynn, alors professeur émérite de psychologie à l'Université d'Ulster (Irlande du Nord)[1] et Tatu Vanhanen, professeur émérite de science politique à l'Université de Tampere (Finlande)[2]. Ils y défendent une thèse selon laquelle il existe une corrélation entre le revenu national brut par habitant et le quotient intellectuel moyen de la population. Les auteurs interprètent cette corrélation comme une mise en évidence du fait que le quotient intellectuel serait un facteur important des différences en matière de richesse nationale et de taux de croissance économique, c'est-à-dire que l'intelligence des populations serait le moteur du développement.
Cette interprétation peut sembler en contradiction apparente avec l'effet Flynn, qui montre qu'avant son inversion dans les années 1990 le QI moyen dans les pays industrialisés a augmenté dans la seconde moitié du XXe siècle (cette tendance s'est inversée depuis les années 1990 dans certaines régions du monde[3]), et notamment dans les catégories sociales défavorisées, indiquant que la valeur du QI pourrait être liée à l'amélioration des conditions de vie. Le chercheur Nigel Barber montre ainsi, à partir des résultats d'IQ and the Wealth of Nations, une corrélation positive internationale entre le QI et le niveau d'éducation, et une corrélation négative entre le QI et la proportion d'agriculteurs, ainsi qu'avec le poids des nouveau-nés[4]. Le rôle de l'alimentation sur le QI est également démontré. En particulier, les carences en oméga-3 font obstacle au développement intellectuel[5],[6]. Toutefois, cette corrélation n'est pas vérifiable avec l'Asie et en particulier la Chine.
Les données, la méthodologie et les conclusions de l'étude de Richard Lynn et Tatu Vanhanen ont fait l'objet de nombreuses critiques[7], en particulier parce que les QI dans certains pays avaient été estimés par simple interpolation des résultats dans les pays mitoyens. Les auteurs ont réaffirmé leurs positions et donné leurs réponses à ces critiques dans un autre ouvrage paru en 2006, IQ and Global Inequality.
National Intelligence Estimate
Critiques
Biais méthodologiques
L'ouvrage est critiqué pour ses biais méthodologiques. En particulier, les données concernant les quotients intellectuels utilisés pour illustrer la thèse reposent essentiellement sur des rapprochements entre pays considérés proches par les auteurs. Ainsi, 101 pays sur les 185 considérés dans l'ouvrage se voient attribuer des valeurs de quotients intellectuels moyens non pas mesurés mais estimés par les auteurs sur des critères de rapprochements entre « groupes raciaux »[8].
Voir aussi
Références
- (en-GB) « Status withdrawn from controversial academic », BBC, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Richard Lynn, Tatu Vanhanen, IQ and the wealth of nations, éd. Praeger Publishers, Westport, 2002, 320 p. (ISBN 0-275-97510-X et 978-0275975104).
- (en) Thomas W. Teasdale et David R. Owen, « Secular declines in cognitive test scores: A reversal of the Flynn Effect », Intelligence, vol. 36, , p. 121 (DOI 10.1016/j.intell.2007.01.007)
- (en) Nigel Barber, « Educational and ecological correlates of IQ : A cross-national investigation », Intelligence, vol. 33, , p. 273 (DOI 10.1016/j.intell.2005.01.001)
- Nicolas Rousseau, « Le DHA, cerveau des transmissions nerveuses ? », Health & Food, no 58, (lire en ligne)
- (en) Robert Winston, The human mind, BBC, http://www.bbc.co.uk/science/humanbody/tv/humanmind/
- « Futura »
- (en) K Richardson, « IQ and the Wealth of Nations », Heredity, Springer Nature, vol. 92, no 4, , p. 359–360 (ISSN 0018-067X, DOI 10.1038/sj.hdy.6800418).