Jean Bouise

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Jean Bouise
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Nom de naissance Jean-Joseph Bouise
Naissance
Le Havre, France
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 60 ans)
Lyon (8e), France
Profession Acteur
Films notables Tintin et les Oranges bleues
Z
Dupont Lajoie
Le Vieux Fusil
Le Juge Fayard dit « le Shériff »
Coup de tête
Le Dernier Combat

Jean Bouise est un acteur français, né le au Havre et mort le à Lyon (8e)[1]. Habitué des seconds rôles, il apparaît régulièrement au cinéma depuis le milieu des années 1960 jusqu’à sa mort.

Un grand second rôle

Diplômé de l'École supérieure de chimie de Rouen, Jean Bouise suit un stage de théâtre en 1950. Il rencontre ensuite Roger Planchon et participe à la naissance du théâtre de la Comédie de Lyon. Il est aussi de l'aventure du théâtre de la Cité de Villeurbanne, devenu le TNP en 1972. Il interprète aussi bien les classiques du répertoire (Georges Dandin, Tartuffe, Le Brave Soldat Schweick, etc.) que les créations du metteur en scène.

Il décroche son premier rôle au cinéma en 1962 dans L'Autre Cristobal d'Armand Gatti, présenté au Festival de Cannes 1963, mais jamais distribué en salle. Il joue ensuite le capitaine Haddock dans Tintin et les oranges bleues. De film en film, Jean Bouise devient l'un des seconds rôles incontournables du cinéma français. Il apparaît ainsi dans Les Choses de la vie de Claude Sautet, Monsieur Klein de Joseph Losey, Z et L'Aveu de Costa-Gavras. Sa prestation dans le Vieux Fusil de Robert Enrico lui vaut une première nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle en 1976, récompense qu'il recevra en 1980 pour Coup de tête. Il devient par la suite l'un des acteurs-fétiches de Luc Besson : vieil homme qui réapprend à parler à Pierre Jolivet dans Le Dernier Combat, chef de station dans Subway, oncle Louis dans Le Grand Bleu et attaché d'ambassade dans Nikita, qui sera son dernier rôle.

Son jeu retenu, sa moustache fournie (qu'il ne porte cependant pas au début), sa voix profonde, ses petits yeux de myope masqués derrière des lunettes, le destinent souvent à des rôles inquiétants, mais également à des personnages pleins d’humanité, dans lesquels il s’avère particulièrement touchant. Il est ainsi devenu l'un des plus grands « seconds rôles » du cinéma français.

Il meurt le à l'hôpital Léon-Bérard de Lyon d'un cancer du poumon. « On arrivait tellement à le croire, qu'il a disparu sans qu'on s'en aperçoive », remarque Luc Besson dans son hommage. Son dernier film, Nikita, qu’il ne verra jamais fini, lui sera dédié par le réalisateur. Il est enterré au cimetière de Saint-Hilaire-de-Brens, dans l'Isère[2].

Il était marié à la comédienne Isabelle Sadoyan, qu'il avait rencontrée auprès de Planchon[3].

Une salle porte son nom au Théâtre national populaire de Villeurbanne, où il a beaucoup joué dans sa jeunesse[4].

Débat sur les personnages

Jean Bouise a souvent incarné des personnages de notables conservateurs, garants de l'ordre social : le patron d'un club de foot de province dans Coup de tête, le procureur hostile aux méthodes du juge dans Le Juge Fayard, etc.

Théâtre

Filmographie

Cinéma

  • 1990 : Nikita de Luc Besson : l'attaché d'ambassade
Courts-métrages

Télévision

Distinctions

Récompenses

Nominations

Références

  1. Acte de naissance 01307/1929 date de décès rectifiée par M. le Procureur de la République GI de Le Havre du 6 avril 1995 décédé le 6 juillet (non le 11 juillet)
  2. [1], sur landrucimetieres.fr
  3. [2], sur encinematheque.net
  4. [3], sur rhone-alpes.culture.gouv.fr

Liens externes