Frégate multi-missions

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FREgate Multi-Missions
Image illustrative de l'article Frégate multi-missions
Représentation schématique de la classe Aquitaine.
Caractéristiques techniques
Type Frégate
Longueur 142 m; 144,6 m (Italie)
Maître-bau 19 m
Tirant d'eau 7,30 m
Déplacement 6 000 tonnes; 6 900 tonnes (Italie)
Propulsion 1 turbine General Electric-Avio LM2500 + G4 (CODLOG) de 32 MW; CODLAG (Italie)
Vitesse 27 nœuds; 31 nœuds (Italie)
Caractéristiques militaires
Armement 1 x canon Oto-Melara Compact SR de 76 mm; 1 x 76 mm, 1 x 127 mm GP, 2 x 76 mm ASW (Italie)

8 x missiles MBDA Exocet MM40 Block III ou OTOMAT Mk2 ou MILAS

2 × Sylver A43 :

2 × Sylver A70 :

2 x Sylver A50 (16), Aster 15 / 30 (Italie)

19 x torpilles MU90

2 x canons de 20 mm téléopérés ; 2 x 25 mm (Italie)

24 missiles Mica VL (option)

réserve pour 2 x Sylver A70

Embarcations 1 embarcation ECUME NG
1 embarcation EDO NG[1xEH-101 1xNH-90/ 2xNH-90 (Italie)
Aéronefs 1 hélicoptère NHI Industries NH90-NFH ou un Eurocopter EC-725 Cougar Resco;
Rayon d’action 6 000 nautiques à 15 nœuds; 6 900 nautiques (Italie)
Autres caractéristiques
Électronique Radar Thales Héraclès (France), Radar Leonardo EMPAR, radar de navigation et de surveillance Terma A/S SCANTER 2001
conduite de tir NA-25 XP
sonar de coque Thales 4110 CL
sonar remorqué Thales CAPTAS-4 (UMS 4249)
détecteur ARBR 21
brouilleur
intercepteur de transmissions Elite
centrales de navigation SIGMA40[1]
2 x lance-leurres multifonctions
leurres anti-torpilles
SETIS[2]
Liaison 11
Liaison 16
Liaison 22
SIC21
Équipage 108 marins (équipage renforcé en opérations de 140 avec le groupe aérien et le groupe de fusiliers[3])
Histoire
Constructeurs DCNS
Fincantieri
A servi dans  Marine nationale
 Marina Militare
 Marine royale marocaine
 Marine égyptienne
Commanditaire Organisation conjointe de coopération en matière d'armement
Période de
construction
2007 - présent
Période de service 2013 - présent
Navires construits 12
Navires prévus 20

La classe FREMM (FRégate Européenne Multi-Missions puis FREgate Multi-Missions) est une classe de frégates furtives de 2e génération développée et produite par Naval Group, maître du programme pour la France, et Fincantieri pour l'Italie. La Marine nationale en armera huit (classe Aquitaine), la Marine italienne dix et la Marine royale marocaine et la Marine égyptienne une chacune.

Historique

La 1re génération de frégates furtives françaises

La frégate La Fayette (F710) et ses superstructures carénées et inclinées.

Les frégates françaises de la classe La Fayette sont souvent considérées comme les premiers bâtiments de surface furtifs. Créée et réalisée par la DCN, alors entreprise étatique, (aujourd’hui Naval Group), cette classe de frégates, dont cinq exemplaires sont en service au sein de la Marine nationale française et quinze autres qui en sont dérivés, au sein des marines de guerre taïwanaise, saoudienne et singapourienne, a adopté pour sa coque des angles de 20° réduisant sa surface équivalente radar (SER), des superstructures diminuant les discontinuités ainsi qu'un recours à des matériaux absorbants tels le composite verre résine (CVR) réduisant la signature infrarouge (SIR) mais résistant mal au vieillissement[4].

Premières ébauches (2000-2002)

L'armement de la frégate singapourienne Formidable (au premier plan) se rapproche de celui des FREMM.

Si les frégates La Fayette sont peu armées (pour des raisons budgétaires, elles n'ont pas reçu le système SAAM prévu mais il pourrait être embarqué si nécessaire), ce n'est pas le cas des Al Riyadh (Sawari II) saoudiennes ou des Formidable singapouriennes qui en sont dérivées. Les premières, commandées en 1997, voient le remplacement du missile Crotale et du radar de veille surface-air basse altitude DRBV-15 C par le système SAAM antimissile (2x8 missiles ASTER-15) couplé au radar 3D Arabel (équipant le porte-avions français Charles de Gaulle), la suppression du canon de 100 mm au profit d'une tourelle de 76 mm, l'adjonction de tubes lance-torpilles et la possibilité d'embarquer deux (au lieu d'un) hélicoptères Panther. Les secondes, commandées en 2000, qui ont tout de la frégate multi-missions (FMM), possèdent un radar tridimensionnel à balayage électronique passif Thales Herakles, une conduite de tir EADS Najir 2000 pour la pièce de 76 mm permettant en outre une surveillance passive jour/nuit, des lance-leurres EADS Dagaie NG, un système de guerre électronique Rafael, qui visent à automatiser au maximum le bâtiment, doté d'un hélicoptère S-70 B Seahawk, avec 86 marins (soit 95 de moins qu'à bord d'une Al Riyadh et 80 de moins que pour une La Fayette)[5].

Cette descendance est utilisée par la DCN (aujourd’hui DCNS) en 2000 pour proposer le projet SGX (puis Echo), décliné en SG1, SG2 et SG3. La formule SG1 ne file qu'à 25 nœuds et a une propulsion Diesel-électrique, tandis que SG2 possède une propulsion combinée Diesel et turbine à gaz (en anglais : COmbined Diesel And Gas, CODAG). Dès , DCNS se préoccupe de la réduction d'équipage à la façon des Al Riyadh et Formidable, d'une modularité augmentée et d'une réduction des coûts[6]. Les études de faisabilité ayant été approuvées, le ministre de la Défense français Alain Richard lance le le programme de Frégates multimissions (FMM), qui prennent le nom de projet Alpha.

L'Italie se greffe au projet (2002)

Une coopération de longue date

La frégate FREMM italienne Carlo Bergamini.

La coopération franco-italienne en matière d'armement naval est très active avec les programmes de frégates anti-aériennes Horizon (1990), de torpilles légères MU90 (1991), d'hélicoptère NH90-NFH (1992), de système de détection anti-torpilles SLAT (2000), etc. Elle est régie par l'accord du et s'articule autour d'un comité mixte présidé par la DGA française via le Service des programmes navals (SPN) et le Secrétariat général à la défense et directoriat national d'armement italien via la NAVARM[7]. Le , un accord est signé à Rome sur la mise en chantier par les deux pays de 27 FMM (17 pour la France et dix pour l'Italie), et dont les caractéristiques se précisent : déplacement d'environ 5 000 tonnes, missiles ASTER-15, torpilles légères MU90, hélicoptère NH90, équipage restreint. La phase de définition débute le .

Études (2003-2005)

Entre le projet français Alpha et le projet italien, il existe des différences notables, notamment au niveau des superstructures (mât unique ou pas, choix de la propulsion, etc). Sur la base d'une même plate-forme, France et Italie doivent trouver un consensus alors que la première nation a besoin d'une frégate d'escorte légère et peu rapide et la seconde d'un bâtiment plus fortement armé.

Le choix de la propulsion

Après l'accord-cadre (ou MoU) du , en les discussions entre Armaris et Orizzonte Sistemi Navali portent sur la propulsion, qui doit être « quasiment silencieuse » jusqu'à 14~15 nœuds. Deux options sont envisagées :

  • la COmbined Diesel eLectric And Diesel (CODLAD) comprenant 2 moteurs Diesel, 2 réducteurs, 4 diesel-alternateurs, 2 moteurs électriques, 1 embrayeur par ligne d'arbres, 2 lignes d'arbres avec hélices à pales fixes ;
  • la COmbined Diesel eLectric Or Gas (CODLOG) possédant 4 Diesel-alternateur fournissant l'électricité nécessaire aux évolutions à basse vitesse, tandis que la turbine à gaz est utilisée via un réducteur (1 entrée/2 sorties) pour les évolutions à grande vitesse. Cette formule est retenue mais sur les bâtiments italiens, un système COmbined Diesel eLectric And Gas (CODLAG) est préféré, pour une vitesse maximale plus élevée[réf. nécessaire].

Deux fournisseurs restent en lice :

  • Rolls Royce plc avec une turbine MT-30 de 4e génération, déjà sur le marché, de 36 MW de puissance ;
  • General Electric-Avio, avec une turbine trentenaire dont la version avancée LM 2500+G4 est encore à développer, et qui fournirait une puissance de 32 MW. Cette version, bien moins novatrice mais moins chère, est retenue. Ce choix aurait entraîné l'ire des responsables de Rolls Royce plc[Note 1]. Qui plus est, les LM 2500+G4 obligent à une réduction de la vitesse maximale de 27.5 à 27 nœuds et « ne permettront pas de compenser, du fait de leur puissance insuffisante, une éventuelle prise de poids lors des futures modifications de ces bâtiments », masse déjà accrue par le poids de l'Herakles (trois tonnes de plus que l'EMPAR)[8].

Les discussions sur la mâture unique et le choix du radar

Les industriels italiens restent inflexibles sur la présence de deux radars : un Alenia Aeronautica EMPAR 3D de veille air associé au système SAAM et un SPS-791 de veille surface. De leur côté, les Français souhaitent conserver le radar 3D air-surface Thales Herakles utilisé sur les frégates Formidable et qui permet de se limiter à une mâture unique, dite « intégrée ». L'abandon, le , à la veille du salon Defense Systems & Equipment international (DSEi) de Londres, de la mâture intégrée, si elle est une solution moins innovante possède l'avantage de réduire les interférences électromagnétiques et joue l'uniformisation[Note 2]. Par ailleurs, les coûts de recherche et développement de la mâture unique auraient été à la charge de DCNS, maître d'œuvre du programme, sans parler de la fabrication en plus petite série, qui aurait augmenté les coûts des FREMM.

Le design change

Bien que début , un accord de principe eut été trouvé sur la forme de la coque, le déplacement et la vitesse, il faudra attendre pour que des vues d'artiste provisoires montrent les différences entre les projets français Alpha et italien. Les lignes du navire ont radicalement évolué vers une version intermédiaire « avec une reprise de la cassure sur les bords », le déplacement du lanceur des MM40 Exocet vers le centre du bateau libérant une plage avant plane jusqu'au bloc passerelle et une étrave effilée, à l'instar de celles des frégates Horizon, bref un design classique[9].

Partage industriel

Le , les FMM qui avaient pris le nom de Frégates européennes multi-missions (FREMM), voient la maîtrise d'œuvre confiée du côté français à DCNS et, côté italien, à Orizzonte Sistemi Navali, un consortium réunissant les chantiers Fincantieri et Finmeccanica, sous contrôle de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr). Ce mode de coopération s’inspire des expériences tirées des programmes comme Horizon. Il est alors prévu une conception commune en amont, et l’achat en commun de la turbine, du système de stabilisation, du système de guerre électronique et du sonar. Ces matériels représentant environ 10 % du coût du navire, l’opération permet d’économiser à peu près un million d’euros par bâtiment. En 2013, Patrick Boissier, PDG de DCNS, indique que moins de 10 % du coût des études a été mutualisé, et que, compte tenu des coûts supplémentaires des études spécifiques relatives aux plateformes différentes pour chaque pays, et du surcoût lié à la coordination, le montant économisé est ramené à une quinzaine de millions d’euros. En définitive, grâce à cette coopération, la France aura donc économisé environ 30 millions d’euros, soit 1 % à 1,5 % du coût total du programme[10].

DCNS construit dans l'arsenal de Lorient les onze frégates. La tête de série, l'Aquitaine a été réceptionnée le par l'OCCAr au nom de la Direction Générale de l'Armement (DGA) conformément aux exigences contractuelles. Concernant les FREMM no 2 et 3, soient la Normandie et la Provence, DCNS Lorient en construit les parties arrière (tronçons 1 à 4); l'avant (tronçons 5 à 10) est réalisé par DCNS Brest et DCNS Cherbourg ; l'assemblage final est fait par DCNS Lorient.

Développement

Des problèmes de financement

Du côté français...

La ministre de la Défense français Michèle Alliot-Marie et son homologue italien Antonio Martino signent, lors du salon Euronaval le , un protocole d'accord définissant les caractéristiques techniques des bâtiments. Évoqué dès l'été 2003 côté français, un « financement innovant » (leasing ou paiement à crédit) permettant de respecter la loi de programmation militaire 2003-2008 tout en repoussant le reste à payer à la prochaine loi de programmation est annoncé puis abandonné en 2005[11]. En , on parle déjà de l'abandon par la France des 2 autres bâtiments de la classe Forbin[Note 3], bien que la première commande des FREMM soit, elle, attendue pour , soit avec plus d'un an de retard en raison de problèmes budgétaires rencontrés en France et en Italie[Note 4]. DCNS et les syndicats s'inquiètent, en effet, du ralentissement de certaines études et on parle de la mise sur cale de l'Aquitaine seulement au début de l'été 2007, occasionnant 500 000 heures à un million d'heures de travail perdues avec des conséquences pour les entreprises sous-traitantes. Or, vu la durée des essais sur cette tête de série, la Marine nationale risque de ne pouvoir réceptionner ce bâtiment avant 2012. DCNS, qui s'est engagée à limiter le prix des FREMM à 280 millions d'euros (contre 350 pour ses concurrents) rappelle qu'elle ne peut se permettre une réduction de l'effet de série (1½ navire par an). Alors qu'initialement le gouvernement français avait prévu de commander 17 frégates pour un coût de 6,5 milliards d'euros, le ministre de la Défense Hervé Morin annonce, le [12], la révision du programme à seulement 11 bâtiments pour un coût de 7 milliards, soit une augmentation de 382 à 636 millions d'euros par unité[13]. Chaque FREMM représente 3,2 millions d'heures de travail en France. Le prix unitaire d'une FREMM revient finalement à 670 M€.

...comme du côté italien

Le contrat FREMM aurait dû être cosigné par la France et l'Italie lors du 24e sommet bilatéral à L'Élysée à Paris, le . Mais au dernier moment, le projet n'est pas ratifié, malgré la présence du président de la République française Jacques Chirac et du président du Conseil italien Silvio Berlusconi. Selon Reuters, ce n'est qu'à leur arrivée à Paris que les ministres italiens de la Défense, de l'Industrie, et le ministre des Activités productives Claudio Scajola (lequel contrôle Fincantieri) se rendent compte que le contrat n'est pas financé dans le budget provisoire italien, alors que 400 millions d'euros (soit le coût d'une seule FREMM, au lieu des 3 milliards initialement promis pour 6 FREMM) auraient suffi à aboutir à une signature[Note 5]. Le , les journaux informent que le gouvernement italien « a trouvé, via un complexe mécanisme de prêts garantis par le ministère de l'Industrie, les moyens nécessaires pour permettre à la marine italienne d'approuver le contrat », soit le financement pour 2,1 milliards d'euros des deux premières frégates, la Carlo Bergamini et la Carlo Margottini[14]. Le , le secrétaire du cabinet italien, Gianni Letta, annonce néanmoins un plan de paiements échelonnés, soit 150 millions d'euros sur la période 2006-2008 et un étalement du programme jusqu'en 2023, au lieu de 2017[15]. Le même jour, dans une note transmise aux syndicats, à Fincantieri et aux ministères des Finances, de la Défense et de l'Industrie, il précise que l'amendement proposé au Sénat italien prévoit que « le programme recevra 30 millions d'euros par an pendant 15 ans à partir de 2006, 30 millions d'euros de plus par année à partir de 2007 et un maximum de 75 millions d'euros par an pendant 15 ans à partir de 2008 ».

Un accord avec près de trois ans de retard

Le coût total du programme FREMM s'élève à 8,25 milliards d'euros pour la construction des 17 frégates ASM et AVT. Le voit la notification de la 1re tranche du programme, qui est confirmée l'après-midi même à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense français Michèle Alliot-Marie puis le lendemain par les industriels[16]. Elle couvre le développement, la construction et le maintien en condition opérationnelle (MCO) de 8 premières frégates (6 ASM et 2 AVT) durant 6 ans pour un montant de 4,19 milliards d'euros. À la même époque, après la confirmation de l'abandon des 3e et 4e frégates anti-aériennes classe Forbin, on évoque leur remplacement par 2 FREMM DA (ou FREDA) dérivées des FREMM, mais qui viendraient amputer la construction de 2 des 17 FREMM ASM et/ou AVT. Comme le signale le site Mer et Marine[17], « au passage, la Marine perdrait deux nouveaux bâtiments de premier rang, ramenant son format à 24 frégates en 2020 (contre 41 frégates, avisos escorteurs et avisos il y a dix ans)[Note 6]. » En , selon des sources concordantes[18],[19], la Marine nationale se contenterait des 8 frégates déjà budgétées, puis éventuellement de 3 de plus pour financer le PA 2. Le ministre de la Défense français Hervé Morin confirme le la 1re tranche commandée, mais ne se prononce pas sur les 2e et 3e tranches de 2011 et 2013 (3 ASM et 7 AVT pour un coût de 3,53 milliards d'euros), ni sur un étalement du programme[20] déjà en cours puisque la 2e FREMM sera celle destinée à la Marine royale marocaine (découpe de la 1re tôle prévue le ). Par ailleurs, l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'État-major de la Marine nationale, déclare en qu'« on n'arrivera pas à remplacer les frégates nombre par nombre »[21]. En effet, le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, publié le , entérine l'abandon des FREMM AVT et réduit le nombre de FREMM à 11[22]. La 2e et dernière tranche de 3 frégates est prévue dans le budget 2009[23]. Dans le même temps, le rythme de production est ralenti à un navire tous les 10 à 12 mois, au lieu d'une frégate tous les 7 mois. En le ministère de la défense annonce qu'il n'y aura pas de commande des 3 dernières FREMM ASM, qui seront remplacées par une commande de 5 frégates d'un type nouveau (FTI : Frégate de taille intermédiaire) et que les 8 FREMM ASM et DA seront toutes capables de lancer des missiles de croisière MdCN.

Le programme initial prévoyait donc la réalisation de 17 FREMM de deux types: ASM (action sous-marine) et AVT (action vers la terre). Finalement, seules 6 FREMM ASM (action sous-marine) et 2 FREMM DA (défense aérienne) ont été commandées.

Caractéristiques (Classe Aquitaine)

  • Longueur : 142 m
  • Bau (Largeur) : 19,5 m
  • Tirant d'eau : 4,2 m
  • Tirant d'air : 41 m
  • Déplacement : 4 800 t lège, soit 5 800 t en pleine charge
  • Équipage prévu à l'origine 91 personnes porté a 108 hommes[24].
  • Propulsion mixte Électrique / Turbine à gaz (CODLOG)

La propulsion électrique, très discrète, est utilisée jusqu'à 16 nœuds, la turbine à gaz est mise en action au-delà, jusqu'à 27,5 nœuds, la vitesse maximale du navire.

Furtivité

Armement

Armement mer-sol

Il est composé de seize missiles de croisière navals (MdCN) en silos SYLVER A-70. Cette arme, d'une portée de 1 000 km avec une précision de l'ordre du mètre et dotée d'une charge explosive de 500 kg optimisée contre les cibles durcies et très protégées, donne à la Marine Nationale une nouvelle dimension stratégique, lui permettant de détruire des cibles de grande valeur (postes de commandement, infrastructures de communication ou d'énergie, etc.) à grande distance, à partir d'une plate-forme rapide, réduite et discrète[25]. Il a été commandé à 200 exemplaires par la DGA à MBDA, 50 en 2006 et 150 en 2009. Ils sont destinés aux 6 FREMM ASM, dont la frégate Languedoc est le premier bâtiment français à mettre en œuvre le MdcN[26], et aux nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de la classe Suffren en cours de construction.

En outre, les Exocet MM40 Exocet block 3 qui équipent toutes les FREMM sont dotés d'une capacité nouvelle de frappe à terre à 180 km sur des cibles en zone littoral avec guidage GPS.

Armement mer-air

Les FREMM ASM sont équipées de 16 missiles Aster 15 en silos (SYLVER A-43). Les FREDA seront en plus équipées de 16 missiles Aster 30 en silos (SYLVER A-50) à la place des MdCN et d'un radar plus puissant en mode aérien. Une option consiste à installer trois SYLVER A-35 a bâbord du hangar à hélicoptères, ajoutant ainsi 24 Mica VL (option proposée à la Grèce). Deux postes optiques de désignation d'urgence à vue SOFRESUD Quick Pointing Device (« QPD ») permettent la protection du navire en dernier recours. Les FREMM italiennes seront équipées de 16 missiles Aster 15 ou 30 en silos (Sylver A-50).

Artillerie

Les FREMM françaises sont équipées d'une tourelle armée d'un canon de 76 mm OTO-Melara compact SR, avec conduite de tir optronique NA-25 XP, complétera l'armement antiaérien (possibilité d'effectuer des tirs sur cibles navales et terrestres). Les deux mitrailleuses de 12,7 mm seront ultérieurement remplacées par des canons de 20 mm téléopérés Narwhal, produits par NEXTER.

Les FREMM de lutte ASM italiennes sont équipées de deux tourelles armées chacune d'un canon Oto-Melara Strales de 76 mm, remplacés par une unique tourelle armée d'un canon de 127 mm sur les FREMM françaises d'emploi général.

Lutte anti-sous-marine

Pour la détection par grands fonds, elles disposent d'un sonar CAPTAS 4 (version 4249 à 4 anneaux), installé sous la plateforme hélicoptère, remorqué et à immersion variable jusqu'à 450 m de profondeur (en anglais : « Variable Depth Sonar », ou VDS), une technologie dans laquelle les industriels français sont mondialement reconnus et en 2016 CAPTAS est le seul sonar actif basse fréquence à immersion variable aujourd’hui en service auprès des forces navales de l’OTAN et des grandes marines dans le monde[27],[28]. L'avantage du sonar Captas 4 est que l'on peut faire varier son immersion en fonction de la bathythermie (salinité, température et pression de l'eau), qui influe beaucoup sur la propagation des ondes sonores, et éviter ainsi qu'elle ne se réfléchissent sur les séparations entre les différentes couches thermiques de l'eau. Ce sonar permet de surveiller un volume d'eau bien plus important par rapport au sonar de coque UMS 4110 CL, qui reste toutefois indispensable en zone littorale, peu profonde, là où le CAPTAS d4 ne peut être utilisé.

Le sonar CAPTAS 4 émet des ondes actives à très basse fréquence sur de longues portées. Ses quatre anneaux en céramique sont intégrés à un corps remorqué et une antenne linéaire déployée indépendamment permet l'écoute. Le CAPTAS 4 permet de déterminer instantanément d'où proviennent les bruits, même lorsque le nombre de signaux est très important[29]. La portée de détection du CAPTAS 4 dépasse les 100 km ce qui constitue une valeur record, la présence de 4 anneaux permet une puissance accrue en comparaison des versions CAPTAS 2 et 1. Les triplets d'hydrophones présents dans l'antenne linéaire remorquée (ALR) permettent de lever immédiatement l’ambiguïté droite-gauche, ce qui représente un atout majeur dans la détection de torpille[30].

Ce système est combiné avec le sonar trempé FLASH, les bouées acoustiques et les torpilles MU90 de l'hélicoptère embarqué Caïman Marine (NH90) de lutte ASM, permet d'augmenter de manière importante la zone de surveillance par rapport aux frégates ASM de la génération précédente, qui étaient équipées d'hélicoptères Lynx, et cela vis-à-vis des sous-marins silencieux, qu'ils soient conventionnels ou nucléaires, en particulier dans le cadre de la protection d'un groupe aéronaval, de pistage à longue distance ou de surveillance d'une zone d'intérêt stratégique.

Les frégates seront équipées de quatre tubes lance-torpilles pour MU90, avec 19 munitions en soute. Les FREMM ASM italiennes disposeront, en plus, de la torpille aéro propulsée MILAS à la place de 4 missiles mer-mer.

Armement mer-mer

L'armement anti-navire principal de ces bâtiments sera composé 8 missiles MM40 Exocet block 3. Il s'agit d'un missile anti-navire à longue portée (>180 km) de 740 kg. Il est propulsé par un turboréacteur Microturbo TRI 40 et possède une conduite de tir ITL B3. Doté d'un récepteur GPS, ce missile sera apte à frapper des navires de surface, mais également à effectuer des frappes dites « littorales », c'est-à-dire qu'il pourra détruire des navires ennemis à quai, mais également détruire des installations terrestres côtières ou portuaires. Les FREMM italiennes utiliseront le missile " Torpille " Teseo Otomat Mk2.

L'hélicoptère embarqué Caïman Marine (NH90) permettra également de conduire le tir des missiles Exocet très au-delà de l'horizon, jusqu'à une distance de 180 km.

Réserve

Une réserve d'espace devant la passerelle permet l'installation future de deux Sylvers supplémentaires, portant à 48 le nombre de silos A-70, A-50 ou A-43 disponibles à l'avant.[réf. nécessaire]

Capacités aéronautiques

Le pont d'envol mesure 26,5 m sur 18,5 m, et le hangar 18 × 12,5 m. Les frégates embarqueront un hélicoptère Caïman Marine (NH90). Elles ont cependant la capacité d'accueillir d'autres hélicoptères de l'OTAN, de type Merlin, Cougar, Panther[31] ou Caracal, ainsi que divers drones aériens. Le grand hangar permet d'accueillir au moins deux aéronefs.

Engagements

Drapeau de la Syrie Syrie

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, deux des trois FREMM de la Marine nationale (l'Aquitaine D650 et la Languedoc D653) engagent le missile de croisière naval contre un complexe militaire syrien abritant des armes chimiques lors de l'opération Hamilton. Il s'avère que seuls les trois missiles de croisière armés par la Languedoc ont pu partir, les trois prévus par l'Auvergne ayant rencontré une difficulté technique. Ce raid est la première utilisation opérationnelle de ce missile[32]. Une troisième FREMM (l'Auvergne D654) complétait le dispositif naval.

Utilisateurs

Marine nationale

La Provence à Lorient.

La marine devrait acquérir six frégates à vocation anti-sous-marine pour remplacer les dix frégates de classe Tourville (trois type F67) et de classe Georges Leygues (sept type F70) et deux frégates à vocation anti-aérienne pour remplacer les deux bâtiments de classe Cassard (type FAA 70)[33]. L'ordre actuel des noms de ces navires a été changé en décembre 2010[34] puis en 2015 à la suite de la vente de la Tahya Misr à l’Égypte[35].

Nom Version Construction Lancement Réception Mise en service Chantier naval Port d'attache
Aquitaine D650 ASM [36] [37] [38] DCNS, Lorient Brest
Provence D652 ASM [39] [40] [41],[42] DCNS, Lorient Toulon (depuis juillet 2018)[43], auparavant Brest.
Languedoc D653 ASM [44] [45] [46] [47] DCNS, Lorient Toulon
Auvergne D654 ASM août 2012[48] [49] [50] [51] DCNS, Lorient Toulon
Bretagne D655 ASM octobre 2013 [52] [53] [54] DCNS, Lorient Brest
Normandie D651 ASM 2014 [55] [56],[57] DCNS, Lorient Brest
Alsace D656 DA juin 2016 [58] 2021 DCNS, Lorient Toulon
Lorraine D657 DA mai 2019 2022 DCNS, Lorient Toulon

Marina militare

La Virginio Fasan (F591).
La Carlo Margottini (F592).

L'Italie construit 4 frégates à vocation anti-sous-marine et 6 frégates d'emploi général, nommées classe Bergamini[59],[60].

Nom Version Construction Lancement Mise en service Chantier naval Port d'attache
F 590 Carlo Bergamini GP/LA 4 février 2008 16 juillet 2011 février 2013 Fincantieri, Muggiano La Spezia
F 591 Virginio Fasan ASW 12 mai 2009 31 mars 2012 août 2013 Fincantieri, Muggiano La Spezia
F 592 Carlo Margottini ASW 21 avril 2010 29 juin 2013 février 2014 Fincantieri, Muggiano La Spezia
F 593 Carabiniere ASW 6 avril 2011 29 mars 2014 28 avril 2015[61] Fincantieri, Muggiano Tarente
F 594 Alpino ASW 23 février 2012 13 décembre 2014[62] 30 septembre 2016[63] Fincantieri, Muggiano Tarente
F 595 Luigi Rizzo GP/LA 6 septembre 2013 19 décembre 2015[64] 20 avril 2017 Fincantieri, Muggiano La Spezia
F 596 Federico Martinengo GP/LA 5 juin 2014 4 mars 2017 avril 2018 Fincantieri, Muggiano Tarente
F 597 Antonio Marceglia GP/LA 12 juillet 2015 3 février 2018 avril 2019 Fincantieri, Muggiano Tarente
F 598 Spartaco Schergat GP/LA février 2017 mars 2019 avril 2020 Fincantieri, Muggiano La Spezia
F 599 Emilio Bianchi GP/LA janvier 2018 mars 2020 avril 2021 Fincantieri, Muggiano Tarente

Marine royale marocaine

La Mohammed VI en construction à Lorient en .
Nom Version Construction Lancement Mise en service Chantier naval Port d'attache
701 Mohammed VI ASM été 2008 14 septembre 2011 30 janvier 2014 DCNS, Lorient Ksar Sghir

Marine égyptienne

Nom Version Construction Lancement Réception Mise en service Chantier naval Port d'attache
1001 Tahya Misr[65] ASM [66] [67] [68] DCNS, Lorient Alexandrie

Export

Ventes

  • Le Maroc, à l'issue d'un contrat de gré à gré signé le , acquiert une FREMM en version ASM, livrable en 2013 à la marine royale pour 470 millions d'euros (formation de l'équipage comprise). DCNS a livré ce bâtiment aux autorités marocaines le [69].
  • La marine égyptienne signe le 16 février 2015 un accord pour acquérir une FREMM, en l'occurrence la Normandie initialement destinée à la Marine Nationale[70]. Elle est transférée officiellement à l’Égypte le 23 juin 2015[71].
  • DCNS a créé une filiale au Canada pour adapter les FREMM aux besoins canadiens[72].

Prospections

  • La marine algérienne a réfléchi à partir de 2006 à l'acquisition de 2 à 3 frégates neuves de 3 000~4 000 tonnes. Les classe Aquitaine[73],[74] y étaient en compétition avec des bâtiments de fabrication russe[75]. Le , le ministre des Affaires étrangères algérien Mourad Medelci a annoncé la signature d'un accord d'entraide avec la France en matière de défense, à l'occasion de la visite du Premier ministre français François Fillon, concernant la possible acquisition par l'Algérie de 4 FREMM (2 ASM et 2 AVT)[76],[77], mais en 2012, l'Algérie commande 2 frégates de la classe MEKO-200 de TKMS[78].
  • Le Qatar envisagerait d'acquérir 3 bâtiments dotés de capacité anti-aérienne accrues. DCNS propose une version Extended Range des FREMM affichant 4 000 tonnes et armées notamment de missiles Aster 30 (antiaérien et antibalistique) et Exocet (mer-mer)[79].
  • La marine grecque envisageait de louer 2 FREMM à la France avec option d'achat au bout de 5 ans[80],[81].

D'autres prospects sont en cours de négociation avec l'Arabie saoudite (5 ou 6 unités)[82], en compétition avec une version plus grande et plus puissamment armée de l'USS Freedom (LCS-1) (Littoral combat ship)[83], et d'autres marines du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est.

Notes et références

Notes

  1. Selon le site Mer et Marine [lire en ligne]. Rappelons que la MT-30 a été choisi pour le futur PA 2.
  2. Le radar EMPAR est utilisé sur tous les nouveaux bâtiments de la Marina militare : le porte-aéronefs Cavour, les deux frégates Orizzonte et les FREMM. De son côté, l'Herakles des FREMM françaises se rajoute à l'inventaire de la Marine nationale, qui comprend déjà le Thales Arabel du porte-avions Charles de Gaulle et l'EMPAR des frégates Horizon. À noter que l'Herakles, moins cher à l'achat, aurait des performances moindres que l'EMPAR en matière de détection à basse altitude.
  3. Cet abandon est confirmé le par le chef d'État-major de la Marine nationale.
  4. Selon une dépêche Reuteurs du , dans laquelle le PDG de DCNS Jean-Marie Poimbœuf déclare « J'espère que nous allons signer le contrat pour les frégates multi-missions le mois prochain ».
  5. Selon le sénateur italien Giovanni Lorenzo Forcieri, les 400 millions d'euros sont réduits dans le budget provisoire italien 2006 à 250 millions par Giulio Tremonti, nouvellement nommé ministre des Finances, tandis que le Sénat italien les refuse également.
  6. Néanmoins, si les 18 bâtiments à remplacer représentent 48 000 tonnes, les 17 FREMM déplacent 97 750 tonnes avec un tiers d'équipage en moins.

Références

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  2. (en) « SETIS »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. « L’Aquitaine a quitté Brest pour rejoindre le Moyen-Orient », sur Mer et Marine, (consulté le ).
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  5. Jean-Louis Promé, « Les classes de frégates furtives Kang Ting, Al Riyadh et Formidable, une belle progéniture pour les La Fayette », Défense & Sécurité Internationale, no 19,‎ (ISSN 1772-788X).
  6. Évalués à 5,3 milliards d'euros pour 17 frégates soit, selon Jean-Marie Poimbœuf, PDG de DCNS, « 280 millions d'euros l'unité ».
  7. Selon le site de la DGA [lire en ligne].
  8. Jean-Louis Promé, « Les frégates multimissions Aquitaine et Bergamini : un succès franco-italien à confirmer », Technologie & Armement, no 3,‎ (ISSN 1953-5953).
  9. Selon Mer et Marine [lire en ligne].
  10. « [[Commission des Finances (Assemblée nationale)|Commission des Finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire]], mission d’évaluation et de contrôle, la conduite des programmes d’armement en coopération », sur /www.assemblee-nationale.fr, .
  11. « Réponse du ministre de la Défense français [[Michèle Alliot-Marie]] à la question écrite no 16688 du sénateur Didier Boulaud », Sénat, (consulté le ).
  12. « Commande de trois frégates multimissions (FREMM) », Direction Générale de l'Armement (DGA), (consulté le ).
  13. Jean-Dominique Merchet, « Les frégates Aquitaine (Fremm) sont 66 % plus chères que prévu », Libération, (consulté le ).
  14. Dépêche Reuteurs : « L'Italie aurait trouvé les fonds nécessaires pour les frégates » [lire en ligne].
  15. Dépêche Reuters reprise par le site Mer et Marine [lire en ligne].
  16. Communiqué de presse de DCN du [lire en ligne].
  17. « La marine pourrait perdre deux frégates et DCN 4 millions d'heures de travail », Mer et Marine, (consulté le ).
  18. Jean-Dominique Merchet, « L'Élysée tranche pour huit frégates Fremm », Paris, Libération, (consulté le ).
  19. Joseph Henrotin, « Quel dimensionnement pour la Marine nationale ? », (consulté le ).
  20. Selon Mer et Marine [lire en ligne].
  21. « Toulon - Deuxième porte-avions : l'amiral Forissier ne fait pas de politique », Var Matin, (consulté le ).
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  24. http://mobile.lemonde.fr/international/article/2018/03/20/deux-equipages-au-lieu-d-un-pour-que-les-fregates-francaises-continuent-de-naviguer_5273696_3210.html
  25. Philippe Nôtre, « CLASSE SUFFREN future pièce maîtresse de notre marine », SUB-MARINE,‎ juillet-août-septembre 2016, p. 11.
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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes