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Fulmar (bateau)

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Fulmar (P 740)
illustration de Fulmar (bateau)
Le Fulmar à L'Isle-aux-Coudres (Québec), le 11 novembre 2020.

Type Patrouilleur
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Socarenam
Quille posée 1990
Lancement 1991
Statut en service
Équipage
Équipage 1 officier
10 officiers mariniers
Caractéristiques techniques
Longueur 38,90 mètres
Maître-bau 8,50 mètres
Tirant d'eau 4,70 mètres
Déplacement 550 tonnes et 680 tonnes à pleine charge
Propulsion 1 diesel Stork-Wärtsilä 8 FDH 240G, 1 hélice à pas variable, 1 propulseur d'étrave
Puissance 1200 chevaux
Vitesse 12 nœuds (maximum)
Caractéristiques militaires
Armement 1 mitrailleuse de 12,7 millimètres puis 2 AN F1 de 7.62 mm
Électronique 2 radars Furuno
Système de communications satellitaires Inmarsat M
Sondeur
GPS
Rayon d'action 3 500 nautiques à 15 nœuds ou 30 jours d'autonomie
Aéronefs Néant
Carrière
Port d'attache Saint-Pierre-et-Miquelon
Indicatif P740

Le patrouilleur de service public Fulmar (P 740), ex-Jonathan, est un ancien chalutier acquis par la Marine nationale. Ce patrouilleur stationnaire remplit les fonctions de protection des zones économiques exclusives et de service public à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les missions du patrouilleur de service public Fulmar sont la protection (patrouille, action de souveraineté) et le service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées...) en Atlantique du Nord-Ouest. Le navire peut appareiller en une heure en cas de force majeure.

Construction du Jonathan

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Le Jonathan est un chalutier à perches en acier dont la construction débute en 1990 au chantier Socarenam de Boulogne-sur-Mer[1]. Il est lancé en 1991. Il est utilisé comme chalutier en Manche et Mer du Nord de 1991 à 1996 depuis le port d'attache de Dunkerque.

Patrouilleur Fulmar

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Le chalutier est acheté en par la Marine nationale grâce à la volonté du nouveau chef de l'État Jacques Chirac qui souhaite la présence permanente d'un patrouilleur, armé par la Gendarmerie maritime en ZEE de Saint-Pierre-et-Miquelon, pour faire face à la fin du moratoire de sept ans sur la pêche à la morue.

Il fait l'objet de travaux jusqu'en aux chantiers Lorient Naval et Industrie et la DCN de Lorient, pour sa transformation en patrouilleur. Il reçoit de l'armement, une embarcation de visite et un système de communications satellitaire. Il est rebaptisé Fulmar et son indicatif visuel est P740. Il rejoint Saint-Pierre-et-Miquelon le . Il est mis en service le [2].

Anecdote sur l'équipage

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En 2014, trois membres de l'équipage, à la suite d'un pari fantaisiste, créent une équipe de hockey sur glace le "OK Fulmar". Constituée uniquement de marins du patrouilleur la première année, elle se transforme en association loi de 1901, un an plus tard, et s'ouvre aux joueurs de tous niveaux. En 2019, l'association compte 35 membres.

Carrière opérationnelle

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Le Fulmar est initialement armé par la Gendarmerie maritime, puis transféré à la Marine nationale le . Il reçoit en 2004 les signes distinctifs des navires participant à l'action de l'État en mer.

En , en collaboration avec la Gendarmerie royale canadienne, la garde côtière américaine, la Gendarmerie nationale, la Police de l'air et des frontières, il est à l'origine du démantèlement d'un trafic international de stupéfiants.

En , à la suite du naufrage du vracquier Flare à 70 milles dans le sud Ouest de l'archipel, il participe aux recherches des quatre survivants et marque l'épave à la dérive[3].

En , il reçoit la visite du président Jacques Chirac.

Entre le et le , il balaie les fonds marins à l'aide d'un sonar afin de localiser l'épave de l'avion L'Oiseau blanc de Nungesser et Coli, ainsi que celle d'un chalutier qui a fait naufrage en 1962[4]. Cette première campagne se révèlant infructueuse[5], une seconde a eu lieu du au sans que ni l'Oiseau blanc ni le chalutier ne soient retrouvés[6].

Le , le Fulmar opérait dans le port d'Halifax (où le pilotage est obligatoire) sans pilote, et se serait approché "de manière effrayante" de deux autres navires[7].

Il surveille le [8] le vraquier John 1, remorqué après un échouement le sur la côte sud-ouest de Terre-Neuve et escorté par le NGCC Earl Grey de la Garde côtière canadienne. Le convoi présente un risque de marée noire durant son passage au large de la zone économique exclusive de Saint-Pierre-et-Miquelon jusqu’au port d’Argentia, dans la péninsule d'Avalon (Terre-Neuve-et-Labrador).

Il accueille la frégate Hermione[9] le à son arrivée à Saint-Pierre-et-Miquelon.

En mai 2021, il est prévu qu'il soit remplacé en 2027[10].

Notes et références

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  1. Immatriculation DK 779907A, Les moyens nautiques de la Gendarmerie Maritime
  2. https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/fulmar-patrouille-approches-saint-pierre-miquelon
  3. « Rapport d'enquête maritime M98N0001 », sur Bureau de la sécurité des transports du Canada, dernière modification : 9 mai 2019
  4. « À la recherche de Nungesser et Coli », L'Express,‎ (lire en ligne)
  5. Bernard Decré, « 16 juin : de retour à Paris », (consulté le )
  6. Bernard Decré, « Retour au bercail », (consulté le )
  7. (en) Tim Bousquet, « Harbour near-misses », The Coast Halifax,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Cols Bleus 2014
  9. Cols Bleus 2015
  10. « Saint-Pierre et Miquelon : la marine devrait remplacer le Fulmar à l’horizon 2027 | Mer et Marine », Mer et Marine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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Iconographie

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Articles connexes

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Liens externes

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