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Fontaine Wallace

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Fontaine Wallace à Montmartre, Paris
Détail d'une fontaine Wallace, grand modèle, Paris
Fontaine Wallace à Saint-Sébastien (Espagne)
à Paris aux parc des Expositions (France)

Les fontaines Wallace sont des points d'eau potable publics qui se présentent sous la forme de petits édicules en fonte présents dans plusieurs villes dans le monde. C'est à Paris qu'elles furent implantées en premier et qu'on en trouve le plus grand nombre. Elles tiennent leur nom du philanthrope britannique Richard Wallace qui finança leur édification. D'une grande réussite esthétique, elles sont reconnues dans le monde entier comme un des symboles de Paris.

Le contexte

Pendant la guerre de 1870 déclarée par Napoléon III contre la Prusse, Paris connaît des temps très durs. Le rétablissement de la République, l'épisode de la Commune de Paris, les bombardements destructeurs des Prussiens, la défaite cuisante qui laisse l'Alsace-Lorraine à ces derniers, sont autant de bouleversements qui nuisent à la ville.

La reconstruction de la capitale est très rapide, malgré les ravages. En moins de dix ans, elle est transformée : nouveaux bâtiments (Sacré-Cœur), nouveaux boulevards (Raspail, Saint-Germain). La mode est à la philanthropie : les bourgeois fortunés financent de nombreuses « bonnes œuvres » (Croix-Rouge, Armée du salut, Société philanthropique) afin d'entretenir leur réputation.

Le commanditaire : Sir Richard Wallace

Caricature de Sir Richard Wallace en fontaine Wallace,
parue dans Le Trombinoscope de Touchatout en 1873
Personnes se désaltèrant à une fontaine Wallace à Paris lors de la revue du 14 juillet 1911

Parmi ces philanthropes, Sir Richard Wallace est l'un des plus éclectiques et des plus discrets.

Ayant hérité de son père une grande fortune en août 1870, il décide d'en faire profiter les Parisiens, ce qui lui vaut une grande popularité. On peut le considérer comme un philanthrope, au sens propre du terme, par opposition à certains membres de la bonne société, pour qui les actions de charité ne sont qu'un moyen d'accroître leur notoriété. Son dévouement le pousse à rester dans sa villa parisienne assiégée pour pouvoir être là où on avait besoin de lui, plutôt que de se réfugier dans une de ses luxueuses propriétés.

Il fonde également un hôpital, s'occupe de l'accueil des victimes des bombardements et de la distribution de vivres à la population. Il reste toujours fidèle à sa nation d'adoption, la France, où il repose désormais, au cimetière du Père-Lachaise.

Les fontaines portant son nom comptent parmi ses nombreuses contributions au patrimoine parisien.

Pourquoi des fontaines ?

Suite au siège de Paris et à la Commune, de nombreux aqueducs sont détruits, et le prix de l'eau, déjà élevé, en est considérablement augmenté. De nombreux démunis se trouvent dans l'impossibilité d'en trouver gratuitement.

Dès lors, la tentation des « marchands de vin » est grande chez les indigents, et c'est un devoir moral que de les aider et de leur permettre de ne pas plonger dans l'ivrognerie. Le besoin urgent de ces « brasseries des quatre femmes » est clairement prouvé par la vitesse à laquelle le projet est concrétisé. Encore aujourd'hui, où l'eau et l'hygiène ne sont pas un problème pour la grande majorité des Parisiens, ces fontaines sont souvent les seuls points d'eau gratuits pour des personnes comme les SDF. Riches ou pauvres, tous les passants peuvent s'y désaltérer.

La philosophie de Wallace est d'aider efficacement et discrètement ceux qui en ont besoin : les fontaines sont la manière d'y parvenir tout en réalisant son souhait d'embellir Paris, sans faire dans le spectaculaire.

Conception

Richard Wallace conçoit lui-même ces fontaines, faites pour allier esthétique et utilité. Elles sont conçues dans le respect d'un strict cahier des charges :

  • la taille : assez grande pour être visible de loin, mais pas trop pour ne pas rompre l'harmonie du paysage ;
  • la forme : à la fois pratique d'utilisation et esthétique ;
  • le prix : abordable pour permettre l'installation de dizaines d'exemplaires ;
  • le matériau utilisé : résistant, facile à travailler, et commode d'entretien.

Les emplacements sont choisis par la mairie, ainsi que la couleur : vert profond, comme tout le mobilier urbain de cette époque, afin d'être discret et en harmonie avec les parcs et allées bordées d'arbres.

Wallace crée quatre modèles différents, de taille et de conception différentes. Le matériau utilisé est la fonte, matériau économique, facile à mouler, robuste, et très utilisé à l'époque. La quasi-totalité de la dépense est prise en charge par Wallace. La ville de Paris participe à hauteur de 1 000 francs pour le grand modèle, et 450 francs pour le modèle mural.

La réalisation des fontaines sera l'œuvre des fonderies du Val d'Osne, situées en Haute-Marne, près de Saint-Dizier, grande région de production de fonte d'art alors. On peut lire sur le socle des plus anciennes fontaines la signature de l'usine. Plus tard, la production (qui se prolonge toujours actuellement) se fera à Sommevoire (Haute-Marne) par la Générale d'hydraulique et de mécanique, Antoine Durenne ayant racheté le Val d'Osne et continuant à produire d'innombrables statues, fontaines et pièces de mobilier urbain.

Le succès des fontaines Wallace engendrera naturellement des copies par des fonderies concurrentes, ce qui explique qu'on trouve des fontaines qui sont « à la manière de », sans être d'authentiques fontaines Wallace.

Le sculpteur

Souhaitant que son projet se concrétise le plus rapidement possible, Wallace en confie la charge à Charles-Auguste Lebourg, un sculpteur à qui il a déjà fait appel. Ce Nantais améliore les croquis de Wallace, pourtant déjà très précis et réfléchis, pour faire de ces fontaines de véritables œuvres d'art.

Les différents modèles

Grand modèle

(2,71 m pour 610 kg)

Conçu par Sir Richard Wallace, ce modèle s'inspire de la fontaine des Innocents.

Sur un soubassement de pierre de Hauteville, repose un socle à huit pans sur lequel vient s'ajuster la partie supérieure composée de quatre cariatides se tournant le dos et soutenant à bout de bras un dôme orné d'une pointe, et décoré de dauphins.

Les quatre cariatides représentent la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété. Elles sont toutes différentes, soit par la position de leur genou et de leurs pieds, soit par la manière dont leur tunique est nouée au niveau du corsage.

Simplicité et Sobriété ont les yeux fermés ; Bonté et Charité les ont ouverts. Elles représentent également les 4 saisons : Simplicité symbolise le printemps, Charité l'été, Sobriété l'automne et Bonté l'hiver.

Le symbolisme est présent sur les huit faces du soubassement : les 4 plus larges sont décorées d'un trident autour duquel s'enroule un triton et les 4 autres montrent une conque de laquelle s'écoule un chapelet de perles. Conque et perles représentant l'ouïe et la parole. Ces quatre faces plus étroites sont en « excroissance » par rapport aux grandes faces ; de délicats roseaux les ornent latéralement.

L'eau est distribuée en un mince filet depuis le centre du dôme, puis tombe dans une vasque qui est désormais protégée par une grille. Pour faciliter la distribution, deux gobelets en fer étamé retenus par des chaînettes, sont à la disposition du consommateur, restant toujours immergés pour plus de propreté. Ceux-ci sont supprimés en 1952 « par mesure d'hygiène », sur demande du Conseil d'Hygiène Publique de l'ancien département de la Seine[1].

Les quatre cariatides

Modèle à colonnettes

L'exemplaire à colonnettes de la rue de Rémusat, 16e arrondissement

(2,50 m pour un peu plus de 500 kg)

Ce dernier modèle est réalisé par la suite. Les cariatides sont remplacées par des colonnettes pour réduire le coût de fabrication. La forme générale de la fontaine est comparable à celle du grand modèle, bien que le chapiteau ne soit pas aussi pointu, et la partie inférieure plus incurvée.

Les quatre faces sont identiques.

Le fabricant est Chappée et fils.

Fabriqué en une trentaine d'exemplaires, il n'en reste aujourd'hui que deux à Paris, l'un rue de Rémusat, l'autre avenue des Ternes.

Un exemplaire de cette fontaine existe aussi au coeur des halles de la ville napoléonienne de La Roche-sur-Yon.

Modèle en applique

Le modèle en applique

(1,96 m pour 300 kg)

Au milieu d'un fronton semi-circulaire, un mascaron sous forme d'une tête d'une naïade déverse un petit filet d'eau qui vient tomber dans une vasque marine reposant entre deux pilastres. Deux gobelets permettaient également d'y boire, mais ils furent retirés au titre de la loi de 1952 citée au paragraphe précédent.

Ce modèle, peu coûteux à installer, devait être multiplié le long des murs des édifices à forte concentration humaine du type hôpitaux, casernes, etc. Cela n'est plus le cas et il ne reste aujourd'hui qu'un seul exemplaire, situé rue Geoffroy-Saint-Hilaire.

Petit modèle

Le petit modèle

(1,32 m pour 130 kg)

Ce sont de simples bornes-fontaines à bouton-poussoir, que l'on peut trouver dans les squares ou les jardins publics, marquées de l'écu parisien (celle installée sur la Place des Invalides ne possède pas ces écus). Elles sont très prisées des mères de famille emmenant leurs enfants jouer dans les nombreux petits parcs de la capitale.

Ne mesurant que 1,32 m pour une masse de 130 kg, elles sont entièrement financées par la mairie de Paris.

Où les placer ?

Le choix de l'emplacement des fontaines est laissé à la ville de Paris. Celles-ci doivent être facilement accessibles au public et s'intégrer de la façon la plus harmonieuse possible dans leur environnement. La plupart sont érigées sur des places ou à l'angle d'une rue. C'est Eugène Belgrand qui est chargé de choisir leur emplacement. Ingénieur hydrologue (directeur des Eaux et Égouts de Paris, il travaille beaucoup avec le préfet Haussmann).

La première fontaine Wallace est installée et mise en eau en août 1872 boulevard de la Villette, les chroniqueurs de l'époque rapportent qu'un nombre considérable de Parisiens sont présents et tentent de s'en approcher dans une bousculade effrénée[2]. Aucun personnage officiel n'était présent à cette inauguration.

Fontaines Wallace et fontaines dites Wallace

Les deux premiers modèles sont conçus et financés par Sir Richard Wallace, d'où leur nom. Les deux autres modèles sont créés dans le même style, et la ressemblance est flagrante, mais elles sont créées à la suite du succès des précédentes.

Cependant, les conceptions plus récentes n'égalent pas celles de Wallace, passionné de la Renaissance. Ainsi, on ne retrouve pas les figures de femmes dans les suivantes, alors que, selon la conception de Wallace, elles font partie de la symbolique omniprésente dans l'art de la Renaissance, qui fait un parallèle entre l'eau et la femme, deux mères, tendres et sensuelles.

Aujourd’hui

La plupart des fontaines encore présentes dans la ville fonctionnent toujours et distribuent, contrairement à ce que pensent de nombreux passants, de l'eau potable. Elles fonctionnent du 15 mars au 15 novembre (les risques de gel durant les mois d'hiver mettant en péril la plomberie interne), sont régulièrement entretenues et repeintes tous les deux ans.

Elles font partie intégrante du paysage parisien, typique et pittoresque, au même titre que la tour Eiffel ou les poulbots. Au cinéma, un plan sur une fontaine Wallace permet d'indiquer clairement que l'action se déroule à Paris. Ce n'est pas un hasard si Jean-Pierre Jeunet, dans Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, a baptisé un des personnages Madeleine Wallace : « Elle pleure comme une madeleine, ou comme une fontaine… Wallace ! ». Par ailleurs Georges Brassens, dans sa chanson "Le bistrot", envisage comme pensum de s'abreuver à "l'eau de toutes les fontaines Wallace".

Depuis plus d'un siècle qu'elles sont en place, ces fontaines n'ont quasiment jamais subi la critique et ont été respectées même par les nazis, qui ont pourtant fondu de nombreuses statues parisiennes pour en faire des armes. Cependant, de même que les non moins célèbres colonnes Morris, elles ne sont toujours pas classées monuments historiques.

Une des fontaines de l'An 2000

Postérité

En 2000, la Société anonyme de gestion des eaux de Paris a lancé un concours pour la conception d'un nouveau type de fontaine à boire dans la lignée des fontaines Wallace. Le projet retenu est celui de la société Radi Designers. Trois fontaines, dans un premier temps (2000-2001), ont été installées dans Paris pour un budget d'environ 23 000 [3]. Une se trouve sur le parvis de Notre-Dame (au coin de la rue d'Arcole), une autre sur la place Saint-Michel, la troisième au centre de la place de la Garenne (dans le 14e arrondissement). Elles sont aussi appelées fontaines de l'an 2000, mais leur généralisation semble avoir été abandonné.

Emplacements

Paris

Les 95 fontaines « grand modèle »

Le grand modèle de l'Allée des Justes, 4e arrondissement
Le grand modèle du pont Neuf, 6e arrondissement
Fontaine Wallace, place Saint-Sulpice, 6e arrondissement

2e arrondissement

3e arrondissement

4e arrondissement

5e arrondissement

6e arrondissement

8e arrondissement

9e arrondissement

10e arrondissement

11e arrondissement

12e arrondissement

Fontaine rue de Charenton à l’angle du boulevard Diderot

13e arrondissement

14e arrondissement

15e arrondissement

Fontaine de la place du général Beuret, 15e arrondissement
Les deux fontaines de la place Alain-Chartier, 15e arrondissement

16e arrondissement

17e arrondissement

18e arrondissement

Fontaine de la place Émile-Goudeau,18e arrondissement

19e arrondissement

20e arrondissement

Les 2 fontaines « à colonnettes »

L'exemplaire à colonnettes de la Place Tristan-Bernard, 17e arrondissement

16e arrondissement

17e arrondissement

La fontaine « en applique »

5e arrondissement

18e arrondissement

  • 20, rue Norvins (Une fontaine en applique est encore présente mais ce n'est pas ou plus une Wallace)

Les 21 fontaines « petit modèle »

Le petit modèle sur la place des Invalides, 7e arrondissement

3e arrondissement

4e arrondissement

7e arrondissement

11e arrondissement

12e arrondissement

13e arrondissement

15e arrondissement

16e arrondissement

19e arrondissement

Les fontaines disparues ou absentes

Des Fontaines Wallace régulièrement citées dans des documents d'origines diverses sont inexistantes. Quelques-unes ont été démontées, certaines ont été confondues avec d'autres modèles de fontaines. Enfin pour certaines Fontaines Wallace, il y a confusion entre le Grand Modèle et le Petit Modèle.

5e arrondissement

8e arrondissement

10e arrondissement

11e arrondissement

12e arrondissement

13e arrondissement

17e arrondissement

18e arrondissement

19e arrondissement

  • 214, boulevard de la Villette (cette fontaine, la 1ère installée à Paris a été démontée en 1999 sans être remplacée)

En Île-de-France hors Paris

Argenteuil

À Argenteuil, rue Paul-Vaillant-Couturier

Bois-Colombes

À Bois-Colombes, dans le quartier de Bruyères

Bondy

À Bondy, sur la place de la Gare.

Charenton-le-Pont

À Charenton-le-Pont, place Henri-IV.

Kremlin-Bicêtre

Au Kremlin-Bicêtre.

La Défense

À La Défense sur l'esplanade de La Défense.

La Garenne-Colombes

À La Garenne-Colombes, dans le parc de l'hôtel de ville, parc Victor-Roy.

La Varenne-Saint-Hilaire

À La Varenne-Saint-Hilaire, place du Marché de Champignol.

Levallois-Perret

À Levallois-Perret, rue Barbès, dans la cour de l'Institut hospitalier franco-britannique.

Nogent-sur-Marne

À Nogent-sur-Marne, square du Vieux-Paris, à proximité du Pavillon Baltard.

Noisy-le-Grand

À Noisy-le-Grand, rue Pierre-Brossolette.

Poissy

À Poissy, à la sortie de la station de RER.

Puteaux

À Puteaux, à l'intersection de la rue Richard Wallace et de la rue Eugène Eichenberger.

Roissy - Aéroport Charles-de-Gaulle

À l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, au terminal 2C.

Rueil-Malmaison

À Rueil-Malmaison, à l'intersection de l'avenue de la République et de la rue Geneviève Couturier.

Saint-Germain-en-Laye

À Saint-Germain-en-Laye, rue d'Alger

Saint-Ouen

À Saint-Ouen, Passage Lacour (dans le parc).

Soisy-sous-Montmorency

À Soisy-sous-Montmorency, place Sestre.

Sucy-en-Brie

À Sucy-en-Brie, rue du Temple.

Versailles

À Versailles, place Charost

Hors d'Île-de-France

En France

Angers

À Angers :

  • Place de la Laiterie (La Doutre)
  • Esplanade Saint-Maurice
Besançon
La fontaine Wallace de Besançon

Une fontaine Wallace datée de 1873 est installée dans la promenade Granvelle.

Bordeaux

Le , un autre philanthrope, Daniel Iffla Osiris, commanda six fontaines grand modèle et demanda à la commune de Bordeaux de les installer[4]. Trois ont disparu dans des circonstances méconnues. L'une d'elles est au Centre culturel de Créon (33). La municipalité a choisi d'en implanter des rééditions. L'une d'elles, cours Xavier Arnozan, a été récemment offerte par une descendante de sir Wallace, qui réside en face de la fontaine. Les trois offertes par Daniel Iffla Osiris sont :

  • jardin public ;
  • jardin de la mairie ;
  • place du Général-Sarrail.

Cette dernière déplacée par l'architecte Willmotte fut un temps implantée Place Stalingrad à Bordeaux Bastide où elle n'avait plus aucun sens. Le donateur Osiris la voulant proche de son lieu de naissance, un Bordelais, Richard Zéboulon, se battit pour qu'elle revînt à son emplacement initial repeinte en vert empire. Il a obtenu gain de cause après conflit avec le maire Alain Juppé.

Des réédition sont implantées :

  • place de Stalingrad ;
  • place Porto-Riche ;
  • place Jacques-Lemoîne ;
  • place Mitchell ;
  • cours Xavier-Arnozan.
Bourges

Trois fontaines Wallace ont été installées à Bourges

  • Rue Mirebeau
  • Place Malhus
  • Place des Marroniers
Chantilly

À Chantilly, une fontaine Wallace offerte à la ville en 1903 par le diamantaire parisien François Wells est installée en avant de la place Versepuy.

Clermont-Ferrand
Cariatides de la fontaine Wallace de Clermont-Ferrand.

À Clermont-Ferrand, entre la rue du 11 novembre et la place de Jaude.

Coursan (Aude)

À Coursan, deux fontaines Wallace.

Créon (Gironde)

À Créon, au Centre culturel.

Dreux

À Dreux, place Métézeau.

Dunkerque

À Dunkerque dans le Nord, face au Palais de Justice.

La Roche-sur-Yon

Au coeur des halles de la ville napoléonienne de La Roche-sur-Yon


La Seyne-sur-Mer

À La Seyne-sur-Mer, sur la place Jean Lurçat, plage des Sablettes.

Le Mans

Au Mans, une fontaine à colonnettes a été installée en 1882 au Jardin des Plantes, dans le jardin anglais.

Lille

À Lille, place de Béthune.

Marseille

À Marseille :

  • près du palais Longchamp : les cariatides sont de couleur dorée[5]
  • à l'intersection de la rue des Trois-Rois et de la rue des Trois-Mages : elle est de couleur brune[6].
Montpellier

À Montpellier :

  • sur la place Saint-Denis, face à l'église
  • en haut de la rue Jules-Ferry au croisement avec la rue de Verdun
Moulins (Allier)

À Moulins, sur les cours.

Nancy
Fontaine Wallace de Nancy

À Nancy, rue des Dames, au chevet de la basilique Saint-Epvre. Elle est de couleur bleue.

Nantes
Fontaine Wallace du Jardin des Plantes de Nantes (détail)

Certaines furent érigées à Nantes en l'honneur de leur créateur, le Nantais Charles-Auguste Lebourg :

Nogent-le-Rotrou

À Nogent-le-Rotrou, sur la place Saint-Pol.

Orléans

À Orléans, rue de Bourgogne.

Pau
Fontaine Wallace à Pau
Fontaine Wallace à Pau

À Pau, boulevard de la Paix, angle avenue de Buros.

Périgueux

À Périgueux, sur la place Louis Magne. La fontaine y fut installée en 1982 lors de l'aménagement de cette place.

Reims

À Reims, au square Ponsardin.

Saint-Denis de la Réunion

À Saint-Denis, dans le jardin de l'État.

Toulon

À Toulon, place Louis Blanc.

Toulouse
Fontaine place H. Russell, Toulouse

À Toulouse:

  • Place Saint-Georges
  • Dans le jardin du Grand Rond et dans le Jardin des Plantes
  • Place Henry Russell
  • Place R. Ferrières
  • Place du Ravelin
  • Place Laganne, devant la galerie du château d'eau
  • Rond-point Alain Gazeaud (angle boulevard Deltour et avenue Balansa - quartier de la Côte pavée)
Uzès (Gard)

À Uzès, sur la place Bellecroix. Elle faisait à l'origine partie d'un square ornant la promenade des Marronniers, aménagé au début du XXe siècle sous les fenêtres du sous-préfet. Mais celui-ci, agacé par les coassements des grenouilles, demanda sa démolition. La fontaine fut alors transportée cour de la Mairie, puis place Bellecroix où elle se trouve aujourd'hui.

Hors de France

Place de France à Jérusalem

On trouve des fontaines Wallace en Afrique du Sud, au Brésil (pt), au Canada, en EspagneBarcelone, Saint-Sébastien et Ferrol), au Portugal (Lisbonne, praça Dom Pedro IV) aux États-UnisLa Nouvelle-Orléans), en Grande-Bretagne, (à Londres, dans le jardin de la Wallace Collection), en JordanieAmman), au Mozambique, en Suisse, en Chine (sur l'île de Macao).


Montréal
Fontaine de Montréal

Sur l'île Notre-Dame, parc des Îles, jardin de la France. Cette fontaine fut offerte à la ville de Montréal par la ville de Paris en 1980 à l'occasion des Floralies.

Québec

Une fontaine à l'intersection de la Grande-Allée et de la rue Cartier, une autre sur la rue Saint-Paul, à l'issue de la ruelle Légaré.

Granby
Fontaine de Québec

Au parc Isabelle, à l'angle des rues Dufferin et du boulevard Leclerc. Cette fontaine, inauguré en 1956, a été donnée par la France à Granby dans le cadre de la semaine française. [7]

Maputo

Une fontaine est située dans le Jardim Tunduru de Maputo. Les cariatides sont blanches et le décor est très apprécié des jeunes mariés.[8]

Bibliographie

  • Marie-Hélène Levadé et Hugues Marcouyeau, Les fontaines de Paris : l'eau pour le plaisir - Paris, 2008 - (ISBN 9782915345056)
  • Daniel Rabreau, Paris et ses fontaines - Paris, 1997 - (ISBN 9782905118806)

Notes et références

Articles connexes

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