Place Tristan-Bernard

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17e arrt
Place Tristan-Bernard
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Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
Début 1, rue Saint-Ferdinand et rue Pierre-Demours
Fin 63 et 65, avenue des Ternes
Historique
Dénomination 1953
Géocodification
Ville de Paris 9441
DGI 9449
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place Tristan-Bernard
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Place Tristan-Bernard

La place Tristan-Bernard est une place du 17e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La place Tristan-Bernard s'étend des deux côtés de l'avenue des Ternes.

Panneau Histoire de Paris
« La Villa des Ternes.jpg »

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle tire son nom du romancier et auteur dramatique Paul Bernard dit Tristan Bernard, célèbre humoriste (1866-1947).

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie était initialement située sur la commune de Neuilly-sur-Seine avant son rattachement à la voirie de Paris.

Elle prend son nom actuel le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Un buste de Tristan Bernard, œuvre de Josette Hébert-Coëffin (1907-1973), est situé sur la place.

Sur le piédestal figurent quelques-unes de ses phrases humoristiques :

  • « Je ne hais que la haine. »
  • « Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu'ils peuvent donner. »
  • Et surtout : « Ne compter que sur soi-même et encore pas beaucoup. »

La statue des francs-tireurs des Ternes[modifier | modifier le code]

Monument des francs-tireurs des Ternes, 29 janvier 1911 (photographie de presse agence Rol / BNF Gallica).

Sur cette place se trouvait jusqu'à la dernière guerre la statue du Franc-tireur des Ternes, rappelée à la mémoire du passant par l'enseigne de la brasserie-restaurant toute proche.

Le monument représentait un soldat du bataillon des francs-tireurs des Ternes, surnommés « à la branche de houx », dont une branche ornait leur chapeau tyrolien de feutre noir également orné d'une cocarde tricolore.
Le reste de leur tenue comportait une capote de laine brune, des guêtres fauves et un large pantalon de drap gris-bleu.
Ce bataillon de volontaires s'illustra pendant le siège de 1870, à la redoute de Montretout et à la bataille de Buzenval.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]