Citroën C35
Citroën C32 et C35 | ||||||||
Marque | Citroën | |||||||
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Années de production | 1974-1991 | |||||||
Production | 145 000 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Utilitaire léger | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Moteur(s) | 4 cylindres, essence 1 985 cm3, diesel 2 175 cm3 puis 2 500 cm3 |
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Transmission | Traction | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | C35 : 1 615 kg C35 D : 1 665 kg |
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Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Fourgon, pick-up et châssis-cabine | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 4 960 mm | |||||||
Largeur | 1 990 mm | |||||||
Hauteur | 2 370 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Le Citroën C35 est un véhicule utilitaire de 1,6 tonnes de PTAC (comme son nom l'indique) fabriqué par le constructeur Fiat entre 1974 et 1987 en Italie, puis en France par Chausson à partir de 1987.
Présentation
En France, le C35 concurrence le Peugeot J7/J9 et le Renault Master. Il est initialement proposé aussi dans une version C32 (PTAC de 3,2 tonnes).
Héritage d'une ex-alliance dans le domaine des véhicules particuliers, la coopération technique entre Fiat et Citroën dans le secteur des utilitaires sera le précurseur des accords futurs qui donneront naissance à la société Sevel. Celle-ci produira en Italie les Citroën C25/Peugeot J5 puis les Citroën Jumper/Peugeot Boxer et plus tard en France les fourgons légers Citroën Jumpy/Peugeot Expert.
Clone du Fiat 242 italien, le C35 possède une carrosserie moderne et stylisée avec une grande surface vitrée, l'ensemble contrastant nettement par rapport à l'ancienneté du Type H. Il est d'ailleurs le premier utilitaire à être équipé d'un pare-chocs avant de type bouclier.
Le C35 se démarque également par sa suspension à quatre roues indépendantes par barres de torsion (comme le Type H) et ses quatre freins à disques (à l'instar des automobiles GS et CX). En , le C35 est très en avance sur son temps car ce système de freinage ne sera généralisé par les autres marques que plus de vingt ans plus tard. Contrairement au Type H, tous les moteurs sont des moteurs Citroën : ils proviennent des Citroën CX à essence ou diesel mais le sens de rotation en est inversé car les boîtes de vitesses provenant d'ID Citroën se trouvent dotées de deux réducteurs inversant le sens de rotation sorties cardan. Toutes les pièces mobiles du moteur sont donc à l'envers et par conséquent incompatibles avec celle de la CX (ex. : démarreur). La version Fiat 242 à essence reçoit un bloc Fiat.
De nombreuses variantes de carrosserie sont proposées : fourgon, pick-up bâché, minibus, ramassage scolaire, camping-car, ambulance, bétaillère, van (Theault et Heuliez), dépanneuse "Rhodes Industrie" à 6 roues.
L'utilitaire Citroën connaîtra quelques problèmes de rouille précoce sur les parties de la carrosserie les plus exposées comme bon nombre de véhicules de cette époque.
Pour 1980, le C35 devient C35 L en recevant un Moteur Diesel 2,5 litres, des clignotants avant débordants, des protections latérales et un feu de recul. Quatre ans plus tard en 1984, le C35 R s'équipe d'un nouveau tableau de bord.
En Italie, la fabrication s'arrête en 1987 quand la ligne de montage est transférée en France où le C35 continue sa carrière jusqu'en 1991[1]. On pourrait juste regretter qu'il n'ait pas reçu un moteur turbodiesel comme le C25, car le freinage et la tenue de route étaient exceptionnels.
Le C35 sera dans un premier temps remplacé par les versions à fort tonnage du C25 puis, à partir de 1994, par le Citroën Jumper.
Références
- L'argus de l'automobile, 12 septembre 1991.
Bibliographie
- Revue Technique Automobile, n° 347, Citroën C35 essence.
- Revue Technique Automobile, n° 83, Citroën C32 et C35 Diesel.