Cherves-Châtelars

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Cherves-Châtelars
Cherves-Châtelars
La mairie.
Blason de Cherves-Châtelars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité CC de Charente Limousine
Maire
Mandat
Michel Bouyat
2022-2026
Code postal 16310
Code commune 16096
Démographie
Population
municipale
418 hab. (2021 en augmentation de 2,45 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 41″ nord, 0° 32′ 52″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 313 m
Superficie 30,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
Législatives 3e circonscription de la Charente
Localisation
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Cherves-Châtelars
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Cherves-Châtelars
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Cherves-Châtelars

Cherves-Châtelars est une commune française, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Vue de Cherves-Châtelars

Cherves-Châtelars est une commune de la Charente limousine situé à 8 km à l'est de Chasseneuil-sur-Bonnieure et 4 km au nord de Montembœuf.

Elle est aussi à 17 km au nord-est de La Rochefoucauld, 39 km d'Angoulême, 28 km de Confolens.

Cherves-Châtelars est une commune assez importante en surface, plus de 30 km2, et elle fait partie du canton de Montembœuf.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologiquement, la commune a sa moitié orientale dans le Massif central et sa moitié occidentale dans le Bassin aquitain. En effet, au sud-est d'une ligne chez Verret, le bourg de Cherves et Montauvet, le terrain est occupé par du gneiss, roche métamorphique, et la moitié ouest par un plateau calcaire datant du jurassique inférieur, roche sédimentaire, recouvert par un dépôt tertiaire d'argile rouge à silex d'origine détritique. La roche apparaît surtout dans les flancs des vallées, comme le calcaire près du Gazon ou à la grotte des Fées près de la Bonnieure, et la roche métamorphique dans le bourg[1],[2],[3]. L'argile a été exploitée pour faire des tuiles à Étamenat ou à la Tuilière.

Cette différence de roche se note dans la nature du paysage, légèrement plus vallonné à l'est, et tabulaire à l'ouest.

La commune est coupée par de petites vallées assez profondes, formées par des ruisseaux descendant du sud-est, du massif de l'Arbre, premier mont du Massif central, et se dirigeant vers la Bonnieure au nord. Le bourg de Cherves se situe sur le flanc ouest d'une de ces vallées.

L'amplitude des altitudes de la commune est donc assez importante : 125 m pour le point le plus bas situé au nord-ouest près de la Bonnieure, et 313 m au sud-est près de la crête du massif en limite avec Mouzon. Le bourg est à environ 200 m d'altitude et le plateau à l'ouest de la commune à une altitude de 230 m. Ce plateau est légèrement incliné vers l'ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cherves-Châtelars.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Bonnieure, la Croutelle, le ruisseau de lassagne, le ruisseau de chez Guinot, le ruisseau de la Michelie, le ruisseau des Pennes, le ruisseau du Caillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[5],[Carte 1].

La commune est limitée au nord par la Bonnieure, affluent de la Charente, qui coule vers l'ouest et qui prend sa source à quelques kilomètres près de Roumazières. D'une longueur totale de 46,8 km, ce cours d'eau prend sa source dans la commune de Terres-de-Haute-Charente et se jette dans la Charente à Mouton, après avoir traversé 15 communes[6].

La commune est traversée par des affluents de cette rivière, comme la Croutelle qui passe au pied de Cherves, ruisseau qui prend sa source au sud-est dans la commune voisine de Montembœuf. Le Caillou se jette dans la Croutelle sur sa rive droite, ainsi que le ruisseau de la Michelie plus au sud qui fait la limite de commune avec Montembœuf.

Au nord-est de la commune on trouve les ruisseaux de Montauvet et de chez Guinot qui se rejoignent pour donner le ruisseau de Lassagne qui se jette dans la Bonnieure dans la commune de Mazières.

À l'ouest sur le plateau d'Étamenat on ne trouve que quelques ruisseaux temporaires. Une perte est à signaler à l'est des Jaulières.

La nature argileuse du terrain permet aussi quelques retenues d'eau, la plus importante étant celle du Gazon entre Cherves et le Châtelars sur la Croutelle.

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[7]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [8].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est océanique aquitain dégradé, typique de la Charente limousine, partie occidentale du Massif central ; les températures y sont plus basses et les précipitations plus nombreuses que dans les trois quarts sud-ouest de la Charente.

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est boisée environ à 40 %, surtout près du Châtelars.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cherves-Châtelars est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), prairies (35 %), forêts (23,9 %), zones urbanisées (1,9 %), terres arables (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune comporte de nombreux hameaux.

  • Le Châtelars est situé à 2 km au nord-ouest de Cherves. C'était une ancienne paroisse, avec prieuré et château.
  • Étamenat, situé au sud-ouest, avait une tuilerie.
  • Chez Limousin est situé près du bourg au sud-est.
  • les Mazouillères est au sud-est non loin de Montembœuf
  • Chevalerie est à l'est en direction de Mouzon, de même que le Breuil
  • etc.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 291, alors qu'il était de 289 en 2013 et de 288 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 68 % étaient des résidences principales, 16,2 % des résidences secondaires et 15,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cherves-Châtelars en 2018 en comparaison avec celle de la Charente et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,2 %) supérieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,9 % en 2013), contre 66,8 % pour la Charente et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Cherves-Châtelars en 2018.
Typologie Cherves-Châtelars[I 1] Charente[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 68 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,2 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 15,8 10,6 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

À l'écart des grands axes routiers, elle est principalement desservie par la RD 16, route de Montmoreau à Confolens par Montbron et La Péruse qui passe au bourg. La RD 27, route de Montembœuf à Chasseneuil passe en limite sud de la commune.

Des départementales moins importantes traversent la commune et passent au bourg : la RD 94 qui va de Massignac à Suaux et la RD 178 qui va de Cherves à Chasseneuil.

Des routes communales relient aussi Cherves aux villages alentour.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Cherves-Châtelars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cherves-Châtelars.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 298 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 107 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cherves-Châtelars est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes du nom de Cherves sont Cherviis, Cervis (non daté)[21], et de celui du Châtelars sont Castellari, Castellaro, Chastellari vers 1300[22].

L'origine du nom de Cherves remonterait indirectement du latin cannabis signifiant chanvre, ou d'un nom de personne gallo-roman Carvius[23],[Note 2].

Castellar signifie « le grand château », « la forteresse » en ancien roman ou occitan[24].

Langues[modifier | modifier le code]

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et de dialecte limousin[25]. Elle s’écrit Cherves-Chastelar en occitan[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La voie romaine d'Agrippa, de Saintes à Lyon par Saint-Cybardeaux et Limoges, traversait la commune du sud-ouest au nord-est entre Cherves et le Châtelars par les Jaulières[27].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église de l'ancienne paroisse du Châtelars était autrefois le siège d'un prieuré[28],[29] rattaché à l'ordre de Cluny.

Sous l'Ancien Régime, les paroisses de Cherves et de Châtelars faisait partie avec celles de Mazerolles, Rouzède et Suaux de la baronnie de Manteresse, qui a appartenu à Étienne Chérade, comte de Montbron et de Marthon[30].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La famille de Mascureau est seigneur des terres du Petit Moulin aux XVIIe et XVIIIe siècles[31].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1845, la commune de Cherves a absorbé la commune de Châtelars[32] aussi appelée Châtelars-la-Rivière[33] et devient Cherves-du-Châtelard, avant de s'appeler Cherves-Châtelars[32].

Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par une petite minoterie, au Petit Moulin[29]. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, une scierie importante occupe le haut du bourg.

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, le Petit Mairat, allant d'Angoulême à Roumazières, et qui passait par Montbron et Montembœuf[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Confolens du département de la Charente.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montembœuf[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Charente-Bonnieure

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Charente.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cherves-Châtelars était membre de la communauté de communes de Haute-Charente, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Charente Limousine, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 août 2022[34] Gérard Morand SE Agriculteur
Mort en fonction
septembre 2022[35] En cours
(au 16 décembre 2022)
Michel Bouyat   Agriculteur

Jumelages[modifier | modifier le code]

La place Wittring

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école

L'école est un RPI entre Cherves-Châtelars, Lésignac-Durand et Massignac. Massignac accueille l'école primaire (maternelle et élémentaire), et Cherves et Lésignac les écoles élémentaires[36].

Autres services[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 418 habitants[Note 3], en augmentation de 2,45 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 1731 0071 0051 2971 2781 5951 6891 6711 596
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 5051 4851 3621 3951 4621 4171 4211 3401 304
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 3051 3081 0581 031946915869706731
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
656608592520443434431412416
2021 - - - - - - - -
418--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cherves a absorbé Châtelars en 1845[32].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 215 hommes pour 201 femmes, soit un taux de 51,68 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
3,0 
9,3 
75-89 ans
11,9 
21,9 
60-74 ans
25,4 
27,0 
45-59 ans
19,9 
14,9 
30-44 ans
14,9 
10,2 
15-29 ans
11,9 
15,3 
0-14 ans
12,9 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Sports et activités[modifier | modifier le code]

  • Tennis, foot, cyclisme, marche à pied, pêche.

Économie[modifier | modifier le code]

  • Scierie
  • Boulangerie Babin Régis
  • tourisme : Holiday Home Cherves-Châtelars 50

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Notre-Dame et Saint-Pierre de Cherves. La façade est du XIIe siècle. Classée monument historique en 1930[42].
Prieuré Sainte-Marie-Madeleine, au Châtelars
  • Prieuré Sainte-Marie-Madeleine, ruiné, situé au Châtelars. Fondé au XIIe siècle, il dépendait de l'abbaye de Cluny[43]. Les chapiteaux du transept sont classés MH en 1923[28].
  • Le château du Châtelars en dessous de l'ancien prieuré, date du XVIe siècle. Il consiste en un corps de logis encadré de deux tours rondes coiffées en poivrière, avec des fenêtres à meneaux. Il appartient à la famille Roux de Reilhac[43],[44].
  • Le logis du Gazon domine la vallée de la Croutelle et un étang. Il date du XVe siècle et appartenait initialement aux Chièvres[45].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cherves-Châtelars Blason
Divisé en chevron : au 1er d’azur à deux fleurs de lis d’or surmontées d’un lambel à trois pendants d’argent, chaque pendant chargé d’un croissant de gueules, au 2e d’hermine, au chevron abaissé de gueules brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. A.Dauzat explique avec le nom saintongeais charve signifiant chanvre, mais il se trompe pour Cherves-Châtelars qui est dans le domaine occitan, contrairement à Cherves-de-Cognac.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Cherves-Châtelars » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  2. Carte du BRGM sous Géoportail
  3. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le ).
  4. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Cherves-Châtelars », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  6. Sandre, « la Bonnieure »
  7. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  8. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Cherves-Châtelars », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cherves-Châtelars », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 113
  22. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 39,145,285
  23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 186.
  24. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  25. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
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