Saulgond
Saulgond | |||||
Le bourg et l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine | ||||
Maire Mandat |
Denis Vitel 2020-2026 |
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Code postal | 16420 | ||||
Code commune | 16363 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
530 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 04″ nord, 0° 47′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 172 m Max. 284 m |
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Superficie | 27,36 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Vienne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saulgond (Saugond en occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation et accès[modifier | modifier le code]
Saulgond est une commune de la Charente limousine limitrophe de la Haute-Vienne située à 11 km au sud-est de Confolens et 59 km au nord-est d'Angoulême.
Le bourg de Saulgond est aussi à 10 km au nord-est de Chabanais, chef-lieu de son canton, 11 km au nord-ouest de Saint-Junien, 15 km au nord de Rochechouart, 17 km au nord-est de Roumazières-Loubert et 39 km au nord-ouest de Limoges[1].
À l'écart des routes importantes, Saulgond est cependant bien desservi par des routes départementales en étoile autour du bourg ; la D 29 de Lesterps à Chabanais, la D 51 de Confolens à Saint-Junien, et celles reliant aux communes voisines.
La N 141 d'Angoulême à Limoges passe au sud de la commune, à Saint-Junien, Étagnac et Chabanais, et la D 948, route de Limoges à Confolens et Niort, passe au sud-est, à Étagnac et Chabrac[2].
La gare la plus proche est celle de Saillat-Chassenon ou celle de Chabanais, à 10 km, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
La commune, relativement étendue, comporte de nombreux hameaux : Rouffignac, le Chadeuil, Pommier, le Masroussin, Terracher, Bachelerie, Vendiogre, la Gazonnie, la Combarlie, Bénéteix, la Bracherie, Sallas, Mérignac, le Masgiral, Saint-Romain, le Mas Bienassis, etc.[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Comme toute cette partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.
Le sous-sol de la commune se compose essentiellement de gneiss, au sud et au nord. On trouve aussi de la diorite dans une large bande centrale orientée est-ouest comprenant le bourg, et un peu de granit au nord (entre Pommiers et la route de Lesterps)[3],[4],[5].
La commune de Saulgond occupe un vaste plateau ondulé, dont l'altitude moyenne dépasse 220 m. Les altitudes s'étagent entre 172 m, dans la vallée du Goire en limite ouest, et 284 m, au nord-est à Cinq Chemins. Le bourg est à environ 205 m d'altitude[2].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Goire, affluent de la Vienne à Confolens, traverse la commune d'est en ouest au sud du bourg. De nombreux petits affluents irriguent la commune, dont les ruisseaux de la Combarlie et de l'Étang de Brigueuil qui passent au nord du bourg, et au sud de la commune, les ruisseaux du Petit Boyat, des Lignées et de Gorce.
On trouve aussi de nombreuses petites retenues et étangs, et une fontaine au nord de la commune, la fontaine de l'Étang[2].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saulgond est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les formes anciennes sont Saligundo, Songonio, Songondio (non datées, antérieures au XIVe siècle)[10].
D'après Dauzat, l'origine du nom de Saulgond remonterait à un nom de femme germanique Saligunt[11]. Le préfixe salico-, thème de nom propre gaulois, peut-être lié au saule (salix), a aussi été évoqué[12],[13].
Dialecte[modifier | modifier le code]
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[14]. Elle se nomme Saugond en occitan[15].
Histoire[modifier | modifier le code]
À la limite nord de la commune (route départementale 30), un faisceau d'anciens chemins entre Limoges et Confolens a été repéré[16].
Entre Saulgond et Étagnac, le camp antique et le dolmen de l'Age signalés par l'abbé Michon et Martin-Buchey sont plutôt sur cette dernière commune[2],[17].
Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par trois moulins, Tâtevin, la Combarlie et le Masjoubert, tous situés sur le ruisseau de la Combarlie[18].
Administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2018, la commune comptait 530 habitants[Note 2], en augmentation de 4,95 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 20,6 %) ;
- 46,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 12,2 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 27,8 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
Économie[modifier | modifier le code]
Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
L'école est un RPI entre Étagnac et Saulgond. Étagnac accueille l'école primaire et Saulgond l'école élémentaire. Celle-ci, située au bourg, comporte deux classes. Le secteur du collège est Confolens[25].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
L'église paroissiale Saint-Genis date du XIIIe siècle. Les murs de la nef ont été surélevés pour aménager des défenses au-dessus des voûtes, sans doute au moment de la guerre de Cent Ans. L'église a été remaniée et restaurée aux XIXe et XXe siècles. Elle est représentative des édifices de la Charente limousine et de la survivance des églises rurales romanes à l'époque gothique. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1997[26]. Elle comporte un certain nombre d'objets classés (retable du XVIIe siècle, fer à hosties...)[27].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Oradour-sur-Glane », sur Infoterre, (consulté le 3 novembre 2011)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 65
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 645.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne)
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le 13 juin 2015)
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 102
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 148
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 374
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Saulgond en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 3 août 2010)
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 3 août 2010)
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le 20 juillet 2012)
- « L'église de Saulgond », notice no PA16000008, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Mobilier de l'église de Saulgond », base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Catillus Carol, « Saulgond », (consulté le 13 juin 2015)