Terres-de-Haute-Charente
Terres-de-Haute-Charente | |||||
L'hôtel de ville de Roumazières-Loubert. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine | ||||
Maire Mandat |
Sandrine Précigout 2020-2026 |
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Code postal | 16270 | ||||
Code commune | 16192 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 829 hab. (2021) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 45″ nord, 0° 34′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 145 m Max. 267 m |
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Superficie | 86,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Cantons de Charente-Bonnieure et de Charente-Vienne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.terresdehautecharente.fr/ | ||||
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Terres-de-Haute-Charente est une commune nouvelle située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, créée le .
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Terres-de-Haute-Charente est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3] et hors attraction des villes[4],[5].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Terres-de-Haute-Charente est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[6]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[7].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 313 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 897 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[8],[9].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[10].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2016 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[6].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[11].
La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 1]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[13].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Terres-de-Haute-Charente est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le est née la commune par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris. La création est actée par un arrêté préfectoral du [15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Roumazières-Loubert (siège) |
16192 | CC de Charente Limousine | 46,59 | 2 494 (2016) | 54 |
Genouillac | 16149 | CC de Charente Limousine | 14,59 | 612 (2016) | 42 |
Mazières | 16214 | CC de Charente Limousine | 5,87 | 103 (2016) | 18 |
La Péruse | 16259 | CC de Charente Limousine | 8,52 | 523 (2016) | 61 |
Suris | 16376 | CC de Charente Limousine | 11,08 | 250 (2016) | 23 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune nouvelle fait partie de la communauté de communes de Haute-Charente.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[18].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Château de Peyras : très remanié, conserve une aile et une tour d'angle tronconique du XVe siècle.
- Château de Chambes
- Motte féodale de Loubert
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean-Baptiste de Loubert
- Église Saint-Martial de Chantrezac
- Église Saint-Christophe de Roumazières
- Chapelle Sainte-Croix du Petit-Madieu : avec le Grand-Madieu et le Chambon, elle a fait partie d'une importante commanderie
- Chapelle de Laplaud
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Espérance
- Église paroissiale Saint-Martial de Genouillac : édifice roman du XIIe siècle (nef), mais le chœur a été refait au XVe siècle[19].
- Église paroissiale Saint-Sulpice de Mazières
- Fontaine de dévotion Saint-Sulpice (Mazières)
- Église Saint-Pierre de La Péruse : le clocher est visible de loin, elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1980[20]. Son autel avec tabernacle en bois sculpté et peint datant du XIXe siècle est inscrit monument historique à titre objet depuis 1994[21].
- Église paroissiale Saint-Genis de Suris : contient une chaire en bois sculpté du début du XIXe siècle inscrite monument historique au titre objet depuis 1994[22].
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Berodeix
-
L'église de Loubert.
-
La chapelle de Roumazières.
-
L'église de Genouillac.
-
L'église Saint-Sulpice de Mazières.
-
L'église Saint-Pierre de La Péruse.
-
L'église Saint-Genis de Suris.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[12].
Cartes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Terres-de-Haute-Charente », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Terres-de-Haute-Charente », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle Terres-de-Haute-Charente par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043, , p. 18-20 (lire en ligne)
- « Jean-Michel Dufaud élu maire de Terres-de-Haute-Charente », Charente libre, (lire en ligne)
- « Sandrine Précigout à la tête de Terres-de-Haute-Charente », Charente libre, (lire en ligne)
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 186
- « L'église Saint-Pierre », notice no PA00104454, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Autel de l'église », notice no PM16000623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Chaire à prêcher », notice no PM16000672, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Charente
- Communauté de communes de Charente Limousine
- Liste des communes nouvelles créées en 2019
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :