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Terres-de-Haute-Charente

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Terres-de-Haute-Charente
Terres-de-Haute-Charente
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Sandrine Précigout
2020-2026
Code postal 16270
Code commune 16192
Démographie
Population
municipale
3 790 hab. (2022)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 45″ nord, 0° 34′ 34″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 267 m
Superficie 86,55 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Cantons de Charente-Bonnieure et de Charente-Vienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Terres-de-Haute-Charente
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Terres-de-Haute-Charente
Liens
Site web http://www.terresdehautecharente.fr/

Terres-de-Haute-Charente est une commune française située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine

Elle a été créée le . Ville de la Charente limousine connue pour son industrie tuilière depuis le XIXe siècle, elle héberge le plus grand centre de production d'Europe au village de Roumazières[1].

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ambernac, Cherves-Châtelars, Exideuil-sur-Vienne, Lésignac-Durand, Manot, Nieuil, Saint-Claud, Saint-Laurent-de-Céris, Saint-Quentin-sur-Charente et Suaux.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[4]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[5] et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[6]. Elle est en outre dans la zone H2b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 2,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Vieux-Cérier à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 006,5 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,3 °C, atteinte le [Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[12], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.

Au , Terres-de-Haute-Charente est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Terres-de-Haute-Charente est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Terres-de-Haute-Charente.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 313 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 897 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2016 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 2]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Terres-de-Haute-Charente est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

Le est née la commune par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris. La création est actée par un arrêté préfectoral du [26].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Roumazières-Loubert
(siège)
16192 CC de Charente Limousine 46,59 2 494 (2016) 54
Genouillac 16149 CC de Charente Limousine 14,59 612 (2016) 42
Mazières 16214 CC de Charente Limousine 5,87 103 (2016) 18
La Péruse 16259 CC de Charente Limousine 8,52 523 (2016) 61
Suris 16376 CC de Charente Limousine 11,08 250 (2016) 23

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
[27] Jean-Michel Dufaud SE-DVG Cadre commercial
Maire de Roumazières-Loubert (2008 → 2018)
[28] en cours Sandrine Précigout PS-DVG Profession libérale

Intercommunalité

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La commune nouvelle fait partie de la communauté de communes de Haute-Charente.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2024, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[29].

Population et société

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Démographie

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].

Références

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  1. Terreal, « [PDF] Les 100 ans de l'usine Terreal à Roumazières », (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le )
  8. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Terres-de-Haute-Charente et Le Vieux-Cérier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Le Vieux-Cérier », sur la commune du Vieux-Cérier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Le Vieux-Cérier », sur la commune du Vieux-Cérier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le )
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Terres-de-Haute-Charente », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Terres-de-Haute-Charente », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  25. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  26. Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle Terres-de-Haute-Charente par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043,‎ , p. 18-20 (lire en ligne)
  27. « Jean-Michel Dufaud élu maire de Terres-de-Haute-Charente », Charente libre,‎ (lire en ligne)
  28. « Sandrine Précigout à la tête de Terres-de-Haute-Charente », Charente libre,‎ (lire en ligne)
  29. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  30. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 186
  31. « L'église Saint-Pierre », notice no PA00104454, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. « Autel de l'église », notice no PM16000623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  33. « Chaire à prêcher », notice no PM16000672, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Articles connexes

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Liens externes

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