Aller au contenu

Cerdon (Loiret)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cerdon
Cerdon (Loiret)
Mairie de Cerdon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Alain Mottais
2020-2026
Code postal 45620
Code commune 45063
Démographie
Gentilé Cerdonnais
Population
municipale
909 hab. (2021 en évolution de −6 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 15″ nord, 2° 21′ 45″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 172 m
Superficie 67,3 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Sully-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sully-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cerdon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cerdon
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Cerdon
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Cerdon
Liens
Site web cerdonduloiret.fr

Cerdon, appelé aussi Cerdon-du-Loiret, est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Ses habitants sont appelés les Cerdonnais[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte de la commune de Cerdon (Loiret) et des communes limitrophes.

La commune de Cerdon se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, en limite du département du Cher, dans la région agricole de la Sologne[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 45,1 km d'Orléans[4], préfecture du département, et à 14,2 km de Sully-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[3].

Les communes les plus proches sont : Villemurlin (5,7 km), Clémont (8,8 km, dans le Cher), Isdes (8,8 km), Coullons (9,9 km), Saint-Florent (10,3 km), Argent-sur-Sauldre (10,6 km, dans le Cher), Viglain (11,1 km), Brinon-sur-Sauldre (11,2 km, dans le Cher), Saint-Aignan-le-Jaillard (13,1 km) et Lion-en-Sullias (13,7 km)[5].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Le Château de Cerdon, le Grand-Val, les Grands-Abrues, Vieux-Gué, Cierge, l'Aulnoy, les Absords, la Lande, Les Gaillards, le Moulinet, Les Valliers.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est des sables et argiles de Sologne remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°431 - Argent-sur-Sauldre » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et sa notice associée[9].

Carte géologique de la commune
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fx  : alluvions de basse terrasse de la Loire, Pléistocène (Wurm), terrasse +5 m
Pléistocène
FuS  : alluvions de très haute terrasse de Sologne, Pléistocène (Villafranchien), terrasse +40 m
FuL  : alluvions de très haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Villafranchien), terrasse +40 m
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 67,3 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 67,22 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 40 mètres. L'altitude du territoire varie entre 132 m et 172 m[13].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Une partie de l'étang du Puits, le plus grand étang de Sologne, se situe sur le territoire de la commune. Le Surget, un affluent du Beuvron, et le Beuvron, un affluent de la Loire, traverse Cerdon.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Villemurlin à 6 km à vol d'oiseau[16], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,2 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20],[21]. Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de Cerdon, dénommé « Sologne »[INPN 1].

La « Sologne » a été désignée site d'importance communautaire par arrêté du 26 octobre 2009[22] et est codée FR2402001. Le site occupe la quasi-totalité du territoire communal[23]. D'une superficie totale de 346 184 ha, elle constitue une vaste étendue émaillée d'étangs, située en totalité sur les formations sédimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractère différent se distinguent sur ce site[INPN 2] :

  • la Sologne des étangs ou Sologne centrale, qui recèle plus de la moitié des étangs de la région ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
  • la Sologne sèche ou Sologne du Cher, qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches à bruyère cendrée, callune et Hélianthème faux-alysson ;
  • la Sologne maraîchère, qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieu forestier ;
  • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Cerdon.

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Cerdon comprend une ZNIEFF type 1[Note 2] dénommée « Étang du Puits »[INPN 3]

D'une superficie de 126 hectares, l'étang du Puits est un des plus vastes étangs de la région Centre. Il fut jadis voué à l'alimentation du canal de la Sauldre et a acquis dans les dernières décennies une vocation de loisirs et de détente. L'étang du Puits s'étend sur la limite des départements du Cher et du Loiret et est géré par les deux conseils départementaux[DREAL 1]. Son altitude est de 160 m[INPN 4]. Décrit à l'origine pour son intérêt ornithologique (hivernage de nombreux oiseaux aquatiques ; cet intérêt perdure encore aujourd'hui puisqu'une dizaine d'oiseaux déterminants a été recensée sur la zone) en raison de son étendue, il possède également un intérêt floristique certain, particulièrement mis en évidence lors de niveaux bas comme en 2003[INPN 5].

Au , Cerdon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (20,6 %), terres arables (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), eaux continentales[Note 4] (1,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[28].

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification

[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le 20 novembre 2008, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU. Après l'enquête publique qui s'est déroulée en mai 2015, le document est approuvé le 19 janvier 2016[29],[30].

Documents d'orientations intercommunaux

[modifier | modifier le code]

La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en étant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment élaboré une charte architecturale et paysagère en 2005[31].

En 2012, les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en mars 2013 pour prendre la compétence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautés de communes qui composent le Pays délibèrent en avril et mai 2013 pour confier « l'élaboration, la gestion et le suivi du SCoT » au Pays Sologne Val Sud[32]. Les compétences sont modifiées en ce sens en juin 2013[33], le périmètre du SCOT est arrêté par le préfet le . Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[34].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]
Réseau routier principal de la commune de Cerdon (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par une route départementale à trafic modéré (la RD 948) et quatre routes à faible trafic[Note 5] : la RD 51, la RD 65, la RD 129 et la RD 157.

La RD 948 est l'ancienne RN 448, créée en 1933 et définie comme la route de Villeneuve-Saint-Georges à Argent-sur-Sauldre par Malesherbes[35]. Elle a été transférée au département du Loiret par arrêté du 22 décembre 2012[36]. En 2014, elle supporte dans la section traversant la commune un trafic de 1 650 véhicules/jour[37].

La RD 51, qui relie Châtillon-sur-Loire à Isdes, traverse la commune d'est en ouest et supporte un trafic de 986 véhicules/jour[37]. La RD 65 (382 véhicules/jour) relie le bourg à Clémont dans le Loir-et-Cher[37]. Les RD 129 et 157 relient la commune respectivement à Isdes et à Saint-Florent et supportent moins de 200 véhicules/jours[37].

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est desservie par la ligne no 2 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[38]. Cette ligne, qui relie Viglain à Gien, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[39]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare de Gien. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[40].

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune de Cerdon est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrain ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire [41]. Entre 1989 et 2019, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : trois pour des inondations et coulées de boue et un pour des mouvements de terrain[42].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[43].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[44]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[45].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[46]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[42].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 6]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[48].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La paroisse et bourg de Cerdon acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[49] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[50]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[51].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[52].

La commune de Cerdon n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées »[53]. La commune adhère à la communauté de communes du Sullias lors de la création de cette intercommunalité le [54]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 7].

Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [55].

Circonscriptions de rattachement

[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Cerdon était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[56].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Cerdon est alors incluse dans le canton de Coulons, le district de Gien et le département du Loiret[57].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[58]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[59]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[60]. L'acte II intervient en 2003-2006[61], puis l'acte III en 2012-2015. Parallèlement l'État se réforme périodiquement. La réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE), entrée en vigueur au et issue de la révision générale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes réformes visant à simplifier l'organisation de l’État.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Cerdon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Dernière période Type de circonscription Évolution du découpage territorial
District Gien 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[52],[57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[62].
Canton Coulons 1790-1801 Administrative et électorale En 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune de Cerdon est rattachée au canton de Coulons[52]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[62]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[63]. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Sully 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[64]. Cerdon est alors rattachée au canton de Sully par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[65],[52].
Sully-sur-Loire 2015- Électorale La loi du [66] et ses décrets d'application publiés en février et [67] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au canton de Sully-sur-Loire[67]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[68].
Arrondissement Gien 1801-1926 Administrative Cerdon est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[52],[65].
Orléans 1926- Administrative Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[69]. Cerdon est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[70],[71].
Circonscription législative 3e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[72],[73]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[74]. La réforme n'affecte pas Cerdon qui reste rattachée à la troisième circonscription[75].

Collectivités de rattachement

[modifier | modifier le code]

La commune de Cerdon est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[76], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Cerdon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[77], pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 15 membres[79]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Olivier Roquette    
mars 2008 24 février 2013 (décès) Gilles Rihouay    
25 février 2013 10 mars 2017[80] Alain Aché    
10 mars 2017 15 novembre 2017[81] Olivier Roquette    
novembre 2017 en cours Alain Mottais[82],[83]   Ancien cadre

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Environnement

[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets

[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 8], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[84]. Un réseau de dix déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[85]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[84].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [86].

Production et distribution d'eau

[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[87]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[88]. En 2015, 67 977 m3 ont été prélevés en nappe pour 515 abonnés[89].

La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[90],[91].

Assainissement

[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[92], est assurée par la commune elle-même[93]. La commune dispose de deux stations d'épuration. La première, située dans le bourg, a été mise en service le et a une capacité nominale de traitement de 1 167 EH, soit 175 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel. La seconde est située à l'Étang du Puits. a été mise en 1998 et a une capacité de traitement de 75 EH[94],[95].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[96]. Depuis le , la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[97],[98]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Cerdon est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire. La commune possède une école primaire publique[99].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Cerdon sont appelés les Cerdonnais, Cerdonnaises.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[100]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[101].

En 2021, la commune comptait 909 habitants[Note 9], en évolution de −6 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8968648088058188469559891 021
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0621 0801 1481 1761 2351 3171 5501 6421 634
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6101 5911 5771 3881 3081 2281 1441 0751 023
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0461 0781 0781 0049291 0091 0501 056994
2017 2021 - - - - - - -
942909-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église Sainte-Marguerite.

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Le Cinémobile est un cinéma mobile installé dans un camion qui s'installe une fois par mois dans la commune.

Patrimoine gastronomique

[modifier | modifier le code]

La commune de Cerdon est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 10] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 11] du Chavignol, un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie, de forme cylindrique très légèrement bombé à la périphérie[106].

Le territoire de Cerdon est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : volailles du Berry, volailles de l’Orléanais, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, du Loir-et-Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur[107].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Explications du choix du blason sur le site de la Commune de Cerdon : http://www.cerdonduloiret.fr/index.php/a-la-decouverte-de-cerdon

Blason de Cerdon

Les armes de Cerdon se blasonnent ainsi :

Coupé émanché; au un, d'argent à un dragon ailé issant de gueules; au deux, d'azur chargé de trois molettes d'or[109].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

Cécile Richard, Cerdon du Loiret, porte de la Sologne, Châteauneuf sur Loire, Editions du Jeu de l'Oie, , 200 p. (ISBN 978-2-36831-031-1)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
  6. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[47].
  7. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS) , centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  8. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Nomenclature européenne.
  11. Nomenclature française.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Inventaire national du patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
  1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cerdon » (consulté le ).
  2. « Site Natura 2000 n° FR2402001 - Sologne - fiche détaillée » (consulté le ).
  3. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cerdon » (consulté le ).
  4. « ZNIEFF 240000543 - Étang du Puits - fiche de synthèse » (consulté le ).
  5. « ZNIEFF 240000543 - Étang du Puits - fiche descriptive. » (consulté le ).

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

[modifier | modifier le code]
  1. « Château du Grand Val », notice no IA00013291.
  2. « L'église Sainte-Marguerite », notice no IA00013293.
  3. « Peinture de Raphaël », notice no IM45000191.
  4. « L'étang du Puits », notice no IA18000607.
  5. « Maisons », notice no IA00013290.
  6. « Fermes », notice no IA00013289.

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Cerdon" et "Orléans" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Villes les plus proches de Cerdon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  7. « Carte géologique de Cerdon » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Cerdon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°431 - Argent-sur-Sauldre de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Cerdon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Cerdon et Villemurlin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Villemurlin », sur la commune de Villemurlin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Villemurlin », sur la commune de Villemurlin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. « Deux directives européennes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  21. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  22. « Arrêté du 13 avril 2007 portant désignation du site Natura 2000 Sologne (zone spéciale de conservation) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Cartographie des zones naturelles protégées sur Jouy-le-Potier », sur l'application cartographique du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cerdon ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  29. [PDF]« État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 87.
  30. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  31. « PLU de Guilly - Rapport de présentation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-guilly.com (consulté le ), p. 63.
  32. « SCOT Pays Sologne Val-sud - la démarche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  33. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Arrêté préfectoral du 20 juin 2013 modifiant les compétences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  34. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCOT », sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  35. « Route nationale française 448 », sur routes.wikia.com (consulté le ).
  36. « Arrêté du 22 décembre 1972 transférant une partie du réseau routier national au département du Loiret », sur routes.wikia.com (consulté le ).
  37. a b c et d « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
  38. « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com (consulté le ).
  39. Fiche horaire de la ligne Viglain-Gien pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
  40. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, (consulté le ).
  41. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  42. a et b « Risques recensés sur la commune de Cerdon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  43. « Cerdon - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  45. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Cerdon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  46. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  47. « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur loiret.fr (consulté le ).
  48. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  49. Motte 2003, p. 24.
  50. Motte 2003, p. 23.
  51. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  52. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cerdon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  53. « État de l’intercommunalité dans le Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur adcf.org, (consulté le ).
  54. « Fiche de l'EPCI Communauté de communes du Sullias », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Arrêté préfectoral du 23 septembre 2016 portant fusion de la communauté de communes de Val d'Or et Forêt et de la communauté de communes du Sullias avec extension du périmètre à la commune de Vannes-sur-Cosson et création de la communauté de communes du val de Sully »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cc-valdoretforet.com (consulté le ).
  56. Bloch 1906, p. 382.
  57. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  58. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  59. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  60. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  61. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  62. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  63. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  64. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  65. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 45 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  66. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  67. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  68. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  69. Masson 1984, p. 395.
  70. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  71. Denis Jeanson, « Arrondissements dans la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  72. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  73. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  74. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  75. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  76. « Rattachements administratifs de la commune de Cerdon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  77. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  78. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  79. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  80. Procès-verbal du conseil municipal du 13 avril 2017
  81. Procès-verbal du conseil municipal du 14 décembre 2017
  82. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  83. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  84. a et b « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - missions et compétences », sur sictom-chateauneuf.fr (consulté le ).
  85. « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - rapport annuel 2015 », sur sictom-chateauneuf.fr (consulté le ), p. 7.
  86. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  87. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  88. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  89. « Les Bordes - Rapport annuel sur la qualité du service public d'eau potable (2015) », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  90. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  91. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  92. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
  93. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  94. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  95. « Station d'épuration de Cerdon », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  96. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  97. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  98. « CC du Val de Sully - SPANC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cc-valdoretforet.com (consulté le ).
  99. « liste des écoles de la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ac-orleans-tours.fr (consulté le ).
  100. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  101. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  102. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  103. Derais T, Exposé à l'église de Cerdon, le tableau d’un célèbre peintre italien va être restauré à Versailles, La République du Centre; 24 novembre 2023
  104. « Un pèlerinage à l'étang du Puits a lieu demain après-midi », La République du Centre,‎ , p. 4 (lire en ligne Accès payant)
  105. « Gîte de France du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gites-de-france-loiret.com, Chambre d'agriculture de Loiret et conseil général du Loiret (consulté le ).
  106. « Produit Chavignol », sur le site de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  107. Liste des produits par commune - Cerdon, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), [lire en ligne].
  108. Notice de la famille Wertheimer dans le Dictionnaire des personnalités de Sologne et environs, Le Petit Solognot, printemps 2011.
  109. Conseil général du Loiret HéraldiqueGenWeb. Consultation : mars 2008. Adopté par le conseil municipal du 6 février 2003 sur avis du conseil départemental d’héraldique du Loiret du 4 décembre 2000.