Unité d'incinération des ordures ménagères d'Arrabloy

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Unité d'incinération des ordures ménagères d'Arrabloy
Installations
Type d'usine
incinération des ordures ménagères, centrale électrique
Fonctionnement
Opérateur
Cideme (Tiru, EDF)
Date d'ouverture
1998
Localisation
Situation
Coordonnées
Carte

L’unité d'incinération des ordures ménagères d'Arrabloy est un incinérateur de déchets situé dans la commune associée d'Arrabloy (Gien), dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire[1].

En 2014, l'usine d'incinération, gérée par une filiale d’Électricité de France, est l'une des quatre présentes dans le Loiret avec celles d'Amilly, Saran et Pithiviers ; elle a traité 64 667 tonnes de déchets[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

L'usine est situé sur le territoire de la commune associée d'Arrabloy, au Nord-Est de Gien, le long de la route départementale 122, à proximité de l'autoroute A77.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 8 juillet 1994, le syndicat mixte central de traitement des déchets des régions de Gien et Châteauneuf-sur-Loire signe un accord pour la construction d'une usine d'incinération avec une société d'ingénierie, Serete Industries, et une filiale du groupe allemand Hölter-ABT experte dans la technique du four à lit fluidisé rotatif[3],[4].

La construction de l'usine et les premiers essais sont réalisés entre le 26 juillet 1994 et le 12 mars 1998. L'usine entre dans sa phase de fonctionnement industriel le 10 décembre 1998[3].

La société Cideme, filiale du groupe Bouygues, est chargée de l'exploitation de l'usine[5].

Le 20 février 2003, une filiale à 51 % d'Électricité de France, le groupe TIRU (traitement industriel des résidus urbains), prend en charge l’exploitation de l’usine en rachetant la société Cideme[3],[6].

En , des pics de pollution significatifs concernant plusieurs types de polluants (monoxyde de carbone, acide chlorhydrique et dioxine) sont détectés[7].

Au cours de la 12e législature, les dysfonctionnements de l'usine font l'objet d'une question du sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur le 30 juin 2005[8].

La ligne n°1 de l'usine d'incinération est arrêtée le après constatation du non-respect des normes européennes en matière d'émission de particules toxiques[9].

Le 25 juillet 2006, la commission locale d’information et de surveillance prend la décision de remettre en marche la ligne n°1 de l'incinérateur le 28 août 2006[9].

Plusieurs modernisations de l'usine sont entreprises en 2007 : en avril, un nouveau système de traitement des fumées est mis en service, en septembre, une chaine de préparation des déchets est enclenchée[3].

En 2009, les oxydes d'azote sont traités par injection d’urée dans les fours[3].

Description[modifier | modifier le code]

L'usine a pour principale fonction la destruction des ordures ménagères. La combustion des déchets permet la production de l'électricité nécessaire au fonctionnement de l'usine ; le surplus est vendu.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Caroline Bozec, « Le syndicat de traitement des ordures ménagères s’est réuni », sur larep.fr, (consulté le ).
  2. « Les usines d’incinération d’ordures ménagères en région Centre », sur centre.developpement-durable.gouv.fr, Ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Historique », sur syctomgienchateauneuf.fr (consulté le ).
  4. « Mulhouse renouvelle son système d'incinération », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  5. Gérard Bertolini, Économie des déchets : des préoccupations croissantes, de nouvelles règles, de nouveaux marchés, Paris, Technip, , 188 p. (ISBN 9782710808688, lire en ligne), p. 116
  6. « Notre histoire », sur tiru.fr, Groupe Tiru, (consulté le ).
  7. « Dysfonctionnements de l'incinérateur de déchets ménagers à lit fluidisé de Gien. L'ADEME fait le point sur le dépassement des valeurs limites à l'émission des polluants atmosphériques CO, HCl et dioxines », sur www2.ademe.fr, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, (consulté le ).
  8. Collectif, « Usine de traitement des ordures ménagères d'Arrabloy (Loiret) 12e législature », sur senat.fr, (consulté le ).
  9. a et b « Gien : la ligne 1 de l’incinérateur autorisée à redémarrer », sur tiru.fr, Groupe Tiru, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]