Amparo Poch y Gascón

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 mai 2021 à 18:27 et modifiée en dernier par Eusebiopn (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Amparo Poch y Gascón
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Amparo Poch y GascónVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Doctora de educación sanatarioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Activités
Père
José Poch Segura (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Ministère de la Santé (d)
Hôpital Joseph-DucuingVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Idéologie

Amparo Poch y Gascón (née en 1902 à Saragosse, morte en exil à Toulouse 1968) est une médecin, femme politique et femme de lettres espagnole, militante féministe libertaire, pacifiste et anarchiste.


Biographie

Docteur en médecine et militante féministe, elle est une propagandiste de la liberté sexuelle. Dans La Vie sexuelle de la femme (1932), elle incite les femmes à s'épanouir par l'amour libre et la pratique de la bisexualité.

Elle est, avec Lucía Sánchez Saornil et Mercedes Comaposada Guillén, une des fondatrices de l’organisation féminine libertaire[1] Mujeres Libres[2] et directrice de l'assistance sociale au Ministère de la santé et de l'assistance sociale de Federica Montseny.

Elle est responsable, en 1936, des Liberatorios de prostitución, maisons destinées aux prostituées, où elles peuvent recevoir des soins de santé, de la psychothérapie et une formation professionnelle pour leur permettre d'acquérir une indépendance économique par des moyens socialement acceptables.

En , elle est responsable d'un lieu d'échange et d'éducation pour les femmes nommé Casal de la Dona Treballadora.

En 1939, la défaite des Républicains la contraint à l'exil en France, d'abord à Nîmes, puis après la guerre à Toulouse, où elle travaille à l'hôpital de Varsovie, secourant des centaines de combattants républicains espagnols.

Elle a surtout écrit sur la maternité, faisant la promotion d'une approche anarchiste de la co-éducation (partage parental).

Bibliographie

  • (en) Ackelsberg, Martha A. Free Women of Spain: Anarchism and the Struggle for the Emancipation of Women. Bloomington, IN: Indiana University Press, 1991.
  • (en) Nash, Mary. Defying Male Civilization: Women in the Spanish Civil War. Denver, CO.: Arden Press, 1995.
  • (es) Una Mujer Libre: Amparo Poch y Gascón: Médica Anarquista, Flor del Viento Ediciones, 2002, 300 pages.

Notices

Notes et références

  1. Mary Nash, Femmes Libres : Espagne, 1936-1939, La pensée sauvage, 1977, lire en ligne.
  2. (es) Ediciones El País, « Reportaje | La voz de las mujeres silenciadas », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Mujeres Libres.

Articles connexes

Liens externes