Dorat (Puy-de-Dôme)

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Dorat
Dorat (Puy-de-Dôme)
Mairie de Dorat.
Blason de Dorat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Thomas Barnerias
2020-2026
Code postal 63300
Code commune 63138
Démographie
Population
municipale
729 hab. (2021 en augmentation de 1,82 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 36″ nord, 3° 28′ 55″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 416 m
Superficie 17,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Dorat
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Dorat
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Dorat
Liens
Site web http://www.dorat63.fr

Dorat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de Thiers.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Barante, Bonjean, Boudet, Bourgeade, Chabrol, Chamoncel, Chanière, Chatard, Cognord, Dorat, Ferrat, Foury, Frichet, Garmy, Gatord, Goutay, Guerlot, l’Holliere, la Bertrande, la Chauprillade, la Foulhouse, Laize, Lavaure, les Barres, les Chabannes, les Gonins, les Granges, les Pierres, les Vernières, Martin, Michaud, Néron, Pallot, Pichet, Sarailler, Thioliere, Viouly.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Ses communes limitrophes sont Crevant-Laveine, Noalhat, Orléat, Paslières et Thiers.

Communes limitrophes de Dorat
Noalhat Paslières
Crevant-Laveine Dorat
Orléat Thiers

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est assez plat. En effet, elle est construite sur une petite butte dont l'église en est le point culminant, entourée d'une grande plaine.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courpière », sur la commune de Courpière à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dorat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,8 %), prairies (32 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), terres arables (8,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones urbanisées (0,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Dorat apparaît en 978 ; un texte cite en effet « Doratensis », siège d’une viguerie. La commune doit son nom à la proximité de la rivière de la Dore qui baigne son territoire. Dès cette époque plusieurs lieux fortifiés, naturellement ou artificiellement, durent donner naissance à des châteaux ou à des maisons fortes aujourd’hui disparus[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bourg actuel s'est développé autour de l'église fortifiée. Au XXe siècle, de nouvelles constructions viennent s'ajouter au nord-est de la commune, formant une extension urbaine continue jusqu'au lieu-dit de Cognord, situé sur la commune de Thiers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1981 Alexi Douroux    
1981 1983 André Brunet    
1983 1989 Georges Champain    
1989 2008 Noël Delarboulas    
2008 2014 Pascal Fayollet    
2014 2016 Isabelle Beauvoir[14]    
2016
(réélu en 2020)
En cours
(au )
Thomas Barnerias[15]   Consultant marketing et communication[16]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 729 habitants[Note 4], en augmentation de 1,82 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
666609565562557560519545585
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
600630637658739749768713721
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
664612626605569540568489377
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
368361391456562575653675706
2018 2021 - - - - - - -
701729-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Étienne, fortifiée dans le centre-bourg de la commune[13].
    Église Saint-Étienne
  • Dolmens à l'est de la commune. Des documents anciens retrouvés lors de la démolition d'un mur en pierre dans la maison d'un particulier en 1979 décrivent comment une demi-douzaine d'individus a tenté de revendiquer la propriété de ces dolmens durant la seconde moitié du XIVe siècle. Après plusieurs tentatives avortées, leur chef, Julien Zoufeder, aurait fini par avouer avoir simplement découvert ces dolmens en jouant dans les bois lorsqu'il était enfant. Depuis, les dolmens ont été détruits pour servir dans les fortifications du château de Barante.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Prosper de Barante (1782-1866), écrivain, historien et homme politique, décédé dans le Château de Barante situé sur la commune de Dorat.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Dorat (Puy-de-Dôme) Blason
Parti, au premier, coupé au 1, de gueules au gonfanon d'or, au 2, d'azur plain, à la fasce ondée d'argent, au second, d'argent à trois chevrons de gueules, accompagnés de trois étoiles d'azur, deux en chef et une en pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Archives[modifier | modifier le code]

  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis : 1900
  • Dépouillements généalogiques : 1900
  • Délibérations municipales depuis :

Divers[modifier | modifier le code]

  • La commune a réhabilité le centre-bourg, avec la réaffection de la chaussée et la construction d'une placette.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Dorat et Courpière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b et c « Un peu d'Histoire ... », sur dorat63.fr (consulté le ).
  14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  16. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 26 (édition du Puy-de-Dôme).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Carte des communes », sur parc-livradois-forez.org (consulté le ).
  22. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le ).
  23. « INPN - FSD Natura 2000 - FR8301032 - Zones alluviales de la confluence Dore-Allier - Description », sur inpn.mnhn.fr, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).