Jacques Vergès

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Jacques Vergès
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Jacques Vergès, en novembre 2011.
Naissance
Ubon Ratchathani,
Drapeau du Siam Siam
Décès (à 88 ans)
Paris,
Drapeau de la France France
Nationalité Française
Algérienne
Diplôme
Profession
Activité principale
Formation
Ascendants
Famille
Paul Vergès (son frère)

Jacques Vergès, né le à Ubon Ratchathani au Siam (actuelle Thaïlande)[note 1] et mort le à Paris, est un avocat français.

Après avoir été résistant, il devient célèbre en raison de ses convictions anticolonialistes (il défend puis épouse Djamila Bouhired, militante du FLN) et pour avoir été l'avocat de personnes ayant commis des crimes particulièrement graves, telles que le nazi Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987, ou le guérillero urbain international Carlos.

Biographie

Enfance et adolescence

Fils de Pham Thi Khang, institutrice vietnamienne et du docteur Raymond Vergès, consul de France à Ubon Ratchathani (Siam), Jacques Vergès est le frère jumeau de l'homme politique Paul Vergès[note 2],[1]. Un des biographes de Jacques Vergès, Bernard Violet, a révélé que son père aurait fait un faux en déclarant la naissance des deux frères le même jour alors qu’ils avaient en réalité un an d’écart, Jacques Vergès étant sans doute né le  ; l'intéressé a toujours entretenu le mystère sur sa réelle date de naissance[2].

Membres notables de la famille Vergès



 
 
Raymond Vergès
18821957
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jacques Vergès
19242013
 
Paul Vergès
19252016
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Françoise Vergès
1952
 
Laurent Vergès
19551988
 
 
Pierre Vergès
1958

À compter de la mort de leur mère, survenue alors qu'il a trois ans, il vit à la Réunion, où une partie de ses ancêtres sont établis depuis la fin du XVIIe siècle et effectue parfois depuis cette île quelques brefs séjours à Madagascar. La famille s'installe d'abord à Saint-Denis, puis à Hell-Bourg et enfin à Saint-André.

Il est sensibilisé très tôt à la politique : à l'âge de douze ans, il participe avec son frère à un grand défilé du Front populaire qui le marquera, au Port. Sa jeunesse est en outre l'occasion de fréquenter de futurs dirigeants. Enfant, il a pour camarade de classe la future épouse de l'homme politique Pierre Lagourgue. Plus tard, il est scolarisé au lycée Leconte-de-Lisle, dans la même classe que Raymond Barre, à qui il dispute, sans succès, la place de premier[3].

Il obtient son baccalauréat à seize ans et sa première année de droit l'année suivante. Il quitte la Réunion à dix-sept ans et demi pour s'engager dans la Résistance, en 1942, puis passe en Angleterre, où il s'engage dans les Forces françaises libres (FFL), le . Plusieurs fois médaillé, il se bat notamment en Italie puis en France, avec le grade de sous-officier. Il reste toujours profondément gaulliste et attaché à la personne de Charles de Gaulle : on parle même de « gaullo-communisme » pour le qualifier idéologiquement.

Engagement politique et formation

Arrivé à Paris, Jacques Vergès adhère, en 1945, au Parti communiste français (PCF). Le , Alexis de Villeneuve, qui se présente aux élections législatives sous l'étiquette MRP face à son père, Raymond Vergès, est assassiné d'un coup de revolver devant la cathédrale de Saint-Denis de La Réunion. L'arme utilisée appartient à Raymond Vergès[3]. L'année suivante, Paul Vergès, est condamné à cinq ans de prison avec sursis pour blessures mortelles sans intention de donner la mort. Mais les circonstances de cet assassinat ne sont jamais véritablement élucidées, et l'hypothèse que Paul Vergès ait cherché à protéger son frère Jacques - qui serait le véritable assassin - circule, d'autant plus que celui-ci quitte La Réunion à la suite de cet épisode[3].

En 1950, Jacques Vergès est élu à Prague membre du bureau du Congrès de l'Union internationale des étudiants comme représentant de la Réunion et non de la France[4], ce qui lui vaut quelques remarques du PCF. En 1952, il devient secrétaire du mouvement, où, sous l'impulsion du soviétique Alexandre Chélépine, futur chef du KGB, il pousse les feux de l'anticolonialisme. Il reste sur place jusqu'en 1954. Il y obtient sa deuxième année de droit. De retour en France, Jacques Vergès obtient sa troisième année en 1955. Il s'inscrit alors au barreau de Paris après avoir passé le CAPA. L'année suivante, il se présente au Concours de la Conférence du barreau de Paris, appelé aussi Concours de la Conférence du stage, où il rencontre Edgar Faure et Gaston Monnerville, entre autres.

Engagement pour l'indépendance de l'Algérie

Se qualifiant de « petit agitateur anticolonialiste au Quartier latin », il est à la tête de l'association des étudiants réunionnais, où il se lie d'amitié avec le Tunisien Mohamed Masmoudi et des futurs chefs khmers rouges Saloth Sâr (plus connu ensuite sous le nom de Pol Pot) et Khieu Samphân, dont il reconnait avoir « participé, dans un certain sens, à la politisation »[5],[1]. Le jeune avocat demande au PCF et au PSU de s'occuper d'affaires en Algérie.

Il milite pour le Front de libération nationale (FLN) et défend leurs combattants, se voyant ainsi surnommé « Mansour » (« le victorieux »)[6]. Il est notamment l'avocat de l'emblématique Djamila Bouhired, militante du FLN capturée par les parachutistes français, torturée puis jugée et condamnée à mort pour attentat à la bombe durant la bataille d'Alger, notamment au Milk-Bar (cinq morts et 60 blessés, dont beaucoup de civils). Cette défense lui vaut un an de suspension du barreau, en 1961[1]. Sa cliente devient pour quelques années son épouse[7] et ils ont deux enfants : Meriem (née en 1967) et Liess (né en 1969)[note 3] ; il se convertit également à l'islam[8]. Il quitte le PCF en 1957, jugeant le parti « trop tiède » sur la question algérienne[2].

À l'indépendance de l'Algérie, en 1962, Jacques Vergès s'installe à Alger, prend la nationalité algérienne[9] et devient le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères. Il fonde alors une revue tiers-mondiste financée par le FLN, Révolution africaine. Jacques Vergès rencontre Mao Tsé-Tsoung en mars 1963 et se rallie très rapidement aux thèses maoïstes. Il est alors destitué de ses fonctions et doit rentrer à Paris. Au mois de septembre, il crée une nouvelle revue, Révolution, qui est alors le premier journal maoïste publié en France. En 1965, la destitution du président Ben Bella permet à Jacques Vergès de rentrer en Algérie. Il met fin alors à la revue Révolution. Il est avocat à Alger jusqu'en 1970.

Carrière d'avocat

Le premier dossier que Jacques Vergès a géré en tant qu'avocat concerne la Sonacotra. Il s'engage dans une « défense de rupture » (appelée aussi « stratégie de rupture »), plutôt que ce qu'il appelle la « défense de connivence », qui était classiquement plaidée : l'accusé se fait accusateur, considère que le juge n'a pas compétence ou que le tribunal n'a pas la légitimité, prend l'opinion à témoin. La défense de rupture se distingue également de la « présence offensive », développée par Bernard Ripert. Si cette méthode est peu efficace sur le plan judiciaire, elle participe à créer un courant de sympathie dans l'opinion : cela lui a notamment permis, lors de la guerre d'Algérie, d'éviter la peine de mort à plusieurs de ses clients, même s'ils écopent de lourdes peines. Concernant sa postérité, les nouveaux moyens de communication ont rendu la technique obsolète[10].

Depuis, au carrefour du politique et du judiciaire, Jacques Vergès a associé son nom à de nombreux procès médiatisés, notamment ceux des personnalités suivantes :

Il déclare à plusieurs reprises que « plus l'accusation est lourde, plus le devoir de défendre est grand, comme un médecin doit soigner tout le monde » et se dit prêt à défendre des personnalités comme George W. Bush ou Ariel Sharon, à condition qu'ils plaident coupables[2]. Il apparaît souvent mis en scène dans son bureau en bois de fer, véritable bric-à-brac décoré de nombreux objets africains et notamment de lithographies de Antoine Louis Roussin. Il est par ailleurs collectionneur de jeux d'échecs.

Disparition inexpliquée

De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Il a toujours entretenu le mystère sur cette période.

Aux journalistes qui lui demandaient s'il était au Liban, à Moscou ou s'il travaillait pour les Khmers rouges chez Pol Pot au Cambodge, il a répondu qu'il était « très à l'est de la France » et « avec des amis qui sont encore vivants, dont certains ont des responsabilités importantes ». « Les évènements, ajoute-t-il, que nous avons vécus ensemble sont connus. C'est notre rôle qui ne l'est pas ; non pas réellement le mien, qui fut modeste, mais le leur. Il ne m'appartient pas d'en parler[19]. »

Bernard Violet, un de ses biographes controversés, avance une affaire de gros sous au Katanga (qui n'est cependant pas « très à l'est de la France »). Le juge Thierry Jean-Pierre, qui a écrit un livre sur les frères Vergès, argue d'une fuite en avant : « À l'époque, il est mal. Michel Debré veut sa peau, et le Mossad veut le tuer, car il défend des Palestiniens. Il part du jour au lendemain, en Asie, agent des services secrets chinois. Ils l'utilisent au Cambodge et au Viêt Nam[20][réf. à confirmer] ». Robert Chaudenson estime quant à lui que « si les menaces qu'il craignait étaient venues, par exemple, du Mossad, comme certains l'ont supposé, on connaît assez le personnage pour savoir que, depuis bien longtemps, il l'aurait proclamé urbi et orbi, dans tous les médias dont il est si familier et si friand[21] ».

Dans le documentaire L'Avocat de la terreur, de Barbet Schroeder, Jacques Vergès reconnaît avoir été ponctuellement présent à Paris de manière clandestine pendant cette période. Le cinéaste retient également la thèse d'un problème financier personnel comme seule cause de sa disparition. Toujours est-il que, lorsqu'il reparaît à Paris en 1978, il dispose de moyens financiers importants, sans que l'on puisse déterminer leur origine.

Dans une interview accordée au Point en mars 2013, Jacques Vergès déclare : « Un soir de mars, ma porte s'est ouverte et le vent m'a soufflé : “Pars !” Et je suis parti pour des aventures qui ont duré neuf ans. […] J'étais un peu partout. Parti vivre de grandes aventures qui se sont soldées en désastre. Nombre de mes amis sont morts, et, pour les survivants, un pacte de silence me lie à eux. »[2].

Son ami Roland Dumas, cité dans le journal Le Monde daté du , affirme que, vers la fin de sa vie, Jacques Vergès lui a confié être parti « en Chine », sans plus de précisions, toutes ces années-là[22].

Fin de vie

Jacques Vergès au théâtre de la Madeleine, à Paris, en 2008.

En 2002, il qualifie l'ancien dirigeant serbe Slobodan Milosevic d'« extrêmement sympathique »[23]. En janvier 2008, il apporte son soutien en personne à Tomislav Nikolic, dirigeant nationaliste du Parti radical serbe[24]. La même année, il débute au théâtre, dans Serial Plaideur, au théâtre de la Madeleine, à Paris[25].

En décembre 2010, il se rend en Côte d'Ivoire, avec Roland Dumas, apporter son soutien à Laurent Gbagbo, dont il est l'avocat, à la suite de l'élection présidentielle et la reconnaissance d'Alassanne Ouattara comme Président par la communauté internationale. Il est cependant écarté de la défense de l'ancien président et de son épouse, vraisemblablement pour avoir fait preuve de légèreté lors de son déplacement à Abidjan, le 6 mai 2011, pour assister à la première audition de Laurent Gbagbo[26]. Il est refoulé à l'aéroport, son visa n'étant pas valable[27]. Il aurait néanmoins touché 100 000 € avec Roland Dumas pour avoir assuré la défense politique de Laurent Gbagbo jusqu'à son arrestation[28], laquelle a compris la publication d'un livre, Crimes et fraudes en Côte d'Ivoire[29].

En mai 2011, il se rend à Tripoli avec Roland Dumas et s'y porte volontaire pour soutenir une plainte des familles des « victimes des bombardements de l'OTAN » contre le président Nicolas Sarkozy, dont le pays participe aux opérations de la coalition internationale en Libye. Il y dénonce une « agression brutale contre un pays souverain », et affirme qu'il serait prêt à défendre le colonel Mouammar Kadhafi au cas où il serait jugé par la Cour pénale internationale[30].

Le , hébergé chez une amie, Marie-Christine de Solages, Jacques Vergès succombe à une crise cardiaque[31],[32] dans la chambre même qui vit mourir Voltaire. Son état de santé s'était dégradé dans l'année après une chute, bien que son état intellectuel fût intact[1],[33].

Ses obsèques sont célébrées le en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, par le père Alain de la Morandais, l'un de ses proches amis[34]. Jacques Vergès est enterré au cimetière du Montparnasse, à la proximité immédiate du comédien Bruno Crémer. Actuellement, aucune stèle n'est apposée sur sa tombe mais l'endroit est reconnaissable de par la présence de nombreux cadenas.

Jacques Vergès envisageait de se marier avec sa compagne Marie-Christine de Solages[35].

Piètre gestionnaire, Vergès meurt ruiné, laissant derrière lui 600 000 euros de dettes diverses[36], notamment il ne réglait plus ses loyers ni ses impôts[36]. Son vieux compère Roland Dumas confirme : « A la fin, je lui prêtais de l'argent. Il en devait au fisc, à la Sécurité sociale. Il m'appelait pour me demander de l'aider. « Ça va compenser ta réputation de radin », me disait-il en riant. Je lui envoyais mon chauffeur »[36]. Le montant de ses obsèques (20 000 euros)[36] aurait été réglé par l'ordre des avocats de Paris[36]. Les deux enfants de l'avocat, Meriem et Lies, renoncent à l'héritage[36].

Publications

Dans la culture populaire

Dans le film Carlos (2010) d'Olivier Assayas, le personnage de Jacques Vergès est interprété par Nicolas Briançon.

Dans le film Omar m'a tuer (2011) de Roschdy Zem, le personnage de Jacques Vergès est interprété par Maurice Bénichou.

Bibliographie

  • Robert Chaudenson, Vergès père, frères & fils : une saga réunionnaise, L'Harmattan, , 291 p. (ISBN 978-2-296-03690-1)
  • Philippe-Karim Felissi, Jacques Vergès l'anticolonialiste, Félin, collection Histoire et sociétés, , 116 p. (ISBN 2-86645-584-3)
  • Thierry Jean-Pierre, Jacques et Paul Vergès, Vergès et Vergès, de l'autre côté du miroir, Jean-Claude Lattès, 2000, 286 p. + 8p.de photos, isbn 2-7096-2101-0
  • Bernard Violet avec Robert Jégaden, Vergès, le maître de l'ombre, Seuil, coll. L'épreuve des faits, 7 janvier 2000, 285 p., isbn 2-02-031440-1. Le , la Cour d'appel de Paris déboute Jacques Vergès de son action à l'encontre de cette biographie.
  • Yves Courrière, La Guerre d'Algérie T1 - (1954-1957), Fayard,, , 947 p. (ISBN 978-2-213-61118-1)

Documentaire

Notes et références

Notes

  1. Cette date est celle de l'état-civil, ce qui fait de Jacques Vergès le jumeau de son frère Paul. Mais l'intéressé penche pour une naissance datée d'un an plus tôt, le , à Savannakhet dans l'actuel Laos, et a établi une déclaration conjointe une année plus tard avec son frère Cf. « Les mille et une vies de Me Vergès », L'Express, .
  2. D'après son biographe Bernard Violet, Jacques Vergès serait peut-être né le 20 avril 1924 et n'aurait été déclaré en même temps que son frère que le 5 mars 1925 (Johannès 2013)
  3. Le , il a une petite-fille, Fatima Nur Arcanys Vergès Habboub, du côté de sa fille Meriem et du mari de celle-ci, Fouad
  4. Ce film a été sélectionné dans la catégorie Un certain regard du 60e festival international du Film de Cannes 2007 et a remporté le César 2008 du meilleur documentaire

Références

  1. a b c et d Franck Johannès, « Mort de Jacques Vergès, avocat brillant, redouté et parfois haï », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/defendre-bush-et-sharon-pourquoi-pas_486869.html
  3. a b et c http://www.lepoint.fr/societe/l-autre-secret-de-jacques-verges-17-08-2013-1714878_23.php
  4. François Buy, Les étudiants selon Saint-Marx, Paris, Les éditions municipales- 10 mars 1967
  5. Dans le journal allemand Der Spiegel rapporté par le site Cambodge Soir, 25/11/2008
  6. Jacques Vergès, Lettre ouverte à des amis algériens devenus tortionnaires, Albin Michel, 1993, p. 15 et 110
  7. http://www.lepoint.fr/societe/alger-rend-hommage-a-jacques-verges-18-08-2013-1715014_23.php
  8. Stéphanie Durand-Souffland, « Jacques Vergès, : l'ombre ultime d'un guerrier en robe noire », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.
  9. Robert Chaudenson, Vergès Père, frères & fils: Une saga réunionnaise, L'Harmattan, 2007, 291 p. (ISBN 9782296036901) p. 33 ; Bernard Violet, Vergès: le maître de l'ombre, Seuil, 2000, 285 p. (ISBN 9782020314404) p. 145 ; Albert Weber, L'émigration réunionnaise en France, L'Harmattan, 1994, 447 p. (ISBN 9782738422026) p. 285.
  10. Stéphane Durand-Souffland, « Le théoricien d'une "rupture" passée de mode », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.
  11. Procès de Barbie
  12. [PDF] sur fidh.org
  13. Humanite.presse.fr
  14. Humanite.presse.fr
  15. Genocidewatch.org
  16. sur blog.france2.fr
  17. « Les avocats de la famille d'Ivan demandent l'ouverture d'une information judiciaire », Le Monde, .
  18. lemonde.fr (avec AFP), 28/10/2010 Pour Pierre Moscovici, la France n'a pas à "être en première ligne" en Côte d'Ivoire
  19. « Les mille et une vies de Me Vergès » et « Défendre Bush et Sharon ? Pourquoi pas ? », L'Express, .
  20. Thierry Jean-Pierre, Vergès et Vergès : de l'autre côté du miroir, Jean-Claude Lattès, 2000, 286 p. (ISBN 9782709621014)
  21. Chaudenson 2007, p. 178
  22. « Enquête : Encore vous, maître Vergès ? », par Marion Van Renterghem, Le Monde du 19 décembre 2014, page 12.
  23. Stéphane Durand-Souffland, « Une disparition et mille provocations », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.
  24. À Belgrade, Vergès soutient le candidat ultranationaliste
  25. http://www.lefigaro.fr/theatre/2013/08/16/03003-20130816ARTFIG00288-jacques-verges-ses-debuts-au-theatre-en-2008.php
  26. Sethkokofrance sur Over-blog.com
  27. LVDPG.com
  28. L'Express.fr
  29. Unblog.fr
  30. Le Monde.fr
  31. L'avocat Jacques Vergès est mort à l'âge de 88 ans via BFM TV
  32. L'avocat Jacques Vergès est mort Europe 1, .
  33. Jérôme Dupuis, « Jacques Vergès est mort dans la chambre de Voltaire », L'Express,‎ (lire en ligne)
  34. Raphaëlle Bacqué, « Autour du cercueil de Jacques Vergès se retrouvent ceux qui ne se fréquentent pas », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  35. François Labrouillère et Pascal Meynadier, « Le dernier souper de Jacques Vergès », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  36. a b c d e et f « Dumas, dettes et amour : les derniers jours de Jacques Vergès », Denis Demonpion pour Le Nouvel Observateur - 11 novembre 2014.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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