* Jean Brochet, plus connu sous le nom de Jean Bruce, créateur et auteur de Hubert Bonisseur de La Bath alias OSS 117, né le 22 mars 1921, est arrivé dès son plus jeune age à Aillières où ses parents tenaient un restaurant. Il est décédé à Luzarches le 26 mars 1963. (293)
Max Reculard, d'origine normande (Dieppe) est arrivé à Ardenay en 1945 et y acheta un moulin avec ses terres, le Moulin Neuf.Il avait fait l'Ecole Hôtelière de Nice et avait exercé le métier de restaurateur avec son épouse Marie-Thérèse pendant la guerre de 1939-1945 à Offranville près de Dieppe. A l'époque de son arrivée à Ardenay il ne connaissait rien à l'agriculture mais très volontaire,curieux de tout et courageux il se mit en tête de cultiver les 23 hectares de terres pauvres(sable)qu'il avait achetées.Manquant d'argent il alla chercher 2 boeufs dans le Limousin et une jument de trait breton. (623)
<br/>Louis Coutard d’après son biographe Henri de Riancey, est le descendant d’une famille de Ballon honorablement connue depuis le XVIe siècle. Après le « Grand incendie de 1705 » qui ruine bon nombre d’habitants, la famille Coutard perd ses biens. Les Coutard, dans les registres paroissiaux, exercent dès lors la profession de marchands (363)
La famille demeure à l’hôtel des Murs (hôtel particulier habité au cours du temps par des magistrats et bourgeois de Ballon). (131)
Le 19 Février 1769 Louis François Coutard y voit le jour. (59)
Pris en charge par son parrain l’abbé Huard, curé de la Couture au Mans, Louis Coutard fait ses humanités au sein de l’illustre Collège de l’Oratoire au Mans. (168)
Son engagement et ses convictions religieuses laissaient présager qu’il consacrerait sa vie à un état ecclésiastique. (124)
En fin de classe de rhétorique (fin de scolarité), il quitte brusquement le collège pour ce qu’il juge une injustice et s’engage, comme simple soldat, dans le 26e régiment d’Infanterie de Bresse. Il a à peine 18 ans. (231)
Louis Coutard toujours fidèle à la religion catholique, passera 43 ans sous l’uniforme de l’armée française. L’importance de l’abbé Huard dans la vie de Louis Coutard est considérable. Non seulement ils sont cousins, mais l’abbé devient son parrain puis son « fondé de pouvoir » responsable de la gestion de ses biens dans la Sarthe et à Ballon en particulier. (381)
On retrouve Louis Coutard dans la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI. A la dissolution du régiment, il s’engage dans le 1er Bataillon de la Sarthe. (164)
Il devra combattre les Vendéens. A partir de 1793, il participera aux campagnes hors de France puis, plus tard, à l’épopée napoléonienne. (144)
Dès le début des engagements, Coutard est blessé. (52)
Il se bat à Valmy avec le grade de capitaine. Nous le retrouvons pendant la campagne d’Italie, courageux, toujours à la tête de ses hommes, reconnu pour son intelligence et son sens de la stratégie sur le champ de bataille. (229)
Un comportement rare qu’il faut souligner : Coutard respecte toujours les populations civiles. Ses troupes ne commettent pas d’exactions diverses, n’exigent que ce dont elles ont besoin pour la nourriture. (212)
Les lettres et manifestations de remerciements lorsqu’il quitte une région occupée prouvent le comportement chevaleresque et compatissant envers les vaincus. (161)
Une vingtaine d'année après ces évenements, Louis Coutard se retrouve à Ballon où il y séjournera 2 mois, il sera nourri et logé comme l'était le préfet en ces temps. Pour remercier ses hôtes, il plantera près de 20 tilleuls tisaniers, très chers à cette époque (ils ont pour propriété d'avoir des feuilles comparables à la menthe mais calmant les maux de tête). Seuls quelques tilleuls subsistent encore de nos jours, plusieurs à Ballons et d'autres à Souligné-sous-Ballons. (496)
Coutard participera à toutes les campagnes de Napoléon , sera sur les champs de bataille dont les noms résonnent dans toutes les mémoires. (142)
Le général exprimera un grand regret : il ne commanda pas durant la mythique bataille d’Austerlitz. (103)
Coutard, conscient de sa valeur réclame, à juste titre, la légion d’honneur en 1803. Il sera ensuite fait Grand Croix de la Légion d’Honneur par Louis XVIII. (165)
Coutard traversera toute l’Europe, combattant avec bravoure. Il est sous les ordres du maréchal Davout en Pologne en 1808. (125)
C’est au cours de ce séjour qu’il rencontre Hélène Davout des Vignes (appartenant à la branche aînée de la famille Davout) née en 1767 et qu’il épouse à Varsovie. (177)
Pendant ces années de combat au sein de la grande armée, Coutard acquiert un titre de noblesse : il est fait baron d’empire. (128)
Comme il était courant parmi les officiers, il s’engage dans la franc-maçonnerie militaire pendant l’empire. (114)
Sa carrière sur le champ de bataille se termine en 1813. Sa 4e blessure lui interdit désormais de monter à cheval. (121)
Il a gagné au combat ses galons de général de brigade. (57)
L’histoire de France est de nouveau agitée. Napoléon abdique après les 100 jours. Louis XVIII monte sur le trône et Coutard devient ardent défenseur de la royauté. (171)
Il fait montre d’imagination, de convictions et d’adhésion totale à la « bannière blanche à fleur de lis ». (117)
Commence alors la deuxième partie de son activité au sein de l’armée. Coutard reste sur le territoire national, il pacifie, sécurise des zones frontalières : Rochefort, les Pyrénées, Brest et Besançon, au nom du roi de France. (236)
Son énergie sera sans limite pour servir Charles X. Une lourde responsabilité lui incombe, il est nommé Gouverneur de la 1re Région Militaire, c’est-à-dire Gouverneur de Paris. (187)
Louis Coutard, élu deux fois à la Chambre des Députés, représente Mamers : en 1827 puis en 1830. (103)
Lorsque la révolution commence, Coutard démissionne de son mandat de Député. (80)
Le général Louis Coutard, baron d’empire, comte héréditaire de la décision de Louis XVIII, grand officier de la Légion d’Honneur, grand Croix de l’ordre de Saint Louis, gentilhomme de la chambre du roi, entre en retraite après 43 ans au service de son pays. (270)
Louis Coutard mourra à Paris le 19 Mars 1852. (46)
Il ne serait pas possible de vouloir parler de Louis Coutard sans insister sur son attachement à la ville de Ballon qu’il visitait dès qu’il le pouvait et dont il fut le bienfaiteur. (188)
Il donna des sommes d’argent considérables pour rénover les bâtiments de l’hôpital et améliorer leur confort, pour créer la place de Ballon (place du Champ de Foire qui se nomma à l’époque « Place Coutard »), pour décorer, réparer et agrandir l’église. En 1826, une fête en son honneur est donnée à Ballon. On le surnomme alors le « bienfaiteur ». Pourtant, quelques années plus tard, il évite de justesse un procès intenté par la ville contre lui : le Conseil de Ballon le rendait responsable des insuffisances de l’entreprise qui avait exécuté les travaux de restauration de l’église. (623)
La personnalité du général Coutard, sa vie mouvementée, sa participation active aux grandes étapes de notre histoire entre 1787 et 1852 justifient pleinement qu’il reste dans la mémoire de sa ville natale : Ballon. (224)
[Extraits conférence donnée par Madame Isabelle de Goyon - Ballon - 27/08/2006] (81)
Le philosophe Emile Baudouin, Bernayen d'origine, qui s'est illustré au 19e siècle pour ses prises de positions contre l'esclavage aux côtés de Victor Schoelcher. Son unique oeuvre, De l'illégitimité de l'asservissement, a été perdue, mais ses écrits dans la Revue de Paris laissent entrevoir la fermeté de ses engagements. (338)
* Paul Cointreau, sabotier et inventeur brûlonnais. Pour la pêche, il invente le bouchon ferré et le cueille fruit. Il a reçu la médaille d'argent au concours Lépine pour sa plus célèbre invention : les crampons moulés des chaussures de football. (255)
* Jules Delamotte et William Béatrix : résistants brûlonnais de la seconde guerre mondiale. (94)
* Maurice LOUTREUIL (d'après Ferdinand LEGROS) (47)
« UN GRAND ARTISTE SARTHOIS FUT- IL UN PEINTRE MAUDIT » ? (59)
Dans un joli petit bourg de la Sarthe, Chérancé, près de Beaumont, à la Toussaint et aux Rameaux, les familles viennent poser des fleurs, sur les tombes du vieux cimetière entourant l’église : mais nul ne s’arrête devant une stèle de tuffeau, sur la quelle est disposée une minuscule plaque de marbre blanc, portant cette simple inscription : (355)
* Abbé Louis Persigan (1798-1888), curé de Courgenard, auteur de la Chronique de la paroisse de Courgenard, 1841, rééditée par la Fédération des amis du Perche, Ceton, 2001. (200)
* L.-J. Plumard de Dangeul (1722-1777), économiste, né au Mans, sieur de Dangeul. Il était le cousin de Véron de Forbonnais, lui aussi natif du Mans. Membre de l'Académie des sciences de Stockholm, "Dangeul est considéré comme l'un des jeunes écrivains les plus marquants du groupe de Vincent Gournay, dénommés "les économistes". Ses Remarques, qui connurent un succès considérable, défendaient la libération de l'économie française. La dérégulation et la concurrence constituaient les deux cartes maîtresses de ce programme libéral. Dangeul est même allé plus loin. Son objectif était de renverser la pyramide socio-économique en effectuant un déplacement de catégorie, de la position sociale des individus à celle de contribution sociale".(Antoin Murphy). (883)
Administrateur colonial en Afrique noire, il rejoint dès l’origine les rangs de la 2e DB du général Leclerc, ce qui lui vaut, en août 1944, d’être le premier français à pénétrer dans Paris libéré. Compagnon de la Libération, il entreprit après la guerre une carrière politique et représenta plusieurs fois le sud de la Sarthe à l’Assemblée Nationale. (414)
Jean LE BOINDRE (1620-1693), doyen du Parlement de Paris et seigneur du Gros Chenay. Il nous a laissé un manuscrit intitulé "Débats du Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV" dans lequel il témoigne de cette période agitée que fut la Fronde. (271)
Henri VALLEE constructeur automobile né à FILLE en 1865. (58)
Créateur de divers modèles dont un engin de course original surnommé "La Pantoufle". (97)
* Jean de Beaugency : Premier seigneur de La Flèche (article manquant)
* Felix-Jean Bayle (1843-1920), chargé de cours au Prytanée National Militaire et dans les écoles de la ville, il reconstitue et dirige l’harmonie municipale. Compositeur de musique, il a écrit notamment une "cantate à Léo Délibes" et de nombreux opéras. (278)
* Adrien-Louis Lusson, architecte, décorateur, né à La Flèche le 4 août1788, il crée et gère la réalisation des peintures de la coupole du Petit-Théâtre, qu'il confie à des peintres de l'Académie Royale de Musique. (268)
* Pierre-Félix Delarue, architecte du Petit-Théâtre en 1839 et de la sous-préfecture en 1861. Il a aussi réalisé de nombreux châteaux dans la région à cette époque. (187)
* François-Théodore Latouche, ancien maire, décédé en 1861, auquel a été érigé par souscription publique, en 1862, un mausolée, représentant la ville de la Flèche pleurant le disparu. Ce monument, œuvre du sculpteur Eugène-Louis Lequesne, est visible au cimetière Saint Thomas. (296)
* Michel Virlogeux, fils d'un des anciens maires de la ville et architecte ayant participé à la réalisation du Viaduc de Millau. (135)
Pour plus d’anciens élèves du Prytanée, voir la Catégorie Brution. (141)
* André Bouton (1890 à Fresnay-sur-Sarthe -1979 au Mans), économiste, historien du Maine, président de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe de 1957 à 1974, auteur de l'"Histoire économique et sociale du Maine" en cinq volumes, des origines au XIXe siècle (parus de 1962 à 1976) (320)
* Georges Durand né à Fresnay en 1864. Fondateur du Syndicat d’initiative des Alpes Mancelles - Initiateur des 24 heures du Mans. Décédé en 1941. (article manquant)
* Louis Rustin : La Rustine est une marque déposée. Louis Rustin est le père de cette petite pastille de caoutchouc destinée à réparer, vite et bien, les chambres à air, sans avoir à les vulcaniser. La prouesse, c’est la couche auto-collante de la rondelle. Les brevets de la Rustine sont déposés en 1922. En 1934, il quitte son atelier de rechapage parisien et s’installe à la Chartre-sur-le-Loir, dans une ancienne usine de filature, qui avait l’avantage de se trouver au bord de l’eau… Le moulin fournissait le courant, et l’amateur de pêche qu’était Louis Rustin était comblé. (609)
* Hervé Guilleux, né le 15 février 1956, fils d’un médecin de La Suze, il s’inscrit en 1973 à la Coupe Kawasaki dont il termine 2e en 1974. En 1979, il termine 4e du Grand Prix de France 250 cm³ sur une But. En 1982 il est vainqueur au Bol d’or et obtient le titre de vice-champion du monde d’endurance cette même année. En 1983, au guidon d’une Kawasaki 250 cm³, il remporte le Grand Prix d’Espagne (devant Christian Sarron) et termine 3 autres fois sur le podium (3e en Afrique du Sud, 3e aux Pays-Bas, 2e en Suède). (656)
* Jean-Claude Osman, surnommé La Rouille, est un ancien joueur de football professionnel né le 6 mars 1947 à La Suze. Il évoluait au poste de latéral droit. Il doit stopper sa carrière pendant une année en 1974 à cause d'une blessure à l'œil suite à un choc avec le joueur nîmois Mendoza. Retiré du football, il possède désormais un café à Nantes. (364)
Proposé pour la béatification de son vivant, Christian GOHIER dit "LA SIOUX" célèbre précurseur qui a dit, entre autres citations: "LES TENEBRES S'EVANOUISSENT LORSQUE LA LUMIERE JAILLIT" (212)
* Le château du Chevain a été habite par Alexandre-Charles Rousselin Corbeau de Saint-Albin, commissaire de la convention à Troyes, secrétaire particulier de Barras, fondateur du journal Le Constitutionnel. Il fut accuse par les conservateurs de faire trop de zele révolutionnaire, et par les thermidoriens de trop de mollesse, ce qui lui valu de faire un temps de la prison. Il fut libère à la chute de Robespierre. Malgré son amitié avec le Roi Louis-Philippe (il avait d'ailleurs épouse en seconde noce la fille du médecin du Roi) il refusa toute position importante pendant son règne. Il fut élu plusieurs fois député de la Sarthe. Il fut également un grand collectionneur d'art. (756)
* Anquetil Quarel, premier "seigneur" connu de Lignières (67)
* Richard Quarel, fils d'Anquetil. Il s'illustra en participant à la prise de Naples et de la Sicile en 1029 avec Tancrède de Hauteville. Seigneur de Lignières et de Villaines, deux villages qualifiés de "Carelle", mais également d'autres fiefs du Saosnois. (364)
* Curé Fleury, qui a publié dans le Journal écclésiastique en 1774, un article sur la capacité des femmes à dire la messe. (128)
*Pierre François Cuillier dit Général Perron, né et baptisé à Luceau le 6 août 1753, fils d'un maître tisserand. Il fit fortune aux Indes, et se retira au château du Fresne à Authon où il mourut le 21 mai 1834. (265)
* Francis CARIS : Originaire de Bretagne, Francis CARIS est arrivé à Neufchâtel en 1963 comme receveur-distributeur des PTT. Rapidement adopté par la population, il devient vite conseiller avant d'occuper avec une extraordinaire énergie le poste de Maire de 1971 à 1992. Il a "tiré" Neufchatel de sa léthargie par la mise en oeuvre d'innombrables projets. Remise en état de l'étang, création du comité des fêtes, assainissement, jumelage avec la ville Bavaroise de KOLITZHZEIM, création d'un foyer-logement pour personnes agées, remembrement, (568)
* Joseph-René Verdier, 1819-1904, peintre aquarelliste né à Parcé-sur-Sarthe et élève d'Auguste et Rosa Bonheur. Auteur de Etang au crépuscule, petite fille jouant avec un chien et un matin dans la lande (musée du Mans). (228)
Robert II, dit "le Diable", fils de Mabille et de Roger II de Montgomery. Robert II le Diable fut fait prisonnier par le roi d'Angleterre alors qu'il était ambassadeur du roi de France, et fut condamné à la prison perpétuelle. (241)
Guillaume III (fils de Robert II le Diable) succéda à son père. Comte d'Alençon et de Bellême, baron du Saosnois refusant de comparaître devant le roi d'Angleterre, il fut aussitôt attaqué et perdit ses possessions de Bellême qui, elles, rentrèrent dans le Perche. Il se retira sur ses terres du Saosnois, à Saint Rémy du Plain (du val) et à Mamers. A sa mort en 1171, le Saosnois possédait des places fortes avec les châteaux de Saint Paul le Vicomte, Saosnes, Saint Rémy du Plain, Mamers, capables d'accueillir la population en cas d'attaque; il fallait toujours penser à se défendre de l'emprise des Ducs de Normandie et des comtes du Maine. (663)
Peray sera occupé par les Anglais en 1417 (durant la guerre de 100 ans). (73)
Henri de Navarre, baron du Saosnois depuis 1562 devenu Henri IV réuni le Saosnois à la couronne en 1589 (111)
La papeterie de Poncé, aux Moulins de Paillard, crée en 1763 par Elie SAVATIER, ancien teinturier à BESSE-SUR-BRAYE, fut la plus importante du département avec 4 cuves. Julien QUETIN, papetier à Challes, en prend la direction en 1791 et en devient propriétaire en 1801 (mariage en 1791 avec Françoise POTHEE, petite fille d'Elie SAVATIER). (346)
Julien QUETIN-POTHEE (1768-1846) et son fils Alexandre QUETIN (1809-1882), époux BEZARD, seront maires de Poncé de 1829 à 1856 (dates de mandat approximatives). (163)
En février 1857, Alexandre QUETIN, propriétaire de la papeterie, entrait à la nouvelle Chambre de Commerce et d'Industrie du Mans, crée par décret signé par Napoléon III, le 23 octobre 1856. (197)
En 1907, Henri-René CHAUVIN, propriétaire de la papeterie et petit-fils d'Alexandre QUETIN, sera élu président de l'Union des Fabricants de Papier. (151)
Un habitant du cru, propriétaire de plusieurs immeubles à Paris, de terres et de fermes en Sarthe, a fait de Rouez-en-Champagne, où il élevait des chevaux, son légataire universel. (185)
Décédé fin 2007, Serge Le Grou s’est montré plus que généreux avec son village en lui cédant l’équivalent de 37 millions d’euros, principalement sous forme de biens immobiliers. (191)
En contrepartie de tout cela, la municipalité a dû prendre des engagements que Serge Le Grou aurait négociés lui-même, de son vivant. Il aurait discuté directement avec le maire, à de multiples reprises, au cours des dernières années. Ses exigences comporteraient, entre autres choses, la construction d’une cinquantaine de petits pavillons neufs, que la commune réservera à des personnes âgées n’ayant pas les moyens de se payer une place en maison de retraite. (479)
*Abbé Charles Morancé : Écrivain et artiste, aumonier d'un régiment de l'Armée de la Loire (le 33e Mobiles), il a raconté l'épopée de cette armée qui s'est battue en 1870 (général Chanzy) contre l'armée allemande dans la Sarthe. Sa tombe se trouve au cimetière de Rouillon et une plaque dans l'église rappelle son souvenir. (341)
(Récits d'un aumonier militaire en temps de guerre et en temps de paix par l'abbé Charles Morancé, ancien aumonier du 33ème mobiles et de la garnison du Mans, chevalier de la Légion d'Honneur 2 tomes, imprimés au Mans par Edmond Monnoyer en 1884) (252)
*Comte de Rochecotte : Instigateur de la seconde chouanerie dans le Maine. Il a séjourné à Rouillon et plus particulièrement au château de Rouillon, hébergé par les dames Nepveu de Rouillon et dans plusieurs fermes alentour (ferme de l'Epine...). Né près de Langeais au château de Rochecotte, racheté ensuite par la duchesse de Dino, il a terminé sa vie, fusillé par le Directoire, sur le Champ de Mars, à Paris. (461)
** la photolithographie, premier procédé permettant de reproduire une image et donc utilisé pour l'imprimerie (112)
** la photographie inaltérable dite "au charbon" (59)
** le procédé d'impression aux encres grasses en couleur (58)
** un procédé d'encrage des billets pour les rendre infalsifiables (68)
Frédéric Proust, photographe de renom, s'est vu confier la gestion de sa collection et de ses archives par les descendants de l'illustre Poitevin et c'est avec passion qu'il s'acquitte de sa tâche. Il a d'ailleurs réhabilité le plus ancien atelier photographique du monde, créé par Alphonse Poitevin au 171, rue Saint-Jacques à Paris, pour s'y installer. (362)
Alphonse-Alfred Haentjens (Nantes, 11/06/1824 - Paris, 11/04/1884) fait ses études au lycée de Vendôme puis à l'École Centrale. Il devient Maire de Saint-Corneille, Conseiller Général de la Sarthe et Député de 1863 à sa mort. il fut l'un des pionniers de la grande presse parisienne. Possesseur d'une belle fortune, il fut un des premiers et des principaux actionnaires du Monde illustré et également un des fondateurs de La Petite Presse. Ainsi, en 1868, il fonde "Le Journal de la Sarthe", devenu par la suite "Le Maine Libre". (596)
Alfred Haentjens, tout homme d'affaires qu'il était, s'inscrit dans la pensée de l'époque qui tend à bannir l'idée de guerre. En effet, non seulement elle inhibe les initiatives et bloque les projections, mais elle grève les budgets. Les charges du budget de la guerre risquent d'entraîner des accroissements d'impôts et une aggravation du poids de la dette publique ce qui, tôt ou tard, entraînera une hausse des charges subies par l'entreprise. A ce titre, dès 1863, il s'oppose à voter le budget de la guerre couvrant l'Expédition du Mexique. En 1869, bien que membre de la Majorité, il se dit d'accord avec la Gauche et affirme que si les dépenses de la guerre doivent rester inchangées, il se refusera à en voter le budget. En toute logique, il vote contre la déclaration de guerre de 1870. (830)
Du reste, il est l'un des 7 députés de l'Assemblée Générale de Bordeaux qui votent contre la déchéance de la famille impériale le 1er mars 1871 et fut décoré de la légion d'honneur. (200)
Hélène Bertaux : sculpteur (1825-1909), épouse de Léon Bertaux, également statuaire. (89)
A passé les dernières années de sa vie à Saint-Michel-de-Chavaignes, où elle avait une propriété (château de Lassay), Elle y est décédée et enterrée. (161)
Elle fut la créatrice (en 1881) et la première présidente de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs (U.F.P.S.). (117)
Son action militante permit aux artistes femmes d'entrer à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris en 1897. (110)
Laurent BODIN, né à Saint-Paterne en 1762 ou il a exercé son métier de médecin. Il a publié plusieurs ouvrages qui faisaient alors référence : Le Médecin des gouteux en 1799, la Biographie analytique de médecine également en 1799. Il est l'inventeur des pilules toniques et stomachiques qui portent son nom. (318)
Robert Tournelle fut maire de Sougé-le-Ganelon pendant l'entre-deux-guerres. (77)
Durant la Première Guerre mondiale, il fut affecté au 44e régiment d'artillerie du Mans. Il revint indemne de ce conflit. (132)
À l'arrivée des allemands en 1940, il refusa de saluer le drapeau nazi sur la place du village, ce qui lui valut les foudres des envahisseurs. Devant leur comportement, il décida de créer un des premiers réseaux de résistance de l'ouest de la France situé au lieu dit "La Chapelle" sur la commune de Sougé. (324)
En famille et avec d'autres habitants de sa commune et des environs, son réseau eu pour tâche de récupérer des armes parachutées par les anglais en vue d'alimenter d'autres maquis (certains venaient de Lyon) et d'en cacher d'autres afin d'aider les alliés au moment de la Libération. (290)
Il fut dénoncé en juin 1944 avec, entre autres, son fils Bernard et furent torturés pendant plusieurs semaines à Fresnay-sur-Sarthe par la milice française avant d'être déportés en Allemagne. Il mourut quelques semaines avant la libération de son camp par les russes. (277)
Des membres de sa famille déportés avec lui, seul son fils Bernard revint vivant. (83)
Son portrait prône en bonne place au côté de celui du Président de la République dans la mairie de Sougé, un monument au mort porte son nom, et une plaque à son nom figure également dans l'église de la commune. (219)
* Charles de GUILLARD né à Souligné sous Vallon, mort le 13 novembre 1537 ègalement à Souligné. Conseiller au Parlement de Paris puis Président du Parlement en 1508. Connu pour son role d'ambassadeur et pour avoir parlementé la paix avec avec l'Empire en 1515. (268)
* Jean-Paul Proust, né le 3 mars 1940 à Vaas (Sarthe), ancien préfet de Paris, aujourd’hui ministre d'État de la Principauté de Monaco depuis le mercredi 1er juin 2005. (184)
* Guyon de Broc, maître d'hôtel du roi Louis XI. (54)
* Martin Menant, né à Vaas, syndic des rentes de l'hôtel de ville de Paris au XVIIe siècle. (103)
* Bertrand du Guesclin, connétable de France, qui a libéré le village en 1370 suite à la bataille de Pontvallain. (117)
