Lombron

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Lombron
Lombron
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Le Gesnois Bilurien
Maire
Mandat
Alain Grémillon
2020-2026
Code postal 72450
Code commune 72165
Démographie
Gentilé Lombronnais
Population
municipale
1 912 hab. (2020 en diminution de 0,98 % par rapport à 2014)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 41″ nord, 0° 25′ 05″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 134 m
Superficie 24,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Savigné-l'Évêque
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lombron
Liens
Site web www.mairie-lombron.fr

Lombron est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 912 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).

Géographie[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lombron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,4 %), prairies (25,1 %), forêts (22,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lunbrun et Lumbrun en 1050 et 1102[10]. L'origine du toponyme a été longtemps considérée comme obscure[10]. Son origine est probablement gauloise pour les raisons suivantes :

On peut trouver deux racines celtiques[11]. La partie lum- (devenue ici Lom-) est issue d'une base désignant les marécages limoneux probablement très présents avant qu'ils ne deviennent des étangs au nord et à l'ouest du village. La partie -brun (devenue ici -bron) est issue d'une base bere qui désignait une colline d'apparence allongée (même racine qu'une barre de collines, et que barrer) et ayant une grande part de son périmètre suffisamment escarpée pour que les Gaulois aient pu y voir un site propice à l'installation d'un camp fortifié.

Ceci est compatible avec la butte de Montrentin, dont le nom actuel peut-être postérieur à la création du nom d'origine de Lombron si celui-ci a migré vers le sud (possible déplacement paroissial pré-médiéval). Mais ce peut être aussi l'une des collines au-dessus de la Pelterie ou du Buisson. Toutefois, le nom Lombron n'est pas compatible avec une origine dans la motte de Bresteau[pas clair] qui est trop petite. Le nom actuel de celle-ci peut avoir aussi une origine médiévale dans un mot issu également de la racine gauloise bere ; il peut avoir signifié petit tertre fortifié ; c'est la partie -ellum du nom Breitellum latinisé en latin médiéval qui évoque la petitesse, et c'est le t , reste d'un suffixe à la partie bere qui évoquerait la fortification.

Seule l'archéologie pourra peut-être un jour dire s'il y a eu un fort gaulois en bois sur une des collines citées ; par exemple sur la colline de la Pelterie avec des fortins avancés comme à Bresteau, lequel se serait perpétué.

Le gentilé est Lombronnais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
8 août 1944 19 mars 1959 Alexandre Maugé[12] SFIO puis
Soc.ind.
Cultivateur
Conseiller général de Montfort-le-Gesnois (1945-1959)
mars 1959 mars 1965 Maurice Pouillet[Note 4]    
mars 1965 28 mars 1971 Maurice Pouillet[Note 5]    
28 mars 1971 27 mars 2001 Marcel-Pierre Cléach DVD puis
RPR puis UMP
Administrateur de sociétés
Sénateur de la Sarthe (1995-2014)
Conseiller général de Montfort-le-Gesnois (1985-2011)
Premier vice-président du conseil général (1998-2011)
Président de la CC du Pays des Brières et du Gesnois (1994-2001)
27 mars 2001 22 mars 2008 Claude Bontemps DVD Ancien chef de corps des sapeurs-pompiers, ancien 1er adjoint
22 mars 2008[13] En cours
(au 29 mai 2020)
Alain Grémillon[14] FG Artiste peintre, professeur de technologie en retraite
Réélu pour le mandat 2020-2026

Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[14].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

En 2020, la commune comptait 1 912 habitants[Note 6], en diminution de 0,98 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3441 3611 5021 1841 5201 6451 5931 6001 555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4431 4481 3881 3921 4071 3451 3811 3671 311
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2491 3121 3171 1961 1341 0461 0601 0341 016
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0489919731 2611 7861 8251 9271 9621 933
2018 2020 - - - - - - -
1 9011 912-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.

Activité label et manifestations[modifier | modifier le code]

Labels[modifier | modifier le code]

La commune est un village fleuri (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[22].

Sports[modifier | modifier le code]

Le Lombron Sports fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[23].

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

  • Marcel-Pierre Cléach (né en 1934), maire de Lombron de 1995 à 2001, sénateur et conseiller général.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Maurice Fernand Pouillet, né le à Lombron, décédé le à Lombron.
  5. Maurice Gustave Alix Pouillet, né le à Lombron, décédé le à Lombron.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 386
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  10. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  11. « Etude Illiberis », sur www.acg66.org (consulté le ).
  12. a et b notice MAUGÉ Alexandre, Joseph par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 24 mai 2021
  13. « Canton de Tuffé : Alain Gremillon, candidat du Front de gauche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  14. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Lombron. Troisième mandat de maire pour Alain Grémillon », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  19. « Château de Lauresse », notice no PA00109777, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « Église », notice no PA00109778, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Le château de l'Aunay, publié sur le site de la Mairie de Lombron (consulté le 27 février 2018)
  22. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  23. « Lombron Sp. », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]