Transports en commun de Fontenay-le-Comte
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| Fontélys | |
| Situation |  France Fontenay-le-Comte
|
|---|---|
| Type | Autobus |
| Entrée en service | |
| Lignes | 2 |
| Arrêts | 40 |
| Véhicules | 3 |
| Fréquentation | 93 000 voyages (2022) |
| Autorité organisatrice | Pays-de-Fontenay-Vendée |
| Exploitant | Sovetours |
| Site Internet | www.fontelys.fr |
| Slogan | Avec Fontélys, bougez gratis ![1] |
| Vitesse maximale | 70 km/h |
| Lignes du réseau | 1, 2 |
| Réseaux connexes | Aléop |
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Fontélys est le réseau de transport en commun de la ville de Fontenay-le-Comte en Vendée.
Le réseau est créé en 1996 sous son nom initial TVF, acronyme de Transport de la ville de Fontenay.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le réseau TVF (Transport de la ville de Fontenay) est créé le à titre expérimental avec deux lignes A et B pour une durée de six mois puis est pérennisé à partir du [2],[3]. L'exploitant Sovetours est reconduit à l'issue de l'expérimentation pour une durée de six ans[4].
Les lignes[2] :
- A : Porteau - Centre-ville - Libération
- B : Charzais - Centre-ville - Chamiraud
En , une ligne C est testée jusqu'à la fin de l'année sur le trajet Gros-Noyer - Croix-Bonnelle[5].
En 2002, le contrat avec Sovetours est renouvelé pour six ans supplémentaires[6]. En 2003, le parc est renouvelé avec des minibus accessibles aux personnes à mobilité réduite[6].
En 2006 le réseau aussi nommé « Ami bus », qui fête ses dix ans, est constitué de trois lignes (A, B et C)[6] :
- A : ligne fonctionnant sur un axe nord-sud Espierre - Libération
- B : ligne fonctionnant sur un axe est-ouest Pôle Santé - Centre commercial
- C : ligne formant une boucle entre le centre et les hameaux du sud-ouest de la ville.
En 2008, Sovetours est reconduit pour un nouveau contrat jusqu'en 2011[7].
Le , le réseau est réorganisé autour de quatre lignes au lieu de deux[8],[9],[10] :
- Circuit orange : Gare routière - Trois-Canons ;
- Circuit rose : Gare routière - Le Porteau ;
- Circuit vert : Gare routière - Les Champs-Marots + desserte sur réservation pour Boisse ;
- Circuit bleu : Gare routière - Les Moulins-Liot + desserte sur réservation pour Charzais, Ardennes et Granges.
La desserte est assurée par deux bus assurant successivement les différentes boucles, avec parfois un changement de bus nécessaire[10]. Le contrat d'exploitation est renouvelé pour la période 2011-2016 au sortant Sovetours, puis prolongé de six mois jusqu'en juin 2017.
En décembre 2016, le conseil municipal fait le constat de l'échec du réseau mis en place en 2011 avec une fréquentation qui a chuté de 50 %, des bus circulant à vide et une signalétique aux arrêts en mauvais état[7].
Le , le réseau TVF change de nom au profit de Fontélys et est restructuré autour de deux lignes diamétrales (1 et 2) assurant un départ par heure, au lieu de quatre lignes en étoile au départ de la gare routière ; cette nouvelle organisation est un retour aux principes d'avant 2011[11]. La société Sovetours est toujours l'exploitant du réseau[11]. Cette nouvelle offre est présentée par la ville comme plus efficace et réduisant le nombre de circulations à vide des bus[12].
Ce nouveau réseau est un succès avec une hausse de la fréquentation de 48 % au bout de deux ans de service, grâce à l'offre simplifiée et aux itinéraires plus rapides ; cela se traduit par le test d'un Isuzu Novociti Life plus capacitaire, le parc existant s'avérant trop petit[13].
Le réseau devient gratuit le [14].
Le , la communauté de communes Pays-de-Fontenay-Vendée devient la nouvelle autorité organisatrice de la mobilité en application de la loi d'orientation des mobilités[14].
Fréquentation[modifier | modifier le code]
La fréquentation du réseau augmente chaque année, sauf entre 2011 et 2017[6],[7],[15] :
- 71 000 voyages en 2003 ;
- 79 000 voyages en 2004 ;
- 84 000 voyages en 2005 ;
- 93 000 voyages en 2022.
Matériel roulant[modifier | modifier le code]
Le réseau est opéré avec trois véhicules :
- Un midibus Isuzu NovoCiti Life de 53 places mis en service en janvier 2020 sur la ligne 1 puis réaffecté à la ligne 2 en 2023[16],[15] ;
- Un midibus Iveco Bus Urbanway 10 CNG de 84 places fonctionnant au bioGNV mis en service en mars 2023 sur la ligne 1[15] ;
- Un Mercedes-Benz Sprinter City 77 de 40 places utilisé comme bus de réserve[15],[17].
Le réseau a possédé par le passé un autre Sprinter City 77, un Isuzu NovoCiti Life essayé en 2019, un Vehixel Cytios 4/34, un Vehixel Cytios 30 et un Heuliez GX 117[14],[18],[19]. Le parc initial était constitué d'un minibus Renault Master I carrossé par Gruau (ligne A) et d'un Gruau MG 36 (ligne B)[2].
Tarification et financement[modifier | modifier le code]
À son lancement, le ticket coûtait 5 francs[2].
En , le ticket à l'unité passe de 0,90 € à 1 €, tarif qui était en vigueur depuis 2007[9]. Le réseau devient gratuit le [14].
La billetterie rapportait 20 000 €, ce qui était loin de couvrir les 283 000 € de dépenses de fonctionnement annuel[20].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Slogan utilisé sur le guide horaires.
- Jack Pierron (dir.), « Naissance d'un réseau : Transport de la ville de Fontenay - TVF », Le magazine des réseaux urbains, no 10, , p. 42-44 (lire en ligne
[PDF], consulté le )
- Jack Pierron (dir.), « Actualités des réseaux : Fontenay-le-Comte - TVF - », Le magazine des réseaux urbains, no 11, , p. 37 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Jack Pierron (dir.), « Actualités des réseaux : Fontenay-le-Comte - TVF », Le magazine des réseaux urbains, no 13, , p. 20 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Réseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 25), , 64 p. (lire en ligne), p. 12-34
- « L'Ami bus gratuit samedi pour fêter ses dix ans », Ouest-France, , p. 13
- Michèle Besson, « Minibus urbain: la ville perd six mois », Ouest-France, , p. 15
- La ligne C a vraisemblablement été supprimée à une date inconnue, les lignes régulières de 2011 ne reprenant pas son itinéraire.
- Charles Dubré, « Quatre nouvelles lignes de bus à la rentrée », Ouest-France, , p. 14
- « Horaires 2011 du réseau TVF », sur www.tvfamibus.com, (consulté le )
- Olivier Meyer, « Lancement du réseau Fontélys à Fontenay-le-Comte », Transbus, (lire en ligne )
- « Fontenay. Le transport urbain Fontélys passe la première samedi », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- Malika Merouari, « Fontenay-le-Comte. Des lignes de bus de plus en plus fréquentables », Ouest-France, (lire en ligne )
- Olivier Meyer, « Fontenay-le-Comte » , sur www.transbus.org (consulté le )
- Marie Petit, « À Fontenay-le-Comte, le réseau de bus Fontélys entame sa décarbonation avec un bus roulant au BioGNV », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- Pierre Cossard, « Un midibus pour Fontélys », sur www.mobilitesmagazine.com, (consulté le )
- « Quelles sont les évolutions des bus gratuits de Fontenay-le-Comte à la rentrée ? », sur revuetransportpublic.fr, (consulté le )
- « Mouvements bus/cars Fontélys », sur tc-infos.fr (consulté le )
- Le GX 117 est visible ici, aux côtés du Cytios 30.
- Juliette Guérit, « Fontenay-le-Comte. L’accès gratuit aux bus, « une volonté politique » », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jack Pierron (dir.) et Frédéric Bolle, « Naissance d’un réseau : Transport de la ville de Fontenay - TVF - Ville de Fontenay-le-Comte (Vendée) », Le magazine des réseaux urbains, no 10, , p. 42-44 (lire en ligne [PDF], consulté le )
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Olivier Meyer, « Fontenay-le-Comte - Fontelys » , sur www.transbus.org, Olivier Meyer, (consulté le )
