Autobus de Rennes
Autobus de Rennes | ||
![]() Logo des autobus de Rennes | ||
![]() Bus Chronostar à la station République. | ||
Situation | Rennes Métropole | |
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Type | Autobus | |
Entrée en service | 1933 : Premiers autobus à Rennes | |
Longueur additionnée des lignes | 500 kilomètres | |
Lignes | 149 (régulières et scolaires) | |
Arrêts | 2 444 | |
Propriétaire | Rennes Métropole | |
Exploitant | Keolis Rennes[1] Sous-traitants : Keolis Armor Transdev TIV Jollivet Linevia Illevia Orain | |
Site internet | www.star.fr | |
Slogan | Le service de transport en commun de Rennes Métropole | |
Lignes du réseau |
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Réseaux connexes | TC à Rennes :![]() ![]() ![]() ![]() Citiz Rennes Métropole TER Bretagne, BreizhGo |
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Le réseau d'autobus de Rennes dessert l'ensemble des 43 communes de Rennes Métropole, soit un territoire de plus de 420 000 habitants.
Historique[modifier | modifier le code]
Les autobus font leur apparition à Rennes en 1933, quand la compagnie de l'Ouest Électrique (COE) décide de mettre en place ce moyen de transport pour compléter les tramways électriques rennais. Dès 1939, la municipalité demande le remplacement des tramways par des autobus, ce qui n'est effectué complètement qu'en 1952 à cause de la seconde Guerre mondiale[2]. Le réseau porte alors le nom de Transports urbains de Rennes (TUR). Le réseau constitué de huit lignes en 1954 continuera de se développer au cours des décennies suivantes et prend en 1972 son nom actuel (STAR), à la fin de la concession de 75 ans accordée à la COE[3],[4],[1].
Le réseau, qui jusqu'alors ne desservait que Rennes et Cesson-Sévigné, s'étend à partir de 1973 vers les communes environnantes : Chartres-de-Bretagne, puis Saint-Grégoire et Chantepie l'année suivante. Les années 1970 voient l'apparition des couloirs bus, des bus articulés, et du service de nuit, d'abord le dimanche pour les étudiants du campus de Villejean puis en semaine sur le reste du réseau. Le réseau s'étend au cours des années 1980 à l'ensemble de Rennes District. Les années 1990 voient le réaménagement de la gare de Rennes, la mise en place du Vélo à la carte complémentaire au réseau de bus.
Les années 2000 sont marquées par l'ouverture de la ligne A du métro en 2002, provoquant une réorganisation du réseau qui voit sa fréquentation doubler au cours de la décennie et continue de s'étendre pour s'adapter à l'évolution de Rennes Métropole avec notamment l'ouverture de nouvelles lignes métropolitaines express. Enfin, les années 2010 voient l'arrivée des lignes « Chronostar » en 2014, ayant une fréquence élevée et un itinéraire en site propre.
La mise en service de la ligne B du métro courant [5],[6] s'accompagnera d'une restructuration majeure du réseau de bus : les lignes métropolitaines seront rabattues dès que possible aux stations de métro en périphérie de la ville — la place de la République verra dès lors passer 22 % de bus en moins — et l'offre sur ces mêmes lignes augmentera de façon considérable avec près de 11 % de kilomètres parcourus supplémentaires[7].
Pour compléter le métro à l'horizon 2030, la métropole envisage la création de lignes de « TramBus » (lignes de bus à haut niveau de service sur voies dédié partagées avec les co-voitureurs) sur plusieurs axes plutôt que de prolonger les lignes de métro[8].
Le réseau[modifier | modifier le code]

Présentation[modifier | modifier le code]

Le réseau d'autobus de Rennes est exploité sous la marque Service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) par délégation de service public à la société Keolis Rennes qui gère l'ensemble des transports (métro, bus, vélos) de Rennes Métropole. Le réseau compte près de 152 lignes de bus régulières et scolaires desservant l'ensemble des 43 communes de la métropole rennaise[9].
Le réseau urbain dessert Rennes et sa 1re couronne : Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Grégoire et Saint-Jacques-de-la-Lande. Composé de dix-neuf lignes, organisées principalement en étoile autour de la place de la République, ce réseau est directement complémentaire du métro. Une partie de ces lignes complète le réseau urbain en reliant les quartiers périphériques entre eux, sans passer par le centre. L'ensemble de ces lignes est accessible aux personnes à mobilité réduite, à l'exception de quelques arrêts non aménagés.
Ces lignes ont une fréquence élevée de passage en journée : plus d'un bus toutes les dix minutes pour les lignes Chronostar et les lignes majeures et plusieurs bus par heure pour les autres. Ces lignes offrent également des points de correspondances avec les autres modes de transports, avec la présence du métro, de STAR, le vélo et des parcs relais.
Il est composé des familles de lignes suivantes :
- Lignes Chronostar : Lignes C1 à C6 ;
- Lignes urbaines : Lignes 9 à 14 ;
- Lignes inter-quartiers : Lignes 31, 32 et 34 à 38 ;
- Lignes express : Lignes 40, 41ex et 44.
Le réseau métropolitain dessert la 2e couronne de la métropole rennaise. Composé de 47 lignes, ce réseau permet aux communes les plus éloignées d'être connectées directement au centre-ville de Rennes ou aux stations du métro situées aux extrémités de cette ligne, ou pour certaines entre elles, sans passer par Rennes.
Certaines lignes métropolitaines sont renforcées par des lignes express en heures de pointe, desservant moins d'arrêts. La numérotation de ces lignes consiste, sauf exception, à l'ajout d'un chiffre des centaines à l'indice de la ligne et de la mention « ex » à la fin de l'indice (exemple : La ligne 151ex est la version express de la ligne 51).
Il est composé des familles de lignes suivantes :
- Lignes régulières : Lignes 50 à 57, 59, 61 à 65, 67, 68, 70 à 82 et 89 ;
- Lignes express : Lignes 150ex à 157ex, 159ex, 161ex, 164ex, 167ex, 168ex, 172ex, 173ex et Ker Lann ex ;
- Lignes intercommunales : Lignes 90, 91 et 94.
En plus de ces lignes, on trouve les lignes STAR de Nuit circulant toute la nuit en fin de semaine, la ligne estivale Api'Bus desservant les étangs d'Apigné, les lignes événementielles en cas de concert au MusikHall ou de match de football au Roazhon Park et les lignes scolaires, dont une partie est ouverte à l'ensemble des voyageurs.
Arrêts[modifier | modifier le code]
Le réseau compte en tout, toutes lignes comprises, 2 444 arrêts[9]. Le réseau régulier compte 1 436 arrêts, dont 1207 sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, et 70 % d'entre eux disposent d'abribus[10],[11].
Sur le territoire communal de Rennes, les abribus sont fournis par la société Clear Channel depuis 1997, via un contrat renouvelé en pour une durée de 15 ans[12]. Le renouvellement de contrat s'est accompagné entre juillet 2009 et mai 2010 par le renouvellement des 350 abribus rennais, l'ancien modèle « Éole » est remplacé par le modèle « Enthoven »[13]. Les premiers abribus furent installés aux principaux arrêts, tel la place de la République, en 1980[14].
Pour les autres communes, c'est Abri-services qui fournit les abris depuis 2009[12],[15] et qui s'est vu attribuée en 2014 le marché des poteaux d'arrêt sur l'ensemble de la métropole[16].
L'arrêt de bus Cucillé à Rennes, équipé de l'ancien mobilier « Éole » de Clear Channel.
L'arrêt de bus République à Rennes, équipé de mobilier « Enthoven » de Clear Channel, et de bornes d'informations aux voyageurs.
L'arrêt de bus Saint-Armel Église à Saint-Armel, équipé de mobilier Abri-services.
En , le STAR a ouvert un vote sur Facebook pour départager 19 projets d'Abribus — et d'agences commerciales — dessinés par les étudiants de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes (LISAA)[17]. Ce projet, né en à l'initiative de l'Institut, qui l'a ensuite proposé aux responsables du réseau afin de réaliser une collaboration débouchera sur l'étude du projet victorieux afin de pouvoir, le cas échéant, être réalisé[17].
Sites propres[modifier | modifier le code]
Le réseau compte en 2014, 35 km de voies en site propre[11], dont le plus important est l'axe « Est-Ouest » emprunté principalement par les lignes C4 (entre le mail François-Mitterrand et Tournebride) et C6 (de République à Cesson-Sévigné)[18].
Sur cet axe, la vitesse commerciale est supérieure à 21 km/h au lieu de 19 km/h sur le reste du réseau[18]. Cet axe, dont la mise en place a commencé en par l'ouverture des tronçons entre le mail François-Mitterrand et l'intersection entre l'avenue Sergent-Maginot et la rue Richard Lenoir et entre le rond-point des Préales et la rue La Chalotais vers Cesson-Sévigné, et qui s'est conclu en par l'ouverture du tronçon central est long de sept kilomètres, relie Rennes à Cesson-Sévigné et met cette dernière à 20 minutes de la place de la République[19],[20]. Il est emprunté quotidiennement par 1 480 bus, qui se succèdent aux heures de pointes toutes les trois minutes, et est emprunté par 40 000 voyageurs par jour[20].
Un autre site propre fut envisagé au début des années 2000 sur les emprises réservées initialement à un boulevard urbain entre la rocade et le boulevard d'Armorique, avec création d'un parc relais à proximité de la rocade[21]. En 2017, ce projet n'a toujours pas vu le jour.
État de parc[modifier | modifier le code]
Le parc du réseau est constitué à 62 %[22] de bus articulés, contre 57 % en 2011[23]. L'absence de climatisation dans les autobus Mercedes-Benz de Keolis Rennes est critiqué par les conducteurs de la société au cours de l'épisode de canicule de la fin du mois de , le syndicat CGT demandant quant à lui la mise en place d'une prime de chaleur[24].
Entre 2022 et 2025, 92 Mercedes-Benz eCitaro (33 standards et 59 articulés), à propulsion électrique, seront mis en service pour remplacer une large partie du parc existant du réseau urbain, hors sous-traitance ; les bus des lignes métropolitaines seront renouvelés par des véhicules fonctionnant au gaz naturel pour véhicules[25].
État de parc en avril 2022. Est inclus l'ensemble du parc du réseau, sous-traitants compris, hors véhicules de type taxi[26],[27].
Véhicules appartenant à Rennes Métropole[modifier | modifier le code]
Confiés à Keolis Rennes[modifier | modifier le code]



Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Bolloré | Bluebus 12 m | 7 | 2018 | 501 à 507 | Bus électriques en service à titre expérimental[28]. |
Irisbus | Agora S | 11 | 2004 | 121 à 129, 131 et 132 | 130 détruit par un incendie en mai 2022[29]. |
Irisbus | Citelis 12 | 9 | 2006 | 400, 402 à 407 et 409 à 411 | |
Mercedes-Benz | Citaro C1 Facelift[31] | 40 | 2007 à 2010 et 2012 | 210 à 249 | |
Mercedes-Benz | Citaro M C1 Facelift[31] | 15 | 2010 et 2011 | 600 à 614 |
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Mercedes-Benz | Citaro C2 | 6 | 2019 | 250 à 255 | Véhicules mis à disposition à Keolis Rennes par Keolis Armor. |
Mercedes-Benz | eCitaro | 1 | 2022 | 450 | Bus électrique. 32 exemplaires (numérotés à la suite 451 à 482) en attente de livraison d'ici 2025[25]. |
En dehors des véhicules utilisés en service commercial, le Renault Agora S no 102 a été reconverti en véhicule d'exposition itinérant « Le Métropolitain - espace mobile d'échanges citoyens » en 2013[32].
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Bolloré | Bluebus 18 m | 1 | 2020 | 500 | Bus électrique en service à titre expérimental sur la ligne C6 |
Irisbus | Agora L | 9 | 2004 | 324 à 332 |
|
Irisbus | Citelis 18 | 32 | 2006 à 2009 | 800 à 804 et 806 à 832 | 805 réformé à la suite d'un incendie en 2010[30] |
Mercedes-Benz | Citaro G C1 Facelift[31] | 57 | 2010 à 2013 | 900 à 956 |
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Mercedes-Benz | Citaro G C2 | 58 | 2014 et 2015 | 700 à 726, 728 à 752 & 957 à 962 | Le 727 a été réformé en janvier 2017 à la suite d'un incendie[33] |
Mercedes-Benz | eCitaro G | 1 | 2022 | 340 | Bus électrique. 58 exemplaires (numéros à la suite 341 à 398) en attente de livraison d'ici 2025[25]. |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Navya | Arma | 2 | 2018 | 7001 et 7002 | Navettes autonomes sans conducteur, à propulsion électrique. Ligne 100. |
EasyMile | EZ 10 | 2 | 2019 | - | Navettes autonomes sans conducteur, à propulsion électrique. Ligne 100. |
Confiés aux sous-traitants[modifier | modifier le code]
Contrairement aux autres véhicules des sous-traitants, les nouveaux bus fonctionnant au gaz naturel pour véhicules livrés à partir de 2021 appartiennent à Rennes Métropole qui les confie ensuite aux différentes sociétés[34].
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Mercedes-Benz | Citaro C2 NGT | 15 | 2021 | 1000 à 1014 |
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Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Mercedes-Benz | Citaro G C2 NGT | 22 | 2021 | 1050 à 1071 |
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Keolis Armor[modifier | modifier le code]

A fusionné avec Keolis Émeraude en septembre 2013. Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV. La série 6000 était initialement celle de Keolis Émeraude, tandis que la série 2500 correspond aux véhicules non équipés du SAEIV.
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Heuliez Bus | GX 127 | 1 | 2013 | 2060 |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Irisbus | Agora Line | 1 | 2004 | 6010 | |
Irisbus | Citelis 12 | 3 | 2008 | 6003 à 6005 | |
Iveco Bus | Crossway LE | 3 | 2015 | 2063 à 2065 | |
Mercedes-Benz | Citaro C1 Facelift | 20 | 2009, 2010, 2012 et 2013 | 2001 à 2005, 2048 à 2052, 2054 à 2059, 6001, 6020, 6022 et 6025 | |
Mercedes-Benz | Citaro C2 | 15 | 2014 à 2017 | 2033 à 2042 et 2044 à 2047 et 2061 | |
Setra | S 315 NF | 18 | 1999 à 2001 et 2004 à 2006 | 2024 à 2032, 6006 à 6009, 6011 à 6015 |
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Setra | S 416 NF | 18 | 2008 et 2009 | 2006 à 2023 |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Mercedes-Benz | Citaro G C2 | 13 | 2014 et 2015 | 2043, 2053 et 2067 à 2077 | |
Heuliez Bus | GX 437 | 8 | 2019 | 2080 à 2087 |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Irisbus | Axer | 1 | 2007 | 2500 | |
Irisbus | Arway | 1 | 2008 | 2502 |
TIV[modifier | modifier le code]
Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV, la série 4500 correspond aux véhicules non équipés du SAEIV.
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Heuliez Bus | GX 317 | 10 | 2002 à 2003 | 4009 à 4012, 4015, 4024 à 4026, 4031 et 4032 |
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Irisbus | Citelis 12 | 3 | 2012 | 4021 à 4023 | |
MAN Truck & Bus | Lion's City 12 G | 2 | 2022 | 4006 et 4007 | Véhicules fonctionnant au GNV. |
Mercedes-Benz | Citaro M C1 Facelift | 4 | 2011 | 4001 et 4027 à 4029 | Version 13 m du Citaro |
Mercedes-Benz | Citaro C2 | 5 | 2016, 2017 | 4014 et 4017 à 4020 | |
Setra | S 315 NF | 4 | 2006 | 4002 à 4005 |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
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Irisbus | Agora L | 1 | 2003 | 4033 | ex-LiA Le Havre, arrivé en 2014. |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Irisbus | Récréo | 3 | 2002, 2004 et 2006 | 4502, 4506 et 4508 | |
Irisbus | Récréo II | 2 | 2008-2009 | 4504 et 4507 | |
Irisbus | Ares | 2 | 2005 | 4500 et 4501 | |
Setra | S 316 UL | 2 | 2002 et 2004 | 4503 et 4505 |
Linevia[modifier | modifier le code]

Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV, la série 5500 correspond aux véhicules non équipés du SAEIV.
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
MAN Truck & Bus | Lion's City | 4 | 2019 | 5017 à 5020 | |
MAN Truck & Bus | Lion's City LE | 8 | 2013-2014 | 5009 à 5016 | |
Setra | S 415 NF | 7 | 2006-2007 | 5002 à 5008 | ex-Cars Lacroix, arrivés en 2013. |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Fast Concept Car | Scoler 5 | 5 | 2014 | 5500 à 5503 et 5505 | |
Fast Concept Car | Starter S | 1 | 2015 | 5504 | |
Fast Concept Car/PVI | Scoler 2 | 1 | 2003 | 5509 | |
MAN Truck & Bus | Lion's City TÜ | 1 | 2008 | 5001 | |
MAN Truck & Bus | Lion's Intercity | 3 | 2020 | 5510 à 5512 |
Jollivet[modifier | modifier le code]

Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV, la série 3500 correspond aux véhicules non équipés du SAEIV.
Jollivet et Perrin Tourisme, dont certains véhicules sont présents au parc du premier, font partie du même groupe, RGO Mobilités depuis décembre 2020[36].
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Irisbus | Agora S | 1 | 2004 | 3021 | |
Irisbus | Agora Line | 3 | 2004 | 3019, 3020 et 3022 | |
Irisbus | Citelis 12 | 15 | 2006, 2010 et 2013 | 3001, 3009 à 3018 et 3023 à 3026 | |
Irisbus | Citelis Line | 2 | 2007 | 3004 et 3005 | |
Iveco Bus | Urbanway 12 | 1 | 2016 | 3027 | |
Setra | S 315 NF | 2 | 2006 | 3006 et 3008 | Ex-Cars Lacroix puis SRT Saint-Étienne, arrivés en 2010. |
Van Hool | NewA320 | 1 | 2006 | 3003 |
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Irisbus | Récréo I | 9 | 2004-2006 | 3501 à 3505, 3508, 3515, 3516 et 3527 |
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Irisbus | Ares | 3 | 2005 | 3509, 3511 et 3512 |
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Irisbus | Récréo II | 2 | 2009 et 2011 | 3506 et 3513 | |
Iveco Bus | Crossway | 2 | 2014 et 2017 | 3507 et 3510 | |
Irisbus | Arway | 1 | 2007 | 3500 | Logoté Perrin Tourisme. |
Van Hool | T 915 CL | 1 | 2008 | 3002 | Livrée STAR |
Orain[modifier | modifier le code]
Les numéros de parcs sont ceux attribués par Keolis Rennes pour la gestion du SAEIV, ce transporteur n'effectue que des services scolaires et ses véhicules ne sont pas équipés du SAEIV.
Constructeur | Modèle | Nombre | Année | Numéros de parc | Observation |
---|---|---|---|---|---|
Iveco Bus | Crossway | 9 | 2018 et 2019 | 7501 à 7504 et 7506 à 7510 | |
Mercedes-Benz | Intouro | 1 | 2019 ? | 7505 |
Exploitation[modifier | modifier le code]
Dépôts[modifier | modifier le code]
Keolis Rennes[modifier | modifier le code]
Le délégataire Keolis Rennes dispose de deux dépôts :
- Le dépôt situé rue Jean-Marie Huchet à Rennes, sur le site plus communément appelé la « Plaine de Baud », le long de la Vilaine, en marge de la future ZAC Baud-Chardonnet[37]. Il a été construit en 1978[14]. Dans le cadre de la construction de cette dernière, le dépôt actuel sera remplacé en 2026 par un nouveau dépôt construit à côté, en partie sur le site existe existant, il permettra aussi de faciliter le passage au 100 % électrique de la flotte de Keolis Rennes[34].
- Le dépôt « Mi-Voie » à Saint-Jacques-de-la-Lande situé dans la zone industrielle du même nom et qui ouvre pour la rentrée scolaire de septembre 2016 avec 45 autobus, mais accueillera vers 2020 jusqu'à 100 autobus, afin de soulager le dépôt de la plaine de Baud qui arrive à saturation, et disposera d'une surface totale de 20 000 m2, dont 7 000 m2 de bâtiments, sur un ancien site ayant appartenu à Gefco[38],[39],[40].
Keolis Armor[modifier | modifier le code]
Le sous-traitant Keolis Armor, anciennement TAE, dispose de deux dépôts :
- Le dépôt est situé 26 rue du Bignon, sur la commune de Chantepie et est également le siège principal de Keolis Armor. Les autocars du service de transport BreizhGo sont également garés dans ce dépôt, car Keolis Armor assure l'exploitation de ce service ;
- Le second dépôt de la société est situé au lieu-dit La Talmousière, sur la commune de Montgermont. Ce dépôt, construit en 2007, appartenait à l'origine à la société Keolis Emeraude, mais depuis sa fusion avec Keolis Armor, le dépôt est devenu propriété de ce dernier. On peut également y trouver des autocars du réseau BreizhGo.
Le dépôt de Chantepie est le seul équipé pour la recharge des bus fonctionnant au gaz naturel, la station de compression a été inaugurée officiellement le , mais le site de Montgermont sera lui aussi équipé dans un second temps[41].
TIV[modifier | modifier le code]
Le sous-traitant TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine, filiale du groupe Transdev) dispose d'un dépôt au 24 rue des Veyettes à Rennes, non loin du dépôt de Keolis Armor à Chantepie. Ce dépôt est également le siège de TIV. Des autocars FlixBus sont également garés dans ce dépôt.
Les bus au gaz naturel affectés chez TIV font leur plein chez Keolis Armor, TIV n'étant pas encore équipé d'une station de compression.
Jollivet[modifier | modifier le code]
Ce sous-traitant possède un dépôt au 2 bis avenue de Bellevue à Saint-Jacques-de-la-Lande, qui est également son siège social. Des autocars Ouibus exploités par la société sur la ligne Rennes-Nantes sont garés dans ce dépôt. Ce dépôt appartient à Jollivet depuis 2015, en remplacement du dépôt de Bruz, et a été racheté à DHL.
Linévia[modifier | modifier le code]
Ce sous-traitant possède un dépôt au 12 rue des Creuses à Chartres-de-Bretagne, qui n'est pas le siège social de l'entreprise, situé sur la commune de Guer, dans le Morbihan.
Le dépôt sera prochainement équipé d'une station de compression pour les bus fonctionnant au gaz naturel, en attendant ils font leur plein chez Keolis Armor qui est le seul exploitant équipé en 2021[41].
Transport Orain[modifier | modifier le code]
Ce sous-traitant dispose d'un dépôt Rue du Pâtis de Couasnes à Saint-Jacques-de-la-Lande, non loin du dépôt des Autocars Jollivet, qui sert majoritairement aux camions (2 à 4 cars uniquement). Le siège est situé rue Bonabry à Messac.
Tarification et titres de transport[modifier | modifier le code]
La tarification est celle du réseau STAR. Les différents titres de transport (tickets sans contact rechargeable ou carte à puce KorriGo) sont valables indifféremment dans le métro ou dans les bus. Des valideurs sont placés dans les bus ; pour valider, il suffit d’approcher le titre aux bornes, même dans un sac ou une poche.
Projet de bus à haut niveau de service[modifier | modifier le code]

Une extension de la ligne A a été un temps envisagée vers Chantepie, mais les études et décisions actuelles lui ont préféré vers un bus à haut niveau de service[42]. De même une étude menée en 2019 a incité Rennes Métropole à abandonner les extensions du métro B et à écarter l'hypothèse du tramway sur les autres axes étudiés[8].
Ces lignes de bus au service renforcée (voies réservées aux bus et aux covoitureurs, priorité aux feux, etc.), bien que baptisées du terme « trambus » laissant penser qu'il s'agit s'agit de tramway, seront mises en service entre 2025 et 2027 et desserviront cinq axes dont les tracés précis sont présentés dans le Mensuel de Rennes en mai 2022[8],[43] :
- Une ligne « Est-Ouest » entre la ZI Ouest à Vezin-le-Coquet, voire jusqu'au Rheu[44], la place de la République puis suivra le tracé de la ligne C6 via l'axe est-ouest pour rejoindre Cesson-Sévigné ;
- Une ligne « Nord-Sud » entre Saint-Grégoire et Chantepie en suivant respectivement le tracé des lignes C2 jusqu'à la place de la République puis C1 ensuite
- Une ligne reprenant l'actuelle ligne C4, entre le quartier Villejean - Beauregard et la zone d'activités de Saint-Sulpice via l'axe est-ouest, avec un trajet à préciser vers Villejean ;
- Une ligne « Nord-Est » entre Cesson - Viasilva et Thorigné-Fouillard par la route départementale 86 ;
- Une ligne « Sud-Ouest » entre Saint-Jacques - Gaîté et Bruz via le campus de Ker Lann et l'aéroport de Rennes (qui remplacerait les lignes C7 et C7ex du nouveau réseau qui sera mis en place à l'ouverture du métro B), avec un trajet à préciser dans Bruz.
Les contraintes de voirie feront qu'à Cesson-Sévigné et à Saint-Grégoire les « trambus » ne disposeront pas de voies réservées[43].
Des « lignes améliorées » seront mises en place en complément entre La Poterie et Chantepie et entre Saint-Grégoire, la zone Alphasis et Montgermont[43]. Les voies rapides constituées par routes nationales N 12, N 24 et N 137 et les routes départementales D 137 et D 173 ainsi que le débouché de l'autoroute A84 bénéficieront en outre de voies réservées aux bus et aux covoitureurs[43].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Côme Tihy, La mise en perspective du choix du VAL, une recherche d'attractivité ?, Rennes, SciencesPo Rennes, 2011-2012, 117 p. (lire en ligne)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Une organisation pour un réseau cohérent
- […] En remplaçant les tramways par des autobus. Cette modernisation est devenue complète et effective le 6 février 1952 in Lettre du maire de Rennes au maire de Versailles, 30 juillet 1952.
- Article 2 du cahier des charges des 8 et 12 janvier 1954.
- Dix-neuvième avenant à la convention et au cahier des charges du 8 et 12 janvier 1954.
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- « Ligne B du métro de Rennes : un énième report confirmé, pas de date annoncée », Ouest-France, (lire en ligne)
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- « Par où passeront les cinq futurs trambus de Rennes ? [Carte] »
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- Hugo Murtas, « Métro, tram-bus... A Rennes, ces deux projets visent à réduire les bouchons sur la route », sur https://actu.fr, (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Histoire des transports en commun de Rennes
- Transports et communications à Rennes
- Rennes Métropole
- Ancien tramway de Rennes
- Service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR)
- Keolis Rennes
Articles détaillés pour les lignes :
- Lignes de bus de Rennes urbaines
- Lignes de bus de Rennes métropolitaines
- Lignes de bus de Rennes spécifiques