Aller au contenu

Portail:Politique en Espagne

Accès au projet et à sa discussion :
Le projet « Politique en Espagne » lié à ce portail
Bistro du projet « Politique en Espagne » lié à ce portail
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Portail de la politique en Espagne

Il y a actuellement 4 665 articles liés au portail.

Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
3 mois et 26 jours depuis les élections européennes. 537 jours avant les élections régionales en Castille-et-León.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La Communauté de Madrid (Comunidad de Madrid) est l'une des dix-sept communautés autonomes de l'Espagne, se composant de la province de Madrid. Sa capitale est la ville de Madrid, aussi capitale d'Espagne. Elle est bordée par les provinces de Guadalajara, de Cuenca, de Tolède (Castille-La Mancha), d'Ávila et de Ségovie (Castille-et-León). La communauté autonome de Madrid et la province de Madrid ont donc leur territoire en commun, ce qui peut être décrit par l'appellation Communauté mono-provinciale. Par conséquent, Madrid ne dispose pas de députation. Elle compte une population de 6 448 270 habitants (INE 2013), la plupart habite sur son aire métropolitaine.

La formation de l'actuelle communauté autonome a été précédée d'un houleux débat politique, dans le contexte pré-autonomies de la fin des années 1970. Au début, on proposa de laisser la province de Madrid dans la communauté autonome de la Castille-La Manche, bien qu'avec un statut particulier, compte tenu de leurs conditions particulières pour tenir la capitale de l'État. En 1981, Madrid serait détachée de cette région, héritière de la précédente Nouvelle-Castille, à laquelle Madrid appartenait depuis le XIXe siècle. En 1983, la communauté de Madrid est finalement constituée, tout en gardant sa condition castillane en tant que caractéristique essentielle, reconnue officiellement par son Statut d'autonomie.

La ville de Madrid était alors élue capitale de la communauté autonome, même s'il y a eu d'autres initiatives pour que d'autres villes deviennent la capitale. C'était le cas d'Alcalá de Henares, qui présenta officiellement sa candidature au début des années 1980 et, plus récemment la ville de Getafe qui en 2006 a annoncé son aspiration à devenir capitale régionale.

Lire la suite
Citation
La politique est la science et l'art de proposer à la société le modèle qu'elle aime.
Julio Anguita, le 23 mai 2004.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 1 an, 2 mois et 12 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
Un article au hasard
Nous vous proposons de lire au hasard l'article :

« Juan de Ajuriaguerra »

Vous pouvez aussi retenter votre chance.
Lumière sur une personnalité historique
Portrait de la personnalité évoquée.

María Margarita Robles Fernández, née le à León, est une juge et femme politique espagnole proche du PSOE.

Elle est la première femme à présider une chambre du contentieux administratif, la première femme à présider une Audience provinciale - celle de Barcelone - et la troisième femme à pousser les portes du Tribunal suprême. En , elle est nommée sous-secrétaire de la Justice puis de 1994 à 1996, elle est secrétaire d'État à l'Intérieur. De 2004 à , elle est magistrate de la Troisième chambre du Tribunal suprême.

De à , elle est membre du Conseil général du pouvoir judiciaire après avoir été élue sur proposition du PSOE. Elle fait partie de l'association de magistrats Juges pour la démocratie.

En , elle annonce son retour en politique en intégrant la deuxième place sur la liste socialiste au Congrès des députés dans la circonscription de Madrid en vue des élections générales du mois de juin suivant. Élue députée de la XIIe législature, elle préside la commission de la Justice puis est désignée porte-parole du groupe parlementaire en .

Lire la suite
Des élections marquantes
Carte des élections.

Les élections au Parlement de Galice de 2005 se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la VIIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Contrairement à ses habitudes, le président de la Junte Manuel Fraga achève en avance la législature, marquée notamment par sa gestion critiquée de la marée noire du Prestige, et convoque les élections quatre mois avant le terme naturel de son mandat.

En dépit des critiques et des sondages, le Parti populaire obtient sa cinquième victoire électorale consécutive sous la conduite de Manuel Fraga, mais il perd sa majorité absolue à un siège près. En forte progression, le Parti socialiste retrouve son rang de deuxième force politique au détriment du Bloc nationaliste galicien, dont le résultat moins bon qu'espéré ne garantit pas initialement l'alternance. Finalement, le décompte du vote des expatriés confirme la répartition des sièges au soir du scrutin, garantissant l'exacte majorité absolue aux partis de gauche.

En moins de trois semaines au mois de , le Parti socialiste et le Bloc nationaliste s'accordent sur un contrat de coalition et un gouvernement conjoint. Six semaines après les élections, le socialiste Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte et forme un exécutif dont le nationaliste Anxo Quintana est vice-président. Manuel Fraga renonce pour sa part à diriger le PP de Galice, responsabilité qui revient en à Alberto Núñez Feijóo.

Lire la suite
Portails connexes
Projets Wikimédia associés
Lien vers Wikimedia Commons

Wikimedia Commons
(Ressources multimédia)
Politique en Espagne


Lien vers Wikinews

Wikinews
(Actualités)
Politique en Espagne