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Politique japonaise
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Le Japon est une monarchie parlementaire dont les institutions sont régies par la Constitution du . L'empereur, symbole de l'État et de l'unité du peuple, a un rôle exclusivement cérémoniel. Le pouvoir législatif est détenu par la Diète, composée de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers. Le Cabinet, avec à sa tête le Premier ministre, exerce le pouvoir exécutif. La Cour suprême est la plus haute juridiction du pays.
Bien que multipartite, la politique japonaise est dominée depuis 1955 par le Parti libéral-démocrate qui, seul ou au sein d'une coalition, s'est maintenu au pouvoir de manière ininterrompue à l'exception de deux courtes périodes en 1993-1994 et 2009-2012. Son principal adversaire est depuis 2017 le Parti démocrate constitutionnel, qui a pris la suite du Parti démocrate (1996-2016) et du Parti socialiste (1945-1996).
La Diète est élue au suffrage universel et choisit le Premier ministre en son sein. Les élections législatives ont lieu tous les quatre ans au maximum selon un système mixte unissant scrutin uninominal majoritaire à un tour et scrutin proportionnel plurinominal. La Chambre des conseillers est renouvelée par moitié tous les trois ans. Les gouverneurs des préfectures, les maires et les membres des assemblées locales sont désignés lors d'élections dédiées.
Lors des élections législatives du , le Parti libéral-démocrate et son allié le Kōmeitō ont remporté la majorité absolue, avec 293 sièges sur les 465 de la Chambre des représentants. Ils devancent le Parti démocrate constitutionnel, qui en compte 96. Le Parti de l'innovation est la troisième force avec 41 députés. Des élections législatives anticipées ont été convoquées par le Premier ministre Shigeru Ishiba le .
Les dernières élections de la Chambre des conseillers se sont tenues le et le prochain renouvellement est prévu pour .
- Empereur : Naruhito
- Premier ministre : Shigeru Ishiba (PLD)
- Cabinet : Ishiba (PLD-Kōmeitō)
- Présidents :
- Gouverneur de Tokyo : Yuriko Koike (TF)
Partis nationaux :
- Parti libéral-démocrate (Shigeru Ishiba)
- Kōmeitō (Keiichi Ishii)
- Parti démocrate constitutionnel (Yoshihiko Noda)
- Parti japonais de l'innovation (Nobuyuki Baba)
- Parti communiste japonais (Tomoko Tamura)
- Parti démocrate du peuple (Yūichirō Tamaki)
- Reiwa Shinsengumi (Tarō Yamamoto)
- Parti social-démocrate (Mizuho Fukushima)
- Parti contre la NHK (contesté)
Partis régionaux :
Anciens partis :
- Parti de l'espoir (2017-2018)
- Parti démocrate progressiste (2016-2018)
- Parti japonais de l'innovation (2014-2016)
- Association pour la restauration du Japon (2012-2014)
- Parti de tous (2009-2014)
- Nouveau Parti du peuple (2005-2013)
- Parti libéral (1998-2003)
- Parti démocrate du Japon (1996-2016)
- Shinshintō (1994-1997)
- Nouveau Parti pionnier (1993-2002)
- Shinseitō (1993-1994)
- Nouveau Parti du Japon (1992-1994)
- Parti socialiste japonais (1945-1996)
- Loi fondamentale : Constitution du Japon (liste des articles)
- Trône : empereur (liste), impératrice, prince héritier, Maison impériale (conseil, agence)
- Gouvernement
- Cabinet : Premier ministre (liste), secrétariat, bureau
- Ministères : Affaires intérieures et Communications ; Justice ; Affaires étrangères ; Finances ; Éducation, Culture, Sports, Sciences et Technologie ; Santé, Travail et Affaires sociales ; Agriculture, Forêts et Pêche ; Économie, Commerce et Industrie ; Territoire, Infrastructures, Transports et Tourisme ; Environnement ; Défense (forces d'autodéfense)
- Diète :
- Chambre des représentants : élections (liste), circonscriptions (liste), liste des membres (49e législature)
- Chambre des conseillers : liste des élections, liste des circonscriptions, liste des membres (26e législature)
- Système judiciaire : Cour suprême, organisation juridictionnelle
- Collectivités territoriales : préfectures (liste des gouverneurs), sous-préfectures, districts, municipalités (villes, bourgs, villages)
Le Parti démocrate du Japon (民主党, Minshutō , PDJ), a été l'un des deux principaux partis politiques du Japon de la fin des années 1990 à la première moitié des années 2010, créé en 1996 et refondé en 1998, il formait la principale force d'opposition au gouvernement dominé par le Parti libéral-démocrate jusqu'en 2009, date de sa victoire aux élections législatives, avant de retourner dans l'opposition trois ans plus tard. Généralement placé au centre gauche de l'échiquier politique japonais, ses différentes factions défendaient des idéologies allant du libéralisme économique à la social-démocratie. Il était lié à la Confédération syndicale japonaise, ou Rengō, premier syndicat du Japon.
Le parti a remporté sa première réelle victoire aux élections de 2007 à la chambre haute, et détient alors, avec ses alliés du Parti social-démocrate, la majorité à la Chambre des conseillers, ce qui lui permet de rendre la tâche relativement difficile à la majorité de centre droit du PLD-Kōmeitō. L'ancien président du PDJ et chef de l'opposition parlementaire, Ichirō Ozawa, ancien chef du Parti libéral qui a fusionné avec le PDJ en 2003, a été élu le mais, à la suite d'un scandale politico-financier touchant l'un de ses principaux collaborateurs, il annonce sa démission le . Par un vote des représentants et des conseillers du PDJ, Yukio Hatoyama, son secrétaire général, le remplace le . Le parti remporte une victoire historique après les élections législatives japonaises de 2009, et Yukio Hatoyama est nommé Premier ministre le . Il annonce toutefois sa démission le , et Naoto Kan est élu deux jours plus tard pour le remplacer à la tête du parti. Il quitte sa fonction à son tour le , et Yoshihiko Noda lui succède trois jours après. Il subit une importante défaite électorale lors des élections législatives du et retourne alors dans l'opposition, après trois années difficiles au pouvoir.
Le , après des mois de négociations, le PDJ accepte de fusionner avec le Parti de la restauration pour former la nouvelle force principale de l'opposition parlementaire japonaise, le Parti démocrate progressiste. Ce nouveau parti est officiellement créé le .
- Courants politiques : nationalisme, révisionnisme, conservatisme (en), libéralisme (en), féminisme, Nouvelle Gauche, anarchisme, mouvement antinucléaire
- Affaires politico-judiciaires : affaire Lockheed, Moritomo Gakuen, affaire de la caisse noire
- Violence politique : assassinat d'Inejirō Asanuma, Armée rouge japonaise, assassinat de Shinzō Abe
- Organisations : Nippon Kaigi (lobby nationaliste) ; Rengō, Keidanren (syndicats) ; Sōka gakkai, secte Moon (cultes)
- Empereur : loi de succession (controverse), loi d'abdication, controverses sur son rôle
- Sujets de société : condition des femmes, droits LGBT, peine de mort
- Contentieux territoriaux : rochers Liancourt, îles Kouriles, îles Senkaku
- Questions mémorielles
- Controverses : négation du massacre de Nankin, « femmes de réconfort », sanctuaire Yasukuni, débat sur les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, guerre des manuels
- Déclarations officielles : déclaration de Kōno, déclaration Murayama
- Autres différends entre les Corées et le Japon : enlèvements de Japonais par la Corée du Nord, guerre commerciale entre la Corée du Sud et le Japon
- Pacifisme : article 9 de la Constitution, manifestations contre l'Anpo, émeute de Koza, Trois principes non-nucléaires, déménagement de la base américaine de Futenma
- Ère Meiji (1868-1912) :
- Notions : restauration de Meiji, oligarchie de Meiji (genrō), Mouvement pour la liberté et les droits du peuple
- Institutions : Constitution de l'empire du Japon, Chambre des pairs, Conseil privé, Rescrit impérial sur l'éducation
- Principaux dirigeants : Meiji, Itō Hirobumi, Ōkubo Toshimichi, Yamagata Aritomo, Katsura Tarō, Saionji Kinmochi
- Ère Taishō (1912-1926) :
- Notions : crise politique Taishō, démocratie Taishō
- Forces politiques : Rikken Seiyūkai, Rikken Dōshikai, Kenseikai
- Principaux dirigeants : Taishō, Ōkuma Shigenobu, Hara Takashi
- Ère Shōwa jusqu'en 1945 :
- Notions : expansionnisme du Japon Shōwa, Kokutai, sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale
- Forces politiques : Rikken Seiyūkai, Rikken Minseitō, Faction de la voie impériale, Faction du contrôle, Association de soutien à l'autorité impériale
- Principaux dirigeants : Hirohito, Inukai Tsuyoshi, Fumimaro Konoe, Hideki Tōjō
- Ère Shōwa après 1945 :
- Notions : après-guerre, occupation, doctrine Yoshida (en), miracle économique japonais, système de 55
- Forces politiques : Parti libéral, Parti démocrate, Parti libéral-démocrate, Parti socialiste japonais, Parti démocrate socialiste, Parti communiste japonais, Kōmeitō
- Principaux dirigeants : Shigeru Yoshida, Ichirō Hatoyama, Nobusuke Kishi, Hayato Ikeda, Eisaku Satō, Kakuei Tanaka, Yasuhiro Nakasone
- Ère Heisei (1989-2019) :
- Notions : décennie perdue, Cool Japan, Abenomics
- Forces politiques : Parti libéral-démocrate, Kōmeitō, Shinshintō, Parti démocrate du Japon, Parti démocrate constitutionnel, Parti de l'innovation, Parti social-démocrate, Parti communiste japonais
- Principaux dirigeants : Akihito, Morihiro Hosokawa, Tomiichi Murayama, Ryūtarō Hashimoto, Jun'ichirō Koizumi, Yukio Hatoyama, Shinzō Abe
« Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme »
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