Musée des Beaux-Arts de Chartres
Type |
Municipal |
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Ouverture | |
Dirigeant |
Grégoire Hallé[1] |
Surface |
5 000 m2 |
Visiteurs par an |
13 213 () |
Site web |
Collections | |
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Nombre d'objets |
50 000 |
Article dédié |
Ancien évêché |
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Protection |
Adresse | |
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Coordonnées |
Le musée des Beaux-Arts de Chartres, dans le département français d'Eure-et-Loir, est le principal musée de la ville. Il bénéficie du label Musée de France. Situé dans l'ancien palais épiscopal classé monument historique[2] avec un ensemble des XIIIe, XVIIe et XVIIIe siècles, à côté de la célèbre cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier, etc.
Le musée a été fermé durant le premier semestre 2017[3], puis rouvert le , avec un accès gratuit, excepté lors des expositions temporaires.
Historique
[modifier | modifier le code]Quelques dates permettent de retracer un bref historique du musée :
- 1833 : création le et installation dans une salle de l'hôtel de ville. L'ouverture au public a lieu le ;
- 1874 : construction d'une aile annexe de l'hôtel de ville ;
- 1876 : achat de la Sainte Lucie de Zurbarán ; le musée bénéficie de legs nombreux et importants, tel celui de Noël Ballay, ancien gouverneur de l'Afrique-Occidentale française ;
- 1939 : installation des collections dans les bâtiments de l'ancien évêché et inauguration le par Georges Huisman, directeur général des Beaux-Arts. Les dons se poursuivent, notamment celui des collections de la Société archéologique d'Eure-et-Loir ;
- 1967 : les collections d'histoire naturelle sont transférées dans le nouveau muséum des sciences naturelles et de préhistoire ;
- 2012 : le musée risque cependant de ne plus exister d'ici quelque temps. La municipalité n'est pas propriétaire des lieux, qui ont été affectés en 1905 au conseil général d'Eure-et-Loir, et se verra peut-être obligée de répartir toutes les œuvres d'art dans divers lieux chartrains, abandonnant à la fois un lieu imprégné d'histoire et une collection d'une grande richesse[4].
- 2013 : un projet de rénovation du conseil général conduirait à transformer la salle à l'italienne et la chapelle de cet ancien palais épiscopal en salons de réception de la Cosmetic Valley[5].
- 2015 : le muséum des sciences naturelles et de préhistoire est fermé et ses collections réintègrent le musée des Beaux-Arts, réduisant d'autant l'espace d'exposition : seules 1 % des œuvres sont exposées.
- 2017 :
- Le 1er janvier, sur décision du maire Jean-Pierre Gorges, le musée ferme, en raison de la vétusté des bâtiments à la suite du non-entretien par la municipalité. Les collections seront déplacées et le personnel redéployé[6].
- Le 1er juillet, après le rachat au département par la ville pour un euro symbolique[7], le musée est à nouveau ouvert.
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Grille d'entrée.
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Façade principale du palais épiscopal, actuel musée des Beaux-Arts.
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Pavillon d'entrée.
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Entrée et accueil du musée.
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La chapelle.
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Autel de la chapelle.
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Aigle-lutrin.
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Galerie des illustres, fin XVIe-début XVIIe siècle.
Collections
[modifier | modifier le code]Peinture
[modifier | modifier le code]La collection de peintures (peinture ancienne et moderne) est la plus riche :
Renaissance
[modifier | modifier le code]La Renaissance italienne est notamment illustrée par une Vierge à l'Enfant de Benvenuto Tisi[8], provenant des collections du cabinet du roi Louis XIV (petite galerie, Versailles). Sont également présents Mariotto Albertinelli (Glorification de la Vierge, triptyque, huile et feuille d'or sur bois) et Orazio Sammachini (La Vierge et l'Enfant, Sainte Barbe, Saint Raymond de Penyafort et un ange, huile sur cuivre).
La Renaissance flamande et le Maniérisme hollandais sont illustrés par Quentin Metsys (La Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean au pied de la Croix, huile sur bois), Gillis van Coninxloo (Siège d'une ville par Henri IV (Chartres ?, Rouen ?), huile sur bois, vers 1594) et Roelandt Savery (Paysage de neige au moulin à vent (attribution), huile sur toile, Pays-Bas, vers 1600).
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Benvenuto Tisi,
Vierge à l'Enfant. -
Mariotto Albertinelli,
Glorification de la Vierge. -
Orazio Sammachini,
Vierge à l'Enfant. -
Quentin Metsys,
Crucifixtion. -
Gillis van Coninxloo,
Siège d'une ville par Henri IV, c. 1594. -
Roelandt Savery (attribution),
Paysage de neige au moulin à vent, c. 1600.
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]Pour le XVIIe siècle, sont réunies des œuvres de David Teniers le Jeune (Joueurs de boules dans la cour d'un estaminet[8], Le Concert, Tabagie de singes), Francisco de Zurbarán avec sa Sainte Lucie, Claude Vignon (Le Christ devant Pilate, esquisse[8]), Gaspard Dughet (Paysage), Pierre Mignard (Le mariage mystique de sainte Catherine) et Jacques Carrey (Vue d'Athènes en 1674).
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David Teniers le Jeune,
Tabagie de singes, huile sur cuivre marqueté. -
Francisco de Zurbarán,
Sainte Lucie • 1635-1640. -
Gaspard Dughet,
Paysage. -
Pierre Mignard,
Le mariage mystique de sainte Catherine. -
Jacques Carrey,
Vue d'Athènes en 1674.
XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]La section consacrée au XVIIIe siècle est particulièrement riche, avec des œuvres de Hyacinthe Rigaud (Portrait du duc de Saint-Simon, Le Comte Jan Andrzej Morsztyn et sa fille et Portrait d'homme), Nicolas de Largillierre (Portraits de Fontenelle et Charles Gobinet), François Boucher (Berger endormi, volé en 1996[8]), Charles-Joseph Natoire (La Pêche), Carle Van Loo (Pomone et l'Adoration des bergers), Jean-Honoré Fragonard (Paysage (le Gué)), Jean Siméon Chardin (Le Singe peintre et Le Singe antiquaire), Jean-Baptiste Greuze (Portrait de Cambacérès), Claude Joseph Vernet (Marine), Hubert Robert (Vue des aqueducs de Maintenon), Jean-Germain Drouais (Philoctète sur l'île de Lemnos), Élisabeth Vigée Le Brun (Portrait de la comtesse Marie-Thérèse Antoinette de Cluzel), Pierre-Paul Prud'hon (Portrait de Marie-Louise).
Les écoles étrangères sont par exemple représentées par un portrait équestre de Catherine II, en uniforme d'officier, du peintre danois Vigilius Erichsen[8].
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Nicolas de Largillierre,
Portrait de Fontenelle. -
Jean Siméon Chardin,
Le Singe peintre. -
Claude Joseph Vernet,
Marine. -
Jean-Germain Drouais,
Philoctète sur l'île de Lemnos • 1788. -
Joseph Boze,
Portrait de Camille Desmoulins • 1791.
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Concernant les œuvres du XIXe siècle, sont notamment présents François Gérard (réplique de l'Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594 en format réduit)[9], Camille Corot (Le repos des chevaux)[10], Philippe-Auguste Jeanron (Scène de Paris), Adolphe Lalyre (Sainte Cécile), Johan Barthold Jongkind (Paysage), Léon Mathieu Cochereau (Le boulevard des Capucines et Cours fait par Prévost pour apprendre à peindre les panoramas), Alexandre Ségé (Une ferme à Ouerray).
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Camille Corot,
Le Repos des chevaux • Après 1855. -
Philippe-Auguste Jeanron,
Scène de Paris • 1833. -
Adolphe Lalyre,
Sainte Cécile • 1896.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Pour le XXe siècle, figurent en particulier des œuvres de Chaïm Soutine (Le Grand enfant de chœur, Les escaliers de Chartres, La raie, La Femme au lit ou La Liseuse, [8]), Paul Sérusier (La musique ou Sainte Cécile au clavecin), André Derain (Portrait de Vlaminck[8]), Octave Morillot (Léda et le cygne, huile sur toile, mai 1925) et Henri Villain, auquel une exposition temporaire est consacrée en .
Une salle est consacrée à l'œuvre de Vlaminck, ainsi qu'à sa collection personnelle d'art africain, avec une vingtaine d'œuvres présentées, dont Nature morte au panier de fruits, Nature morte au pichet et à l'orange (1910)[11], Bords de Seine (1912), Bouquets de pavots (1914), Effet de neige à Beauche (1932), Les bottes de navets (1933), L'incendie (1945), Les meules de blé (1950), Vue de Saint-Maurice-lès-Charencey sous la neige (1950), La baie des Trépassés (1952)[a], Bouquet d'anémones (1955), Marine (1956)[12].
Sont également présentes des œuvres de Maurice Marinot et de Jean Guérin, ami de Jean Cocteau, ayant surtout travaillé aux États-Unis.
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Chaïm Soutine,
La raie • 1923. -
Soutine,
Le grand enfant de chœur • 1925. -
Soutine,
Les escaliers de Chartres • 1933. -
Paul Sérusier,
La Musique • 1926. -
Henri Villain,
Vieux lavoirs sur l'Eure • 1936.
Émaux
[modifier | modifier le code]Un ensemble exceptionnel d'émaux, classé monument historique au titre d'objet[14], de Léonard Limosin (émailleur) et Michel Rochetel (cartonnier), représentant les douze Apôtres est présenté.
Est également exposée la crosse dite de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres de 1182 à 1217. La crosse est en émail champlevé de Limoges du XIIIe siècle[13].
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Saint Jean.
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La série des 12 apôtres : Pierre, Paul, André, Jacques, Jean, Thomas, Jacques le Mineur -
La série des 12 apôtres : Philippe, Barthélemy, Mathieu, Simon, Mathias -
Saint Mathias.
Sculpture
[modifier | modifier le code]En sculpture, il faut remarquer le bas-relief intitulé Tuerie d'Auguste Préault (bronze de 1851 réalisé à partir du plâtre original de 1834), considéré comme le manifeste du romantisme en sculpture.
Sont également exposées des œuvres du sculpteur souabe Ivo Strigel (Sainte Catherine, Saint Nicolas, vers 1490), de François Marchand (Saint Paul captif, 1543, Classé MH (1949)[15]), de Charles-Antoine Bridan (La Fidélité, la paire Jeune garçon tenant un oiseau et Jeune fille tenant un nid, Enfants à la chèvre daté de 1768[16] et deux bas-reliefs provenant de l'ancien jubé de la cathédrale), de Gabriel Jules Thomas, avec la maquette en plâtre de la statue de Marceau afin d'orner la façade du Louvre, ainsi que de Paul Richer (Faucheur, Salon de 1889, Forgerons, années 1890 et Travaux de la moisson, bas-relief de 1895[17]).
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Tuerie, 1834-1850, Auguste Préault.
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Sainte Catherine, atelier d'Ivo Strigel de Memmingen, vers 1490.
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Saint-Paul captif, albâtre provenant de l'ancienne abbatiale de Saint-Père-en-Vallée.
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La Fidélité, salon de 1775, Charles-Antoine Bridan, plâtre.
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Jeune garçon tenant un oiseau, Enfants à la chèvre (1768), Jeune fille tenant un nid, Bridan, 1730-1805, terres cuites.
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Bas-relief "Le signe donné à Achaz", Bridan, marbre de Carrare, 1786-1789.
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Maquette en plâtre de la statue de Marceau pour la façade du Louvre par Thomas.
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La Moisson, Paul Richer, plâtre, Salon de 1893.
Collection océanienne
[modifier | modifier le code]L'essentiel de la collection provient du legs en 1970 de Louis Joseph Bouge par sa veuve, Emma Bouge, des relations amicales ayant été tissées avec René Gobillot, conservateur du musée de 1937 à 1967.
Gouverneur de la Polynésie française de 1928 à1930, membre de la Société des océanistes, collectionneur et bibliophile averti, la collection de Louis Bouge réunit presque 500 objets ethnographiques, une abondante documentation, ainsi qu'environ 53 000 coquillages provenant du Pacifique et des Antilles, certains étant la référence de l'espèce[18].
Aujourd'hui, la collection, enrichie d'acquisitions postérieures, comprend notamment des pièces originaires des territoires suivants :
- Îles Marquises (Polynésie française) : tiki marquisien en bois sculpté (inv. 2010.0.359), massue U'u, étrier d’échasse et ornements d’oreille putaiana ;
- Nouvelle-Calédonie : chambranle de case, population Kanak ;
- Papouasie-Nouvelle-Guinée : masque Jipae, population Asmat ;
- Vanuatu (Mélanésie) : bâton de grade ;
- Wallis-et-Futuna : étoffe Tapa, îles Alofi et Futuna.
La collection de peintures présente également des œuvres de Louis-Auguste de Sainson (1801-1887), Eugène de Jonquières (1850-1919) et Octave Morillot (1878-1931).
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Salle des Trésors de la collection océanienne.
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Masque Jipae, population Asmat.
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Chambranle Kanak.
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Pirogue double, île des Amis, Louis-Auguste de Sainson, 1840.
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Teapaï - Huaheïne, de Jonquières.
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Léda et le Cygne, Octave Morillot, 1925.
Tapisserie
[modifier | modifier le code]- La collection de tapisseries provient du chapitre de la cathédrale Notre-Dame, commandée puis offerte par l'évêque de Chartres Nicolas de Thou en 1578. Ces tapisseries parent l'intérieur de l'édifice lors du sacre d'Henri IV en 1594, ainsi que pour les cérémonies d'importance. Les tapisseries du trésor de Chartres achetées par l'évêque comportent 11 pièces. Dix d'entre elles, faites en laine et en soie et dont la longueur est de 40 aunes, représentent des scènes de l'histoire de Moïse, d'après des tableaux de Raphaël, et ont été tissées dans l'atelier bruxellois de Martin Reymbouts II. Seules cinq d'entre elles nous sont parvenues, Classé MH (1939)[19] :
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Moïse devant le buisson ardent.
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Moïse et Aaron se rendant chez le pharaon.
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Le passage de la mer Rouge.
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Les hébreux ramassant la manne.
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Moïse frappant le rocher.
- Tenture Les Chasses de Maximilien : quatre pièces murales de 1723, représentant les mois de janvier, février, octobre et décembre de la huitième tenture des chasses de Maximilien, Classé MH (1941)[20] :
- Janvier (Verseau) : Chasse au sanglier, flambée du sanglier au château de Tervueren et curée ;
- Février (Poissons) : Hommage des chasseurs au roi Modus et à la reine Ratio ;
- Octobre (Scorpion) : Chasse au cerf, la curée sur le vallon de Boendael ;
- Décembre (Capricorne) : Chasse au sanglier, prise de la bête aux abords du château des Trois Fontaines.
- Tenture des amours des dieux : 3 pièces murales du XVIIIe siècle réalisées par la manufacture de Beauvais à partir d'un carton de François Boucher ; sont représentés Ariane et Bacchus, Borée et Orythie et l'enlèvement de Prospérine, Classé MH (1941)[21].
Autres collections
[modifier | modifier le code]Le musée présente également plusieurs collections à découvrir :
- Une salle regroupant les œuvres de Maurice de Vlaminck, ainsi que sa collection personnelle d'art africain ;
- Un ensemble de clavecins des XVIIe et XVIIIe siècles, accompagné d'une collection d'instruments anciens, l'instrumentarium, dont les représentations dans la cathédrale Notre-Dame sont au nombre de 320 pour 26 instruments différents. La pratique de ces instruments a donné lieu à l'enregistrement de deux albums[22],[23],[24] ;
- Deux globes, terrestre et céleste, rares témoins de l'édition de 1751 du géographe Didier Robert de Vaugondy, provenant du château de Crécy de Madame de Pompadour (bois, papier et cuivre) : les trépieds supportant ces globes sont ornés d'une tour rappelant les trois tours du blason de cette dernière ;
- Une collection d'armes anciennes.
Objets monuments historiques
[modifier | modifier le code]Outre les émaux, sculptures et tentures mentionnés ci-dessus, sont également recensés dans la base Palissy les objets suivants, datés du XIIe au XIVe siècle :
- Bâton de procession (?) (tau), en ivoire avec décor végétal, peut-être du XIe siècle, provenant de l'ancienne abbaye Notre-Dame de Coulombs[25] ;
- Hanap ou verre à pied du XIIe siècle, dit verre de Charlemagne[26] ; le cartel indique la présence, en haut du verre, de l'inscription suivante en arabe : « Que sa gloire soit éternelle et sa vie longue et saine, que son sort soit heureux, son siècle favorable et sa fortune parfaite » ;
- Crosse d'Henri de Grez, évêque de Chartres de 1244 à 1246, émail champlevé du début du XIIIe siècle, provenant de l'abbaye de Tiron[27] ;
- Statuette de saint Jean l'Évangéliste, en pierre taillée du XIIIe siècle[28] ;
- Mesure à grain en bronze du XIIIe siècle, reposant sur une balance en bois sur pieds (minot à blé)[29] ;
- Croix de procession en émail champlevé du XIIIe siècle[30].
- Croix aux moines de Thiron (croix de carrefour), moines entourant Saint-François d'Assises sur son lit de mort, pierre taillée, décor en haut-relief, 1er quart du XIVe siècle ; jusqu'à la Révolution, cette croix est dressée à Chartres au carrefour des rues du Bois-Merrain, Marceau et de la Tonnellerie, où se trouvait un prieuré de l'ordre de Tiron[31],[b].
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Chambranle de porte Kanak.
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Instruments de musique anciens.
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Globes céleste et terrestre de Vaugondy, 1751.
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Verre de Charlemagne, XIIe siècle.
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Minot de Chartres, XIIIe siècle.
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Croix de procession, XIIIe siècle.
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Croix aux moines de Thiron, XIVe siècle.
Expositions temporaires
[modifier | modifier le code]- En chair et en os. Paul Richer, l'art au service de la médecine, du 16 mars au 16 juin 2024[32].
- Paul Richer et la sculpture du travail, du 23 septembre au 31 décembre 2023[33].
- Trésors révélés, restaurations et acquisitions récentes, du 1er avril au .
- La Cathédrale de J.-K. Huysmans : illustrations de Charles Jouas, du 2 juillet au 2 octobre 2022[34].
- Mammouths, des géants en vallée de l'Eure, du 5 février au 5 juin 2022[35],[36].
- Pierre Carron, du 9 octobre 2021 au 4 janvier 2022[37].
- Gabriel Loire / Gabériol, du 19 juillet au 19 septembre 2021[38].
- Les tapisseries du sacre d'Henri IV, été 2020[39].
- Alexandre Ségé, du 6 juin au 20 septembre 2020[40].
- Regards sur la cathédrale, du 21 septembre 2019 au 16 février 2020[41].
- Jean Moulin, du 5 juin au 8 septembre 2019[42].
- Jean Guérin - Exposition constituée d'une large sélection de portraits et de tableaux par Jean Guérin, issus des collections du musée, 2017[43]
- L'art ancestral de l'Afrique occidentale au temps de Noël Ballay, du 29 mai au 26 septembre 2010[44].
- L'art ancestral des Kanak, du 6 juin au 27 septembre 2009[45].
- L'art ancestral des Îles Marquises - Te haa tupuna kakiu no te henua enana, du 21 juin au 28 septembre 2008[46].
- Kannibals et vahinés : les sources de l'imaginaire, du 24 octobre au 18 février 2002[47].
- Uvea-Wallis : une île pêchée par les dieux, en 2000[48].
- Avant Après, restaurations récentes dans les collections du musée : Hervé Joubeaux (conservateur du musée de Chartres) et Claude Stéfani (attaché de conservation) (préf. Georges Lemoine), exposition du 3 juillet au 29 septembre 1997, Chartres, musée des Beaux-Arts, , 131 p. (ISBN 2-902549-17-2) ;
- L'Art des Incas dans les collections des musées de Cusco, du 1er juin au 5 octobre 1992[49].
- Rétrospective Antoon Kruysen du 6 décembre 1991 au 2 mars 1992.
- Maïté Vallès-Bled, Catalogue de l'exposition « Soutine », musée des Beaux-Arts de Chartres, , 356 p. (présentation en ligne) ;
- Vlaminck : le peintre et la critique, du 26 juin au 28 octobre 1987[50].
- Le Pacifique : collection Bouge Musée de Chartres, du 1er juillet au 30 septembre 1980[51].
- Guy Houdouin, métissages, du 9 février au 9 avril 1996[52].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Un second tableau portant le même titre est présenté au musée d'Art et d'Histoire de Dreux.
- Depuis 1993, ce carrefour présente Les Croisés, un groupe de sculptures de Rachid Khimoune.
Références
[modifier | modifier le code]- « Rencontre avec Grégoire Hallé, le nouveau conservateur du musée des Beaux-Arts de la Ville de Chartres », sur lechorepublicain.fr, .
- « Ancien évêché et ses jardins, actuellement musée des beaux-arts », notice no PA00097000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Hervé Joubeaux, « Hervé Joubeaux, ancien directeur du musée des beaux-arts de Chartres, réagit à sa fermeture », sur latribunedelart.com, (consulté le ).
- Jacques Joannopoulos, « Les adhérents des Amis du musée se sont réunis », L'Écho Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Benquet, « Le musée des beaux-arts prépare sa mutation avec ses 50 000 objets », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Sébastien Couratin, « La ville de Chartres ferme le musée des Beaux-Arts jugé vétuste et insalubre », lechorepublicain.fr, 23 décembre 2016.
- Hélène Bonnet, « La Ville de Chartres rachète le musée des Beaux-Arts pour 1€ », sur lechorepublicain.fr, .
- Jean-Louis Gautreau, « Peintures des Musées de France », sur notesdemusees.blogspot.fr, (consulté le ).
- Musée des Beaux-Arts de Chartres, « L’entrée d’Henri IV à Paris », sur chartres.fr (consulté le ).
- « Le repos des chevaux », notice no 000PE000605, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- musée d'Orsay, « Nature morte au pichet et à l'orange », sur musee-orsay.fr, .
- « Vlaminck, Maurice de », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
- « Crosse, de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres. », notice no PM28000362, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Plaques décoratives (12) : les douze apôtres », notice no PM28000171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : saint Paul captif », notice no PM28000186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Photo (C) RMN-Grand Palais / Michèle Bellot, « Enfants jouant avec une chèvre », sur photo.rmn.fr (consulté le ).
- « Travaux de la moisson », notice no M0238014493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Cartel de présentation de la collection.
- « 5 pièces murales : le Buisson ardent, Moïse et le pharaon, le Passage de la mer Rouge, la Manne, le Percement du rocher », notice no PM28000174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 4 pièces murales : janvier, février, octobre, décembre, de la huitième tenture des chasses de Maximilien », notice no PM28000175, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 3 pièces murales de la tenture des amours des dieux : Ariane et Bacchus, Borée et Orythie, l'enlèvement de Prospérine », notice no PM28000176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Instrumentarium de Chartres », sur instrumentariumdechartres.fr (consulté le ).
- Laurence Gélineau, « Enregistrement d'un album : l’Instrumentarium de Chartres au diapason de l’Europe », sur lechorepublicain.fr, .
- L’Écho républicain, « Patrimoine - La musique médiévale à l’honneur avec l’Instrumentarium », sur lechorepublicain.fr, .
- « Bâton de procession (?) (tau) », notice no PM28000184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Verre à pied dit verre de Charlemagne », notice no PM28000185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Crosse d'Henri de Grez », notice no PM28000179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statuette : saint Jean l’Évangéliste », notice no PM28000183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Mesure à grain, balance (minot à blé) », notice no PM28000180, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Croix de procession », notice no PM28000177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Croix de chemin (croix de carrefour), dite la croix aux moines de Thiron », notice no PM28000182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Chartres, « En chair et en os. Paul Richer, l'art au service de la médecine », sur chartres.fr (consulté le ).
- Rémi Bonnet, « Découvrez en avant-première les premières images de l'expo consacrée à Paul Richer à Chartres », sur lechorepublicain.fr, .
- « La Cathédrale de J.-K. Huysmans. Illustrations de Charles Jouas - Musée des Beaux-arts - Chartres »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chartres.fr (consulté le ).
- Centre France, « Sortie - Un squelette de mammouth s'expose au musée des Beaux-Arts de Chartres ! », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
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- « Pierre Carron - Chartres », sur chartres.fr (consulté le ).
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- « Une exposition sur les tapisseries du sacre d'Henri IV, tout l’été, au musée des Beaux-Arts de Chartres », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
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- Musée des beaux-arts et Impr. La Fertoise), L'art ancestral des Kanak [exposition, Chartres, Musée des beaux-arts], du 6 juin au 27 septembre 2009, [Musée des beaux-arts de Chartres], (ISBN 978-2-902549-40-5 et 2-902549-40-7, OCLC 495290224, lire en ligne).
- Musée des beaux-arts de Chartres, Te haa tupuna kakiu no te henua enana = L'art ancestral des îles Marquises : Musée des beaux-arts de Chartres., Musée des beaux-arts de Chartres, (ISBN 978-2-902549-39-9 et 2-902549-39-3, OCLC 260221768, lire en ligne).
- Musée des beaux-arts de Chartres, Kannibals et vahinés : les sources de l'imaginaire : [exposition], Musée des beaux-arts de Chartres, 24 octobre [2001]-18 février 2002, Musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-902549-29-6 et 978-2-902549-29-0, OCLC 52813197, lire en ligne).
- Hélène Guiot et Musée des beaux-arts de Chartres, 'Uvea-Wallis : une île pêchée par les dieux, Musée des beaux-arts de Chartres, (ISBN 2-902549-26-1 et 978-2-902549-26-9, OCLC 50247094, lire en ligne).
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- Vlaminck : le peintre et la critique, Chartres, Milano, Musée des beaux-arts, Fabbri, .
- Musée de Chartres, Le Pacifique : collection Bouge Musée de Chartres, Chartres, Musée de Chartres, .
- Musée des beaux-arts, Guy Houdouin : métissages [exposition], Musée des beaux-arts, Chartres, 9 février-9 avril 1996, Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-902549-09-2, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667), lire en ligne sur Gallica ;
- Musée des beaux-arts (Chartres). Éditeur scientifique, Notice des peintures, dessins, sculptures, antiquités et curiosités qui composent le musée de Chartres (3e édition), Chartres, imprimerie Édouard Garnier, , 172 p. (BNF 40372226), lire en ligne sur Gallica ;
- P. Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins, sculptures, antiquités et curiosités exposés dans le musée de Chartres. 4e édition, Chartres, impr. de Garnier, , 212 p. (BNF 30080668, lire en ligne) ;
- Marcel Langlois, Le Musée de Chartres - 28 gravures : Antiquité, moyen âge, renaissance, temps modernes ; peinture, sculpture, dessin, histoire naturelle, Chartres, Société archéologique d'Eure-et-Loir, , 122 p. (BNF 30735918, lire en ligne) ;
- Christiane Eluère, Bulletin n°44-45 « Les bronzes protohistoriques du musée de Chartres », Chartres, Sociétés archéologiques d'Eure-et-Loir, 1er et 2e trimestre 1972, 124 p. (ISSN 2546-8278), lire en ligne sur Gallica ;
- Société archéologique d'Eure-et-Loir, Bulletin « Monuments et richesses artistiques de la France, Eure-et-Loir - Musée de Chartres : sculptures religieuses en bois », no 77, Chartres, SAEL, 3e trimestre 1979, 52 p. (ISSN 0222-8955), lire en ligne sur Gallica ;
- Marie Truffreau-Libre, Bulletin « La céramique commune gallo-romaine du musée de Chartres », Chartres, Société archéologique d'Eure-et-Loir, , 56 p. (ISSN 0222-8955), lire en ligne sur Gallica ;
- Maïthé Vallès-Bled (conservateur du musée de Chartres) et Claude Stéfani (attaché de conservation) (préf. Georges Lemoine), Guide du Musée, Chartres, musée de Chartres, , 157 p. (ISBN 2-902549-08-3).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Camille Marcille (1816-1875), conservateur du musée, qui posséda plusieurs tableaux des collections ;
- Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594 (Gérard), Portrait de Vlaminck (Derain), Nature morte au panier de fruits (Vlaminck), Tuerie (Préault) ;
- Le palais épiscopal ;
- Maison Picassiette à Chartres, exemple d'architecture naïve qui dépend du musée ;
- Liste des musées d'Eure-et-Loir ;
- Liste des monuments historiques de Chartres.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Amis du musée de Chartres », sur Fédération Française des Sociétés d'Amis de Musées https://www.ffsam.org/ (consulté le )
- « Musée des beaux-arts de Chartres », sur Association des personnels scientifiques des musées de la région Centre (consulté le )
- POP : la plateforme ouverte du patrimoine, ministère de la Culture, « Recherche Musée des Beaux-Arts de Chartres (189 résultats) », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- POP : la plateforme ouverte du patrimoine, ministère de la Culture, patrimoine mobilier (base Palissy), « Recherche Musée des Beaux-Arts de Chartres (17 résultats) », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Base de données et dictionnaires
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- Site officiel
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative au tourisme :