Futuna
Futuna | ||||
![]() Futuna au nord et Alofi au sud (photo : NASA) | ||||
Géographie | ||||
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Pays | ![]() |
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Archipel | îles Horn | |||
Localisation | Océan Pacifique | |||
Coordonnées | 14° 17′ 00″ S, 178° 07′ 00″ O | |||
Superficie | 46,28 km2 | |||
Point culminant | Mont Puke (524 m) | |||
Géologie | Île volcanique | |||
Administration | ||||
Collectivité d'outre-mer | Wallis-et-Futuna | |||
Démographie | ||||
Population | 3 225 hab. (2018) | |||
Densité | 69,68 hab./km2 | |||
Gentilé | Futunien(ne) | |||
Plus grande ville | Ono | |||
Autres informations | ||||
Fuseau horaire | UTC+12 | |||
Géolocalisation sur la carte : Futuna
Géolocalisation sur la carte : Wallis-et-Futuna
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
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Îles en France | ||||
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Futuna (/fu.tu.na/) est une île située en Polynésie occidentale, au nord-est des Îles Fidji, au nord-ouest des Tonga et à l'ouest des îles Samoa, formant avec Alofi au sud-est l'archipel des îles Horn. Futuna est divisée en deux royaumes coutumiers : Alo au sud-est et Sigave au nord-ouest.
Elle fait partie de Wallis-et-Futuna, territoire d'outre-mer français, depuis 1961.
Géographie[modifier | modifier le code]

L'île, d'une superficie de 46,28 km2, est d'origine volcanique et son point culminant (524 m) est le mont Puke.
Elle comprend les deux royaumes coutumiers et circonscriptions d'Alo (à l'est) et de Sigave (à l'ouest).
Ensemble avec Alofi au sud et quelques récifs, elle forme l'archipel des îles Horn.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les Européens découvrent les îles de Futuna et Alofi en mai 1616 lors de l’expédition hollandaise de Jacob Le Maire et Willem Schouten sur leurs navires Eendracht et Hoorn[1]. Ces navigateurs s'arrêtent plusieurs jours et nouent des contacts avec la population futunienne avant de repartir.
Futuna est rattachée (avec Alofi) à Wallis dans le Protectorat de Wallis-et-Futuna en 1888. Il dure jusqu'en 1961, date à laquelle Wallis-et-Futuna devient un territoire d'outre-mer.
Démographie[modifier | modifier le code]
La population sur l'île est de 3 225 habitants en 2018[2]. Le chef-lieu est Leava (322 habitants) dans le royaume de Sigave, le village le plus peuplé est celui de Ono (524 habitant) dans le royaume de Alo.
Les habitants parlent futunien, la langue vernaculaire, en plus du français (langue officielle). Le futunien est une langue polynésienne, issue du proto-polynésien et proche du samoan. Une bonne partie des habitants comprend également le wallisien en raison des liens qui unissent Futuna à Wallis. Des emprunts au fidjien, puis au latin, à l'anglais et au français sont la trace dans la langue des relations que Futuna a tissé avec le monde extérieur.
Infrastructures[modifier | modifier le code]
L'île dispose d'un réseau de 20 km de routes non goudronnées.
L'aérodrome de la Pointe de Vele, situé à l'extrêmité-est de l'île, permet une liaison aérienne avec l'aéroport de Wallis-Hihifo. Néanmoins, les conditions météorologiques peuvent empêcher l'avion d'atterrir ou de décoller.
Futuna étant dépourvue de lagon, l'accès des navires est assez difficile et ne peut se faire qu'au wharf de Leava[3] .
Galerie[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Allison Lotti, Le statut de 1961 à Wallis et Futuna : Genèse de trois monarchies républicaines (1961-1991), Editions L'Harmattan, , 532 p. (ISBN 978-2-296-45111-7, lire en ligne)
- « Décret n° 2018-1152 du 13 décembre 2018 authentifiant les résultats du recensement de la population 2018 des îles Wallis et Futuna », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 27 février 2019)
- « Le Port de Leava ( Ile de Futuna ) - le blog kodamian », sur le blog kodamian, (consulté le 10 janvier 2016)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Histoire de Futuna[modifier | modifier le code]
- Robert Kerr (1824): Voyage round the world, in 1615-1617, by William Cornelison Schouten and Jacques le Maire, going round Cape Horn. Les commentaires de l'éditeur de l'orginial sont fantaisistes.
- Daniel Frimigacci et Bernard Vienne, Aux temps de la terre noire : Ethnoarchéologie des îles Futuna et Alofi, Paris, Peeters Selaf, , 251 p. (ISBN 978-2-87723-030-8, lire en ligne)
- (en) Stephenson Percy Smith, « Futuna ; or Horne Island and its people. Western Pacific. », Journal of the Polynesian Society, vol. 1, no 1, , p. 33-52 (lire en ligne)
- Odon Abbal et Marc Soulé, « Violences futuniennes », dans Frédéric Angleviel (dir.), Violences océaniennes, L'Harmattan,
Culture futunienne[modifier | modifier le code]
- (fr + fud) Daniel Frimigacci, Muni Keletaona, Claire Moyse-Faurie et Bernard Vienne, Ko Le Fonu Tu'a Limulimua : La tortue au dos moussu : textes de tradition orale de Futuna, Paris, Peeters Selaf, (lire en ligne [PDF])
- (en) Paul van der Grijp, « Development Polynesian style: Contemporary Futunan social economy and its cultural features », Journal of the Polynesian Society, vol. 114, no 4, , p. 311-338 (lire en ligne)
- Frédéric Angleviel et Claire Moyse-Faurie, « Futuna ou "l'enfant perdu"... un timide biculturalisme », Hermès, La Revue, nos 32-33, , p. 377-384 (DOI 10.4267/2042/14395, résumé, lire en ligne [PDF])
Dans la littérature[modifier | modifier le code]
- Daniel Frimigacci (préf. Jacqueline de la Fontinelle, ill. Soana Simutoga), Malama et les sortilèges (roman ethnographique), Nouméa, Édit'publications, , 117 p.
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica • Gran Enciclopèdia Catalana