Luc Thériault

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Luc Thériault
Illustration.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(8 ans, 6 mois et 4 jours)
Élection 2015
Réélection 2019
Circonscription Montcalm
Législature 42e et 43e
Groupe politique Bloc québécois (2015-2018 et depuis 2018)
Québec debout (2018)
Prédécesseur Manon Perreault
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(3 ans, 11 mois et 12 jours)
Élection 14 avril 2003
Circonscription Masson
Législature 37e
Groupe politique Parti québécois
Prédécesseur Gilles Labbé
Successeur Ginette Grandmont
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti québécois (provincial)
Bloc québécois (fédéral)
Diplômé de Université du Québec à Montréal
Profession Professeur de philosophie

Luc Thériault, né le à Montréal, est un enseignant et homme politique canadien. Il est député de la circonscription de Montcalm à la Chambre des communes depuis les élections fédérales de 2015, représentant le Bloc québécois. Il est auparavant député de la circonscription de Masson à l'Assemblée nationale du Québec pour le Parti québécois de 2003 à 2007.

Biographie[modifier | modifier le code]

Luc Thériault obtient un baccalauréat et une maîtrise en philosophie de l'Université du Québec à Montréal, en 1984 et 1988 respectivement. Il est aussi titulaire d'un diplôme d'études supérieures spécialisées dans le domaine bioéthique de l'Université de Montréal obtenu en 2002[1]. Il est professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve de 1985[2] jusqu'en 2005. Après sa défaite électorale de 2007, il retourne à l'enseignement à ce même collège[1]. Thériault est membre du comité de l'éthique de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont et du centre d'hébergement Jeanne-LeBer entre 2000 et 2003. Il siège aussi au conseil d'administration de la Coopérative scolaire Maisonneuve de 2001 jusqu'à 2003. En 2009 et 2010, il est président du Mouvement Montréal français[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Luc Thériault milite au Parti québécois avant son élection comme député de Masson en 2003, en étant membre du Bureau national du parti, et président régional de Montréal-Ville-Marie entre 1999 et 2003. En 2005, il est porte-parole de l'opposition officielle en matière de réforme des institutions démocratiques[3]. Luc Thériault est défait aux élections générales de 2007[1],[4].

En 2013, il se lance dans la campagne électorale municipale de Mascouche et tente d'en devenir le maire. Il présente une équipe complète de huit candidats sous le nom Équipe Luc Thériault. Il termine en deuxième position avec 35,8 % des votes derrière le candidat élu, Guillaume Tremblay. Aucun candidat de l'Équipe Luc Thériault ne remporte de siège.

Il fait un retour en politique au niveau fédéral et se présente pour le Bloc québécois aux élections fédérales canadiennes de 2015 dans la circonscription de Montcalm. Il remplace au pied levé, alors que la campagne est déjà déclenchée, le candidat bloquiste Jacques Tremblay, qui se retire dans la controverse. En effet, ce dernier avait partagé sur les réseaux sociaux une vidéo du Front national tournée à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo[5]. Le , il est élu député en devançant de près de 10 % le candidat libéral. Il fait alors partie des dix députés du parti indépendantiste.

Dès son élection, il est nommé leader parlementaire du Bloc[6], ainsi que porte-parole sur les dossiers de la Santé, de la Réforme démocratique, du Développement international, des Pipelines et de l'Accès à l'information[7],[8].

Le , il claque la porte du Bloc québécois pour siéger comme indépendant avec six autres députés, avec qui il forme un groupe parlementaire québécois, Québec debout. Les députés démissionnaires contestent le leadership de la cheffe bloquiste Martine Ouellet. Il déclare: « On s’attend d’un leader qu’il inspire l’admiration, le rassemblement et qu’on aille envie de prendre une balle pour lui. Que même s’il y a des différends, qu’on puisse aller dans la même direction. Il ne faut pas qu’il y ait toujours de la confrontation »[9]. Il réintègre le Bloc québécois en septembre, après la démission de Martine Ouellet, et retrouve la fonction de leader parlementaire[7].

Luc Thériault est réélu lors des élections de 2019 avec 58 % des voix. Il est alors nommé porte-parole pour la Santé et les Institutions démocratiques[7]. Le , il est nommé vice-président du comité permanent de la Chambre des communes pour la Santé[10].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]


Élection fédérale canadienne de 2015
Candidat Parti # de voix % des voix
     Gisèle Desroches Conservateur +05 093, 9,61 %
     Luc Thériault Bloc québécois +19 405, 36,61 %
     Louis-Charles Thouin Libéral +14 484, 27,32 %
     Martin Leclerc NPD +12 431, 23,45 %
     Yumi Ang Vert +00976, 1,84 %
     (sortant) Manon Perreault Forces et Démocratie +00620, 1,17 %
Total 53 009 100 %
Élections municipales de 2013 Mascouche - Mairie[12]
Candidat Parti Vote %
Guillaume Tremblay Vision démocratique de Mascouche 9438 53,7 %
Luc Thériault Équipe Luc Thériault 6296 35,82 %
Pierre Nevraumont Indépendant 1842 10,48 %

Élections générales québécoises de 2007
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Ginette Grandmont Action démocratique 18 808 43,8 % 3 394
     Luc Thériault (sortant) Parti québécois 15 414 35,9 % -
     Denise Cloutier Libéral 6 058 14,1 % -
     Jean Bonneau Vert 1 569 3,7 % -
     Marco Legrand Québec solidaire 1 059 2,5 % -
Total 42 908 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 74,3 % et 529 bulletins ont été rejetés.

Élections générales québécoises de 2003
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Luc Thériault Parti québécois 15 445 44,8 % 4 074
     Richard Marcotte Libéral 11 371 33 % -
     Nathalie Fillion Action démocratique 7 637 22,2 % -
Total 34 453 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 70,9 % et 803 bulletins ont été rejetés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Luc Thériault — Assemblée nationale du Québec
  2. « philo.cmaisonneuve.qc.ca/theri… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Conférence de presse de M. Luc Thériault, député de Masson et porte-parole de l'opposition officielle en matière de réforme des institutions démocratiques, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec.
  4. « Jacques Tremblay quittera la politique :: Actualités », sur Journal La Revue (consulté le ).
  5. Véronick Talbot, « Jacques Tremblay part, Luc Thériault prend le flambeau », sur Journal La Revue, (consulté le ).
  6. Valérie Maynard, « Rhéal Fortin devient chef intérimaire du Bloc Québécois », Journal Accès, (consulté le )
  7. a b et c « Luc Thériault — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  8. Agence QMI, « Le Bloc québécois a dévoilé les fonctions de ses députés », sur TVA Nouvelles,
  9. « « Ça n’a pas été facile. J’ai le Bloc Québécois tatoué sur le cœur. » - Luc Thériault », L'Express Montcalm,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Comité permanent de la Santé - Membres du comité », sur Chambre des communes (consulté le )
  11. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).
  12. « mamrot.gouv.qc.ca/organisation… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Liens externes[modifier | modifier le code]