Gabriel Ste-Marie

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Gabriel Ste-Marie
Illustration.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(8 ans, 6 mois et 1 jour)
Élection 19 octobre 2015
Réélection 21 octobre 2019
Circonscription Joliette
Législature 42e
Groupe politique Bloc québécois (2015-2018 et depuis 2018)
Québec debout (2018)
Prédécesseur Francine Raynault
Biographie
Lieu de naissance Saint-Jean-de-Matha (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Bloc québécois
Diplômé de Université du Québec à Montréal
Profession Économiste
Enseignant

Gabriel Ste-Marie est économiste, enseignant et homme politique québécois originaire de Saint-Jean-de-Matha. Il représente la circonscription de Joliette en tant que député fédéral depuis les élections de 2015 sous la bannière du Bloc québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabriel Ste-Marie obtient un baccalauréat ainsi qu'une maîtrise en sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), respectivement en 2002 et en 2005[1].

Depuis 2000, il écrit régulièrement des articles dans L'aut'journal, un journal indépendant, indépendantiste et progressiste[2].

Avant de faire le saut en politique, il est enseignant au Cégep régional de Lanaudière à Joliette et chargé de cours à l'UQAM, en plus d'être chercheur affilié à l'Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), où ses travaux portent sur l'économie du Québec.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En , il devient président du Bloc québécois de Joliette et annonce sa candidature à l'investiture pour l'élection fédérale de 2015[3]. Il est officiellement investi en mars de la même année[4].

Lors de la campagne électorale, il est notamment chargé du cadre financier, dont il assure la direction et la présentation à la presse[5].

Le il est élu député de Joliette, avec 33,21 % des suffrages et plus de 2 500 voix d'avance sur son adversaire le plus proche[6].

Gabriel Ste-Marie devient porte-parole pour le Bloc québécois sur différentes matières: Finances, Industrie, Sciences, Santé et Conseil du trésor, en plus de se voir confier la responsabilité de leader parlementaire[7].

Il est réélu aux élections de 2019, avec 58,22% des suffrages et plus de 20 595 voix d'avance sur son adversaire le plus proche[8].

Gabriel demeure porte-parole pour le Bloc québécois en matière de Finances et du Conseil du trésor.

Depuis l'automne 2019, il siège sur le Comité permanent des finances à titre de vice-président, en plus d'assurer la vice-présidence de l'association parlementaire Canada-Afrique[9].

Il a déposé le le projet de loi C-224 qui vise à établir un rapport d'impôt unique au Québec qui serait perçu par Revenu Québec[10].

Démission du Bloc québécois[modifier | modifier le code]

Le , Gabriel Ste-Marie quitte son poste de leader parlementaire du Bloc québécois, car le lien de confiance entre lui et la cheffe du parti est brisé[11].

Quelques jours plus tard, le , Gabriel Ste-Marie et six de ses collègues (les députés Michel Boudrias, Rhéal Fortin, Simon Marcil, Monique Pauzé, Louis Plamondon et Luc Thériault) quittent le Bloc québécois. Ils siègent alors comme indépendants.

À partir du , Gabriel Ste-Marie et ses collègues démissionnaires siègeront à la Chambre des communes sous la bannière d'un nouveau parti, Québec debout, jusqu'au [12].

La cheffe quittera le Bloc québécois en , à la suite d'un appui de 32 % lors d'un vote de confiance[13].

Gabriel Ste-Marie réintégrera le Bloc québécois avec ses collègues dans la foulée de la refondation du parti[14].

Travail de député[modifier | modifier le code]

Lors de son premier mandat, il fait de la lutte aux paradis fiscaux son plus important cheval de bataille en déposant, dès son arrivée à Ottawa, la motion M-42 pour boucher l'échappatoire fiscale de la Barbade; alors la plus importante destination voyage de l'argent des grandes entreprises canadiennes[15]. Le travail de Ste-Marie dans ce dossier a notamment été relevé par France Inter en 2017[16].

Le député de Joliette s'est également démarqué en se rendant à Washington pour coaliser des appuis aux industries québécoises de l'aluminium aux États-Unis[17],[18]. Il a également défendu les producteurs sous gestion de l'offre du Québec en faisant adopter une motion unanime de la Chambre des communes demandant leur pleine indemnisation pour les pertes liées aux accords de libre-échange avec l'Europe, la zone Pacifique et l'Amérique du Nord[19],[20].

Le deuxième mandat de Gabriel Ste-Marie est marqué par la crise de la Covid-19, son travail se concentre alors sur l'élaboration de programmes d'aide destinés aux citoyens et aux entreprises durement touchés par la pandémie.

Il soulève par exemple en comité parlementaire l'exigence de n'avoir reçu aucun revenu pendant quatorze jours consécutifs pour bénéficier de la Prestation canadienne d'urgence (PCU), pénalisant ainsi les citoyens qui touchent un revenu sporadique tel que les pompiers volontaires et les élus de petites localités[21].

Notamment grâce à ses remarques, le gouvernement fédéral élargira, quelques jours plus tard, l'accès à la Prestation canadienne d'urgence[22].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page de Gabriel Ste-Marie sur Linkedin.
  2. « Gabriel Ste-Marie | L'aut’journal », sur lautjournal.info (consulté le )
  3. « Gabriel Ste-Marie: président du Bloc dans Joliette », L'action, 12 janvier 2015, consulté le 23 octobre 2015.
  4. « Joliette : Gabriel Ste-Marie candidat du Bloc », Journal de Joliette, 29 mars 2015, consulté le 23 octobre 2015.
  5. « Le Bloc Québécois présente son cadre financier », Le Journal de Joliette, 29 septembre 2015, consulté le 23 octobre 2015.
  6. « "C'est maintenant que le vrai travail commence" - Gabriel Ste-Marie », L'Action, 19 octobre 2015, consulté le 23 octobre 2015.
  7. « Gabriel Ste-Marie — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  8. Elections Canada, « 42e élection générale : Résultats officiels du scrutin (données brutes) », sur www.elections.ca (consulté le )
  9. « Gabriel Ste-Marie - Député(e) - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
  10. « LEGISinfo - Projet de loi émanant d'un député C-224 (43-2) », sur parl.ca (consulté le )
  11. « Le leader du Bloc québécois démissionne en raison d'un différend avec la chef », sur Le Soleil, (consulté le )
  12. « Fonctions - Gabriel Ste-Marie - Actuelles et passées - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
  13. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Martine Ouellet quitte son poste de chef du Bloc québécois », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  14. « Une refondation qui vise surtout la réconciliation », sur Le Devoir (consulté le )
  15. « M-42 Évitement fiscal 42e législature, 1re session - Députés - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
  16. Cellule investigation de Radio France, « Paradise Papers : la croisade de Gabriel Sainte Marie, parlementaire québécois », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  17. (en-US) « CPAC », sur CPAC (consulté le )
  18. (en) Chuck Jordan, « Tariffs on steel and aluminum: A terrible idea, both for the US and for Canada », sur TheHill, (consulté le )
  19. « Débats (Hansard) no 333 - 5 octobre 2018 (42-1) - Chambre des communes du Canada », sur www.noscommunes.ca (consulté le )
  20. « Députés et députées », sur www2.blocquebecois.org (consulté le )
  21. « Pompiers volontaires et élus exclus? », sur Le Devoir (consulté le )
  22. « Ottawa élargit l'accès à la PCU », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  23. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).
  24. Résumé sur le site de l'Institut de recherche en économie contemporaine

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]