Les Essarts-le-Roi
Les Essarts-le-Roi | |||||
Mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Ismaël Nehlil 2020-2026 |
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Code postal | 78690 | ||||
Code commune | 78220 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Essartois | ||||
Population municipale |
6 688 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 346 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 43′ 03″ nord, 1° 53′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 181 m |
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Superficie | 19,32 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Les Essarts-le-Roi.org | ||||
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Les Essarts-le-Roi est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]
Saint-Hubert, les Layes, la Tasse, la Rue Vert, la Massicoterie.
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Les communes limitrophes sont Coignières au nord-nord-est sur environ 600 m., Lévis-Saint-Nom au nord-est, Dampierre-en-Yvelines à l'est, Senlisse au sud-est, Auffargis au sud, Le Perray-en-Yvelines au sud-ouest, Les Bréviaires à l'ouest et Saint-Rémy-l'Honoré au nord.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
La route nationale 10 dessert la commune.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune possède sa propre gare SNCF qui est située sur la ligne Paris-Montparnasse - Rambouillet, la ligne N.
Bus[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les lignes Express 12, 49, 59 et 79 de l'établissement Transdev de Rambouillet, par la ligne 36.15 de la société de transport Cars Perrier et par la ligne 39.27 de la société de transport SAVAC.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Essars Regis[1] au XIIIe siècle[2], Essarta Regis, Essarti regis en 1248[2], Les Essarts, Les Essarts-le-Roi. S'est appelée Les Essarts-la-Montagne ou Les Essarts-les-Bois pendant la Révolution française[3].
Le hameau de Saint-Hubert fut également renommé durant la Révolution française en Montagne-des-Essarts[4].
Le nom de la commune provient de l'essartage, espace gagné sur la forêt des Yvelines par les premiers rois capétiens au profit de l'abbaye parisienne de Saint-Magloire[5].
Un essart est un terrain déboisé. Le mot est issu du bas latin exsartum et, bien que vieilli, il appartient encore au vocabulaire commun. Il est très fréquent en toponymie, ayant pendant des siècles servi à désigner des lieux défrichés[5].
Les Essarts-le-Roi a été fondée par une décision royale émanant d’Hugues Capet à la fin du Xe siècle. Les rois avaient à cœur de signaler leurs possessions dans une région presque entièrement aux mains des religieux qui en avaient assuré le défrichement[1].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes des Essarts-le-Roi se blasonnent ainsi : Tiercé en pairle renversé d'azur, de sinople et de gueules, au premier à une fleur de lis, au deuxième à une feuille de chêne, au troisième à deux cors entrelacés, le tout d'or.
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Histoire[modifier | modifier le code]
Les Essarts-le-Roi furent fondés par une décision royale émanant d'Hugues Capet à la fin du Xe siècle.
Philippe Auguste céda le territoire en 1203 au duché de Bretagne et son sort dépendit dès lors de celui des seigneurs de Montfort.
Un décret impérial de 1814 a décidé de la création de la commune des Essarts-le-Roi par le regroupement des anciennes communes des Essarts et des Layes.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2018, la commune comptait 6 688 habitants[Note 1], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 17,9 %) ;
- 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 23,5 %, plus de 60 ans = 20,1 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
- Premier degré :
- Secteur Gallot : école maternelle du Pré-Gallot et école mixte Roger-Colart ;
- Secteur Romanie : école maternelle Romanie et école mixte René-Coudoint.
- Second degré : collège les Molières.
Culture[modifier | modifier le code]
La bibliothèque municipale porte le nom de Sheila-Choisne, élue municipale d'origine anglaise dans les années 1980.
Sports[modifier | modifier le code]
Il y a différents clubs sportifs : AGSE Badminton, AGSE Karaté, AGSE Judo, AGSE VTT, AGSE Cyclotourisme, AGSE Basket, AGSE Football, AGSE Volley-Ball, AGSE Essarts Club Archerie, AGSE Yvette Athlétisme, AGSE Gymnastique, AGSE Tennis de table et l'AGSE Golf. Marche Nordique Essartoise
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Corneille-et-Saint-Cyprien.
- Chapelle des Layes.
- Château d'eau (structure hyperboloïde).
- Château de l'Artoire.
Activités festives[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Deux rois : Louis XV et Louis XVI.
Le comédien Claude Sainlouis (né Claude, Jean, Joseph Piau) y est né le (décédé le à Paris 14e).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 239.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- « Les Essarts, notice communale », sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, EHESS (consulté le 27 avril 2011).
- Selon Noms révolutionnaires des communes de France, p. 64.
- (Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Les Essarts-le-Roi en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)