Sonchamp
Sonchamp | |||||
![]() Vue aérienne. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Ysabelle May-Ott 2020-2026 |
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Code postal | 78120 | ||||
Code commune | 78601 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sonchampois | ||||
Population municipale |
1 580 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 36″ nord, 1° 52′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 121 m Max. 172 m |
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Superficie | 46,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | sonchamp.fr | ||||
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Sonchamp est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Le territoire communal, avant tout consacré à la grande culture céréalière, est boisé dans sa partie nord qui appartient à la forêt domaniale de Rambouillet. La commune est en fait à la transition entre la région naturelle de l'Yveline et la Beauce voisine. Elle fait partie du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Elle est arrosée, au sud-est, par la Rémarde, affluent de l'Orge. La Drouette longe le nord-ouest de la commune marquant la limite avec celle de Rambouillet.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la route nationale 10 qui passe à la bordure ouest du territoire, le bourg étant relié aux villes voisines par la voirie locale, notamment la D 936 qui relie Rambouillet à Saint-Arnoult-en-Yvelines. L'autoroute A10 traverse la pointe sud de la commune.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
Aucune desserte ferroviaire, la gare la plus proche est celle de Rambouillet (78120) à 9 km de Sonchamp.
Bus[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne Express 10 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Sonchamp est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 94,85 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,4 % d'espaces ouverts artificialisés et 2,75 % d'espaces construits artificialisés[6].
Occupation des sols détaillée[modifier | modifier le code]
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,6 % | 122 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,1 % | 3 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 0,5 % | 24 |
Équipements sportifs et de loisirs | 5,1 % | 236 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 68,6 % | 3182 |
Forêts de feuillus | 22,3 % | 1035 |
Forêts de conifères | 0,2 % | 9 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,5 % | 25 |
Source : Corine Land Cover[7] |
Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]
- Boutareine,
- Épainville,
- Greffiers,
- la Hunière,
- la Guépière (aucune trace dans les ouvrages de toponymie mais son nom suffit à déterminer facilement son origine).
- la Chéraille,
- la Granville,
- Pinceloup,
- Baudicourt,
- Chatonville,
- Louareux,
- les Monts,
- les Meurgers,
- la Reverderie,
- le Coin du Bois,
- Jarrieux,
- la Butte Saint Georges,
- la Malmaison,
- les Bordes.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Souchand en 1186[8], Sunocampo[9] et Sunecampo en 1202[10], Suus campus au XIIIe siècle[8].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -champ[11], au sens ancien d'« étendue propre à la culture » (signification attestée dans la chanson de Roland), terme issu du gallo-roman CAMPU (latin campus), d'où le sens de « champ » en français[10].
Cet appellatif toponymique est précédé de l'anthroponyme germanique Sunno[12], le nom du possesseur[10].
On le rencontre également dans Soncourt et Sonneville[13].
La formule nom de personne + appellatif est caractéristique du nord de la France et des formations toponymiques romanes précoces influencées par le germanique (cf. nom de lieu néerlandais Zonneveld « champ du soleil » ou « champ de Sunno », même anthroponyme que l'on retrouve dans Zonnegem de * Sunninga heim[14]).
Histoire[modifier | modifier le code]
- Le site est habité dès l'époque mésolithique : en 1935 d'importants gisements du Sauveterrien (-8500 et -6500 ans av. J.-C.) ont été découverts au lieu-dit le Bois de Plaisance. Une armature triangulaire en silex décrite en 1945, porte le nom de « pointe de Sonchamp »[15],[16]
- XIe siècle : Construction de l'église Saint-Georges
- 1865 : construction du château de Pinceloup
- 1959 : ouverture de l'« école Le Nôtre », centre de formation professionnelle géré par la mairie de Paris, installé dans le château de Pinceloup
- 1972 : ouverture de l'espace animalier des Yvelines (devenu l'espace Rambouillet en 1994)
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Fronhausen (Allemagne) depuis 1981. Fronhausen se trouve dans le Land de Hesse (75 km au nord de la ville de Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main) et 15 km au sud de la ville de Marbourg (Marburg an der Lahn)[17].
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 1 580 habitants[Note 3], en diminution de 2,71 % par rapport à 2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 816 hommes pour 803 femmes, soit un taux de 50,40 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
- Association sportive de football
- Association sportive multi-sports
Activités festives[modifier | modifier le code]
- La traditionnelle brocante de la mi-octobre (12 octobre 2008).
- la « Fête des moissons » organisée par l’association Folies Champêtres, début septembre (3 septembre 2033)
Économie[modifier | modifier le code]
- Agriculture, horticulture.
- Centre de formation professionnelle en horticulture - école Le Nôtre (château de Pinceloup).
- Espace Rambouillet, parc animalier accueillant dans un domaine forestier des animaux de la faune sauvage de la région (cerfs, chevreuils, sangliers, daims...) ainsi que des rapaces.
La commune, située à la limite sud-ouest du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, a appartenu au parc depuis sa création en 1985 jusqu'en 1999. Le conseil municipal du 3 octobre 2008 a décidé d'intégrer Sonchamp dans le périmètre d'étude de l'extension du parc envisagée par la région Île-de-France.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]


Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Édifice de la toute fin du XIXe siècle, construit par Eugène Thome, collaborateur du baron Haussmann[25].
- Chapelle Saint-Sébastien (au hameau de Greffiers).
- Chapelle Saint-Jean (au hameau de Louareux).
- Manoir d'Epainville.
- Maison dite « de la Tourelle », rue des tourelles, édifiée du XIe au XVIe siècle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François Henri d'Elbée de La Sablonnière, général de la Révolution française, qui participe à 15 ans à la grande victoire de Fontenoy en 1745 et où il est blessé. Il naît à Sonchamp le 9 février 1730.
- Valentin Stanislas Roullier, né à Sonchamp le 13 novembre 1802, fils d'Étienne Roullier, laboureur et de Marie Marguerite Le Roy, elle-même sœur de la mère du jurisconsulte, homme politique et abolitionniste François-André Isambert (1792-1857). Juge d'instruction à Nogent-le-Rotrou de 1830 à 1844, puis juge à Chartres de 1844 à 1873. Membre du conseil général d'Eure-et-Loir de 1842 à 1848. Auteur de nombreuses études et recherches historiques, en particulier concernant le général Marceau. Il a publié de nombreux articles dans l'almanach "Le Messager de la Beauce et du Perche". Il est mort doyen de la ville de Chartres en 1899 à l'âge de 96 ans[26].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Tranché de vair et d'argent, à une bande de sinople semée de mouchetures d'hermine d'or brochant sur la partition. |
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Détails |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Sonchamp », p. 812–817
- Fragments de l'histoire de Sonchamp (Yvelines), (publication de Sonchamp Environnement - mars 2006 - www.sonchamp-environnement.com)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la commune
- Vue aérienne de la commune de Sonchamp sur le site de l'IAURIF
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 660b.
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207)[réf. incomplète].
- Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
- ibidem.
- Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en Duitsland (vóór 1226), Deel I, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Nederlandistiek, 1960, p. 1104 (lire en ligne) [1]
- Léon Coutier, Jacques Blanchard et Ed. Vignard, « Les pointes de Sonchamp (Seine-et-Oise) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 42, nos 7-9, , p. 130-134 (DOI 10.3406/bspf.1945.1998, lire en ligne).
- Jacques Hinout, « Les sites mésolithiques de Sonchamp (Yvelines) lieu-dit "Le Bois de Plaisance" — Le gisement sauveterrien moyen de Sonchamp III », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 34, , p. 88-107 (lire en ligne).
- le jumelage sur le site de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sonchamp (78601) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- « Église Saint-Georges », notice no PA00087650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Pinceloup », notice no PA00087650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'Union Agricole, nécrologie de M. Roullier, publiée le 17 février 1899