Les Bréviaires
Les Bréviaires | |||||
![]() Mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Jacques Formenty 2020-2026 |
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Code postal | 78610 | ||||
Code commune | 78108 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bruyérois | ||||
Population municipale |
1 275 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 42′ 27″ nord, 1° 48′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 139 m Max. 186 m |
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Superficie | 19,55 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Les Bréviaires.fr | ||||
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Les Bréviaires sont une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. En 1351 : Breverie[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune des Bréviaires qui est une fraction de la plaine de Rambouillet, se présente comme un vaste plateau de 1 995 hectares qui se termine en pente très rapide à la limite avec Saint-Rémy-l'Honoré et en pente plus douce vers les Mesnuls et Saint-Léger-en-Yvelines.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]
- Le Matz,
- Les Petites Yvelines,
- La Grange du Bois.
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Les communes sont Saint-Rémy-l'Honoré au nord-est, Les Essarts-le-Roi à l'est, Le Perray-en-Yvelines au sud-est, Rambouillet sur moins d'un kilomètre au sud, Poigny-la-Forêt au sud-ouest, Saint-Léger-en-Yvelines à l'ouest et Les Mesnuls au nord.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
La route départementale 191, entre Les Mesnuls au nord et Les Essarts-le-Roi au sud-est, traverse le nord du territoire communal, à proximité du lieu-dit des Petites Yvelines. Deux départementales se croisent dans le centre village, la route départementale 60 qui relie cette RD 191 au centre du village et la route départementale 61 qui relie Saint-Léger-en-Yvelines au nord-ouest au Perray-en-Yvelines puis Bullion au sud-est.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
La gare SNCF la plus proche est la gare du Perray.
Bus[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les lignes 19, 39 et 79 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brogarias en 768[2](Brogae est un mot gaulois qui signifie « champs, terre »), les Bruieres vers 1250[3], uvreriae au XIIIe siècle[4], en latin de Brueriis vers 1320[3].
Les Bréviaires, la forme actuelle qui n'apparaît qu'au XVIIe siècle, sont des "bruyères"[3].
Bruyère issu du bas latin brucaria a pris dans les divers dialectes de France toutes sortes de formes[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
La commune des Bréviaires apparaît dans les textes et pour la première fois dans le testament de Pépin le Bref (768) qui donne à l’Abbaye de Saint-Denis la forêt d’Yveline avec ce qu’elle comporte de maisons, de terres, bois, champs, troupeaux et habitants. Le village est nommé dans ce texte Brogarias. Or Brogae est un mot gaulois qui signifiait « champs, terre ».
En 1177, Louis VII donne aux moines de Saint-Augustin de l’abbaye de Clairefontaine, le territoire des Bréviaires rattaché à la châtellenie de Saint-Léger. La commune des Bréviaires à cette époque possède déjà une église sous le vocable de Saint-Sulpice. Dans les textes latins nous lisons Beveris. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution l’abbé (de Clairefontaine) présente le prieur–curé (des Bréviaires) à la nomination de l’évêque de Chartres. Ce même évêque de Chartres, Aubry le Cornu, en 1242 sépare la paroisse de la Villeneuve-du-Perré de celle des Bréviaires qui dépend dès lors de Montfort car en 1204 Philippe-Auguste avait échangé l'Yveline contre la forêt de Breteuil à Amicie de Leycester, femme de Simon III de Montfort.
L’histoire des Bréviaires est alors étroitement liée à celle de Montfort du XIIIe au XVe siècle. C’est ainsi qu’en juillet 1267, Robert et Béatrice, comte et comtesse de Montfort donnent à leur cousin Guillaume de Beaumont, la seigneurie des Bréviaires. Ce dernier devient par ce fait le premier seigneur des Bréviaires.
En 1341, quand le comté de Montfort est rattaché au duché de Bretagne, le village des Bréviaires fait partie de la châtellenie de Rochefort.
Au cours des siècles suivants et, en particulier, après la guerre de Cent Ans, des contestations apparurent lors des successions successives de la seigneurie. En 1492, Aubert de Saint-Germain vend la seigneurie des Bréviaires à Charles d’Angennes, alors Seigneur de Rambouillet. Dès lors et jusqu'à la Révolution la commune fera partie du domaine de Rambouillet.
Sous le règne de Louis XIV entre 1683 et 1685, les Bréviaires se trouvent bouleversés par l’aménagement, créé par le maréchal Vauban, du système d’adduction d’eau de Versailles nécessitant le creusement de nombreuses « rigoles » pour alimenter la chaîne des étangs de Saint-Hubert à Hollande. L’assainissement de la terre qui en résulte favorise la culture. La paroisse disparaît lors de la révolution et son curé Jean-Batiste Poncelet est emprisonné à Versailles en 1794.
Le village des Bréviaires d’aujourd’hui est constitué de plusieurs hameaux, anciens fiefs d’hier : Le Matz, Vilpert, Corbet, Villarceau, La Renardière, Hollande, La Mare, La Grange du bois, la Grainèterie.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2018, la commune comptait 1 275 habitants[Note 1], en augmentation de 1,19 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 25,1 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 48,7 % de femmes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 15,4 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La ville abrite un haras national.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Une seule école regroupant les classes élémentaires et primaires.
Sports[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Antoine : un premier édifice dédié à saint Sulpice fut construit en 1555 comprenant une grange dimière et une cure à l'usage du prieur qui fut reconstruite au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. L'ensemble fut vendu en 1826 et la commune s'en porta acquéreur en 1832 pour la reconstruire, savoir supprimer le chœur et le vaisseau nord en 1845 et aménager le logis et les dépendances en 1848 à l'usage de mairie, école et presbytère. En 1904, municipalité, corps enseignant et écoliers furent déménagés dans le bâtiment encore en usage aujourd'hui, de l'autre côté de la rue principale.
- Le château des Bréviaires qui fut détruit entre 1750 et 1775 a été remplacé, vers la fin du XIXe siècle, par un château édifié à un autre emplacement dans son parc.
- Le château de la Mare, construit entre 1750 et 1800 a été détruit au début du XXe siècle et les dépendances servent aujourd'hui de haras national.
Activités festives[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Longnon (Aug.), Pouillé de la Province de Sens (1904), p. 212,
- Dans le testament de Pépin le Bref.
- – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Les Bréviaires en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)