Glane (affluent de la Dordogne)

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Glane
Glane de Servières, Glanet, ruisseau de Glanes
Illustration
La vallée de la Glane vue depuis Servières-le-Château.
Carte.
Cours de la Glane.
Caractéristiques
Longueur 14,9 km
Bassin collecteur Dordogne
Nombre de Strahler 3
Régime pluvio-nival
Cours
· Localisation Saint-Privat
· Altitude vers 605 m
· Coordonnées 45° 08′ 56″ N, 2° 06′ 54″ E
Confluence Dordogne
· Localisation Glény, à Servières-le-Château
· Altitude 195 m
· Coordonnées 45° 07′ 56″ N, 2° 00′ 08″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Ruisseau du Moulin du Chassang
· Rive droite ruisseau du Prés Bos
Pays traversés France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze

Sources : Sandre, Géoportail

La Glane (ou Glane de Servières ou Glanet ou ruisseau de Glanes[Note 1]) est une rivière française du département de la Corrèze, affluent de la Dordogne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le lac de Feyt, retenue d'eau sur la Glane.

La Glane prend sa source en Corrèze vers 605 m d’altitude sur la commune de Saint-Privat, moins de deux kilomètres au nord-est du bourg.

Sur près de deux kilomètres entre Saint-Privat et Darazac, elle sert de limite naturelle aux deux communes. Elle passe sous la route départementale (RD) 13, 500 mètres au sud-ouest du bourg de Darazac, au lieu-dit le Pont Gros. Elle entre ensuite de nouveau sur la commune de Saint-Privat, se divise en deux bras[1] et passe sous la RD 75E1.

Le barrage de Glane de Servières forme le lac de Feyt, une retenue longue d'environ deux kilomètres, dont la partie amont est sur Saint-Privat et la partie aval sur Servières-le-Château. Après ce barrage, la Glane est franchie successivement par les RD 75 et 29. Entrant dans des gorges, elle contourne le bourg de Servières-le-Château par le nord-est et débouche sur une petite plaine à Glény où elle se jette dans la Dordogne en rive gauche, à 195 m d’altitude, deux kilomètres au sud du barrage du Chastang.

Son cours est long de 14,9 km[2].

Il ne faut pas la confondre avec un autre cours d'eau du même nom, distant d’à peine six kilomètres, et affluent de la Maronne.

Affluents[modifier | modifier le code]

Le Sandre répertorie douze affluents à la Glane[Note 2],[2], les deux plus longs étant le ruisseau du Prés Bos en rive droite avec 5,8 km[3], et le ruisseau du Moulin du Chassang, en rive gauche, long de 5,2 km[4].

La Glane ayant plusieurs sous-affluents répertoriés, eux-mêmes sans aucun affluent[2], son rang de Strahler est de trois.

Communes et département traversés[modifier | modifier le code]

À l'intérieur du seul département de la Corrèze, la Glane arrose trois communes[2], soit d'amont vers l'aval : Saint-Privat (source), Darazac et Servières-le-Château (confluence).

Monuments ou sites remarquables à proximité[modifier | modifier le code]

L'implantation du barrage de Glane de Servières a permis la création du lac de Feyt, d’une superficie de 65 hectares, dédié au tourisme.

La Glane se jette dans la Dordogne à Glény, dont la chapelle du XIIe siècle est classée au titre des monuments historiques[5].

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sur l’atlas routier Michelin et le cadastre de Servières-le-Château, il s’agit de la Glane ; pour la carte IGN no 48, c’est également la Glane en aval mais le Glanet en amont ; sur le cadastre de Darazac, elle porte le nom de ruisseau de Glanes ; sur le site du Sandre, c’est la Glane de Servières.
  2. Dix affluents sur le cours principal et deux sur le bras secondaire, à Saint-Privat.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Glane (P1235001) » (consulté le ).
  2. a b c et d Sandre, « Fiche cours d'eau - La Glane de Servières (P1230500) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Prés Bos (P1230510) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Moulin du Chassang (P1230590) » (consulté le ).
  5. « Chapelle de Glény », notice no PA00099897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 19 juillet 2015.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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