Servières-le-Château
Servières-le-Château | |||||
La chapelle Notre-Dame-du-Roc. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne | ||||
Maire Mandat |
Hervé Clavière 2020-2026 |
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Code postal | 19220 | ||||
Code commune | 19258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Servierois, Servieroises | ||||
Population municipale |
609 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 07′ 52″ nord, 2° 01′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 195 m Max. 589 m |
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Superficie | 24,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Argentat-sur-Dordogne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Servières-le-Château est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Au sud du département de la Corrèze, la commune de Servières-le-Château s'étend sur 24,24 km2. Elle est située en rive gauche de la Dordogne qui borde le territoire communal à l'ouest au niveau des lacs de retenue des barrages du Chastang et d'Argentat. Son affluent, la Glane (ou Glane de Servières) conflue avec la Dordogne sur le territoire communal, en aval du barrage de Glane de Servières et de sa retenue, le lac de Feyt. Bien que la majeure partie de la commune soit située en rive gauche de la Dordogne, une portion minime du territoire se trouve en rive opposée, au niveau des lieux-dits la Roche du Port et le Port, face à Glény.
L'altitude minimale, 195 mètres, se trouve à l'extrême-sud-ouest, près du Bois du Pic, au niveau du lac de retenue du barrage d'Argentat, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limites à celles de Hautefage et Saint-Martial-Entraygues. L'altitude maximale avec 589 mètres est localisée à l'est, au lieu-dit la Croix d'Haute Brousse, en limite de Saint-Privat.
Le bourg de Servières-le-Château, au croisement des routes départementales (RD) 29, 29E4 et 75, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-est d'Argentat.
La commune est également desservie par les RD 75E1, 75E2, 75E3 et 129, alors que la RD 980 limite la commune au sud sur près de quatre kilomètres.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Servières-le-Château est limitrophe de sept autres communes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Servières-le-Château est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestée sous la forme Serveria en 1318, selon Ernest Nègre ce nom désigne une forêt dans laquelle on trouve des cerfs[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le bourg primitif se trouvait au bord de la Dordogne, au hameau de Glény, cité dès 875, et qui était autrefois (vers 1688) chef-lieu de paroisse.
En 1919, la commune de Servières prend le nom de Servières-le-Château[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2018, la commune comptait 609 habitants[Note 2], en diminution de 8,56 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Servières du XIIIe siècle est une ancienne possession de l'abbaye d'Aurillac. Cette ancienne place forte occupe un site pittoresque au-dessus des gorges profondes de la Glane, dans un cirque de rochers déchiquetés. L'ancien château, qui appartint aux Turenne, fut incendié en 1916 par des officiers allemands internés. Il a été restauré depuis.
- Le barrage du Chastang construit sur le cours de la Dordogne entre 1947 et 1952 dépend pour moitié (rive gauche) du territoire communal, l'autre partie dépendant de Saint-Martin-la-Méanne. Sa retenue est longue de près de trente kilomètres, dont quatre bordent Servières-le-Château.
- Huit kilomètres en aval du Chastang, le barrage d'Argentat forme une retenue dont la partie amont borde également le territoire communal.
- Beaucoup plus modeste, le barrage de Glane de Servières barre le cours de la Glane depuis 1958[11] et forme une retenue longue de deux kilomètres, le lac de Feyt, partagé entre Servières-le-Château à l'ouest et Saint-Privat à l'est.
- L'église Saint-Laurent de Servières.
- La chapelle Notre-Dame-du-Roc.
- La chapelle de Glény est un édifice religieux du XIIe siècle ; son architecture est à nef centrale, avec contreforts et clocher à peigne. Incendiée pendant la Révolution, il n'en restait que le chœur ruiné, aujourd'hui restauré. Propriété de la commune, la chapelle est classée au titre des monuments historiques depuis 1952[12].
Modillons romans de la chapelle de Glény.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Roland Beix né en 1949 à Servières-le-Château, est un ancien député de la Charente-Maritime.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, p.1275 Lire en ligne
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Glane de Servières sur le site Hydrelect, consulté le 22 juillet 2015.
- « Chapelle de Glény », notice no PA00099897, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 juillet 2015.