Calmoutier
Calmoutier | |||||
Panorama sur Calmoutier, depuis la chapelle de la Côte. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Gasnet 2020-2026 |
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Code postal | 70240 | ||||
Code commune | 70111 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
271 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 42″ nord, 6° 16′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 390 m |
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Superficie | 14,04 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villersexel | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Calmoutier est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune signifie "monastère de Colombine". Elle est située sur la rivière la Colombine.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Saulx | Colombotte | ![]() | |
Montcey | N | Velleminfroy Pomoy Liévans | ||
O Calmoutier E | ||||
S | ||||
Dampvalley-lès-Colombe | Noroy-le-Bourg |
Géologie[modifier | modifier le code]
Le sous-sol de la commune fait partie du Réseau de cavités à rhinolophes de Vesoul. Le territoire de Calmoutier possède, sous ses terres, plusieurs cavités et grottes. La grotte de l'Église de Combe l'Épine se situe au nord-est de Calmoutier. La grotte se trouve dans un milieu où regorgent des prairies et des massifs forestiers. La grotte sert de lieu d'hibernation à plus de 40 rhinolophes mais également à des minioptères de Schreibers. Calmoutier possède également un autre lieu naturel prisé de ces animaux, une cavité naturelle appelée la cavité de Calmoutier. Cette cavité était auparavant une mine de fer. Elle est fréquentée, majoritairement par le grand rhinolophe[1]. Ces cavités sont protégées (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope) pour la quiétude de ces espèces.
Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'histoire du village a été profondément marqué par la religion. En 1636, le village a été pillé pendant la guerre de Dix ans et détruit en grande partie. Il comporte deux clochers, à côté de l'église du village, il existe sur une butte un 2e clocher d'une chapelle néogothique érigée à la suite d'une épidémie de choléra au XIXe siècle. L'histoire de Calmoutier a été aussi marquée par le Diable à travers un procès en sorcellerie qui s'y déroula au XVIIe siècle et concerna Claudine Richardey qui fut condamnée à être étranglée puis brûlée près du gibet de Montaigu.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle était incluse depuis 1973 dans le canton de Noroy-le-Bourg[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Villersexel.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune faisait partie de la communauté de communes des grands bois, créée le et qui regroupait 12 communes et environ 3 100 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales[4], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[5].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2018, Calmoutier comptait 271 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La Collégiale Saint-Martin, seul vestige des pillages suédois et français. Le chapitre est transporté à l'église Saint-Georges de Vesoul en 1649.
- Le Château Calmoutier - Privé - En vente
- Des lavoirs couverts du XVe siècle sont encore présents dans le village.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le botaniste Gustave Malcuit (1882-1960), y naquit.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’or à la croix d’azur cantonnée de douze rais de soleil flamboyants de même, trois dans chaque canton mouvant des angles de l’écu.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Cavités de Calmoutier », sur http://www.donnees.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le 7 janvier 2013).
- Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le 22 août 2016), p. 5.
- « Michel Jacquet raccroche l’écharpe après cinq mandats », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Jean-Pierre Gasnet élu maire », L'Est républicain, (lire en ligne).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.