Fédry
Fédry | |||||
![]() Vue générale avec les Vosges. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières | ||||
Maire Mandat |
Jean Roblet 2020-2026 |
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Code postal | 70120 | ||||
Code commune | 70230 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fédrisiens | ||||
Population municipale |
97 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 01″ nord, 5° 52′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 264 m |
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Superficie | 8,76 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Fédry est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Fédrisiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Fédry est située en bordure ouest de la vallée de la Saône, à l'extrémité est d'une vallée plus petite venant du nord-ouest.
Structure agricole[modifier | modifier le code]
D'une superficie totale de 876 ha, le territoire de la commune se décompose comme suit[Quand ?] :
- Village : 11 ha ;
- Forêts : 215 ha (dont une centaine de bois communaux) ;
- Terres arables : 337 ha ;
- Prés : 240 ha ;
- Vignes : 1 ha ;
- Landes : 11 ha ;
- Étang et fossés : 4 ha ;
- Divers (voirie...) : 57 ha.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Grandecourt | Vy-lès-Rupt | Rupt-sur-Saône | ![]() |
N | Chantes | |||
O Fédry E | ||||
S | ||||
Vanne | Soing-Cubry-Charentenay |
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par deux rivières :
- la Saône qui longe la commune à l'est ;
- la Bonde qui prend sa source dans les bois de Grandecourt et de Vauconcourt. Celle-ci traverse le village d'ouest en est, et se jette dans la Saône à l'extrémité sud de la prairie, au pied des coteaux du Treuil. Coteaux recouverts de vigne jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle (on peut encore y voir des murs en pierres sèches soutenant les terres).
- Une source d'eau minérale froide y a été découverte (530 mg/l de carbonate de fer, 436 mg/l de sulfate de chaux, 424 mg/l de carbonate de chaux), mais faute d'exploitation et d'entretien, elle s'est peu à peu perdue[réf. nécessaire].
Géologie[modifier | modifier le code]
La prairie est un dépôt d'alluvions modernes dans les lits actuels et passés de la Saône, et d'alluvions plus anciennes entre celle-ci et le village. La partie nord-ouest est recouverte de limons tertiaires. Le reste du territoire étant constitué de calcaire du Jurassique Supérieur, avec en plusieurs endroits des traces plus ou moins visibles d'exploitations de carrières, dont les plus anciennes remontent au IIe siècle, avec l'exploitation de pierre dite de Vergenne par les Gallo-Romains.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l'instituteur du village, M. Alfred Milliard, passionné d'histoire et d'archéologie y découvrit plus de 7 000 pièces (fragments ou éclats de silex, des percuteurs, des nucléus, des pointes, des haches polies, des lames, des fragments de poteries), aujourd'hui faisant partie des collections du musée de Besançon. Toutes ses découvertes ont permis de situer sur le territoire des stations préhistoriques datant du Paléolithique, du Mésolithique et du Néolithique.
Plus près de nous, des vestiges d'une voie romaine venant de Besançon ont été découverts entre Fédry et Vanne, celle-ci servant entre autres au transport des pierres extraites dans les carrières.
XIIe siècle : Fédry est mentionnée pour la première fois dans la Chronique de Bèze en 1108 (Ferdriacus)[1].
En 1899, au château Pahon ou château de Pavon, a été découvert un carrelage émaillé avec des écussons du XVe siècle. Le blason de Fédry est l'un d'eux. Il existe aussi une légende qui dit que si on fouillait le fond de la Saône vers le château on y retrouverai une barque chargée d'or.
XVIe siècle : en 1569, Fédry fut pillée, saccagée et incendiée par les reîtres de Wolfgang de Bavière, duc des Deux-Ponts.
XVIIe siècle : la seigneurie appartient à Antoine Luquet de Grangebeuve.
XVIIIe siècle : la seigneurie appartient aux familles Luquet de Grangebeuve et Henrion de Magnoncourt.
XIXe siècle : le 10 juillet 1838, un incendie détruisit 25 maisons sur 140.
L'histoire de Fédry a été écrite par Alfred Milliard (1838-1900). Mais cet ouvrage n'a jamais été édité. Par contre, elle parut entièrement dans les bulletins paroissiaux du village de novembre 1910 à octobre 1919. C'est à partir de ces bulletins qu'elle fut recopiée par plusieurs personnes, notamment Charles Bouchard et plus récemment par René Porro. Il existe encore quelques-unes de ces copies.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Dampierre-sur-Salon[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est accru, passant de 29 à 50 communes.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2018, la commune comptait 97 habitants[Note 1], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
- Agriculture.
- Écluse sur la Saône.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église du XVIIIe siècle avec retable, et sanctuaire gothique du XIVe siècle.
- Château du XIXe siècle, avec vestiges du donjon féodal.
- Lavoir à pilastres de 1838, construit par l'architecte Alexandre Ringulet.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alfred Milliard :
- Fils de Pierre Milliard et Émilie Flouquet domiciliés à Fédry au « Petit Castel ». Sa mère Émilie Flouquet était fille de Jean-Gualbert Flouquet et de Marie-Catherine Gabriel De Fédry (1796-1815). Alfred était donc par sa mère descendant de la noblesse de Fédry. Il épousa Marie Véjux, mais ils n'eurent pas d'enfants. Il décéda à Fédry le 26 février 1900.
- C'était un érudit :
- Archéologue : 7 000 pièces répertoriées, léguées par sa famille au musée de Besançon ;
- Écrivain : L'histoire de Fédry.
Héraldique[modifier | modifier le code]
D'argent à une fasce de gueules chargées de trois croissants renversés d'or
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Fédry sur le site de l'Institut géographique national
- Fédry dans la Communaute de Communes des 4 Rivieres
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Abbé E. Bougaud et Joseph Garnier, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon ; suivie de la chronique de Saint-Pierre de Bèze : publiées d'après les textes originaux, Dijon, éditions Darantiere, , 568 p. (lire en ligne) sur Gallica[réf. non conforme]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Fédry », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 1er octobre 2016).
- « Décès de Pierre Bonnaventure », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- « Le maire ne se représente pas », L'Est républicain, (lire en ligne) « Jean-Claude Bonnaventure, 69 ans, ne briguera pas un nouveau mandat. Après 43 ans passés au service des Frédryziens, conseiller municipal de 1971 à 1983, maire de 1983 à 2014, il ne veut pas faire le mandat de trop ».
- « Jean Roblet, premier magistrat », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.