Barbara Pompili

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Barbara Pompili
Illustration.
Barbara Pompili en 2014.
Fonctions
Présidente de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 14 jours)
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Paul Chanteguet
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 22 jours)
Réélection 18 juin 2017
Circonscription 2e de la Somme
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Romain Joron

(3 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 2e de la Somme
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique Écologiste
Prédécesseur Olivier Jardé
Successeur Romain Joron
Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité

(1 an, 2 mois et 29 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Valls II
Cazeneuve
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Coprésidente du groupe écologiste
à l'Assemblée nationale[N 1]

(3 ans, 8 mois et 21 jours)
Avec François de Rugy (2012-2015)
Cécile Duflot (2015-2016)
Successeur François de Rugy
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Bois-Bernard (France)
Nationalité Française
Parti politique LV (2000-2010)
EÉLV (2010-2015)
(depuis 2016)
LREM (depuis 2017)
Diplômée de Sciences Po Lille
Profession Assistante parlementaire

Barbara Pompili, née le à Bois-Bernard (Pas-de-Calais), est une femme politique française.

Adhérente des Verts à partir de 2000 puis d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV), elle travaille à l'Assemblée nationale à partir de 2002, puis est élue députée dans la deuxième circonscription de la Somme en 2012 avec le soutien du Parti socialiste. Durant la XIVe législature, elle co-préside le groupe écologiste jusqu'en février 2016, devenant ainsi la première femme à occuper la présidence d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale. Entre-temps, elle quitte EÉLV et rejoint le Parti écologiste.

Elle est secrétaire d’État chargée de la Biodiversité du au , dans les gouvernements de Manuel Valls puis de Bernard Cazeneuve, et fait adopter la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

Réélue députée en 2017 avec le soutien de La République en marche (LREM), elle intègre le groupe LREM à l'Assemblée nationale et préside la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire lors de la XVe législature.

Biographie

Enfance, formation et vie privée

Elle passe son enfance à Liévin, dans le Pas-de-Calais. Elle est diplômée de l'institut d'études politiques de Lille[1], promotion Léopold Sédar Senghor (1997), et réside à Amiens depuis 2006[2].

Barbara Pompili est la compagne de Christophe Porquier, ancien vice-président du conseil régional de Picardie et ancien membre d'EELV[3],[4],[5].

Elle est mère d'une fille née en 2003[1].

Parcours politique

Débuts chez Les Verts et EÉLV

Elle adhère aux Verts en 2000[6]. Elle est chargée des relations avec la presse pendant la campagne présidentielle de 2002 de Noël Mamère. Durant les cinq années suivantes, elle travaille avec le député Yves Cochet en tant qu'assistante parlementaire, fonction qu'elle définit comme son métier[7]. Elle le soutient lors de la primaire présidentielle écologiste française de 2006[8] et le présente comme son « père politique »[6].

Barbara Pompili se présente aux élections législatives de 2007 face à Jean-François Lamour (UMP) dans la 13e circonscription de Paris où elle recueille 2,29 % des suffrages exprimés. Alors qu'Yves Cochet fait campagne contre Marielle de Sarnez (Modem) dans la 11e circonscription de Paris, elle signe « le manifeste pour la refondation de l'écologie politique », un appel lancé par Daniel Cohn-Bendit qui envisage une alliance avec le Modem[9].

Elle est également candidate aux élections municipales de 2008 dans le 15e arrondissement de Paris face à Philippe Goujon (UMP) et recueille alors 4 % des voix.

De 2007 à 2012, elle est secrétaire générale adjointe du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l'Assemblée nationale[1].

Députée de la XIVe législature

Elle est élue députée le dans la deuxième circonscription de la Somme en battant au second tour, avec 50,83 % des voix, le député sortant Olivier Jardé (Nouveau Centre), proche de Gilles de Robien dont il avait été le suppléant. Bénéficiant de l'accord national PS-EELV, elle n'affronte pas de candidat socialiste[6]. Imposée par les instances de son parti, sa candidature est perçue comme un parachutage chez les militants locaux[6],[10].

Le , elle est désignée coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, partageant cette fonction avec François de Rugy, bien que cette possibilité ne soit pas offerte par le règlement de l'Assemblée nationale[11]. Début , elle devient officiellement la présidente du groupe, malgré la coprésidence théorique : les deux coprésidents décident d’alterner la présidence officielle du groupe tous les six mois. Elle devient la première femme à occuper la présidence d'un groupe parlementaire à l'Assemblée[12].

Elle est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation, de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes et du groupe d'études sur l'intégration des personnes handicapées, dont elle est assure la présidence. Elle siège également au sein du groupe d'amitié « France-Madagascar », ainsi qu'au sein de deux organismes extra-parlementaires, la commission nationale pour l’autonomie des jeunes et la commission supérieure des sites, perspectives et paysages.

En août 2015, Laurent de Boissieu la situe au « centre droit pro-gouvernemental » du groupe écologiste[13]. Favorable à un retour des écologistes au gouvernement et opposée aux accords électoraux avec le Front de gauche en vue des élections régionales de , elle partage la même analyse que Jean-Vincent Placé et François de Rugy qui quittent EELV en . Après avoir refusé un moment de suivre leur exemple[14], elle finit par quitter aussi le parti le [15],[16] et rejoint le Parti écologiste en 2016, ainsi que son comité d'orientation politique[17].

Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité (2016-2017)

Le , Barbara Pompili est nommée secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, auprès de la ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, dans le gouvernement de Manuel Valls.

Elle fait adopter définitivement la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages en juillet 2016. Le texte comprend notamment la création de l'Agence française pour la biodiversité[18], la précision de la séquence "éviter - réduire - compenser" les atteintes à la biodiversité, et instaure un régime de réparation du préjudice écologique, sécurisant la jurisprudence "Erika" en l'inscrivant dans le code civil[19]. Cette loi contient également des dispositifs de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, l'interdiction des pesticides contenant des néonicotinoïdes et autorise la ratification du protocole de Nagoya pour combattre la biopiraterie.

En mars 2016, dans le cadre des débats sur le projet de loi, elle doit retirer un amendement du gouvernement sur le préjudice écologique, suite à l'accusation de plusieurs acteurs de l'environnement comme Arnaud Gossement[20] et Delphine Batho[21] de constituer une régression inédite du droit de l'environnement et d'avoir été inspiré par les lobbys[22],[23].

Alliance avec le PS puis avec La République en marche

Dès son élection comme députée en 2012, Barbara Pompili affirme être en faveur d'une alliance parlementaire et gouvernementale avec le PS. Ainsi, en juin 2012, lorsque les députés écologistes votent blanc lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale, pour protester contre la non-attribution par le PS de la présidence de la commission Développement durable, Barbara Pompili estime que l'« on ne quitte pas la majorité pour une histoire de poste »[24].

Pendant la primaire citoyenne de 2017, elle soutient François de Rugy[25]. Benoît Hamon l'emporte et François de Rugy rejoint par la suite Emmanuel Macron. Le 21 mars, Barbara Pompili fait de même, devenant la première membre du gouvernement à soutenir le candidat En marche[26]. Elle reçoit d'ailleurs le 11 mai 2017 l'investiture du mouvement d'Emmanuel Macron dans la 2e circonscription de la Somme lors des élections législatives de 2017. Elle a comme suppléante Cécile Delpirou, secrétaire du comité d’entreprise de Whirpool à Amiens, qui dit « travailler depuis cinq ans avec Madame Pompili » sur le dossier de l'usine, au centre de la campagne d’entre-deux tours de l'élection présidentielle en raison de l'annonce de sa délocalisation en Pologne[27]. Avec 40,70 % des voix lors du premier tour, elle se qualifie pour le second tour où elle affronte Cédric Maisse (La France insoumise). Elle l'emporte avec 61,89 % des voix[28].

Députée de la XVe législature

Pressentie comme candidate à la présidence de l'Assemblée nationale en juin 2017, elle se range finalement derrière François de Rugy et prend la présidence de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire[29]. Son choix de privilégier les dossiers environnementaux et de peu traiter ceux relatifs à l'aménagement du territoire suscite l'hostilité d'une minorité de députés LREM ; l'entourage de Barbara Pompili se défend en assurant que la commission traite les sujets qui relèvent de sa compétence[30]. A l'occasion du renouvellement des postes au sein de la majorité, en juillet 2019, elle est reconduite dès le premier tour de scrutin à la présidence de la commission[31],[30].

En septembre 2018, après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle se porte candidate à sa succession à la présidence de l'Assemblée[32]. Opposée à Richard Ferrand, Cendra Motin et Philippe Folliot, elle arrive en 2e position lors de l'élection interne au groupe LREM, avec 85 voix sur 299 votes et 291 suffrages exprimés[33].

Elle figure sur la liste écologiste de son compagnon Christophe Porquier (ex-EELV) pour les élections municipales de 2020 à Amiens, tandis que LREM soutient la liste de la maire sortante Brigitte Fouré (UDI)[34].

Ligne politique

Institutions

En 2014, elle s'oppose au redécoupage des régions[35].

En 2016, elle vote l'ensemble du projet de réforme constitutionnelle après avoir voté contre son article 2 élargissant la déchéance de nationalité[36].

Elle soutient l'octroi du droit de vote aux élections locales aux étrangers non communautaires résidant légalement en France depuis au moins cinq ans[37].

Dans le cadre du projet de lois pour la confiance dans la vie politique, elle défend le maintien tel quel de la réserve parlementaire afin de soutenir les associations, allant à l'encontre de la promesse de campagne d'Emmanuel Macron et du souhait du gouvernement[38].

Aménagement du territoire

Elle est opposée au projet d'aéroport du Grand Ouest[39], à la liaison Seine-Escaut[36],[40] et à la ferme des mille vaches[41].

Société

En 2014, elle signe un manifeste réclamant l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes[42].

Nucléaire

L’Assemblée nationale a voté, le , la création d’une commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires en France. Barbara Pompili, à l'origine de cette commission, explique qu’« il serait absurde de ne pas envisager les risques que pourrait causer un attentat terroriste sur une centrale ». Elle souhaite respecter les engagements de campagne d'Emmanuel Macron de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité tout en mettant en place un contrôle efficace des installations. Ce contrôle suppose de veiller à la fois à la prévention des accidents nucléaires, qui concerne la sûreté, et de travailler à la résistance des installations aux attaques extérieures, qui relève de la sécurité [43].

Traités internationaux

En 2012, elle ne vote pas en faveur du pacte budgétaire européen qu'elle qualifie d'« héritage du passé »[6].

En 2019, elle s'abstient lors du vote sur la ratification de l'Accord économique et commercial global, dit CETA[44].

Notes et références

Notes

  1. Cependant, en raison du règlement de l'Assemblée nationale, seul François de Rugy est reconnu officiellement comme président du groupe. Barbara Pompili lui succède donc en et ils alternent depuis tous les six mois.

Références

  1. a b et c « Qui suis-je ? », sur BarbaraPompili.fr (consulté le ).
  2. « Barbara Pompili en dates » (consulté le ).
  3. Jean-Michel Roustand, « Barbara Pompili, l'écologie picarde à l'Assemblée nationale », sur lunion.presse.fr, (consulté le ).
  4. « EELV: le tête de liste dans la Somme claque la porte », sur La Voix du Nord, .
  5. « Réactions suite au départ de Christophe Porquier d'EELV », sur France Télévisions, (consulté le ).
  6. a b c d et e Quentin Laurent, « Barbara Pompili, sœur sourire de EE-LV », sur liberation.fr, (consulté le )
  7. « Mme Barbara Pompili - Somme (2e circonscription) - Assemblée nationale », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le ).
  8. Sylvia Zappi, « Dominique Voynet va devoir mobiliser un parti divisé », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  9. Matthieu Ecoiffier, « Des lieutenants Verts dissidents », sur liberation.fr, (consulté le ).
  10. Hélène Bekmezian, « EELV à l'Assemblée : le défi du renouveau parlementaire », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  11. Sophie de Ravinel, « Ticket Rugy-Pompili à la tête du groupe EELV », sur le site du Figaro, .
  12. Quentin Girard, « Barbara Pompili : «Est-ce normal de se sentir humiliée par une photo ? », sur liberation.fr, (consulté le )
  13. Laurent de Boissieu, « Les députés Écologistes: combien de divisions internes? », sur ipolitique.fr, (consulté le )
  14. « Contrairement à François de Rugy, Barbara Pompili est bien décidée à « se battre » au sein d'EELV », sur lelab.europe1.fr, .
  15. Raphaëlle Besse Desmoulières, « Barbara Pompili : « Je quitte Europe Écologie-Les Verts », sur le site du Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  16. « Barbara Pompili quitte à son tour EELV », sur le site du Figaro, .
  17. http://www.france-politique.fr/wiki/Le_Parti_%C3%89cologiste_(LPE)
  18. Audrey Garric et Pierre Le Hir, « L’Agence française pour la biodiversité, nouvelle arme au service de la nature », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  19. « Loi biodiversité : le préjudice écologique inscrit dans le code civil », sur lesechos.fr, (consulté le )
  20. Le gouvernement renonce à supprimer le principe pollueur-payeur, Coralie Schaub, Libération, 1er mars 2016
  21. Pollueur-payeur : naufrage évité pour l’exécutif, Lilian Alemagna Coralie Schaub, Libération, 2 mars 2016
  22. Le gouvernement met fin au principe pollueur-payeur... ou pas !, Raphaël Proust, L'Opinion, 1er mars 2016
  23. Le gouvernement sabote le préjudice écologique, Marine Jobert, Le Journal de l'environnement, 1er mars 2016
  24. Max Staat, « Alors que les députés élisaient, hier, le bureau de l'Assemblée nationale, André Chassaigne, député PCF-Front de gauche, s'interroge sur le sens de la mainmise du PS », L'Humanité, (consulté le ).
  25. http://www.lejdd.fr/Politique/Primaire-de-la-gauche-pour-qui-votent-les-ministres-831985
  26. « Barbara Pompili, première membre du gouvernement à soutenir Emmanuel Macron », francetvinfo.fr, 21 mars 2017.
  27. Léa Bitton, « Législatives : une élue du personnel de Whirpool suppléante pour "En Marche !" », sur Paris Match.com, (consulté le ).
  28. https://www.francebleu.fr/infos/politique/legislatives-qui-est-barbara-pompili-la-nouvelle-deputee-rem-de-la-2e-circonscription-de-la-somme-1497804008
  29. Guillaume Gendron, « Course au perchoir : quatre Marcheurs dans les starting-blocks », sur liberation.fr, (consulté le ).
  30. a et b Diane de Fortanier, « Ces députés qui voudraient que la commission du Développement durable n’oublie pas l’Aménagement du territoire », sur Contexte, (consulté le ).
  31. Le Monde avec AFP, « Gilles Le Gendre reste président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Barbara Pompili est candidate pour succéder à François de Rugy à la présidence de l'Assemblée nationale », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  33. « LRM désigne Richard Ferrand comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  34. Grégoire Poussielgue, « Amiens, symbole des difficultés d'En Marche pour les municipales », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  35. AFP, « Les députés écologistes voteront contre la réforme des régions », sur liberation.fr, (consulté le ).
  36. a et b « Ce qu'ils disaient avant le remaniement », sur Paris Match.com, (consulté le ).
  37. Esther Benbassa, Hélène Flautre, Noël Mamère, Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili, François de Rugy, « Le droit de vote aux étrangers, c’est maintenant ! », Libération, .
  38. Laure Equy et Laure Bretton, « Réserve parlementaire: la majorité se fait tirer l'oreille », Libération, .
  39. « Barbara Pompili : "Hulot parle aux gens" », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  40. Halima Najibi, « Canal Seine-Nord : Barbara Pompili dénonce le projet à l'Assemblée nationale », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  41. Sylvain Mouillard, « Les opposants à la ferme des « 1 000 vaches » écopent de prison avec sursis et d'amendes », sur liberation.fr, (consulté le ).
  42. « Nous réclamons l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, sans discrimination », sur liberation.fr, (consulté le ).
  43. Barbara Pompili : « Il faut sortir de l’opacité sur le nucléaire », le Monde, 31 janvier 2018
  44. "Ratification du Ceta, une abstention record chez LREM" par Corinne Laurent, dans La Croix du 23/07/2019

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes