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Liste de massacres de la guerre civile syrienne

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La guerre civile syrienne en cours, qui a débuté en 2011, est le théâtre de nombreux massacres. La majorité des massacres sont attribués au régime syrien et à ses alliés, de nombreux autres au groupe terroriste État islamique, et, dans une moindre mesures, aux groupes rebelles armés et factions kurdes.

En 2013, une commission de l'ONU chargée d'enquêter sur les violations des droits humains en Syrie confirme au moins neuf massacres délibérés, dans la période allant de 2012 jusqu'à la mi-. Le gouvernement syrien est désigné comme l'auteur présumé de huit de ces massacres, et l'opposition insurgée du neuvième. Ce décompte est contesté par les forces loyalistes[1],[2].

Human Rights Watch a documenté des attaques menées sans discernement par des groupes d’opposition armés : des exécutions extrajudiciaires, des enlèvements et des actes de torture. Des combattants étrangers et des groupes djihadistes ont commis certains des pires abus. L'ONG révèle aussi que les groupes djihadistes ont commis en Syrie, de plus en plus de violations graves des droits humains[3].

Massacres et exactions du régime syrien

Torture et morts en détention

En , trois anciens procureurs internationaux publient un rapport dans lequel ils affirment que 11 000 prisonniers ont été exécutés ou torturés à mort dans les prisons du régime syrien. Le rapport, commandé par le Qatar, allié de la rébellion, se base sur le témoignage d'un déserteur surnommé « César ». Ce dernier, un photographe ayant déserté la police militaire syrienne, avait fourni 55 000 photos numériques, dont 27 000 sont authentifiées par l'ONU et des ONG et quelques-unes rendues publiques[4],[5],[6].

Selon l'OSDH, lors de l'année 2013, 2 389 personnes meurent dans les prisons et les centres de détention des services de renseignement syriens des suites de tortures et des conditions de détentions. De janvier à novembre 2014, le nombre des morts est de 1 917, dont 11 femmes et 27 enfants ou adolescents. 200 000 personnes sont détenues dans les prisons du régime syrien[7],[8].

Le , l'OSDH affirme que le nombre de détenus morts sous la torture est désormais d'au moins 12 751, dont 108 enfants, et qu'environ 20 000 autres prisonniers sont portés disparus[9]. Selon le Réseau syrien pour les droits de l'homme, près de 128 000 personnes sont présumées mortes ou toujours en détention, en 2019[10].

L'ONG Amnesty International estime que 300 détenus meurent par mois en moyenne dans les prisons du régime depuis le début de la guerre civile, et que la quasi-totalité des prisonniers est torturée[11]. La prison de Saidnaya, près de Damas, est considérée comme celle répertoriant le plus grand nombre de décès. L'ONG estime que pas moins de 13 000 personnes y ont été victimes d'exécution extrajudiciaire entre et , et probablement des milliers d'autres depuis[12],[13].

Bombardements et barils d'explosifs

Plusieurs milliers de civils meurent également dans les bombardements effectué par l'aviation syrienne et des hélicoptères qui larguent des barils d'explosifs. L'armée de terre syrienne tire des missiles balistiques sur des zones habitées. Human Rights Watch a enquêté sur neuf attaques menées en 2013, apparemment à l’aide de missiles balistiques, qui ont tué au moins 215 personnes, dont 100 enfants[3]. Selon OSDH, au cours de l'année 2014 au moins 6 553 civils ont été tués par les bombardements des avions et des hélicoptères du régime, dont 965 femmes et 1 814 enfants[14].

Selon un rapport d'Amnesty International publié le , les bombardements au baril d'explosifs largués par hélicoptère ont fait 11 000 morts parmi les civils depuis 2012[15],[16].

L'OSDH affirme avoir comptabilisé, pour les six premiers mois de l'année 2015, au moins 19 205 raids aériens et 10 423 barils largués par hélicoptères qui ont causé la mort d'au moins 2 916 civils, dont 665 enfants, et fait plus de 18 000 blessés. Les pertes infligées aux rebelles ont été d'au moins 1 213 tués et plusieurs milliers de blessés[17].

Attaques chimiques

Le conflit syrien compte plus de 300 attaques à l'arme chimique, essentiellement au sarin et au chlore. La quasi-totalité de ces attaques sont imputées au régime syrien, à l'exception de quelques attaques au gaz moutarde perpétrées par l’État islamique[18],[19],[20],[21].

Parmi ces frappes à l'arme chimique, plusieurs ont occasionné des massacres de grandes envergures, essentiellement sur des populations civiles : le massacre de la Ghouta, en 2013, tue plus de 1400 personnes dont plusieurs centaines d'enfants[22], l'attaque chimique de Khan Cheikhoun en 2017 tue une centaine de civils dont une trentaine d'enfants[23], et l'attaque chimique de Douma en 2018 fait une cinquantaine de victimes civiles.

Autres

Dans un rapport publié le , le Réseau syrien des Droits de l'Homme affirme que 5 307 civils dont 518 enfants ont été tués en Syrie par des sniper du régime syrien[24].

Massacres et exactions de l'État islamique

Selon le politologue Ziad Majed, 400 personnes, en majorité des rebelles sunnites, ont été exécutés en 2013 par l'État islamique en Irak et au Levant et 1 000 à 1 200 ont été faits prisonniers[25].

Selon l'OSDH, l'État islamique exécute au moins 2 154 personnes en Syrie entre le et le , dont 1 362 civils (principalement 930 membres de la tribu des Al Cheitaat), 529 soldats et miliciens du régime syrien, 137 rebelles syriens, y compris des djihadistes du Front al-Nosra et des Kurdes des YPG, et 126 de ses propres hommes pour tentative de désertion. L'OSDH estime cependant que le bilan réel est probablement plus élevé et évoque notamment plusieurs centaines de disparus dans les prisons de l'EI[26]

Estimations spécifiques

Enfants syriens

Concernant les seuls enfants, victimes du conflit syrien :

  • Pour la période de à la fin  :
    • Selon le centre de réflexion britannique " Oxford Research Group ", sur 113 735 morts civils et combattants recensés au total pendant l'actuelle guerre de Syrie, ce sont 11 420 enfants syriens (âgés de moins de 17 ans) qui ont été tués. Sur les 10 586 enfants dont la cause de la mort a été identifiée, l'étude précise :
      • 7 557 enfants, soit 71 % du total, ont été tués par des « armes explosives » (bombardements aériens, tirs d'artillerie, attentats à la bombe et voitures piégées);
      • 2 806 enfants, soit 26,5 % du total (un enfant sur quatre), ont été tués par des « tirs d'armes légères ». Parmi eux figurent 389 abattus par des « tireurs embusqués » et 764 enfants « exécutés sommairement » (dont 112 avaient été torturés avant d’être exécutés);
      • Enfin 128 autres enfants auraient été touchés mortellement par armes chimiques.

L'étude ajoute qu'il y a deux fois plus de garçons décédés que de filles. Les adolescents ont été globalement plus visés que les enfants plus jeunes : « les garçons âgés entre 13 et 17 ans ont été les victimes les plus fréquentes des meurtres ciblés, que ce soit les tirs de snipers, les exécutions ou les tortures »[27].

  • Pour la période de à la mi- :
    • Un rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et le conflit armé en République arabe syrienne décompte plus de 10 000 enfants qui ont perdu la vie à cause des violences en Syrie. (Rapport du Conseil de sécurité S/2014/31 du ).
    • Selon l'UNICEF, ce sont plus de 11 000 enfants syriens qui ont perdu la vie, victimes de tirs perdus ou de ceux de tireurs embusqués, d'attentats, de bombardement de zones résidentielles, d'attaques contre les écoles et les hôpitaux, et aussi d'exécutions[28].
  • Pour la période de à la fin  :
    • Le , le site web Syrianshuhada (Conseil national syrien) dénombrait 11 297 enfants de moins de 16 ans décédés[29]. Sur cette base de données, pour les 12 à 16 ans, ce sont 300 à 400 enfants qui sont décédés pour chaque tranche d'âge. Pour les causes de la mort :
      • 8 129 enfants, soit plus de 70 % du total, auraient été touchés par des armes explosives (dont 6 602 par des tirs d'artillerie, 1 384 par des bombardements aériens, 143 par explosion);
      • 2 429 par balles, soit près de 22 % du total, (dont 732 enfants trouvés sans papier et 449 spécifiquement tués par des tirs de sniper);
      • et aussi, 110 par égorgement, 74 sous la torture, 63 par armes chimiques, 6 de l’explosion d'une mine, etc[30].

Chrétiens syriens

Avant la présente guerre, les chrétiens en Syrie représentaient 5 % de la population (soit environ un million de personnes). Selon les dires du Patriarche Laham, grand dignitaire chrétien de Syrie, 450 000 chrétiens avaient déjà été déplacés par le conflit, entre et . Une soixantaine d'églises avaient été détruites. Et près de 1 200 civils chrétiens avaient trouvé la mort en moins de trois années[31].

ONG et personnalités

Appel de personnalités

Dans une lettre ouverte publiée le , une cinquantaine de personnalités, anciens dirigeants politiques, prix Nobel de la paix et intellectuels ont appelé les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à s'unir pour retirer au président syrien son « permis de tuer » : dans ce texte publié dans le Financial Times et dans Le Figaro, ces personnalités de plus de vingt-sept nationalités estiment que « les divisions au sein de la communauté internationale ont donné au gouvernement d'Assad un permis de tuer et demandent que ce permis lui soit maintenant retiré »[32].

Amnesty International

Le , Amnesty International rend public un rapport dénonçant un recours de grande ampleur à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements en Syrie par le gouvernement. L'ONG recense 31 méthodes de torture et d’autres formes de mauvais traitements attribuées aux forces de sécurité, à l’armée et aux milices progouvernementales connues sous le nom de shabiha[33].

Comité international de la Croix-Rouge

Le , Le Comité international de la Croix-Rouge a demandé instamment aux autorités syriennes et à toutes les autres parties au conflit d’observer une cessation quotidienne des violences afin de permettre l’acheminement rapide des secours humanitaires[34]. Le CICR a également rappelé à toutes les parties au conflit qu'elles étaient tenues de faire en tout temps la distinction entre les civils et les personnes participant aux hostilités et de respecter pleinement le droit international humanitaire[35],[36]. Le , le président du CICR, Peter Maurer, s'est rendu en Syrie pour une mission de trois jours, avec pour objectif de renforcer l'action humanitaire du CICR et du Croissant-Rouge arabe syrien[37],[38].

Human Rights Watch

Le , l'ONG américaine Human Rights Watch a dénoncé dans un communiqué les « méthodes de terre brûlée » utilisées par l’armée syrienne afin de tenter d'écraser la révolte qui perdure dans le pays. L'ONG basée à New York déplore que le Conseil de sécurité l'ONU soit bridé par la Russie et la Chine et considère qu’après un an de révolte populaire en Syrie « le Conseil de sécurité devrait enfin s'unir et signifier clairement à Assad que ces attaques doivent cesser »[39]. Le , Human Rights Watch a dénoncé dans un communiqué des crimes également commis par des groupes armés de l'opposition[40].

Liste chronologique des massacres

2011

  • Les 29 et , à Deraa : au moins 48 civils sont tués lors des manifestations[41]. Et le jour suivant, dans le pilonnage de l'armée et les tirs de francs-tireurs, ce sont 6 civils qui périssent[42].
  • Le , à Homs : 21 personnes sont tuées dont deux soldats et au moins deux civils (un enfant et une infirmière)[43].
  • Le , à Deraa : des soldats du régime prennent d'assaut l'hôpital et massacrent 65 blessés ; cinq d'entre eux, accusés d'être des déserteurs, auraient été enterrés vivants[44].
  • Le , dans le Jabal al-Zawiya : onze civils sont tués par des militaires du régime dans plusieurs villages du Jabal al-Zawiya, dont ceux de Rama et Sarja[45].
  • Du au , à Hama : environ 200 civils sont massacrés par l'armée syrienne[46],[47].
  • Le , à Homs : 13 civils ont été tués par des tirs de l'armée syrienne[48].
  • Le , à Kafroueid : au moins 111 civils sont massacrés par l'armée[49].

2012

  • Le , à Homs, plus de 57 civils (dont 35 dans le quartier de Baba Amr) ont été tués par les forces gouvernementales syriennes. Certains ont été emportés dans leurs maisons par de violents bombardements sur le quartier d'Inchaat[50].
  • Le  : Une opération de quatre jours est déclenchée par les forces loyalistes (armée, services de renseignement et milice Shabiha) contre le village d'Ayn l'Arouz (province d'Idlib). Ce sont 5 civils enfants qui y perdront la vie. Le premier jour s'achève avec 11 morts (dont 3 garçons de 15 à 17 ans). Le lendemain, un incendie ravage le village. Trente-quatre personnes, dont deux garçons de 14 et 16 ans et une fillette de neuf ans, sont alors capturés. Sur les 34 prisonniers, quatre, dont les deux garçons, sont abattus par balles (rapport de l'ONU rendu public le : "Les enfants dans les conflits armés")[51]
  • Le , à Homs : les corps de 47 civils (26 enfants et 21 femmes) sont retrouvés, mutilés ou carbonisés, dans les quartiers de Karm al-Zeitoun et Al-Adawiyé. Les deux camps s'accusent mutuellement d'êtres responsables du massacre ; les rebelles du Conseil national syrien désignent les forces loyalistes et principalement les Shabiha, tandis que le régime syrien attribue ces tueries à des « gangs terroristes »[52].
  • Le  : la ville Idleb est reconquise par les forces gouvernementales qui l'ont prise d'assaut, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. 15 civils auraient été tués, 150 autres arrêtés. L'ONG syrienne affirme aussi que « 23 corps portant des marques de torture d'une extrême violence ont été retrouvés près de Mazraat Wadi Khaled, à l'ouest de la ville d'Idleb ».
  • Le , à Homs : selon l'OSDH, 15 civils sont exécutés par des soldats loyalistes dans le quartier de Chammas[53].
  • Le , Massacre de Houla : 108 civils, dont 34 femmes et 49 enfants, sont massacrés par les Shabiha et l'armée syrienne selon les enquêteurs de l'ONU[54],[55],[56],[57].
  • Le Massacre d'al-Koubeir (Mazraat Al-Qoubir) : 78 civils sunnites, dont au moins 18 femmes et enfants, sont massacrés par des miliciens Shabiha[58],[59],[60].
  • Le Bataille de Tremseh : L'armée syrienne loyaliste s'oppose à l'armée syrienne libre dans le village de Tremseh (population sunnite entourée par des communautés alouites) à 35 kilomètres au nord-ouest de la ville de Hama (gouvernorat de Hama). Le , des forces de l'armée syrienne entourent Tremseh et bombardent le village pendant toute la journée. Les observateurs onusiens ont témoigné de l'utilisation d'artillerie lourde, d'hélicoptères et de chars[61]. Des rapports ont indiqué qu'à la suite de cet assaut, des militaires et miliciens loyaux au régime se sont rués dans le village, mitraillant et poignardant les habitants, dont ceux s'efforçant de fuir les violences[61]. Un premier bilan a dénombré de 150[62] à 305 morts[63] Le nombre de morts varie de 103 civils (noms donnés par des sources de l'opposition) à 39 civils tués (selon le gouvernement assadiste).
  • Le , à Harbnafsa, dans le gouvernorat de Hama : selon le Conseil national syrien, la localité est ciblée par des tirs d'artillerie, suivis d'un assaut de l'armée et des shabiha qui font 40 morts et 120 blessés. L'OSDH recense de son côté au moins 11 tués[64].
  • Du au À Daraya, ville majoritairement sunnite située à 7 kilomètres au sud-ouest de Damas (banlieue populaire de 200 000 habitants), des centaines de corps sont réunis dans la mosquée Abou Souleimane : cinq jours plus tôt, une offensive loyaliste a commencé par des bombardements, puis l'armée est entrée dans la ville à l'assaut des rues et des caves. Le massacre de Daraya : ce sont plus de 300 corps de civils, dont ceux de femmes et d'enfants, qui auraient été retrouvés dans les seuls sous-sols qui servaient de refuges. Une partie des victimes auraient été tuées à bout portant. Plus de 500 cadavres ont été finalement retrouvés et enterrés dans la semaine du [65]. Daraya, l'année précédente, était l'un des points de départ des premières manifestations "pacifiques" contre le régime[66].
  • Le à Alep : selon l'OSDH, environ 20 soldats loyalistes syriens capturés à la caserne de Hanano sont fusillés par les rebelles[67].
  • Le , à Akrab (gouvernorat de Hama) : une centaine d'alaouites auraient été massacrés. Les loyalistes et les rebelles s'accusent mutuellement d'être responsables de la tuerie[68],[69],[70].
  • Le 23 décembre 2012, à Halfaya (gouvernorat de Hama) : 60 à 300 civils sont tués et blessés devant une boulangerie bombardée par les forces aériennes syriennes[71],[72].

2013

Victimes du massacre de la Ghouta, le 21 août 2013.
  • En janvier 2013, à Alep : selon l'OSDH et l'AFP, les corps d'au moins 68 civils, la plupart âgés d'une vingtaine d'années, sont retrouvés dans la rivière Qouweiq, dans le quartier de Boustane el-Kasr. Les corps sont exhumés par les rebelles qui accusent les forces loyalistes[73]. Selon Human Rights Watch, au moins 147 cadavres seront découverts dans la rivière d’Alep entre janvier et mars. Selon cette ONG : « les informations recueillies sur les lieux où ont été aperçues les victimes pour la dernière fois, indiquent que les exécutions ont très probablement eu lieu dans des zones contrôlées par le gouvernement, bien que les auteurs et leurs motivations ne soient pas connus »[74].
  • Le : Massacre de Tadamon : au moins 41 civils sont exécutés par balles à Tadamon, dans la banlieue de Damas, par la branche 227 du service de renseignement militaire syrien. Une vidéo diffusée en 2022 par un déserteur montre les prisonniers, les yeux bandés, contraints de courir puis de chuter un par un dans une fosse, où ils sont mitraillés. Les corps sont ensuite brûlés[75].
  • Du 2 au  : Massacre d'al-Bayda et de Baniyas : des civils sunnites sont fusillés ou tués à l'arme blanche par l'armée syrienne et les Forces de défense nationale. Le massacre fait au moins 278 morts selon Human Rights Watch, dont 45 femmes et 43 enfants ; 307 morts au moins selon l'OSDH ; et 450 selon des experts de l'ONU[76],[77].


2014

2015

  • Le , à Rityan (gouvernorat d'Alep) : 48 personnes, dont 13 rebelles faits prisonniers, des civils, 5 femmes et 10 enfants sont exécutés par les hommes du Hezbollah et des miliciens pro-régime étrangers selon l'OSDH[123],[124].
  • Le , à Idleb (gouvernorat d'Idleb) : avant d'abandonner la ville à la suite de leur défaite lors de la bataille d'Idleb, les loyalistes exécutent 15 prisonniers dans un centre de détention[125],[126].
  • Le , à Majaoubé (gouvernorat de Hama) : les djihadistes de l'État islamique attaquent un village peuplé de sunnites, d'alaouites et d'ismaélites, et massacrent selon l'OSDH au moins 46 habitants, dont onze femmes et trois enfants. Ils exécutent également six militants pro-régime et enlèvent environ 50 à 100 civils, sunnites pour la plupart mais aussi des chiites ismaéliens[127],[128],[129],[130],[131],[132],[133]. Le , le régime syrien affirme avoir découvert un charnier près du barrage d'Akareb, dans le gouvernorat de Hama[133]. Le média pro-régime Al-Masdars News indique que selon une source militaire à Hama, la fosse commune contiendrait des dizaines de corps de femmes et d'enfants, parfois décapités[133]. Les victimes seraient des ismaéliens[133].
  • Le , à Manbij (gouvernorat d'Alep) : selon l'OSDH, 10 personnes sont exécutées par les hommes de l'État islamique, dont quatre pour avoir tué un de leurs combattants, les autres pour complicité avec les forces du régime ou avec les groupes kurdes[134].
  • Le , à Jisr al-Choghour (gouvernorat d'Idleb) : battus à la bataille de Jisr al-Choghour, les membres des services du renseignement militaire du régime syrien exécutent 23 prisonniers avant de prendre la fuite[135].
  • Du 15 au , à Palmyre et Al-Soukhna (gouvernorat de Homs) : Des massacres sont commis par l'État islamique après la bataille de Palmyre. Selon l'OSDH, au moins 217 personnes sont exécutées; 67 civils, dont 14 enfants et 12 femmes, ainsi que 150 soldats, miliciens et agents du régime, tués par balles ou par décapitation[136],[137]. L'agence Sana affirme de son côté que les djihadistes ont massacré 400 civils, dont plusieurs dizaines de fonctionnaires, des femmes et des enfants[138].
  • Le , à Palmyre (gouvernorat de Homs) : selon l'OSDH, l'État islamique exécute par balles dans le théâtre romain, devant une foule rassemblée, 20 hommes accusés d'être des chiites ayant combattu pour le régime[139],[140]. Le , l'EI diffuse la vidéo de l'exécution de 25 prisonniers dans le théâtre romain, tués par balles par 25 adolescents[141].
  • Le , à Ariha : selon l'OSDH, 13 soldats ou miliciens loyalistes sont exécutés après la prise de la ville par les rebelles de l'Armée de la Conquête[142].
  • Le , à Qalb Loze (gouvernorat d'Idleb) : 23 villageois druzes, dont des vieillards et un enfant, sont tués par des combattants du Front al-Nosra[143]. Cette tuerie fait suite à une altercation entre un habitant du village qui avait combattu dans les rangs loyalistes et un djihadiste venu lui saisir sa maison. Un homme du Front al-Nosra est également tué dans la fusillade[144]. Le 13, le Front al-Nosra reconnaît l'implication de certains de ses hommes et affirme que ces derniers seront sanctionnés : « Des éléments d'al-Nosra ont participé à l'incident de Qalb Lozé sans l'aval de leurs dirigeants. Nous allons les sanctionner car ce qui s'est passé est une faute injustifiée, et le village est sous notre protection »[145].
  • Du 25 au à Kobané (gouvernorat d'Alep) : une centaine de djihadistes de l'État islamique s'infiltrent dans la ville de Kobané et massacrent 223 à 262 civils kurdes[146],[147].

2016

  • Le , à al-Zara (gouvernorat de Hama) : des combattants du Front al-Nosra s'emparent d'un village alaouite et selon l'OSDH, 19 civils sont tués par les assaillants, dont six femmes. Huit miliciens loyalistes sont également tués lors du combat[158].
  • Le , à Alep (gouvernorat d'Alep) : selon l'ONU, au moins 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, ont été sommairement exécutés dans quatre quartiers — Boustane al-Qasr, Kallassé, Ferdous et Salhine — par des troupes pro-régime, et notamment par des miliciens chiites irakiens du Harakat Hezbollah al-Nujaba[159],[160].

2017

  • Le , à Mayadine (gouvernorat de Deir ez-Zor) : au moins 33 jeunes hommes de 18 à 25 ans sont exécutés par l'État islamique à environ huit kilomètres au sud de la ville selon l'OSDH[165].
  • Le , à Jazrat al-Bouchams, (gouvernorat de Deir ez-Zor) : 19 civils, dont deux femmes et deux enfants, sont exécutés par balles et leurs corps sont brûlés par des djihadistes de l'État islamique[166].
  • Le , à Sarmine (gouvernorat d'Idleb) : à l'aube, sept Casques blancs sont assassinés par balles par des hommes armés dans leur centre[167]. L'AFP indique également que « selon l'OSDH et des militants, l'un des Casques blancs tués était apparu dans une vidéo qui a fait le tour du monde en 2016 : on le voit éclatant en sanglots en tenant dans ses bras une fillette de quatre mois sortie des décombres après un bombardement sur la ville d'Idleb »[167] {{lien web|auteur1=,[168],[169],[170]. Le , trois hommes accusés d'avoir mené la tuerie sont exécutés par Hayat Tahrir al-Cham à Sarmine[171].
  • Du au , à al-Qaryatayn (gouvernorat de Homs) : au moins 116 civils accusés de collaboration avec le régime sont exécutés pendant vingt jours par les djihadistes de l'État islamique[172].

2018

2019

Références

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Liens externes