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Electropop

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Electropop
Origines stylistiques Pop, house music, synthpop, soul, disco, electronica, musique électronique
Origines culturelles Début des années 1980
Voir aussi Dream pop, europop, dance-pop, indie dance, trance

L'electropop, aussi typographié électro-pop ou électropop en français, ou technopop, est un sous-genre particulier de synth-pop qui a prospéré au début des années 1980, bien que les premiers enregistrements aient été réalisés à la fin des années 1970. De nombreux ensembles ont continué à utiliser ce type de son dans les années 1990 et 2000. L'électro-pop est souvent caractérisée par un son électronique, répétitif ou au contraire parfois dense et riche.

Les chansons électro-pop sont essentiellement des chansons pop, avec des mélodies et des rythmes simples et accrocheurs, mais elles diffèrent des chansons de musique dance que le genre électro-pop aide à inspirer - techno, dub, house, electro-clash, etc. l'électro-pop met l'accent sur la composition musicale au-dessus de la capacité de danser. L'électro-pop est liée au mouvement néo-romantique du début des années 1980 et aux mouvements synth-pop et electro-clash des années 1990.

L'autre différence entre l'electropop et la synthpop pure est l'utilisation des synthétiseurs, qu'on peut qualifier de « flou et chaud » en basse fréquence dans l'electropop quand la synthpop utilise des notes de synthés mélodiques beaucoup plus claires, rappelant les années 1980.

Années 1980

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Au début des années 1980, des artistes britanniques tels que Gary Numan, the Human League, Soft Cell, John Foxx et Visage ont contribué à l'émergence d'un nouveau style synth-pop qui s'inspirait davantage de la musique électronique et mettait l'accent sur l'utilisation primaire des synthétiseurs, tandis que le style électro a été largement développé par Afrika Bambaataa, qui a été fortement influencé par Yellow Magic Orchestra et Kraftwerk, et a à son tour influencé le style de musique pop des années 1980 de Madonna[1].

« Une nouvelle musique fascinante a commencé à arriver sur ces rivages ; elle a été baptisée électro-pop, car des instruments électroniques - principalement des synthétiseurs et des syndrums - ont été utilisés pour créer des chansons pop. « Pop Muzik » de M est l'une des premières. On assiste à une accumulation progressive de disques électro-pop dignes de ce nom, même s'ils ne sont encore entendus que dans les discothèques rock. Mais en 1981, les vannes s'ouvrent et la « nouvelle musique » fait enfin un tabac. La chanson phare est Don't You Want Me des Human League. »

— Anglomania : The Second British Invasion, par Parke Puterbaugh pour Rolling Stone, novembre 1983[2]

XXIe siècle

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L'influent cinquième album studio de Britney Spears, Blackout (2007), reprenait principalement les éléments du genre et a catapulté l'électro-pop vers le grand public. En 2009, les médias ont publié des articles proclamant une nouvelle ère de stars de l'électro-pop, et l'époque a effectivement vu une hausse de la popularité de plusieurs artistes électro-pop. Dans le sondage Sound of 2009 réalisé pour la BBC auprès de 130 experts en musique, dix des quinze premiers artistes cités appartenaient au genre electropop[3]. Lady Gaga a connu un grand succès commercial dès 2008 avec son premier album The Fame. Le critique musical Simon Reynolds a noté que « tout ce qui concerne Gaga vient de l'électro-clash, sauf la musique, qui n'est pas particulièrement des années 1980 »[4]. La scène musicale K-pop a également été dominée et influencée par l'électro-pop, en particulier par les boys bands et les groupes de filles tels que Super Junior, SHINee, f(x) et Girls' Generation[5].

Le chanteur Michael Angelakos de Passion Pit a déclaré lors d'une interview en 2009 que même si jouer de l'électro-pop n'était pas son intention, les limitations de la vie en dortoir ont rendu le genre plus accessible[6]. En 2009, The Guardian cite James Oldham, responsable des artistes et du répertoire chez A&M Records, qui a déclaré : « tous les départements A&R ont dit aux managers et aux avocats : Ne nous donnez plus de groupes parce que nous n'allons pas les signer et qu'ils ne vont pas vendre de disques. Donc tout ce qui nous a été proposé est de nature électronique »[7],[8].

Dans les années 2010, des artistes tels que Grimes, M.I.A ou Charli XCX renouvèlent le genre.

En 2019, Kenneth Womack écrit que la chanteuse et auteure-compositrice Billie Eilish avait « établi sa revendication en tant que reine régnante de l'électro-pop » avec son album à succès critique et commercial When We All Fall Asleep, Where Do We Go[9].

Notes et références

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  1. (en) David Toop, « A-Z Of Electro », sur The Wire, (consulté le ).
  2. (en) « Anglomania: The Second British Invasion », sur Rolling Stone (consulté le ).
  3. (en) « UK gaga for electro-pop, guitar bands fight back », sur The Kuwait Times, .
  4. (en) Simon Reynolds, « The 1980s revival that lasted an entire decade », sur The Guardian, .
  5. (en) Michelle Mullins, « K-pop splashes into the west », sur Purdue University Calumet, (consulté le ).
  6. (en) « Interview: Michael Angelakos of Passion Pit Boston Phoenix », .
  7. (en) « Gaga for girl power », sur smh.com.au, .
  8. (en) Neil McCormick, « La Roux, Lady Gaga, Mika, Little Boots: the 80s are back », sur Telegraph.co.uk, .
  9. (en) Kenneth Womack, « Billie Eilish is the new pop intelligentsia », Salon, (consulté le ).