Abscon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Abscon
Abscon
La mairie.
Blason de Abscon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Patrick Kowalczyk
2020-2026
Code postal 59215
Code commune 59002
Démographie
Gentilé Absconnais
Population
municipale
4 203 hab. (2021 en diminution de 5,04 % par rapport à 2015)
Densité 578 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 05″ nord, 3° 18′ 10″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 64 m
Superficie 7,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Somain
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Denain
Législatives Dix-neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Abscon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Abscon
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Abscon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Abscon
Liens
Site web abscon.fr

Abscon [apskɔ̃] est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, dans l'arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située à 20 minutes de Douai, ou encore à 10 minutes de Valenciennes, Abscon possède une situation géographique privilégiée. Au contact d'une autoroute, cette ville est la dernière limite du Hainaut et touche le Douaisis. À 59 mètres d’altitude et peuplée de 4 228 habitants, la ville d’Abscon s’étend sur 727 hectares.

Cette ville, dite « en croix », est décrite suivant deux routes concourantes aux « 4 chemins » délimitant le centre-ville. Les corons, installés avec les anciennes activités minières, et les commerces s'étendent de part et d'autre de ces deux grandes rues dont une route nationale.

Carte
Communes limitrophes d'Abscon.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Abscon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire à la gare d'Abscon.

La commune est desservie par la ligne 111 du réseau Transvilles et par la ligne 811 du réseau interurbain Arc en Ciel 3.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Absconium, cartulaire de Marchiennes, 1123 Absconsum, Le Glay.Camerac.Christ. p. 147. Absconditum. Asconuim, Mirœus, Op. dipl. 1. 113. Ascons, Jean Froissart, Liv.1 ch. 113[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il y a 40 millions d'années, une mer intérieure recouvrait Abscon et ses environs ce qui rend son sous-sol calcaire.

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l'époque romaine, le lieu est entouré d'une immense forêt. Quand les Romains envahissent la région, ils s'installent dans les anciennes demeures abandonnées par les gaulois. Ils remarquent qu'ils sont bien protégés par les bois environnants et appellent le lieu Abscondinium, Absconditum signifiant « caché ». Des fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de découvrir un temple druidique et des sépultures gauloises. Au fil des âges, le mot se métamorphose et devient Abconium en 1103, Abscons en 1349, Abescon en 1700 et enfin Abscon.

Le village est évangélisé au IIIe siècle par saint Piat, époque à laquelle Rome envoie des apôtres dans les Gaules : ceux-ci fondent de nombreux monastères où les religieux travaillent à l'évangélisation.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Vers 630, Adalbaud, comte de Douai, fonde l'abbaye de Marchiennes. Quand il meurt assassiné, sa femme qui ne se remarie pas, se réfugie au monastère de Marchiennes. Devenue sainte Rictrude, elle lègue tous ses biens (dont Abscon et les terres qui l'entourent) à ladite abbaye. Abscon en porte d'ailleurs les armoiries. À noter que la statue de sainte Rictrude se trouve à l'église de Marchiennes.

Au XIe siècle, Abscon est érigé en paroisse. L'église est dédiée à Saint Brice qui en est toujours le patron. Un siècle plus tard, le village compte environ 80 habitants. Il brûle en 1340, pendant la Guerre de Cent Ans, incendié pour moitié par les Douaisiens, alliés des Français et pour l'autre moitié par la garnison de Bouchain.

De Charles Quint à la Révolution française[modifier | modifier le code]

Située dans une zone frontière, Abscon est plusieurs fois incendié en raison de guerres fréquentes. Pendant 80 ans, le village est occupé par les troupes de Charles Quint.
Au XVIe siècle, Abscon prend de l’importance comme groupement rural : en 1553, on recense 180 habitants (pour 36 foyers) principalement groupés autour de l'église et le long de la voie axiale menant à Mastaing et Marquette. À l’aube de la Révolution, la population a pratiquement doublé.
Le , la paroisse d'Abscon qui devient une commune, passe de la prévôté de Bouchain au district de Valenciennes.

Le 5e régiment de hussards appartenait à l'armée du Nord, commandée par le général Pichegru. Le 5e Hussards bouscule un régiment de dragons hessois, dans les opérations du 18 et à Abscon, capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés.

XIXe siècle : l'essor industriel[modifier | modifier le code]

Avec l’ouverture de la fosse La Pensée, l’année 1822 inaugure une nouvelle ère grâce à la Compagnie des mines d'Anzin.

En 1830, la mise en service de la fosse Saint-Mark puis en 1856 celle de Casimir-Perier provoquent un important accroissement de la population et modifient la physionomie du village, notamment par la construction des premiers corons. La présence conjuguée de la houille, de la chaux et de la Grande route amènent en 1833, l’implantation d'une sucrerie. Reprise par M. Delloye en 1913, celle-ci ferme ses portes en 1963. En 1841, la commune est reliée au chemin de fer du Nord de Somain. En 1854, une verrerie, s’implante également à proximité de la Fosse Saint-Marck et fonctionne jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale. En parallèle, des carrières souterraines y ont été creusées pour exploiter la craie[17].

Enfin, en 1886, on inaugure la mairie.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En , les Allemands installent un champ d'aviation à l’emplacement actuel de la Cité du 11-Novembre et de la Résidence du Château d'eau. Le , Abscon est libéré par les troupes canadiennes. Les années 1920 voient la reconstruction et l’arrivée massive des émigrés polonais venus remplacer la main-d'œuvre minière disparue lors de la Grande Guerre. Le village poursuit son extension par la construction de la Cité du Chaufour.

La Fosse de la Pensée est abandonnée en 1928 et sert de retour d'air à sa voisine la Fosse Casimir-Périer, avant de disparaître et d’être remblayée en 1950.

À partir de 1956, le programme d’amélioration de l’habitat se traduit par la construction d’écoles, de nouveaux lotissements et d’un château d'eau. Fin 1968, la Fosse Saint-Marck est à son tour fermée.

Après une période de déclin industriel qui dure près de 15 ans, Abscon s’agrandit et s’embellit. L’ancienne église bâtie en 1892 et fermée au culte en à cause d'affaissements miniers, est remplacée par un nouvel édifice inauguré en 1981. La rénovation se poursuit en par l’ouverture d’un nouveau centre administratif puis par l'agrandissement des groupes scolaires, la construction d’une salle de sports, d'une nouvelle gendarmerie, de la Cité des Aulnes, la Cité des Sycomores, la Cité des Acacias

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[18] :

Candidat Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Eva Joly (EÉLV) 24 1,11
Marine Le Pen (FN) 656 30,33
Nicolas Sarkozy (UMP) 359 16,60 730 37,21
Jean-Luc Mélenchon (FG) 344 15,90
Philippe Poutou (NPA) 46 2,13
Nathalie Arthaud (LO) 20 0,92
Jacques Cheminade (SP) 4 0,18
François Bayrou (MoDem) 82 3,79
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 42 1,94
François Hollande (PS) 586 27,09 1232 62,79
Inscrits 2783 100,00 2782 100,00
Abstentions 587 21,09 628 22,57
Votants 2196 79,91 2154 77,43
Blancs et nuls 33 1,50 192 8,91
Exprimés 2163 98,50 1962 91,09

Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[19] :

Candidat Premier tour Deuxième tour
% Voix % Voix
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 4,16 91
Marine Le Pen (FN) 42,55 931 62,57 1190
Emmanuel Macron (EM) 14,95 327 37,43 712
Benoît Hamon (PS) 4,20 92
Nathalie Arthaud (LO) 1,01 22
Philippe Poutou (NPA) 0,64 14
Jacques Cheminade (SP) 0,18 4
Jean Lassalle (RES) 0,50 11
Jean-Luc Mélenchon (LFI) 22,62 495
François Asselineau (UPR) 0,32 7
François Fillon (LR) 8,87 194
Inscrits 2 805 100,00 2 805 100,00
Abstentions 557 19,86 648 23,10
Votants 2 248 80,14 2 157 76,90
Blancs 44 1,96 177 8,21
Nuls 16 0,71 78 3,62
Exprimés 2 188 97,33 1 902 88,18

Politique locale[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales le , 27 sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 925 inscrits, dont 2 366 votants (80,89 %), 27 votes blancs (1,14 %) et 1 330 suffrages exprimés (58,21 %). La liste Entente et action municipale, étiquetée divers gauche, menée par le maire sortant Patrick Kowalczyk recueille 681 voix (51,20 %) et est ainsi élue dès le premier tour avec vingt-et-un sièges. La liste divers droite Agir pour les Absconnais menée par Éric Granato obtient six sièges avec 659 voix (48,80 %)[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Inauguration du secteur Pavé Alain Deloeuil, Route de Marquette à Abscon, samedi 11 juin 2022 en présence de Patrick Kowalczyk maire d'Abscon, Ludovic Zientek maire de Bouchain et Aymeric Robin président de la CAPH. Ce secteur de 1 500 m est le secteur n°6 de la5éme étape du Tour de France 2022

Maire de 1802 à 1807 : Guillemot[21],[22].

Titulaires de la fonction de maire d’AbsconVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Jérôme Plichon (d)[23]
(années 1740 - )
Charles Plichon (d)[23]
( - )
XIXe siècle
Pierre-André Villette (d)
( - )
24 ans Section française de l'Internationale ouvrière
Augustin Décamp (d)
( - )
12 ans Parti communiste français
Charles Van Coppenolle (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
9 ans et 7 mois
Édouard Assez (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
9 ans
Raymond Bay (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
4 ans
Jeanne Lécu (d)[24],[25]
( - )

(démission)
18 ans, 2 mois et 28 jours divers droite
Pierre Bricout (d)[26]
( - )
8 ans divers droite
Gilbert Défossé (d)[27],[28],[29]
( - )

(démission)
8 ans et 9 mois divers gauche
Patrick Kowalczyk (d)[30]
(né le )
En cours7 ans et 3 mois divers gauche
Résultats définitifs de l'élection municipale de 2020
Listes conduites Tours Nombre de sièges obtenus Conseil communautaire Tendance
1er tour
Nombres de voix Pourcentages exprimés Pourcentages des inscrits
Liste conduite par M. Patrick Kowalckyk (DVG) 681 51,20% 23,28% 21 2
Liste conduite par M. Éric Granato (DVD) 649 48,79% 22,18% 3 0
Nombre des inscrits Pourcentages des inscrits Pourcentages des votants
Nombre d'inscrits 2 925
Abstentions 1 159 53,30%
Votants 1 336 46,70%
Blancs 27 0,92% 1,98%
Nuls 9 0,31% 0,66%
Exprimés 1 330 45,47% 97,36%

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 4 203 habitants[Note 3], en diminution de 5,04 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
4255026759399971 2211 3441 4641 630
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 6081 6502 2802 7452 9962 9482 8102 9192 912
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 0533 2503 1504 3594 3084 2444 2894 4454 819
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
4 8994 6364 2133 9544 1354 1614 1524 2284 426
2020 2021 - - - - - - -
4 2414 203-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 093 hommes pour 2 283 femmes, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,4 
5,0 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
19,3 
18,6 
45-59 ans
17,9 
19,0 
30-44 ans
19,1 
17,0 
15-29 ans
15,0 
22,7 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Santé[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Abscon fait partie de l'académie de Lille.

Sports[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Les géants Adalbaud et Rictrude.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sophie Granato-Bricout lors du Grand Prix de Denain 2019.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la ville d'Abscon

Blasonnement :

D'or à une escarboucle de sable chargée en cœur d'un rubis de gueules.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Abscon et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Somain », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Page 395- Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard Collège Library - numérisé par Google Books
  17. Bivert 1999, p. 137.
  18. Ministère de l'Intérieur - Nord (Nord-Pas-de-Calais), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Abscon » (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur - Nord (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Abscon » (consulté le ).
  20. « Élections municipales, Abscon », La Voix du Nord, édition Valenciennois-Denaisis, no 24165,‎ , p. 28.
  21. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
  22. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 118-119, lire en ligne.
  23. a et b Francis Przybyla, Le blé, le sucre et le charbon : Les parlementaires du Nord et leur action 1881-1889, Presses universitaires du Septentrion, , 594 p. (ISBN 978-2-85939-980-1, BNF 41078492), p. 69Voir et modifier les données sur Wikidata
  24. Y. C., « Jeanne Lécu, la pionnière, élue en 1981 à Abscon », La Voix du Nord,
  25. Jé. L., « Abscon : l’ancien maire Jeanne Lécu est décédée », La Voix du Nord,  : « Ce vendredi, Jeanne Lécu est décédée à l’âge de 95 ans à la résidence Denis-Lemettre, à Rœulx. Cette enseignante de profession fut maire d’Abscon de 1981 à 2000. [...] Entrée au conseil municipal en 1977 et le 4 octobre 1981, elle succède à la tête de la mairie à Raymond Bey, décédé trois mois plus tôt. Réélue en 1983, 1989 et 1995. »
  26. « Abscon : Pierre Bricout, ancien maire, est décédé », La Voix du Nord,  : « Conseiller municipal de 1983 à 1990 puis adjoint au maire, Pierre Bricout avait succédé à Jeanne Lecu dans le fauteuil de premier magistrat en 2000. »
  27. Bernard Défontaine, « Abscon : Gilbert Défossé rend à 84 ans son écharpe de maire », La Voix du Nord,  : « Il avait entamé sur le tard une carrière d’élu municipal. Gilbert Défossé, maire d’Abscon depuis 2008, vient de démissionner. Patrick Kowalczyk, premier adjoint, est candidat à sa succession. Le conseil municipal est convoqué le 3 janvier. »
  28. « Abscon : l’ancien maire, Gilbert Défossé, est décédé vendredi matin », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Maire d'Abscon de mars 2008 à décembre 2016, Gilbert Défossé s'est éteint vendredi matin, chez lui, à 90 ans. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  29. Alain Ledrole, « Abscon : une foule nombreuse aux obsèques de Gilbert Défossé », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Les nombreuses personnes venues rendre un dernier hommage à l’ancien maire d’Abscon ont pu saluer sa mémoire. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  30. Jérémy Lemaire, « Seul candidat à la succession de Gilbert Défossé, Patrick Kowalczyk élu maire », La Voix du Nord,
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Abscon (59002) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  37. Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
  38. « Le groupe Manouchian »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ivry94.fr (consulté le ).