Villefranche-de-Lauragais

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Villefranche-de-Lauragais
Villefranche-de-Lauragais
L'église Notre-Dame de l'Assomption.
Blason de Villefranche-de-Lauragais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Lauragais
(siège)
Maire
Mandat
Bernard Barjou
2020-2026
Code postal 31290
Code commune 31582
Démographie
Gentilé Villefranchoises, Villefranchois
Population
municipale
4 990 hab. (2021 en augmentation de 14,84 % par rapport à 2015)
Densité 482 hab./km2
Population
agglomération
5 533 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 02″ nord, 1° 43′ 08″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 256 m
Superficie 10,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Villefranche-de-Lauragais
(ville-centre)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Revel
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Villefranche-de-Lauragais est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Villefranchois.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 1927, et le château de Barelles, inscrit en 1990.

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Villefranche-de-Lauragais se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 32 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 24 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Renneville (2,2 km), Gardouch (2,9 km), Saint-Rome (3,7 km), Montgaillard-Lauragais (3,9 km), Vallègue (4,0 km), Montclar-Lauragais (4,3 km), Vieillevigne (5,1 km), Saint-Vincent (5,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Lauragais fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].

Villefranche-de-Lauragais est limitrophe de six autres communes.

Carte de la commune de Villefranche-de-Lauragais et de ses proches communes.
Communes limitrophes de Villefranche-de-Lauragais[5]
Montgaillard-Lauragais Vallègue
Saint-Rome Villefranche-de-Lauragais[5] Avignonet-Lauragais
Gardouch Renneville

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Hers-Mort, la Grasse, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau des Barelles, le ruisseau d'en Dax, le ruisseau des Grangettes, le ruisseau du Cordet et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[8].

La Grasse, d'une longueur totale de 18 km, prend sa source dans la commune des Les Cassés (11) et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente vers le sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Marès à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 11 communes[9].

Le Marès, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune d'Avignonet-Lauragais et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 4 communes[10].

Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Mourvilles-Hautes et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Renneville, après avoir traversé 6 communes[11].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

  • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 693 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970[17] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 714 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 34 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].

Géologie et relief

La superficie de la commune de Villefranche-de-Lauragais est de 1 035 hectares. Son altitude varie de 168 à 256 mètres[24].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].

Urbanisme

Typologie

Villefranche-de-Lauragais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-de-Lauragais, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 5 533 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %)[30].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

Voies de communication

Villefranche-de-Lauragais se trouve sur la route départementale 813, l'autoroute des Deux Mers (A61) sortie Sortie 20, et l'ancienne route nationale 622.

Transports

La gare de Villefranche-de-Lauragais, sur la ligne Bordeaux-Saint-Jean - Sète-Ville, est ouverte depuis 1858. Elle est desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Carcassonne et Narbonne.

La ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais, la ligne 386 relie la commune à la gare routière de Toulouse, et la ligne 413 du réseau liO relie la commune à la gare routière de Toulouse et à Castelnaudary.

Toponymie

« franche » signifie « libre »: la ville franche était une ville dont la bourgeoisie s’était beaucoup enrichie (sans doute en partie grâce au pastel) et s’était affranchie du régime féodal d’un seigneur. De ce fait, la population se retrouvait soustraite aux obligations fiscales. De plus, lors de la création d’une bastide, le contrat de paréage prévoyait des mesures incitatives visant à encourager l’installation d’habitants.

Histoire

Bastide fondée au XIIIe siècle en 1267 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse.

En 1280, Philippe le Bel lui accorda une nouvelle charte de privilèges. Elle sera dévastée en 1355 par Edouard de Woodstock, surnommé le Prince noir, lors de sa terrible chevauchée partie de l'Aquitaine anglaise.

La bastide de Villefranche, fondée sur un terroir propice à l’agriculture (céréales) et l’élevage (bovins ; porcins ; ovins ; volailles) prit son essor au XVIe siècle au détriment de sa voisine Avignonet-Lauragais. Elle est une cité prospère du « Pays de Cocagne ».

Quant aux rues longilignes, elles se croisent en angle droit en bordure de l’axe routier commercial, datant de son origine. Un entremis servant à l'évacuation des eaux usées témoigne de son passé médiéval ainsi qu’un nom : place du Portail (ancienne porte d’Autan), preuve de ses défenses.

En 1790, la bastide devient chef-lieu de canton, sous-préfecture en 1800.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012 puis dixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Villefranche-de-Lauragais était le chef-lieu de l'ex-canton de Villefranche-de-Lauragais).

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1870 1874 Henri Gringaut    
1874 1878 A. Bonay DVD  
1878 1892 Jean-Jules-Godefroy Calès Rad. Député (1885-1889) et Conseiller général (1880-1889)
1892 1896 Camberoque DVG  
1896 1904 Albert-Godefroy-Victor Calès DVD Conseiller général (1889-1904 puis 1907-1914)
1904 1908 J. Bourrel DVG  
1908 1926 Pierre Belinguier DVG Conseiller général (1914-1926)
1926 1929 Ernest Cacha Rad. Conseiller général (1926-1934)
1929 1944 C. Gajan SFIO  
1944 1965 Georges Turines RGR Député (1951-1955) et conseiller général (1949-1961)
1965 1971 Roger Alias DVD Notaire
Conseiller général (1961-1967)
1971 2001 Pierre Izard PS Médecin pédiatre
Président du conseil général de la Haute-Garonne (1988-2015)
Conseiller général (1967-2015)
mars 2001 juillet 2020 Marie-Claude Piquemal-Doumeng PS Fonctionnaire
Conseillère départementale du canton de Revel depuis 2015
juillet 2020 En cours Bernard Barjou[33] DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats

La commune vote majoritairement à gauche.

Présidentielle

En 1995, au premier tour Lionel Jospin arrive en tête avec 40,45 % des suffrages, arrive ensuite Jacques Chirac (16,22 %), Edouard Balladur (14,72 %), Jean-Marie Le Pen (10,88 %), Robert Hue (5,97 %) et Arlette Laguiller (4,95 %), aucun candidat ne dépasse ensuite les 4 %. Au second tour, contrairement au vote national, Lionel Jospin arrive en tête avec 61,16 % des suffrages contre 38,84 % pour Jacques Chirac.

En 2002, au premier tour Lionel Jospin arrive en première position avec 28,55 % des votes, en seconde position c'est Jean-Marie Le Pen avec 17,81 % puis Jacques Chirac 14,5 %, Arlette Laguiller 5,59 % et Jean Saint-Josse 5 %. Au second tour, Jacques Chirac obtient 83,01 % et Jean-Marie le Pen 16,99 %

En 2007, au premier tour Ségolène Royal obtient 35,83 % des votes, Nicolas Sarkozy obtient lui 24,98 %, François Bayrou 15,77 % et Jean-Marie Le Pen 9,75 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 56,33 % des suffrages, Nicolas Sarkozy 43,67.

En 2012 au premier tour François Hollande obtient 37,93 %, Nicolas Sarkozy 21,05 %, Marine Le Pen 17,53 %, Jean-Luc Mélenchon 10,64 %. Au second tour, François Hollande obtient 60,8 % et Nicolas Sarkozy 39,2 %

En 2017, au premier tour Emmanuel Macron arrive en tête avec 25,79 %, Jean-Luc Mélenchon arrive deuxième avec 20,67 %, en 3e position Marine Le Pen avec 20,56 %, puis François Fillon avec 14,83 %, Benoît Hamon avec 9,19 % et Nicolas Dupont-Aignan avec 3,99 %. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'emporte avec 67,01 % des suffrages contre 32,99 % pour Marine Le Pen.

Législatives

En 2007, Patrick Lemasle (PS) obtient 41,05 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 32,68 %. Éric Gautier le candidat du MoDem 6,05 % tandis que le candidat FN Arnaud Delamare obtient 4,14 %. Au second tour, Patrick Lemasle est vainqueur avec 59,68 % contre 40,32 % pour Jean-Pierre Bastiani.

En 2012, au premier tour Gilbert Hébrard (DVG) obtient 29,40 % des votes, en seconde position Kader Arif (PS) 25,63 % puis Dominique Faure (PR-UMP) 20,53 % tandis que Marie Lopau du Front National obtient 11,55 % des votes et Christian Picquet du Front de Gauche 4,90 %. Au second tour, Kader Arif est vainqueur avec 60,90 % contre 39,10 % pour Dominique Faure.

En 2017, c'est Sébastien Nadot (MUP) qui arrive en tête avec 35,26 %, suivi de Monique Fabre pour la France Insoumise avec 12,29 %, vient ensuite le député sortant Kader Arif (PS) avec 12,23 %, Matthieu Lachuries pour le FN avec 11,94 %, Arnaud Lafon (LR) avec 8,74 % et Dominique Faure (UDI) avec 6,74 %

Au second tour, Sébastien Nadot est élu, il obtient 59,17 % à Villefranche (60,48 % sur la circonscription) contre 40,83 % pour Monique Fabre (et 39,52 % sur la circonscription).

Européenne de 2009

La liste du Parti socialiste menée par Kader Arif obtient 28,14 %, celle de Dominique Baudis obtient 24,51 %, la liste de EELV menée par José Bové obtient 13,13 %, celle menée par Jean-Luc Mélenchon obtient 7,69 %.

Cantonales de 2011

En 2011, Le président du conseil général de la Haute-Garonne Pierre Izard du PS est réélu dès le premier tour avec 67,1 % des votes, en seconde position c'est Gilles Gonzalez du Front national avec 11,5 % des votes suivi par Julien Faessel (EELV) avec 9,6 % des suffrages ensuite vient Jean-Guillaume Jamon (UMP) avec 7,4 % puis la représentante du PCF Chantal Picard-Sigure avec 4,4 % et enfin David Coste du POI) qui obtient 0,5 %.

Départementales de 2015

Au premier tour, c'est le binôme socialiste Gilbert Hébrard et Marie-Claude Piquemal-Doumeng (maire de la ville) qui est arrivé en tête avec 51,44 % des votes (mais 35,58 % sur le canton), vient ensuite le binôme Front National de Ghislaine Meyer de Nadai et d'Olivier Lupion avec 21,28 %, en 3e position le binôme union de la droite avec 16,09 %. Au second tour, c'est le binôme socialiste qui l'emporte avec 61,73 % (47,53 % sur le canton), en 2e position, le binôme de droite avec 19,49 % et le binôme Front National ferme la marche avec 18,78 %.

Régionales de 2015

Au premier tour, c'est la liste PS de Carole Delga qui est arrivée en tête avec 40,95 %, vient ensuite la liste de Louis Aliot (FN) avec 25,77 %, en 3e position c'est Dominique Reynié (LR) avec 14,82 %, en 4e position c'est Gérard Onesta (EELV - PCF) avec 7,14 %. Au second tour, c'est la liste PS de Carole Delga qui est arrivée en tête avec 55,38 %, vient ensuite la liste de Louis Aliot (FN) avec 28,43 %, en 3e position c'est Dominique Reynié (LR) avec 16,19 %.

Européenne de 2014

En 2014, c'est la liste PS-PRG menée par Virginie Rozière qui est arrivée en tête avec 25,87 % des suffrages, en deuxième position; c'est la liste du FN menée par Louis Aliot a obtenu 22,33 % des voix puis 15,27 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP), ensuite c'est José Bové avec 10,07 %, Jean-Luc Mélenchon obtient 7,67, Robert Rochefort pour le MoDem 6,60%; 2,80 % pour la liste Nouvelle Donne menée par Joseph Bouisson et enfin 2,53 % pour DLR menée par Pascal Lesellier.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 4 990 habitants[Note 7], en augmentation de 14,84 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6651 9342 1152 2712 6022 7652 8052 7692 870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9392 8652 8292 6442 5382 5812 5742 5562 224
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2772 3472 1762 0352 1192 0042 1222 1612 218
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 5222 7712 9483 1273 3163 3383 6343 8564 090
2014 2019 2021 - - - - - -
4 2824 8064 990------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 19 26 32 40 45 47 50 54
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

Située dans l'académie de Toulouse, Villefranche-de-Lauragais possède :

Manifestations culturelles et festivités

C’est le roi Louis XIV qui autorisa, en 1668, l'ouverture d'un marché hebdomadaire fixé au vendredi et quatre foires annuelles (une par saison). Il y eut jusqu’à six places destinées aux échanges : foirail, marché aux porcs (Fontasse), aux ovins (jardin public), aux volailles, La Pradelle et la halle aux grains.

L'hiver un marché au gras est ouvert avec ses foie gras, canards gras et autres chapons et cassoulet.

Enseignement musical

Santé et sécurité

La ville dispose d'une Clinique : la clinique Monié, d'une caserne de pompiers et de deux gendarmeries (départementale et autoroute (attachée aux bâtiments des ASF, également présents du fait de la présence de l'échangeur autoroutier (Sortie 20) de l'A61)). Clinique vétérinaire,

Activités sportives

Villefranche-de-lauragais dispose de diverses installations sportives (3 gymnases, 4 terrains de rugby / football, et de boulodromes), circuit de motocross.

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cap-Lauragais[47].

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 029 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 774 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 040 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 5,7 % 7,5 % 7,3 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 751 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 2 998 emplois en 2018, contre 2 513 en 2013 et 2 258 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 025, soit un indicateur de concentration d'emploi de 148 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 14].

Sur ces 2 025 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 666 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Détail de la porte de l'église

Vestiges antiques en architecture civile, la halle centrale aux hautes arcades, quelques maisons à colombages et tourelles, des maisons du XVIIe siècle, des passages couverts (« canton merdou »), le château de Barelles, des pontets médiévaux, le moulin à eau de Barelles.

et aussi :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Villefranche-de-Lauragais

Les armes de Villefranche-de-Lauragais se blasonnent ainsi : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, accompagnée de deux tours d'argent, maçonnées de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Villefranche-de-Lauragais » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

  1. Stephan Georg, « Distance entre Villefranche-de-Lauragais et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Villefranche-de-Lauragais et Revel », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Villefranche-de-Lauragais », sur www.villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
  7. « Fiche communale de Villefranche-de-Lauragais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  8. Sandre, « l'Hers Mort »
  9. Sandre, « la Grasse »
  10. Sandre, « le Marès »
  11. Sandre, « le ruisseau de Favayrol »
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  17. « Station Météo-France Montferrand - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Orthodromie entre Villefranche-de-Lauragais et Montferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France Montferrand - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Villefranche-de-Lauragais et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  22. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  23. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  24. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villefranche-de-Lauragais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villefranche-de-Lauragais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Liste des espaces protégés sur la commune de Villefranche-de-Lauragais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  31. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  32. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
  33. actu.fr, 6 juillet 2020.
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. Site du FCV
  43. « HBCV », sur sites.google.com (consulté le ).
  44. « Fabuleux parcours des jeunes handballeurs », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Le HBCV reçu une sur deux », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Les matches du week-end », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Site de la communauté du Cap-Lauragais.