Reconquête (parti politique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 février 2022 à 18:27 et modifiée en dernier par Lodewijk van den Broucke (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Reconquête
Image illustrative de l’article Reconquête (parti politique)
Logotype officiel.
Présentation
Président Éric Zemmour
Fondation
(Les Amis d'Éric Zemmour)
(Reconquête)
Siège 10, rue Jean-Goujon
75008 Paris
Président d'honneur Gilbert Collard
Vice-président exécutif Nicolas Bay
Vice-présidents Guillaume Peltier
Jérôme Rivière
Mouvement de jeunesse Génération Z
Positionnement Extrême droite[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]
Idéologie Nationalisme[10]
Identitarisme[11]
National-conservatisme[12]
Libéral-conservatisme, Élitisme[13],[14]
Populisme de droite[15],[16]
Opposition à l'immigration[17],[18],[19]
Anti-islam[20],[21],[22]
Souverainisme[23]
Euroscepticisme modéré[24]
Adhérents Plus de 100 000
(revendiqués, [25],[26])
Couleurs Bleu, blanc et rouge
Site web parti-reconquete.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Aucun (Non-inscrits)
Sénat Jean-Louis Masson (RASNAG)
Parlement européen Aucun (Non-inscrits)
Représentation
Députés
2  /  577
Sénateurs
1  /  348
Députés européens
4  /  79
Conseillers régionaux
11  /  1758
Conseillers départementaux
3  /  4058
[a]

Reconquête[b] est un parti politique français d'extrême droite. Fondé en dans la perspective de soutenir la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022, il prend son nom actuel en de la même année, en même temps que Zemmour officialise sa candidature et prend la présidence de la formation.

Le parti bénéficie ensuite de ralliements d'élus d'extrême droite — notamment en provenance du Rassemblement national et de la mouvance identitaire — et quelques élus de droite, notamment des Républicains, et revendique plus de 100 000 adhérents en .

Historique

Lancement

Fichier:Éric Zemmour meeting Villepinte 12-2021.jpg
Éric Zemmour à son premier meeting en vue de l’élection présidentielle de 2022, où il annonce le lancement du parti (, Villepinte).

L’association « Les Amis d'Éric Zemmour » est lancée en pour appuyer une éventuelle candidature du polémiste à l'élection présidentielle de 2022, tandis que le collectif « Génération Z » rassemble ses jeunes partisans[27]. L'« association de financement du parti “Les amis d'Éric Zemmour” » est agréée le suivant par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques[28],[29].

Issu du renommage des Amis d'Éric Zemmour[30],[31], le parti Reconquête est annoncé le lors d'un meeting du candidat Zemmour à Villepinte, en Seine-Saint-Denis[32]. Ce nom peut faire référence à la Reconquista de la péninsule Ibérique par des royaumes chrétiens contre les États musulmans du VIIIe au XVe siècle[33],[34].

D'abord établi dans la Somme, le siège du parti est transféré à Paris, dans les locaux abritant déjà le quartier général de campagne du candidat, au 10 rue Jean-Goujon, dans le 8e arrondissement[35],[36].

Campagne présidentielle de 2022

À partir de l’officialisation de sa candidature à la présidence de la République française le , Éric Zemmour essaye de rassembler de nombreuses personnalités politiques pour l'accompagner dans sa campagne électorale[37]. En , certaines personnalités issues de la droite conservatrice décident de soutenir sa candidature à la présidentielle, notamment Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson, Philippe de Villiers et Patrick Buisson[38]. Le , Guillaume Peltier, ancien vice-président des Républicains, annonce quitter ce parti pour rejoindre Reconquête, où il est immédiatement nommé vice-président et porte-parole[39]. Le , l'eurodéputé RN et ancien député UMP Jérôme Rivière, président de la délégation RN au Parlement européen, rallie la candidature d'Éric Zemmour[40]. Le , Gilbert Collard annonce aussi rejoindre le parti, dont il est nommé président d'honneur[41],[42]. Il est suivi le par Maxette Pirbakas[43], le 13 février par le sénateur Stéphane Ravier[44] et le 16 février par le député européen Nicolas Bay[45].

Idéologie

Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, estime après les ralliements de Jérôme Rivière et Damien Rieu que Reconquête s'annonce comme « le véritable parti des identitaires »[11], identitarisme qui constitue d'ailleurs le marqueur essentiel de ce parti au sein de l'extrême droite[46].

Stratégie

Logo d'Éric Zemmour pour l'élection présidentielle 2022.

La stratégie revendiquée de Reconquête est l'« union des droites » et le ralliement de personnalités de tous les partis de droite et d’extrême droite, de Jean-Paul Bolufer, ancien conseiller de Jacques Chirac, à Damien Rieu, cofondateur et porte-parole de Génération identitaire[46],[47]. Le parti souhaite séduire les déçus de ces partis et invite ses militants à multiplier les « réunions d'appartement »[48]. Reconquête mènerait une stratégie de « siphonnage » de ses adversaires que le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, considère en comme une « guerre psychologique », accusant le parti d’Éric Zemmour de recruter avec des « méthodes déloyales » en promettant « de l'argent » et des investitures[49],[50].

La candidate des Républicains Valérie Pécresse considère que Zemmour n'est pas le candidat de l'« union des droites » mais celui de la « fusion des extrême-droites », ciblant les soutiens de Marc de Cacqueray, Philippe Schleiter, Jean-Yves Le Gallou, Thomas Joly[c] ou encore Hervé Ryssen[51].

Financement

L'équipe d'Éric Zemmour avance être financée principalement par les adhésions à Reconquête, avec une moyenne de « 700 à 800 adhésions par jour » en et un total de 80 000 adhérents au parti au début de l’année 2022. La cotisation d’adhésion classique étant de 30 euros, la somme collectée à ce titre s’élèverait à au moins 2,4 millions d'euros en [29].

Le collectif « Les Amis d’Éric Zemmour » — dont l'association de financement a obtenu l’agrément d’association de financement politique le [52], et qui est devenu Reconquête en suivant —, indique avoir recueilli six millions d’euros de 25 000 donateurs[53],[29]. Dès , soit plusieurs mois avant la déclaration de candidature, ce collectif avait commencé à lever des fonds, avec notamment des dîners discrètement organisés à partir de à Paris et à l'étranger[29],[54]. Le collecteur est Julien Madar, employé dans l'immobilier de luxe, assisté d'une dizaine d'autres personnalités de la finance ou des médias, comme Paul-Marie Coûteaux[55]. Le millionnaire d'extrême droite Charles Gave apporte également un soutien financier, avant de le lui retirer en [56],[57]. Le même mois, la collecte de cotisations et la coordination des financements, jusque là effectuée selon La Lettre A « par une nébuleuse d'activistes », est confiée à un préfet ayant rejoint les rangs du parti[58].

D'après une enquête de Mediapart (fondée en partie sur la liste des 1 000 « invités VIP » au meeting de Villepinte), les grands donateurs (ceux ayant donné entre 1 000 et 7 500 euros) sont « issus des milieux financiers et d’affaires », « cadres dans des banques, fonds d’investissement, hedge funds », « cadres évoluant dans des cabinets de conseil, des groupes industriels ou dans le secteur immobilier » (notamment des cadres dirigeants de Vinci et Chanel) et « avocats d’affaires ou fiscalistes, en poste dans de grands cabinets français ou internationaux ». S’y trouverait notamment Chantal Bolloré, sœur du milliardaire et « éminence grise » d'Éric Zemmour Vincent Bolloré. Parmi les autres personnalités identifiées figurent Sonia et Alexandre Poussin, l'ancien chanteur Pierre Beraud-Sudreau ou encore Xavier Caïtucoli. Si certains sont des soutiens de l'extrême droite de longue date, une part importante est constituée d'anciens fillonnistes[29].

Identité visuelle

Deux logos sont utilisés ; cependant l'un des deux est plus distinctif par un grand « R » bleu suivi d'un point d'exclamation rouge. Celui-ci est contesté par Jean Lassalle en pour qui le logo de son propre parti, Résistons, a été plagié ; le , il adresse en conséquence une lettre à Zemmour lui demandant de les changer sous peine d'action judiciaire[59],[60].

Organisation

Organigramme et encadrement

La composition de l'équipe dirigeant le parti est la suivante :

Parmi l’équipe de campagne présidentielle pour 2022 figure Sarah Knafo, qui occupe la fonction de directrice stratégique de la campagne et exerce nombre de postes-clés de l'équipe de campagne (plume, conseillère spéciale, directrice de la communication)[62],[63]. Le général Bertrand de La Chesnais est directeur de campagne, tandis que le haut fonctionnaire Jean-Paul Bolufer est chef de cabinet au sein de l'équipe[64],[65]. Éric Zemmour se dote également d'une « équipe numérique », supervisée par Samuel Lafont et active sur Internet, notamment ses réseaux sociaux[66]. Le mouvement de jeunesse du parti est Génération Z, dont le président est Stanislas Rigault, un jeune Vendéen partisan de l'« union des droites »[67]. Parmi les cadres du comité politique de Reconquête figure notamment Jean-Yves Le Gallou, ancien membre du GRECE, théoricien de la « préférence nationale » et ex-député européen FN avant son adhésion au MNR de Bruno Mégret[68],[69].

Parmi les conseillers d'Eric Zemmour en matière de politique étrangère, on trouve notamment Caroline Galactéros, dirigeante d'un cabinet de conseil en « intelligence stratégique » et qualifiée par Le Canard Enchaîné de « poutinophile impénitente », ancienne invitée récurrente de la chaîne complotiste « TV Libertés », Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron d'entreprises pétrolières condamné dans l'Affaire Elf, l'avocat Olivier Prado (proche de dictateurs africains comme Teodoro Obiang Nguema Mbasogo), le consultant Olivier Ubéda (conseiller en communication et directeur des événements du parti) lui aussi ancien soupirant de dictateurs africains, l'homme d'affaires Jean-Michel Lavoizard, ancien routier de la Françafrique proche de Robert Ménard, ou encore le militant royaliste Bernard Lugan, historien controversé et grand défenseur du régime de l'apartheid et de celui du Maréchal Pétain[70].

Adhérents

Le , quatre jours après le lancement de Reconquête lors du meeting de Villepinte, le parti revendique 40 000 adhérents[71]. Le tarif standard d’adhésion est fixé à 30 euros[72].

Reconquête revendique par constat d'huissier un peu plus de 85 000 membres le [73],[74], ce qui en ferait le deuxième plus gros parti français aux cotisations payantes, après Les Républicains (150 000 membres au moment du congrès pour désigner le candidat LR à l'élection présidentielle)[75],[76],[77].

Le , le parti annonce atteindre le palier des 100 000 adhérents[26].

Ralliements d'élus

Le parti ayant été fondé à la fin de l’année 2021, aucun des élus mentionnés ci-dessous n’a en conséquence été élu sous l’étiquette Reconquête.

Parlementaires

Députés à l’Assemblée nationale

Sénateurs

Députés européens

Élus locaux

Polémiques

Twitter

De nombreux hashtags[évasif] en faveur d'Éric Zemmour deviennent des top tendances[non neutre] sur Twitter[source détournée] au cours de la campagne présidentielle de 2022. Ces tendances sont promues par des personnes ayant plusieurs comptes et ayant des comptes automatiques, écrivant des tweets simultanément ou retweetant des centaines de fois des messages en quelques dizaines de minutes[98],[99]. Ces pratiques d'astroturfing sur plusieurs mois sont contraires aux règles fixées par le réseau social qui interdit l'amplification artificielle d'informations et les actions coordonnées de plusieurs comptes redondants par un même utilisateur[100],[98]. Cette campagne a notamment permis au candidat, en dirigeant ses sympathisants vers certaines pétitions, d'avoir leurs coordonnées pour les inviter à adhérer à son parti ou pour des dons[98].

Wikipédia

Le journaliste Vincent Bresson, qui s'est infiltré pendant quatre mois dans la campagne d'Éric Zemmour, raconte la coordination de militants, depuis les messageries Telegram et Discord, afin de modifier certaines pages Wikipédia relatives à Zemmour, sa campagne ou ses thèmes de prédilection[101]. Le groupe, connu sous le nom de « WikiZédia », cherchait à « zémmourifier Wikipédia », c'est-à-dire à « rendre Éric Zemmour, Génération Z et Les Amis d’Éric Zemmour le plus visibles possible sur Wikipédia », considérant que « pour gagner en crédibilité et imposer ses choix éditoriaux, il ne faut pas paraître orienté » et ainsi contrer les « gauchistes qui polluent la page », et ce en opposition avec les règles de Wikipédia, bien qu'un des membres était un contributeur aguerri de l'encyclopédie en ligne, avec un compte depuis 15 ans et 176 000 modifications à son actif[102],[103],[104].

Facebook

En décembre, le parti lance des campagnes de publicité sponsorisées sur Facebook pour augmenter son nombre d'adhérents, mais celle-ci sont rapidement retirées par la plateforme, qui juge le procédé interdit[105],[106],[107].

Vincent Bresson a révélé dans son enquête que l'équipe de compagne spamme des groupes Facebook apolitiques, le directeur de la stratégie numérique du candidat, Samuel Lafont « prophétisait que Facebook serait l'un des cœurs de la bataille finale. ». Le journaliste Vincent Bresson a reçu un SMS lui détaillant la stratégie : « Il s'agit d’investir le plus de groupes Facebook possible sur tous les thèmes et de publier sur ces groupes, commenter les publications avec du contenu sur Zemmour. ». Il s'est retrouvé avec une liste de groupe à spammer : « La France Insoumise » ; « Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes » ou encore « Mylène Farmer : le mythe français »[108].

Propos racistes au sein du parti

Le journaliste Vincent Bresson relève, outre les propos racistes de plusieurs militants, le ceux de deux proches du candidat : la secrétaire personnelle Sophie Clavel et l’ex-préfet Gilbert Payet (mandataire financier de sa campagne) désigner par le nom de « Mamadou » les employés noirs qui plaçaient les voitures sur le parking VIP d'un meeting à Villepinte[109].

Violence lors d'un meeting

Lors du premier meeting d'Éric Zemmour organisé à Villepinte en Seine-Saint-Denis le des militants de SOS Racisme venus protester contre les propos considérés comme racistes du candidats ont été agressés physiquement par des personnes qui assistaient au meeting[110]. Ils auraient été insultés et aurait reçu des jets de chaises et des coups de poing. Le président de l'association Dominique Sopo l'assure : « l’action était tout à fait non violente »[111] ainsi que « Des chaises ont été lancées sur eux, certains se sont fait frapper alors qu’ils étaient à terre, d’autres ont fini avec le visage en sang… C’était ultraviolent. Tout ça pendant qu’Éric Zemmour était en train d’expliquer qu’il n’était ni raciste ni sexiste ».

Le porte-parole du parti affirme de son côté : « Éric Zemmour a été agressé par quelqu’un qui lui a sauté dessus. Cette personne, connue des services de police, a été remise aux fonctionnaires. » puis « appelle les militants à rester calmes ».

Une enquête a été ouverte sur « les faits de violences commis à l’intérieur du meeting » a indiqué le parquet de Bobigny à l’AFP[112].

Notes et références

Notes

  1. Plus un conseiller métropolitain de Lyon (sur les 150 de cette instance équivalant à un conseil départemental).
  2. Stylisé sous la forme « Reconquête ! ».
  3. Président du Parti de la France.
  4. En plus du mandat de député européen déjà mentionné dans une sous-section supra.
  5. En plus du mandat de député déjà mentionné dans une sous-section supra.

Références

  1. « Éric Zemmour et le Rassemblement national: l’extrême droite française face à la valse des traîtres », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  2. Karl Laske, Jacques Massey, « Les « VIP » de Zemmour : l’extrême droite et la droite dure en rang… », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  3. « Qui sont les 45 candidats déclarés à la présidentielle 2022? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  4. « Le parti Reconquête revendique près de 800 adhérents dans le Loiret », sur France Bleu, (consulté le ).
  5. « Présidentielle : Guillaume Peltier écrit aux adhérents LR pour les appeler à rejoindre Zemmour, Christian Jacob saisit la CNIL », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  6. « Jérôme Rivière : les raisons de la défection de l’eurodéputé RN au profit d’Éric Zemmour », sur Le Monde, (consulté le ).
  7. « Présidentielle - Reconquête, le parti d'Éric Zemmour, lance son comité dans le Loiret », sur larep.fr, (consulté le ).
  8. « Reconquête, le parti d'Éric Zemmour, lance son comité dans le Loiret », sur Ouest-France, .
  9. « INFOGRAPHIE. Que valent les 25.000 adhérents du parti d'Éric Zemmour face aux partis traditionnels? », sur bfmtv.com (consulté le ).
  10. « Éric Zemmour n’est ni bonapartiste, ni gaulliste ! », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  11. a et b « Politique - Ralliements pro-Zemmour : « Il va sans doute se former avec Reconquête ! le véritable parti des identitaires » », sur lamontagne.fr, (consulté le )
  12. « National Conservatisme : l’extrême droite américaine fan d’Éric Zemmour », sur marianne.net, (consulté le )
  13. « Programme Zemmourien : l’élite libérale d’abord », sur charliehebdo.fr, (consulté le )
  14. « Comment Zemmour drague les élites », sur lopinion.fr, (consulté le )
  15. « Présidentielle 2022: une insécurité culturelle et identitaire à la française? », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  16. « Le Pen / Zemmour : des rubans différents mais sous l’emballage, un même populisme conservateur pour 2022 », sur atlantico.fr, (consulté le )
  17. (en) « Eric Zemmour, the anti-immigrant radical who could supplant Marine Le Pen », sur The Economist, (consulté le )
  18. « Présidentielle 2022 : Eric Zemmour plaide en faveur d'une "immigration zéro" », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  19. (en) « Zemmour presents anti-immigration EU vision similar to Le Pen’s », sur euractiv.com, (consulté le )
  20. « Les fans de Zemmour reprennent sans filtre son discours anti-islam », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  21. « La fausse main tendue par Eric Zemmour aux musulmans pour l’élection présidentielle 2022 », sur Le Monde, (consulté le )
  22. « Immigration : "L'Islam n'est pas compatible avec la France", selon Zemmour », sur rtl.fr, (consulté le )
  23. « Comment Zemmour veut avaler la droite souverainiste », sur bienpublic.com, (consulté le )
  24. Paul Laubacher, « Le Pen et Zemmour, deux nuances d’euroscepticisme », sur lopinion.fr,
  25. Marylou Magal, « "Ils forment une communauté" : Zemmour peut-il dépasser un électorat "groupusculaire" ? », sur L'Express, (consulté le ) : « À l'aube de la recomposition, la création d'une structure, qui revendique aujourd'hui plus de 100 000 adhérents, en fait rêver plus d'un. ».
  26. a et b Yann Duvert, « Présidentielle : Eric Zemmour retrouve de l'élan », sur Les Échos, (consulté le ) : « Reconquête, son parti créé il y a à peine deux mois, continue en parallèle de faire le plein, et a franchi mardi la barre des 100.000 adhérents. ».
  27. Samuel Laurent, « La campagne d’affichage en faveur d’Éric Zemmour, nouvelle pierre sur le chemin d’une candidature à la présidentielle », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  28. « L'association “Les amis d'Éric Zemmour” agréée par la Commission des comptes de campagne », sur Le Figaro, (consulté le )
  29. a b c d et e Sébastien Bourdon, Ariane Lavrilleux et Marine Turchi, « Révélations sur les grands donateurs de la campagne d’Éric Zemmour », sur mediapart.fr, (consulté le ). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Mediapart finance » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  30. a et b « Abbeville. Les amis d'Éric Zemmour attendent que leur candidat “sauve la France” », sur actu.fr (consulté le )
  31. « Annonce de modification de titre de l'association Les Amis d'Éric Zemmour », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
  32. « Meeting d'Éric Zemmour : sur scène et dans la salle, la “reconquête” par la division », sur lexpress.fr, (consulté le )
  33. « Présidentielle 2022 La «Reconquête» de Zemmour : l’extrême référence espagnole », sur liberation.fr, (consulté le )
  34. « Présidentielle 2022 : le parti d'Éric Zemmour s'appelle “Reconquête” », sur lci.fr (consulté le )
  35. « Les Amis d'Eric Zemmour - modification », sur journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
  36. « Pour sa campagne, Zemmour se fait offrir la moitié du loyer de son QG », sur liberation.fr, (consulté le )
  37. « Éric Zemmour officialise sa candidature à l’élection présidentielle », sur lemonde.fr
  38. « Présidentielle 2022 : Collard, Peltier, Villiers... qui sont les transfuges de la droite qui ont rejoint Zemmour ? », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  39. « Présidentielle : Guillaume Peltier nommé vice-président du parti reconquête d'Éric Zemmour », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  40. « L'eurodéputé RN Jérôme Rivière rejoint Éric Zemmour », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  41. « Politique : Gilbert Collard choisit Reconquête et Éric Zemmour », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  42. a et b « Présidentielle 2022 : Gilbert Collard nommé président d'honneur du parti Reconquête d'Éric Zemmour », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  43. « Présidentielles: Maxette Pirbakas rejoint Éric Zemmour - Toute la politique en Guadeloupe », sur France-Antilles Guadeloupe (consulté le )
  44. https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/presidentielle-2022-le-senateur-rn-stephane-ravier-annonce-son-ralliement-a-eric-zemmour-20220213
  45. a et b « Nicolas Bay: «Pourquoi j’ai décidé de m’engager aux côtés d’Éric Zemmour» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  46. a et b Louis Mollier-Sabet, « Défections au RN : tectonique des plaques à l’extrême droite », sur Public Sénat, (consulté le ).
  47. Géraldine Woessner, « Présidentielle : le « pari américain » d’Éric Zemmour », sur Le Point, (consulté le ).
  48. Victor Chabert, « Présidentielle : comment le parti d'Éric Zemmour veut séduire les déçus de la droite », sur Europe 1, (consulté le ).
  49. « Présidentielle : Bardella tacle les « méthodes déloyales » d’Éric Zemmour », sur Le Point, (consulté le ).
  50. Clément Boutin, « Bardella accuse Zemmour et ses équipes d'avoir promis de l'"argent" pour rallier des élus du RN », sur BFM TV, (consulté le ).
  51. Victor Boiteau, « «Sympathies nazies»: les équipes de Pécresse dézinguent les accointances de Zemmour », sur liberation.fr, (consulté le ).
  52. « L'association Les amis d'Eric Zemmour agréée par la Commission des comptes de campagne », sur Challenges, (consulté le )
  53. « Annonce de modification de titre de l'association Les Amis d'Eric Zemmour », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
  54. Guilhem Dorandeu et Gael Cérez, « Les « amis » de Zemmour s’occupent de financer sa candidature à la présidentielle », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  55. Philippe Randé, « Révélations sur l’organisation mise en place par Eric Zemmour pour financer sa campagne », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  56. Jérôme Lefilliâtre et Tristan Berteloot, « Charles Gave, le financier d’extrême droite qui roule pour Zemmour », sur liberation.fr, (consulté le ).
  57. Géraldine Woessner, « La comptabilité fragile de la campagne Zemmour », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  58. « Eric Zemmour désigne un préfet pour remettre de l'ordre dans ses finances - 24/11/2021 », sur La Lettre A, (consulté le )
  59. A.L avec AFP, « Le candidat béarnais Jean Lassalle estime que son logo de parti a été "volé" par Éric Zemmour », sur france3-regions.francetvinfo.fr (France 3 Nouvelle-Aquitaine), (consulté le ) : « Le député et candidat déclaré à la présidentielle Jean Lassalle a accusé vendredi Éric Zemmour d'avoir plagié les logos de son mouvement Résistons! et lui demande de changer ceux de Reconquête!, sous peine d'action judiciaire. »
  60. Gabriel Blaise, « Éric Zemmour a-t-il « volé » le logo de Jean Lassalle ? » Accès payant, sur sudouest.fr, (consulté le )
  61. Gwendal Chabas, « Présidentielle : le Lyonnais Thibaut Monnier va diriger les fédérations du parti Reconquête d'Éric Zemmour », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  62. Jérémie Baruch, Maxime Vaudano, Vincent Nouvet et Anne Michel, « Derrière Éric Zemmour, les cinquante lieutenants d’une campagne d’extrême droite », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. Paul Laubacher, « Éric Zemmour candidat: ceux qui composent son équipe de campagne présidentielle » Accès payant, sur lopinion.fr, (consulté le ).
  64. Victor Chabert, « Le général de la Chesnais nommé directeur de campagne d’Éric Zemmour », sur europe1.fr, (consulté le ).
  65. Antoine Comte, « Présidentielle 2022 : conseillers, financiers, soutiens… Qui sont les membres de la galaxie Zemmour ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  66. « Réseaux sociaux, Wikipédia, pétitions… Les secrets de la campagne numérique d’Éric Zemmour », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  67. « Dans les coulisses de "GZ", les jeunes partisans d'Éric Zemmour », sur challenges.fr, (consulté le ).
  68. « Derrière Eric Zemmour, les cinquante lieutenants d’une campagne d’extrême droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  69. Razmig Keucheyan, « Alain de Benoist, du néofascisme à l’extrême droite « respectable » », Revue du Crieur,‎ (lire en ligne)
  70. Jérôme Canard, « Les étranges affaires des conseillers de Zemmour aux affaires étrangères », Le Canard Enchaîné, no 5284,‎ .
  71. Jeanne Bulant, « Éric Zemmour revendique 40 000 adhérents au sein de son parti Reconquête », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  72. Louis Hausalter, « Éric Zemmour revendique 60 000 adhérents pour son parti, Édouard Philippe entretient le mystère », sur marianne.net, (consulté le ) : « Éric Zemmour a fixé le tarif standard d’adhésion à son parti à 30 euros… comme Édouard Philippe ».
  73. Victor Chabert, « Éric Zemmour va faire constater par huissier de justice ses fichiers adhérents et donateurs », sur europe1.fr, (consulté le ) : « Éric Zemmour communique régulièrement sur le nombre d’adhérents de son tout jeune parti Reconquête : 80.000 selon ses dernières déclarations, mais son entourage confirme à Europe 1 qu’il serait aujourd’hui à 85.000. Plus de 4.000 nouvelles adhésions auraient été enregistrées dans la foulée du meeting de Cannes, samedi. »
  74. Olivier Ubéda (chargé de communication dans Reconquête), « Tweet avec en pièce jointe un document qui serait un constat d'huissier », sur twitter.com, (consulté le ) : « En 50 jours, 85.809 adhérents réels à Reconquête, une première pour le démontrer : le constat d’huissier. »
  75. « L'édito de Matthieu Croissandeau - Reconquête : le poids des adhérents », sur bfmtv.com, (consulté le ) : « Reconquête, le parti créé par Éric Zemmour a annoncé avoir dépassé la barre des 85.000 adhérents. […] Une confirmation faite par un huissier de justice. Quid de sa position par rapport aux autres partis ?
    [Voir une planche fournie par M. Croissandeau dans la vidéo] :
    Partis à adhésion payante (nombre d'adhérents revendiqués) :
    — Les Républicains : 148 862
    — Rassemblement national : 83 000
    — Parti socialiste : 22 480
    — Europe Écologie - Les Verts : 10 189 »
    .
  76. « Marion Maréchal dit avoir envie de retourner en politique », sur atlantico.fr, (consulté le ) : « La trentenaire a été impressionnée par le nombre d'adhésions enregistrées par le mouvement Reconquête! en à peine huit semaines. Au point de se procurer, auprès de ses proches dans l'organigramme, les preuves de la véracité du chiffre revendiqué de 85.000 — constaté par huissier depuis. "Même au sommet de sa gloire et de sa dynamique le Front national n'a jamais réuni 90.000 adhérents", déclare Marion Maréchal. ».
  77. « Présidentielle 2022 : le bassin minier voit double, le PS est secoué et Reconquête se compte », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ) : « Le chiffre du jour :
    Le candidat d’extrême droite à la présidentielle Éric Zemmour revendique « 90.000 adhérents » pour son parti, Reconquête. »
    .
  78. Sarah Belouezzane et Ivanne Trippenbach, « Guillaume Peltier, député LR, première grosse prise de droite pour Éric Zemmour », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  79. Céline Clément, « Joachim Son-Forget prépare-t-il son retour « à la maison » ? », sur jhm.fr, (consulté le ).
  80. « Stéphane Ravier, sénateur RN, annonce son ralliement à Eric Zemmour », lemonde.fr,
  81. « Présidentielle : Nicolas Bay s'engage aux côtés d'Éric Zemmour », sur Europe 1 (consulté le )
  82. « Poids lourd du Rassemblement national, Gilbert Collard rejoint Éric Zemmour », sur franceinter.fr, (consulté le )
  83. « Éric Zemmour pique sa caution outre-mer au Rassemblement national », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  84. « Le patron des eurodéputés RN, Jérôme Rivière rejoint lui aussi Éric Zemmour », sur Le HuffPost, (consulté le )
  85. « Auvergne-Rhône-Alpes. Le conseiller régional Stéphane Blanchon (ex-RN) rejoint Eric Zemmour », sur ledauphine.com (consulté le )
  86. « Présidentielle 2022 : à Lyon, les soutiens de Zemmour organisent leur "Reconquête" », sur laprovence.com, .
  87. « Auvergne-Rhône-Alpes: le conseiller régional Christophe Boudot quitte le RN et parraine Eric Zemmour », sur bfmtv.com (consulté le )
  88. a et b José Darrigo, « Le Méridional - Gilbert Collard à Marseille : quatre nouveaux ralliements à Eric Zemmour », sur Le Méridional, (consulté le )
  89. « Présidentielle : le patron du Rassemblement national dans le Loiret (et élu régional) rejoint Zemmour », sur francebleu.fr, .
  90. « Métropole de Lyon. Christophe Boudot rompt avec le RN et file chez Zemmour », sur leprogres.fr (consulté le )
  91. Franck Manogil rejoint Éric Zemmour
  92. « Tarascon : élu RN à la Région, Remise quitte Le Pen pour Zemmour », sur laprovence.com, (consulté le ).
  93. « Éléonore Revel (RN) rejoint Eric Zemmour », sur Ouest-France
  94. « Gérard Dézempte parraine la candidature d'Éric Zemmour et rejoint son mouvement », sur placegrenet.fr, (consulté le ).
  95. « Christophe Girard, leader de la droite vénissiane, rejoint Eric Zemmour », sur leprogres.fr, (consulté le )
  96. Alex, « Blanc-Mesnil : Vijay Monany prend du galon auprès d’Éric Zemmour... et du recul à la mairie », sur leparisien.fr, (consulté le )
  97. « Présidentielle : le député LR Guillaume Peltier annonce rejoindre Éric Zemmour », sur Europe 1 (consulté le )
  98. a b et c Arthur Carpentier, Marceau Bretonnier, Adrien Sahli, Elisa Bellanger et Emile Costard, « Comment des militants d’Eric Zemmour gonflent artificiellement la présence de leur candidat sur Twitter » Accès libre, sur Le Monde,
  99. Arthur Quentin, « Sur Internet, les équipes d’Eric Zemmour se spamment d’admiration » Accès libre, sur Libération,
  100. Pierre Plottu et Maxime Macé, « L’astroturfing, l’arme secrète de l’armée numérique de Zemmour sur Twitter » Accès payant, sur Libération,
  101. « "Wikizedia": comment l'équipe d'Eric Zemmour a utilisé Wikipédia pour promouvoir le candidat », sur bfmtv.com (consulté le )
  102. « Comment Wikipédia a été trompé par une cellule de militants pro-Zemmour », sur Numerama, (consulté le )
  103. « Sur Wikipedia, la stratégie d'influence de l'équipe Zemmour », sur Europe 1 (consulté le )
  104. « Numérique: comment l'équipe Zemmour fait feu de tout bois », sur arabnews.fr (consulté le )
  105. Ludwig Gallet, « Présidentielle 2022 : les publicités Facebook du parti d’Éric Zemmour sont-elles illégales ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  106. Noémie Lair, « La diffusion de publicités sur Facebook par le parti d'Éric Zemmour est-elle autorisée ? », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  107. Aurore Gayte, « Les pubs politiques du parti d’Éric Zemmour sur Facebook sont-elles légales ? », sur numerama.com, (consulté le ).
  108. Juliette Geay, « Ce que nous apprend le livre "Au coeur du Z" sur la stratégie numérique d'Éric Zemmour », sur franceinter.fr, (consulté le )
  109. « [VIDEO] Chants nazis, "nègre", "Mamadou" et autres propos racistes : un journaliste infiltre la campagne de Zemmour et raconte », sur midilibre.fr (consulté le )
  110. Par A. Be Le 5 décembre 2021 à 18h48 et Modifié Le 5 Décembre 2021 À 21h44, « Meeting de Zemmour : des violences éclatent en plein discours du candidat », sur leparisien.fr, (consulté le )
  111. « Le président de SOS Racisme revient sur la violence "ahurissante" au meeting de Zemmour », sur Le HuffPost, (consulté le )
  112. Irène AHMADI avec AFP., « Présidentielle 2022. Ce que l’on sait des violences qui ont émaillé le meeting d’Éric Zemmour », Ouest France,‎ (lire en ligne Accès libre)

Liens externes