Le Rayon vert (film, 1986)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Rayon vert
Description de cette image, également commentée ci-après
Pour le dernier plan de son film, Le Rayon vert, Rohmer refuse d'avoir recours à un trucage et cherche à filmer un rayon vert.
Réalisation Éric Rohmer
Scénario Éric Rohmer
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du Losange
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 94 minutes
Sortie 1986

Série Comédies et Proverbes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Rayon vert est un film français réalisé par Éric Rohmer, sorti en 1986. Cinquième du cycle Comédies et Proverbes, il illustre les vers extraits du poème Chanson de la plus haute tour d'Arthur Rimbaud : « Ah ! que le temps vienne / Où les cœurs s'éprennent ».

Ce film, tourné en 16 mm et couronné par le Lion d'or au Festival de Venise, reprend, d'un ton plus léger et dans un milieu plus modeste, le thème de Ma nuit chez Maud. C'est l'un des seuls films dans lesquels Rohmer utilise une musique qui n'est pas intégrée au scénario[1]. Son scénario n'a pas été écrit, Rohmer demandant aux acteurs d'improviser sur un canevas lâche, et laissant ainsi le film se construire petit à petit[2]. C'est pourquoi l'actrice Marie Rivière est aussi créditée en tant que scénariste.

Inspiré du roman éponyme de Jules Verne, le titre est aussi une allusion à un phénomène optique et atmosphérique : le tout dernier rayon du soleil, qui prend l'aspect d'un éclair vert, par temps clair au bord de l'océan. Pour l’observateur du phénomène, ainsi qu'un groupe de personnes qui en discutent dans une scène pédagogique du film, il serait ainsi possible de « lire dans ses propres sentiments, et dans les sentiments des autres ».

Synopsis[modifier | modifier le code]

Delphine voit son projet de vacances en Grèce s'écrouler lorsque l'amie avec qui elle devait partir se décommande. Elle va chercher en vain une alternative qui la satisfasse. Elle suit un itinéraire initiatique où chacune de ses rencontres se présente comme une épreuve à surmonter. Malgré les conseils bien intentionnés des uns et des autres, elle entend rester fidèle à elle-même et à son idéal de l'amour. Elle pense que des relations éphémères ne feraient qu'accentuer son sentiment de solitude.

Elle effectue plusieurs allers et retours entre Paris, où elle vit, et diverses destinations de vacances : Cherbourg, La Plagne, et enfin Biarritz. Mais partout, elle se retrouve confrontée à un même sentiment d'ennui et de malaise. À Biarritz, elle surprend la conversation d'un groupe de vacancières discutant du phénomène optique du rayon vert, ainsi que du roman de Jules Verne du même nom.

Finalement, à la gare de Biarritz, elle croise Vincent, un jeune ébéniste, pour qui elle éprouve une attirance, qui se trouve partagée. Elle lui demande de venir avec lui à Saint-Jean de Luz. Ils se promènent, discutent, puis vont voir ensemble le coucher du soleil, et ils ont la chance de voir le rayon vert.

Résumé détaillé[modifier | modifier le code]

Comme son prédécesseur Le Genou de Claire, dont l'action se déroule également pendant les vacances d'été, le film est divisé en épisodes précédés d'intertitres indiquant la date et le jour de la semaine, du lundi au samedi  ; les épisodes quotidiens ne sont pas tous consécutifs.

Du 2 au

Delphine, secrétaire dans un bureau parisien, voit son projet de vacances en Grèce s'envoler lorsque l'amie avec laquelle elle devait partir renonce. Une autre amie, Manuella, l'invite à la rejoindre avec son fiancé, puis lui offre l'hospitalité chez sa grand-mère en Espagne, mais Delphine décline les deux propositions.

Sa sœur lui propose de la suivre en Irlande où elle a prévu de passer des vacances avec son mari et son fils, mais Delphine n'accepte pas non plus, car elle préfère aller à la mer. Elle téléphone donc à un ancien petit ami pour lui demander d'emprunter sa maison de vacances à Antibes, mais lui qui passe habituellement ses vacances à la montagne utilise cette année l'appartement de la Côte d'Azur.

Bien qu'elle rêve du grand amour et regrette sa solitude, Delphine agit tout au long du film pour accentuer cette solitude jusqu'à la dépression. Elle lit sur un lampadaire une annonce de séances de développement personnel, s'y inscrit mais abandonne lorsqu'une des participantes lui fait remarquer ses contradictions ; Delphine l'accuse de ne la connaître que superficiellement. Elle fait alors une crise de larmes en présence d'une amie, Françoise, qui, émue, l'invite à passer des vacances avec elle dans une maison à Cherbourg.

Du 18 au

Convaincu de sauver Delphine de la solitude, tout le monde la pousse à renoncer à ce qu'elle est : une romantique qui croit au grand amour. Sur les quais de Cherbourg, elle rencontre un jeune homme qui attend d'embarquer pour des vacances en Irlande. Il l'invite à dîner mais elle refuse car elle pense que ce serait inutile s'ils ne pouvaient se revoir. Lors du déjeuner avec les amis de Françoise, elle se sent critiquée par tous pour son choix végétarien. Les jours suivants, elle se tient à l'écart de la société. Le , Delphine décide de rentrer à Paris, en accompagnant Françoise.

Le lendemain, après avoir repoussé une tentative de drague maladroite dans un parc, elle téléphone à son ex pour lui demander d'emprunter sa maison à la montagne.

Du 25 au

Delphine arrive en train en Savoie. En attendant le gardien de la maison empruntée, elle se promène au bord d'un glacier, puis décide brusquement de rentrer à Paris. Là, elle avoue à Françoise son profond malaise. Elle flâne parmi les badauds qui prennent le soleil sur la berge de la Seine. Elle rencontre un ami qui lui propose de lui prêter une maison à Biarritz, Delphine accepte.

Du 1er au

Delphine est seule sur la plage de Biarritz. Elle écoute la conversation de quelques vacanciers qui parlent d'un roman de Jules Verne, Le Rayon vert, sur un phénomène optique produit par le soleil couchant sur la mer. Au moment où la partie supérieure du disque solaire disparaît à l'horizon, la courbure de la terre produit momentanément un rayon vert ; pour les protagonistes du roman, si l'on est témoin de cet instant, on peut voir à l'intérieur de soi et lire dans le cœur de la personne que l'on aime.

Delphine rencontre sur la plage une jeune touriste suédoise, Lena, qui n'a aucun problème relationnel avec les garçons et l'encourage à bronzer seins nus. Quand Lena s'accroche à deux garçons, Delphine s'en va, agacée.

Le , Delphine fait ses valises et se rend à la gare pour prendre le train de retour à Paris. Un garçon assis à côté d'elle remarque qu'elle lit L'Idiot de Fiodor Dostoïevski et engage la conversation. Un déclic se produit alors chez Delphine. Le garçon part en vacances à Saint-Jean-de-Luz, une ville voisine très touristique, et elle lui demande de venir avec lui. Dans la ville côtière, alors qu'ils se confient l'un à l'autre, Delphine remarque l'enseigne d'un magasin, « Le Rayon Vert » et demande au garçon, Vincent, de l'accompagner pour regarder le coucher de soleil depuis un site d'observation.

Au moment où le soleil se couche enfin, Jacques et Delphine aperçoivent une lumière verte.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Marie Rivière : Delphine
  • Vincent Gauthier : Vincent, l'ébéniste
  • Rosette : Françoise, la copine de Cherbourg
  • Béatrice Romand : Béatrice
  • Carita : Léna, la Suédoise
  • Amira Chemakhi
  • Sylvie Richez
  • Lisa Hérédia : Manuella
  • Basile Gervaise
  • Virginie Gervaise
  • René Hernandez
  • Dominique Rivière
  • Claude Jullien
  • Alaric Jullien
  • Laetitia Rivière
  • Isabelle Rivière
  • Marcello Pezzutto
  • Irène Skobline
  • Eric Hamm : Édouard
  • Gérard Quéré
  • Julie Quéré
  • Brigitte Poulain
  • Gérard Leleu
  • Liliane Leleu
  • Vanessa Leleu
  • Huger Foote
  • Marc Vivas : Pierrot à Biarritz
  • Michel Labourre
  • Marie Poitou
  • Maria Couto-Palos
  • Isa Bonnet
  • Yve Doyhamboure
  • Dr. Friedrich Gunter Christlein : le scientifique qui explique les aspects physiques du rayon vert
  • Paulette Christlein

Production[modifier | modifier le code]

Le titre original, Le Rayon vert, fait référence au roman éponyme de Jules Verne paru en 1882. Rohmer a modernisé les aventures d'une jeune héritière écossaise qui parcourt les pays méditerranéens à la recherche de son prince charmant, pour en faire une secrétaire parisienne en quête d'un partenaire pendant les vacances d'été, tout en conservant les pouvoirs mythiques que Verne attribuait déjà au phénomène naturel de la lueur verte des derniers rayons du soleil[4]. Rohmer ne s'est pas contenté d'allusions intertextuelles implicites, mais a fait du roman de Verne l'objet explicite d'une discussion entre les personnages de son film[5]. Une autre influence a été une petite annonce que Rohmer avait trouvée pendant ses propres vacances sur la côte basque, dans laquelle une jeune femme demandait désespérément : « Je suis belle. Je suis de Biarritz. Je devrais plaire, et les hommes ne font pas attention à moi. Pourquoi ? »

Le Rayon vert est le cinquième film du cycle Comédies et proverbes[6], le deuxième cycle du cinéaste, qu'il a débuté en 1981 avec La Femme de l'aviateur et s'est achevé en 1987 avec L'Ami de mon amie. Rohmer a lui-même commenté que le film « surprend » dans le cycle et qu'il ne s'est décidé qu'après coup à l'intégrer, ce qu'il a lui-même trouvé « un peu artificiel »[7]. Après le grand succès des Nuits de la pleine lune en 1984, Rohmer opère une rupture radicale. Il se sépare de certains membres de longue date de son équipe de tournage et les remplace pour la plupart par des jeunes femmes, comme la chef opératrice Sophie Maintigneux, 23 ans, ou l'ingénieure du son Claudine Nougaret, 26 ans, fraîche émoulue de l'école Louis-Lumière. Il recrute d'autres membres de l'équipe dans le cercle d'amis de l'actrice principale Marie Rivière, avec laquelle il avait déjà tourné La Femme de l'aviateur, afin de créer une ambiance aussi intime que possible sur le plateau de tournage[8]. Le film est donc tourné dans des conditions très proches de l'amateurisme avec un budget de 600 000 francs et une équipe technique extrêmement légère[9]

Alors que Rohmer a l'habitude d'écrire avec précision ses dialogues, il choisit cette fois de laisser place à l'improvisation des acteurs[10]. C'est le seul film de Rohmer qui soit entièrement improvisé[11]. Il a toujours été attiré par les expérimentations des cinéastes Jean Rouch, Jacques Rivette ou Paul Vecchiali. De plus, il voulait se défendre contre le reproche fait à ses films d'être trop littéraires et aux dialogues d'être trop artificiels. Il a commenté : « On me reproche de faire des phrases trop longues. Mais dans la vie, les gens parlent longtemps sans s'arrêter ! Et je vais en faire la démonstration. Personne ne verra la différence entre un texte écrit par moi, et un texte improvisé ». Le film se compose ainsi de nombreuses scènes dans lesquelles les acteurs improvisent tout comme les techniciens du film, par exemple en utilisant un objectif zoom pour capturer des moments privés des acteurs. Dans l'ensemble, Rohmer laissait une grande liberté aux participants — Marie Rivière, par exemple, avait l'impression de déterminer elle-même l'action — et captait ainsi une atmosphère de « vraie vie », tout en orientant secrètement le film dans la direction artistique qu'il avait en tête[4].

Pour renforcer l'improvisation, Rohmer tourne en 16 mm. Cependant, à la fin du tournage, il a longtemps hésité sur ce qu'il devait faire du résultat et s'il ne devait être considéré que comme un travail préparatoire à un film professionnel en 35 mm. Le film est resté inédit pendant deux ans, jusqu'à ce que Margaret Ménégoz propose une collaboration avec Canal+, une chaîne privée à péage fondée deux ans plus tôt qui comptait à l'époque quelque 400 000 abonnés. C'est ainsi que Le Rayon vert a été diffusé pour la première fois à la télévision en 1986, mais en même temps, les recettes supplémentaires ont permis le tournage ultérieur du phénomène naturel final ainsi que l'élargissement du format du film à des copies de projection 35 mm pour l'exploitation en salle[12]. Une semaine seulement après la diffusion télévisée, le film a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise 1986 face à une concurrence nettement plus importante, ce qui a permis au film de connaître un grand succès au box-office et d'attirer plus de 400 000 spectateurs rien qu'en France[13].

Un problème particulier s'est posé lors de la représentation finale du rayon vert d'un coucher de soleil, qui donne son titre au film. La météo n'avait pas permis d'observer ce phénomène naturel à temps pour le tournage principal. C'est ainsi que Rohmer, qui rejetait avec véhémence toute forme de trucage cinématographique, envoya ultérieurement une équipe de tournage chapeautée par Philippe Demard aux îles Canaries afin de capturer le phénomène atmosphérique pour la fin du film. Finalement, Rohmer a même donné son accord pour retravailler l'image en renforçant artificiellement le vert et en ralentissant la séquence pour les besoins du film[14]. Il savait qu'il devait créer un contrepoint magique à la fin de son film et — malgré son refus habituel de la musique de film — il a accompagné la scène d'une composition de Jean-Louis Valero en forme de fugue[12]. Malgré cela, de nombreux spectateurs de la diffusion télévisée se sont plaints de ne pas avoir vu la lueur verte et la rumeur a couru que Rohmer avait délibérément rendu le spectacle de la nature à peine perceptible afin que les spectateurs ne puissent s'assurer du phénomène de couleur qu'en allant voir le film sur grand écran en plus[13].

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Exploitation[modifier | modifier le code]

Rohmer innove aussi dans sa stratégie de distribution en diffusant Le Rayon vert sur Canal+ trois jours avant sa sortie en salles[15],[16]. Le film obtient le Lion d'or à Venise et fait 460 000 entrées en salles[17],[18].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Jacques Siclier écrit dans Télérama : « C'est "comme dans la vie" et, pourtant, ce n'est pas du documentaire ou du "cinéma-vérité". La mise en scène capte avec une belle souplesse les comportements, les mouvements du cœur, l'atmosphère de solitude dans laquelle Delphine semble se complaire. C'est, en fait, du grand art pour transcender le naturel. Marie Rivière est un personnage assez nouveau chez Rohmer, et, en tout cas, extraordinairement attachant »[19]. Dans son « Dictionnaire du cinéma » paru en 1992 aux Éditions Robert Laffont, Jacques Lourcelles rédige au contraire une critique négative sur le film et adopte un ton provocateur au sujet du talent d'Éric Rohmer : « Le seul intérêt d'un film comme Le Rayon vert est qu'il permet de mesurer jusqu'où le cinéma peut tomber dans les domaines de l'improvisation creuse, de l'auto-complaisance et de l'inexpressivité. Il y a notamment dans ce film de longues fins de plans si vides, si embarrassantes pour le spectateur, qu'un cinéaste digne de ce nom, s'il les avait laissées par malchance s'enregistrer, ne les aurait jamais fait tirer ni a fortiori incluses dans un premier montage. Rohmer, lui, les présente au public avec une sorte d'impavidité ou d'inconscience qu'il faut renoncer à qualifier »[20]. De même, le réalisateur Alain Robbe-Grillet a déclaré que le film ne lui avait pas beaucoup plu[21].

En Italie, selon Paolo Marocco, « Au plus fort de son fonctionnement, la machine rohmérienne était capable de produire des œuvres comme Le Rayon vert, tourné en 16 mm et coûtant moins de 200 millions de lires, pour un chiffre d'affaires cinéma de 15 milliards »[22].

D'après Giancarlo Zappoli dans son livre biographique sur Rohmer : « En revenant une fois de plus au rituel des vacances d'été, Rohmer fustige la principale mode sociale de la fin du millénaire provoqué par la massification du rituel aliénant des grandes vacances ; le réalisateur fait rebondir son protagoniste comme une balle dans un mouvement alternativement centrifuge et centripète par rapport à Paris [...] De tous les six films du cycle, c'est celui dans lequel le drame psychologique et existentiel de la protagoniste va le plus loin »[23]. Selon Il Morandini, le film, tourné en 16 mm, présente une large « marge d'improvisation dans les dialogues pour les acteurs (surtout pour Rivière, actrice ou figure rohmérienne à 18 carats) ». Pour le critique, il s'agit d'un « film clair et délicieux »[24].

En Allemagne de l'Ouest, le Lexikon des internationalen Films y a vu « le portrait d'une femme sensible, intérieurement solitaire, dont les difficultés à "s'adapter" sont observées par une caméra froide, presque documentaire ». Dans son film, Rohmer « s'appuie davantage sur la force de conviction de l'improvisation que sur un concept cinématographique rigoureux et enchante par son charme pétillant et l'apesanteur de sa mise en scène »[25]. En Angleterre, dans le sondage 2012 du magazine Sight and Sound, Le Rayon vert a figuré dans le top 10 de six critiques et de trois réalisateurs, à savoir Mia Hansen-Løve, Joanna Hogg et Hong Sang-soo[26].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives de l'INA - Émission "Microfilms" du 7 septembre 1986 ».
  2. « Extrait d'une interview d'Eric Rohmer sur les conditions du tournage du Rayon vert ».
  3. Alain Hertay, Éric Rohmer Comédies et proverbes, 1998, éditions CÉFAL, Liège (ISBN 2-87130-058-5) p. 140 [1].
  4. a et b de Baecque et Herpe 2014, p. 230.
  5. (de) Vittorio Hösle, Éric Rohmer : Einführung in seine Filme und Filmästhetik, Paderborn, Fink, (ISBN 978-3-7705-6243-5), p. 79.
  6. Jürgen Müller (trad. de l'allemand), 100 films des années 1980, Cologne, Taschen, , 819 p. (ISBN 978-3-8365-8730-3), p. 436.
  7. (de) Citations issues d'interviews dans : Filmprogramm (de) no 181 : Der Freund meiner Freundin.
  8. de Baecque et Herpe 2014, p. 231.
  9. Philippe Fauvel, « Au-delà de la production : Entretien avec Françoise Etchegaray », dans Noël Herpe, Rohmer et les Autres, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Le Spectaculaire », , p. 248.
  10. Jean-Sébastien Chauvin, « Marie Rivière », Cahiers du cinéma, no 653,‎ , p. 34-35
  11. Fauvel 2007, p. 247.
  12. a et b de Baecque et Herpe 2014, p. 233.
  13. a et b (en) Eric Rohmer, Manchester, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-7235-2, Derek Schilling), p. 33–34.
  14. Philippe Demard, « Le rayon vert dans le film homonyme de Rohmer n'était pas un effet spécial », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Frodon 2010, p. 805.
  16. Olivier Séguret, « Éric Rohmer, dernière vague », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Le Rayon vert », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  18. Stéphane Delorme, « Françoise Etchegaray », Cahiers du cinéma, no 653,‎ , p. 32-34.
  19. « Le Rayon vert », sur telerama.fr (consulté le ).
  20. Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma - Les Films, Éditions Robert Laffont, , p. 1643
  21. (en) John Wakeman, World Film Directors, Volume 2, 1945–1985, New York, H. W. Wilson, , p. 919-928.
  22. (it) Gian Piero Brunetta, Dizionario dei registi del cinema mondiale, vol. III P/Z, Einaudi, p. 210.
  23. (it) Giancarlo Zappoli, Éric Rohmer, Il Castoro cinema, (ISBN 978-88-8033-069-1), p. 100-102 :

    « Tornando ancora una volta sul rito delle vacanze estive, Rohmer diventa un vero e proprio fustigatore della principale moda sociale di fine millennio, mettendo a nudo la massificazione nei processi più alienanti delle ferie lavorative; il regista fa rimbalzare la sua protagonista come una pallina in un movimento alternativamente centrifugo e centripeto rispetto a Parigi [...] Tra tutti i sei film del ciclo, è quello in cui il dramma psicologico e esistenziale della protagonista si spinge più avanti »

    .
  24. (it) « Il raggio verde », sur mymovies.it (consulté le ).
  25. (de) « Das grüne Leuchten », sur filmdienst.de (consulté le ).
  26. (en) « Votes for Le Rayon vert (1986) », sur bfi.org.uk (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]