Jacques Siclier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Siclier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Émile René SiclierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Autres informations
A travaillé pour

Jacques Siclier, né le à Troyes et mort le à Paris 19e[1], est un journaliste, scénariste, historien, critique de cinéma et écrivain français.

Carrière[modifier | modifier le code]

Né dans un milieu ouvrier très modeste, Jacques Siclier obtient une bourse pour continuer jusqu'au lycée[2].

Enfant, il va très souvent au cinéma, le samedi soir avec ses parents, et le jeudi après-midi avec sa grand-mère paternelle[3], il va notamment voir Le Juif Süss en 1941[4].

Il est critique de cinéma pour Le Monde et Télérama[5]. Il a collaboré aux Cahiers du cinéma pendant deux ans, à la fin des années 1950. Il a également fait partie de l'équipe des critiques de cinéma de l'émission radiophonique Le Masque et la Plume.

Chroniqueur de télévision au Monde à partir de 1960, il a signé les scénarios de deux feuilletons télévisés, Janique Aimée et Les Habits noirs d'après l'œuvre de Paul Féval[6].

Il a joué, en 1980, dans Arsène Lupin joue et perd d’Alexandre Astruc.

Il a été membre du jury à la Mostra de Venise 1992.

Dans son livre Mémoires d'un spectateur, il raconte sa vie en province, à Troyes, ses premiers contacts avec le cinéma des années trente à 1944[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Mythe de la femme dans le cinéma américain, Éditions du Cerf, 1956
  • La Femme dans le cinéma français, Éditions du Cerf, 1957
  • Ingmar Bergman, Éditions universitaires, 1960
  • Nouvelle vague ?, Éditions du Cerf, 1961
  • Guitry, Anthologie du cinéma, 1966
  • Un Homme Averty, Jean-Claude Simoen, 1976
  • La France de Pétain et son cinéma, Henri Veyrier, 1981
  • Les Nuits de juillet, Seghers, 1991
  • Le Cinéma français, 2 volumes, Ramsay, 1996

En collaboration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Cinématographe, n°67, mai 1981, p.66, Jacques Siclier : "Je suis né dans un milieu pauvre. Mais comme je travaillais bien à l'école primaire, j'ai eu une bourse pour aller au lycée en 1938 : ce n'était pas drôle d'être un enfant prolétaire au milieu des fils de bourgeois. J'étais mal dans ma peau."
  3. Cinématographe, n°67, mai 1981, p.66, Jacques Siclier : "J'y allais avec mes parents le samedi soir. A trois ou quatre ans, j'ai vu mon premier film : Le Bal avec Danielle Darrieux (...) J'y allais aussi avec ma grand-mère paternelle, le jeudi."
  4. Cinématographe, n°67, mai 1981, p.67 : "C'était un grand succès de curiosité, mais tous les spectateurs, loin s'en faut, n'étaient pas antisémites (...) Je l'ai vu début 41 et je peux vous dire que je n'y ai pas marché."
  5. La mort de Jacques Siclier, critique de cinéma - LeMonde.fr - 9 novembre 2013.
  6. Décès du critique Jacques Siclier sur L'Humanité.fr
  7. Cinématographe, n°67, mai 1981, p.65

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Le Quéau, 20 ans de sociologie de l'art : bilan et perspectives : Marseille 1985-Grenoble 2005, actes du colloque international de Grenoble, L'Harmattan, 2007, p. 108-111 (ISBN 9782296044111).

Liens externes[modifier | modifier le code]