Jean-François Lamour

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Jean-François Lamour
Jean-François Lamour, le 21 janvier 2010.
Jean-François Lamour, le 21 janvier 2010.
Carrière sportive
Sport pratiqué escrime
Arme sabre
Maître d'armes Maître Parent
Club La Française Maisons-Alfort
Biographie
Nationalité français
Naissance (68 ans)
Surnom Jeff
Palmarès
Jeux olympiques 2 1 2
Championnats du monde d'escrime 1 0 2
Championnats de France d'escrime 13

Jean-François Lamour, né le dans le 12e arrondissement de Paris, est un homme politique français et ancien sportif de haut niveau. Formé par le maître d'armes Augustin Parent, il est ancien champion olympique de sabre et membre de l'Académie des sports. Il est également député de Paris (13e circonscription), conseiller de Paris du 15e arrondissement et président du groupe UMP au conseil de Paris.

Carrière sportive

Formé par le Maître Augustin Parent, Jean-François Lamour va dominer le sabre français, de façon écrasante, jusqu'à l'arrivée des sabreurs tarbais, les frères Damien et Gaël Touya.

Puis c'est grâce à la nomination en France du Maître d'armes hongrois, László Szepesi, comme entraîneur national au sabre en 1982, que Jean-François Lamour s'est progressivement révélé au niveau international pour atteindre la consécration aux Jeux olympiques de Los Angeles et ceux de Séoul, où il monte sur la première marche du podium aux épreuves individuelles.

Palmarès

  • Jeux olympiques
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Champion olympique au sabre individuel en 1984 à Los Angeles
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Champion olympique au sabre individuel en 1988 à Séoul
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques Vice-champion olympique par équipes en 1984 à Los Angeles
    • Médaille de bronze, Jeux olympiques Médaille de bronze au sabre individuel en 1992 à Barcelone
    • Médaille de bronze, Jeux olympiques Médaille de bronze au sabre par équipes en 1992 à Barcelone

Fonctions politiques

Jean-François Lamour
Fonctions
Député de la 13e circonscription de Paris
En fonction depuis le
(11 ans, 10 mois et 19 jours)
Élection
Législature XIVe (Cinquième République)
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(16 ans, 1 mois et 23 jours)
Vice-président de l'UMP

(1 an, 4 mois et 12 jours)
Président Jean-François Copé
Député de la 13e circonscription de Paris

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection
Législature XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur René Galy-Dejean (UMP)
Ministre de la Jeunesse, des sports et de la vie associative

(3 ans, 1 mois et 15 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (2004-2005)
Dominique de Villepin (2005-2007)
Gouvernement Gouvernement Raffarin III puis
Gouvernement De Villepin
Prédécesseur Lui-même
Successeur Roselyne Bachelot
Ministre des Sports

(1 an, 10 mois et 24 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Gouvernement Raffarin I et II
Prédécesseur Marie-George Buffet
Successeur Lui-même
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Paris
Parti politique UMP
  • De 1993 à 1995 : conseiller technique pour la jeunesse et les sports au cabinet du maire de Paris
  • De 1995 à 2002 : conseiller technique pour la jeunesse et les sports au secrétariat général de la présidence de la République
  • De mai 2002 à mars 2004 : ministre des Sports
  • De mars 2004 à mai 2007 : ministre de la Jeunesse, des sports et de la vie associative

Mandats politiques

Membre de l'UMP

  • juin 2007 : député de Paris

Pour les élections législatives de juin 2007, Jean François Lamour est investi « candidat officiel » par l'UMP dans la treizième circonscription de Paris (René Galy-Dejean (maire du 15e arrondissement) et Dominique Beaud (adjointe au maire du 15e arrondissement) se présentaient aussi sous l'étiquette « majorité présidentielle », mais n'avaient pas reçu l'investiture de l'UMP).

Il est élu député (avec 56,74 % des suffrages) lors du deuxième tour de l'élection législative qui l'opposait à Anne Hidalgo (PS).

Le 27 novembre 2012, il adhère au groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon[1].

  • -  : vice-président de l'UMP

Mandats en cours

  • depuis juin 2007 : Député de Paris
  • depuis mars 2008 : Conseiller de Paris et du 15e arrondissement, élu sur la liste UMP conduite par Philippe Goujon
  • depuis mars 2008 : Président du groupe UMP et apparentés au Conseil de Paris

Action politique

Il a contribué a interdire des disciplines "violentes" comme le free-fight ainsi que la diffusion d'émissions de K-1 et de pride sur les chaînes françaises, Eurosport notamment.[réf. nécessaire]

Son argument est que ces sports font l'apologie de la violence et sont un mauvais exemple pour la jeunesse. Mais les pratiquants lui reprochent une action liberticide, surtout dans la mesure où ces sports n'engagent que ceux qui les pratiquent et de façon absolument volontaire. Les pratiquants lui reprochent aussi l'absurdité de ce décret puisqu'un un vide juridique autorise la création de clubs sportifs : les combats ont donc maintenant lieu de façon clandestine et aucun contrôle légal ne peut plus être assuré (contrôles médicaux, test de dopage, tests encéphaliques et VIH...).[réf. nécessaire]

Il est élu député de la 13e circonscription de Paris en 2007. Le 28 janvier 2012, officiellement investi par le Conseil national de l’UMP comme candidat dans la 13e circonscription de Paris pour les élections législatives de 2012.

Le , il annonce qu'il renonce à se porter candidat en septembre 2012 à la présidence du groupe UMP à la mairie de Paris[2].

En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.

Lutte anti-dopage

Jean-François Lamour, élu au comité de l'Agence mondiale antidopage depuis le 21 novembre 2004, puis vice-président depuis le 18 novembre 2006, fut pressenti pour en devenir président, mais il renonce finalement le 17 novembre 2007 au beau milieu de rumeurs à la suite d'une médiatisation à retard d'un contrôlé positif le concernant lors des championnats du monde à Lausanne en 1987. À l'époque, la contre-expertise s'est avérée négative et une 3e contre-expertise a confirmé que le taux de concentration du produit incriminé, le Guronsan, était inférieur au taux maximal autorisé.

Notes et références

Annexes

Liens externes

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