Tokia Saïfi

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Tokia Saïfi
Illustration.
Tokia Saïfi en 2014.
Fonctions
Députée européenne

(14 ans, 11 mois et 11 jours)
Réélection 13 juin 2004
7 juin 2009
25 mai 2014
Circonscription Nord-Ouest
Législature 6e, 7e et 8e
Groupe politique PPE

(2 ans, 9 mois et 16 jours)
Élection 13 juin 1999
Législature 5e
Groupe politique PPE-DE
Successeur Marie-Hélène Descamps
Secrétaire d'État chargée du Développement durable

(2 ans, 1 mois et 14 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Raffarin I, II et III
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Hautmont (Nord, France)
Nationalité Française
Parti politique DL
UMP-RAD
LR
Agir
HOR (depuis 2021)

Tokia Saïfi, née le à Hautmont (Nord), est une femme politique française. Elle est secrétaire d'État chargée du Développement durable de 2002 à 2004 et députée européenne de 2004 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et jeunesse[modifier | modifier le code]

Originaire d'Algérie, son père, Kourichi Saïfi, s'est installé en France en 1948. Il est ouvrier sidérurgiste. Tokia est la quatrième d'une famille de dix enfants[1].

Après des études à la faculté de droit de Lille et l'obtention d'un diplôme d'études universitaires générales en 1984, Tokia Saïfi crée en 1987 l'association Espace intégration, un mouvement de droits civiques, qu'elle anime jusqu'en 1999[2].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 1995, elle est candidate à Lille sur la liste conduite par Alex Türk (RPR) ; elle est conseillère municipale de Lille depuis cette date. Trois ans plus tard, elle se présente aux élections régionales dans le Nord, sur la liste Génération écologie qui obtient 3,19 %.

En , candidate DL en huitième position sur la liste conduite par Nicolas Sarkozy, elle est élue députée européenne. Inscrite au groupe du Parti populaire européen (PPE) du Parlement européen, elle quitte son mandat en 2002 pour entrer au gouvernement.

Elle occupe le poste de secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Écologie et du Développement durable, chargée du Développement durable, dans les trois gouvernements Jean-Pierre Raffarin, de à . Elle développe la notion « d'État exemplaire » et déclare mettre en œuvre une « Stratégie nationale de développement durable ». Tokia Saïfi est également l'initiatrice de la « Semaine du développement durable » afin de populariser cette notion auprès du plus grand nombre. Elle quitte ses fonctions le pour reprendre ses activités au Parlement européen.

Elle est en effet réélue députée européenne en 2004, puis en 2009, dans la circonscription Nord-Ouest. Elle est membre du Parti populaire européen et de la Commission du commerce international. Depuis 2004, elle est présidente de la Commission politique, de sécurité et des droits de l'homme de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne.

Tokia Saïfi était par ailleurs vice-présidente du Parti radical à partir de 2008.

Elle soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012[3].

Fin , elle est désignée pour être no 2 de la liste UMP de la circonscription Nord-Ouest pour les élections européennes de la même année. Elle est réélue députée européenne.

Elle soutient Alain Juppé pour la primaire française de la droite et du centre de 2016[4].

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, elle renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle[5], tout en lui accordant son parrainage[6].

En , elle participe à la création d'Agir.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Tokia Saïfi, une militante devenue secrétaire d’État », sur La Dépêche du Midi,
  2. « L’association sera épinglée pour son manque de transparence par le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés », Le Monde, 10 juin 1999.
  3. Ivan Valerio, « Des parlementaires et ex-ministres pro-Fillon en appellent à Juppé », lelab.eruope1.fr, 21 novembre 2012.
  4. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  5. « Le compteur des lâcheurs de Fillon », sur Libération.fr (consulté le ).
  6. « Tous les parrainages validés », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]