Bruebach
Bruebach | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération (M2A) Président : Jean-Marie Bockel |
Maire Mandat |
Gilles Schillinger 2014-2020 |
Code postal | 68440 |
Code commune | 68055 |
Démographie | |
Gentilé | Bruebachois, Bruebachoises |
Population municipale |
1 059 hab. (2015) |
Densité | 151 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 02″ nord, 7° 21′ 38″ est |
Altitude | Min. 276 m Max. 383 m |
Superficie | 7,011 6 km2 |
Élections | |
Départementales | Mulhouse-Sud |
Localisation | |
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Bruebach (en alsacien Brüebi, en allemand Brubach) est une commune de la couronne périurbaine de Mulhouse située dans le département du Haut-Rhin, en région Alsace. La commune est membre de Mulhouse Alsace Agglomération.
Géographie
La commune est située à 3 km au sud de Mulhouse par la D21 qui la traverse pour continuer vers Steinbrunn-le-Bas et à 4 km de Brunstatt par la D8bis.
Toponymie
Bruebach signifie étymologiquement « gonflement formant obstacle, proéminent » du fait de la situation sur des collines. Le village fut aussi nommé : Bruechbach, Brudbach, Brudtbach, Bruembach, Bruobach, Bruotbach, Bruottbach, Brutbach, Prubach, Pruebacensis, Pruebach[1].
Histoire
Origine
Le site de Bruebach est occupé depuis le néolithique ancien. Le village est mentionné pour la première fois en 823, sous le nom de Bruchbach. Au IXe siècle, l'abbaye de Masevaux est propriétaire du village. Jusqu'en 1648, Bruebach fait partie des biens des Habsbourg comme avoué de Masevaux. Le village est détruit en 1445 par les Bâlois, en guerre contre les Habsbourg, puis une deuxième fois lors de l'invasion des Armagnacs. En 1622, au cours de la Guerre de Trente Ans, les habitants se réfugient à Mulhouse pour échapper aux exactions des Suédois. Douze ans après, Bruebach devient le quartier général du maréchal de France.
Seconde Guerre mondiale
Comme le reste de l'Alsace, la commune a été annexée de fait par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Le village fut libéré, le 20 novembre 1944, par le groupement Lépinay de la 1re division blindée. Le groupement traversa le village en arrivant de Steinbrunn-le-Bas pour se diriger vers Brunstatt. Village essentiellement agricole, il ne dispose d'aucune activité industrielle. Bruebach a depuis la fin de la guerre gardé le cachet des villages du Sundgau. Les habitants se déplacent pour la plupart à Bâle, Mulhouse ou travaillent encore à l'hôpital du Moenchberg de Mulhouse.
Héraldique
Les armes de Bruebach se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 1 059 habitants, en augmentation de 2,72 % par rapport à 2010 (Haut-Rhin : 1,52 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Jacques-le-Majeur
Caractéristique de la région, l'église Saint-Jacques-le-Majeur conserve son ancienne tour romane datant du XIIe siècle[7]. La cloche a été fondue en 1418 par Nicolas Andres de Colmar. La nef a été réaménagée au XVIIIe siècle et prolongée en 1863 vers l'ouest sur un projet de Frédéric Gunther. Elle est agrandie une nouvelle fois par l'adjonction d'un chœur moderne accolé à la façade occidentale. L'église ne possède pas de portail mais seulement une entrée latérale. En 1951, l'édifice est restauré par Robert Gall.
Cloche de l'église
Cette cloche est l'œuvre d'un fondeur colmarien, Nicolas Andres, et elle est la plus ancienne après celle de l'église Saint-Étienne de Mulhouse. Elle pèse 550 kilogrammes.
Tableau de Saint Roch
Le tableau de Saint Roch qui se trouve dans l'église a été probablement exécuté pour l'un des autels latéraux de la chapelle de Sehring à Guebwiller. Saint Roch (1340-1379) naquit à Montpellier vers 1340 et mourut à Voghera en Italie vers 1379. Fils d'un consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Il est invoqué contre la peste. Son culte se développe au cours du concile de 1414 à Constance époque où régnait la peste. Roch finit par attraper lui-même la maladie et se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas contaminer ses coreligionnaires. Seul un chien vint lui rendre visite et lui apporta un pain qu'il avait dérobé à son maître. Intrigué par le manège de son chien, le maître suivit l'animal et découvrit Saint Roch agonisant qu'il secourut. Le tableau contient le nom de Eusèbe Beltz et la date de 1823. Ces mentions, correspondent vraisemblablement à la date d'exécution du tableau ou bien à sa restauration.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Bruebach sur annuaire-mairie.fr, consulté le 1er juillet 2011.
- Bruebach sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Voir le site du CDHF
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- Notice no IA00051484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.