Bouguenais

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Bouguenais
Bouguenais
L'Église Saint-Pierre
Blason de Bouguenais
Blason
Bouguenais
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire
Mandat
Sandra Imperiale
2020-2026
Code postal 44340
Code commune 44020
Démographie
Gentilé Bouguenaisiens
Population
municipale
20 410 hab. (2021 en augmentation de 8,48 % par rapport à 2015)
Densité 648 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 10′ 48″ nord, 1° 37′ 25″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 41 m
Superficie 31,5 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rezé-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bouguenais
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Bouguenais
Liens
Site web bouguenais.fr

Bouguenais est une commune de l'ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Ses habitants, les Bouguenaisiens, étaient 19 903 au recensement de 2019, selon l'INSEE.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune en Loire-Atlantique.

Situation[modifier | modifier le code]

Bouguenais est situé sur la rive gauche de la Loire, à 6 km au sud-ouest du centre de Nantes.

Les communes limitrophes sont Nantes, Rezé, Pont-Saint-Martin, Saint-Aignan-Grandlieu, Bouaye, Brains, La Montagne et Indre.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

La plus grande partie de la commune s'étend sur un plateau de faible altitude situé entre la Loire et le lac de Grand-Lieu, terminé au nord par un coteau dominant la Loire.

Le long de la Loire, se trouve une plaine fluviale. Jusqu'au début du XXe siècle, il s'agissait de plusieurs îles séparées par des bras secondaires du fleuve, la plus au nord étant l'île de Cheviré. L'Île de la Fourche est une zone de remblai constituée après la Seconde Guerre mondiale.

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Le Bourg de Bouguenais, vu du ciel

La commune a deux centres, tous deux situés sur le coteau : le Bourg et les Couëts, que leur éloignement fait habituellement considérer comme deux entités distinctes.

Le bourg est le centre principal avec la mairie et différents autres services.

Le quartier des Couëts, à 2,5 km environ du bourg, est adjacent à l'agglomération de Rezé. On y trouve notamment une église, un collège public, une école primaire et un lycée professionnel.

En dehors de ces deux centres, on trouve un certain nombre d'anciens villages[1], soit fluviaux (Port Lavigne, La Roche Ballue...), soit ruraux (La Matrasserie, La Bouguinière, La Ville au Denis...), aujourd'hui rattachées à la commune.

La plaine fluviale est largement occupée actuellement par la zone industrialo-portuaire de Cheviré.

Au sud de la commune, se trouve l'aéroport de Nantes-Atlantique, avec sa propre zone d'activités.

La commune est traversée par deux grandes voies de communication : la route de Pornic/Saint-Brevin/Paimbœuf, et le périphérique de Nantes, avec le pont de Cheviré qui relie la commune à Nantes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 819,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records NANTES-BOUGUENAIS (44) - alt : 26m, lat : 47°08'59"N, lon : 1°36'31"O
Records établis sur la période du 01-05-1945 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3 4,9 6,6 9,8 12,7 14,3 14,2 11,8 9,5 5,9 3,7 8,3
Température moyenne (°C) 6,4 6,7 9,2 11,4 14,7 17,8 19,7 19,8 17,1 13,5 9,4 6,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 9,3 10,5 13,5 16,2 19,6 23 25,1 25,4 22,4 17,6 12,9 9,8 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−13
16.01.1985
−15,6
15.02.1956
−9,6
01.03.05
−2,8
07.04.08
−1,5
01.05.1945
3,8
01.06.06
5,8
10.07.1948
5,6
07.08.1956
2,8
19.09.1952
−3,3
30.10.1997
−6,8
21.11.1993
−10,8
21.12.1946
−15,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
27.01.03
22,6
27.02.19
24,2
30.03.21
28,3
30.04.05
32,8
26.05.17
39,1
18.06.22
42
18.07.22
39,6
07.08.20
35,4
09.09.23
30,4
09.10.23
21,8
01.11.15
18,4
04.12.1953
42
2022
Ensoleillement (h) 726 1 023 1 473 1 827 2 034 2 131 229 2 326 1 987 1 227 913 776 18 733
Précipitations (mm) 87,9 67,5 58,4 58,3 61 48,5 44,2 50,3 59,5 88,8 94,1 101 819,5
Source : « Fiche 44020001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Transports[modifier | modifier le code]

Tramway Neustrie

Bouguenais est desservie par une ligne de tramway (ligne 3), 7 lignes de bus (36, 38, 40, 78, 88, 98 et E8) et une navette aéroport du réseau TAN[7].

La commune est également desservi par la ligne 301 du réseau régional Aléop[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouguenais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[12] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32 %), zones urbanisées (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,9 %), forêts (8,4 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), terres arables (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Bouguenais vient de celui d'un comte d’Herbauges du IXe siècle, Bégon, dont le nom est aussi à l'origine de Château-Bougon et de la Motte de Bougon.

Bouguenais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Bógonaè selon l'écriture ELG ou Boug·naï et Boug·nè selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [bug.naj] ou [bug.nɛ][18],[19].

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kervegon[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

On estime que la ville gallo-romaine de Ratiatum s'étendait sur le coteau, alors situé en bord de Loire, de l'actuel bourg de Rezé jusqu'aux Couëts. Quelques objets antiques ont été retrouvés près des Couëts, à un endroit où on pense qu'il y avait un sanctuaire médical. Une motte féodale fut également construite au XIe siècle à proximité de la commune.

Moyen Âge et Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le IXe siècle[modifier | modifier le code]

Les premières mentions textuelles du bourg de Bouguenais remontent au IXe s. En 840 Begon (Bego, dux Aquituniae) implante son castrum Begonis in Hebadillicam (dans le pays de l’Herbauge) à proximité de Nantes. Au XIe s., le Cartulaire de Redon mentionne un certain Glévian, prince de Begon (Beconensis princeps) qui fait donation à l’abbaye de Redon de l’église Sainte-Marie, de la moitié de ses dîmes et de toutes ses possessions. À partir du XIIe s., les seigneurs de Bougon apparaissent dans des chartes de la toute proche abbaye de Buzay. De nombreux conflits vont émailler les relations entre les seigneurs de Bougon et les moines cisterciens de cette abbaye. En 1179, une Bulle papale d’Alexandre III est d’ailleurs citée dans le recueil des actes de Buzay et mentionne les possessions respectives des deux antagonistes[21].

Durant la période de crise qui suit la mort de l'empereur Louis le Pieux en 840, Charles le Chauve, alors roi d'Aquitaine, charge son parent[22] Bego/Bégon, nommé « duc d'Aquitaine », d'empêcher l'expansion bretonne dans la région de Nantes. Bego installe ici d’une place fortifiée, qui peut être située au lieudit la Basse-Mothe. En 843 ou 844, il est tué au cours d'un combat contre Lambert, comte de Nantes, rebelle à Charles, ou contre Gontier, comte d'Herbauges ; ensuite, la forteresse tombe aux mains d'un groupe de Normands. Finalement, la mission de Bego est un échec, puisqu'après avoir pris Nantes, les Bretons (Nominoë, puis Erispoë) obtiennent en 851 le contrôle sur le Pays de Retz, jusque-là considéré comme partie du comté de Poitiers.

En 1148 un prieuré de Bénedictins est fondé au lieu-dit de la Bouvre, à moins d'un km à l'est du bourg. Ce prieuré est abandonné en 1790 et ne laisse que peu de traces tangibles dans le paysage.

La seigneurie de Bougon[modifier | modifier le code]

À partir du Xe siècle, la seigneurie de Bougon est détenue par une famille qui s'identifie au XIIIe siècle sous le nom de Chasteigner parmi les vassaux du duc de Bretagne (Herlin de Bougon = Herbelin Chasteigner, seigneur de Bougon). Au XVe siècle, la seigneurie passe par mariage à la famille de la Lande, avec Jean de Machecoul, seigneur de Vieillevigne.

Au milieu du XIIIe s., la famille des Chasteignier prend le titre de Seigneurs de Bougon, titre qu’elle conservera jusqu’en 1473[23].

Le monastère des Couëts[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, un monastère féminin de bénédictines est créé sur le site des Couëts, alors situé dans un lieu écarté entre les forêts de Bougon et de Touffou.

Une agglomération se crée alors autour du monastère, la chapelle servant occasionnellement de lieu de culte public.

Au XVe siècle, la discipline paraissant trop relâchée, le duc François II fait appel à sa tante, Françoise d'Amboise, duchesse de 1450 à 1457, devenue carmélite à Vannes en 1468. En 1477, Françoise d'Amboise et plusieurs sœurs carmélites s'installent aux Couëts après l'éviction, pas très facile, des bénédictines dirigées par Guillemette Le Gac. Les Carmélites conservent le couvent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Durant ces trois siècles, le monastère des Couëts héberge des femmes de haut rang social.

Dans les années 1790-1792, sous la direction d'une Langlais de la Rouxière, c'est un foyer d'opposition à la réforme du clergé. À la suite de son refus de recevoir l'évêque constitutionnel de Nantes François Minée, le , une première manifestation de femmes nantaises a lieu devant le monastère. Une seconde manifestation le aboutit à l'invasion du couvent : les religieuses présentes sont fouettées (épisode des « fouetteuses des Couëts »), puis ramenées à Nantes et incarcérées au château. Elles sont rapidement libérées, mais, à la demande du maire de Bouguenais, Deméocq, quittent le couvent pour s'installer dans diverses familles sympathisantes. Puis elles y reviennent pour quelque temps, avant un départ définitif le . Le monastère est vendu comme bien national et les bâtiments détruits.

Au XIXe siècle, sur leur emplacement, des bâtiments nouveaux hébergeront le Petit séminaire de Nantes ; au XXe siècle, ils sont pris en charge par l'institution des Orphelins d'Auteuil, actuellement sous la forme du lycée professionnel Louis-Brottier (lycée hôtelier).

Saint-Pierre de Bouguenais[modifier | modifier le code]

Au XVIIIe siècle, la paroisse Saint-Pierre de Bouguenais est répartie entre deux seigneuries principales : la châtellenie de Touffou, qui appartient au roi, et la seigneurie de Bougon, qui appartient alors à un anobli, Robineau. Parmi les autres, se trouve la seigneurie du Chaffault, détenue par la famille Chaurand, des négociants nantais.

La période de la Révolution française[modifier | modifier le code]

Au début de la Révolution, lors de la création des communes, le territoire de la paroisse Saint Pierre de Bouguenais est conservé pour former la commune de Bouguenais.

Comme dans la plupart des communes rurales du département, les habitants sont hostiles à la réforme du clergé de 1790-1791 ; trois prêtres constitutionnels se succèdent, tandis que les prêtres réfractaires maintiennent un culte plus ou moins clandestin.

En mars 1793, au moment de la Levée en masse, la commune est requise pour fournir 12 soldats. La majorité royaliste de la population se soulève contre la République, s'intégrant ensuite aux forces de l'armée du Pays de Retz, dirigée par Charette. Les républicains se réfugient à Nantes, où curieusement, l'ancien seigneur Robineau de Bougon est un des principaux responsables de la garde nationale.

Bouguenais est particulièrement bien placée pour surveiller l'arsenal d'Indret et est le point de départ des attaques vendéennes contre cette usine considérée comme essentielle par les autorités de Nantes. Cette situation est à l'origine du drame de mars 1794 : l'arrestation par les troupes républicaines d'Indret de 209 habitants, fusillés au château d'Aux, les 2 et 3 avril, faisant de Bouguenais une des communes les plus touchées par la répression de l'insurrection vendéenne.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La carrière de pierres de La Roche Ballue est exploitée du début du XIXe siècle jusqu'en 1977. Dans les années 1920, l'activité aéronautique s'implante à Bouguenais (grâce à Wibault racheté en 1934 par Breguet), commune choisie comme site de l'aérodrome de Nantes. L'usine connue plus tard, en particulier en mai 1968, sous le nom de Sud-Aviation, est incluse aujourd'hui dans Airbus.

En 2015, DCNS installe à Bouguenais un site de bureaux d'études (Technocampus Ocean), annexe au site de Nantes-Indret.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à la bande dentelée d'or accompagnée de deux molettes d'éperon du même.
Commentaires : Sceau de la cour de Bougon (armes pleines de Jean Fournier de La Pinsonnière et de Bougon) – Brevet d'Hozier (1696). Blason (délibération municipale du ) enregistré en 1964.

Devise[modifier | modifier le code]

La devise de Bouguenais : « Ad Alta. » (« Vers les hauteurs », symbole de générosité). War-zu an Uhel en langue bretonne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
19 mai 1945 25 octobre 1947 Alexandre Gendron    
25 octobre 1947 21 mars 1971 Henri Robichon[Note 6] PRL
puis CNIP
Agriculteur, fondateur et président de la COLARENA
Député de la Loire-Atlantique (3e circ.) (1958 → 1962)
Conseiller général de Bouaye (1951 → 1964)
21 mars 1971 15 avril 1993 François Autain[Note 7] PSU
puis PS
Médecin
Secrétaire d'État (1981 → 1983)
Député de la Loire-Atlantique (3e) circ. (1978 → 1981)
Sénateur de la Loire-Atlantique (1983 → 2011)
Démissionnaire
15 avril 1993 13 septembre 2007 Françoise Verchère[Note 8] PS
puis PG
Professeure de collège
Conseillère générale de Rezé (1994 → 2015)
Vice-présidente du conseil général (2004 → 2010)
Vice-présidente de la CU Nantes Métropole (2001 → 2008)
Démissionnaire
13 septembre 2007 26 octobre 2017 Michèle Gressus[Note 9] PS Institutrice retraitée
Vice-présidente de Nantes Métropole (2008 → 2020)
Suppléante du député Dominique Raimbourg (2007 → 2017)
Démissionnaire pour raison de santé
26 octobre 2017 4 juillet 2020 Martine Le Jeune PS Bibliothécaire
4 juillet 2020 En cours
(au 27 juillet 2021)
Sandra Impériale[24] LR Cadre de la fonction publique
Conseillère régionale des Pays de la Loire (2021 → )
Vice-présidente du conseil régional (2021 → )

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[25].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Bouguenais sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Municipales Bouguenais Maire Sandra Impériale 2020 2026
Départementales Rezé-1 Conseiller départemental Freddy Hervochon et Myriam Bigeard 29 mars 2015 2021
Législatives 4e circonscription Députée Aude Amadou 2017 2022
Régionales Pays de la Loire Présidente du conseil régional Christelle Morançais
Présidentielles France Président de la République Emmanuel Macron 14 mai 2017

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Bouguenais fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[26]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 28 % des habitants résidaient dans des zones « denses », 65 % dans des zones « intermédiaires » et 8 % dans des zones « peu denses »[27].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 10].

En 2021, la commune comptait 20 410 habitants[Note 11], en augmentation de 8,48 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7902 3762 7103 1653 2873 2723 2813 3603 413
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6373 8773 7293 7093 6423 5993 7683 8973 761
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8653 8263 7963 8973 7844 1584 1624 8106 523
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 77710 04711 68414 04315 09915 63116 50318 34319 049
2021 - - - - - - - -
20 410--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 634 hommes pour 10 024 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,0 
5,7 
75-89 ans
7,9 
14,5 
60-74 ans
16,2 
21,8 
45-59 ans
21,2 
19,7 
30-44 ans
20,2 
16,4 
15-29 ans
15,4 
21,7 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Économie[modifier | modifier le code]

L'Aéroport Nantes Atlantique
Aviation et aéronautique

Bouguenais est depuis les années 1920 le lieu d'implantation de l'activité aéronautique dans la région nantaise.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 031 €, ce qui plaçait Bouguenais au 12 270e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[33].

Vie de la commune[modifier | modifier le code]

Le Piano'cktail

Culture[modifier | modifier le code]

  • Centre culturel Piano'cktail
  • Cinéma Beaulieu
  • Médiathèque Condorcet
    La Roche Ballue

Sports[modifier | modifier le code]

  • Complexe sportif de la Croix Jeannette
  • Complexe sportif de La Neustrie aux Couëts
  • Salle des Bélians
  • Salle de danse Marius Petipa

Jumelages et relations internationales[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre, construite en 1905 à la place de l'église du XVe siècle ;
  • Église des Couëts.

Villages[modifier | modifier le code]

Village de la Ville au Denis
  • Village La Ville au Denis ;
  • Village de la Matrasserie ;
  • Village de Port-Lavigne[34] ;
  • Village des Bauches du désert.

Châteaux[modifier | modifier le code]

  • Le château de la Guérinière, du XVIe siècle ;
  • Le logis du Désert, du XVIe siècle ;
  • Le château du Chaffault, du XVIIIe siècle (détruit en 2009) ;
  • Le château de la Basse-Mothe, du XIXe siècle ;
  • Le château de Bougon.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • la carrière de la Roche Ballue où se trouve un site ornithologique[35] ;
  • le bois du Brossais ;
  • le bois du Breuil ;
  • le chemin des Canotiers ;
  • le parc du Champ Toury.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Réélu les 20 mai 1900, 15 mai 1904 et 17 mai 1908.
  5. Louis Moreau remplit les fonctions de maire comme premier adjoint à partir du 27 novembre 1910. Il est élu maire le 19 mai 1912 jusqu'en mai 1925.
  6. Réélu en mai 1953, mars 1959 et mars 1965.
  7. Réélu en mars 1977, mars 1983 et mars 1989.
  8. Adjointe au maire à l'information et à la culture au conseil municipal de Bouguenais de 1983 à 1989, elle est première adjointe chargée de la culture de 1989 à 1993. Elle est élue maire de la ville en avril 1993 et réélue à ce poste en 1995 et 2001. Élue conseillère générale de la Loire-Atlantique en 1994 et réélue en 2001, elle a été vice-présidente du conseil général de la Loire-Atlantique déléguée à l'Environnement de mars 2004 à février 2010 où elle a démissionné de ses responsabilités pour incompatibilité avec sa majorité - notamment sur la question de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes - tout en restant conseillère générale.
  9. Réélue en 2014.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte des villages
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Carte interactive du réseau TAN
  8. Carte interactive du réseau Aléop
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Nantes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  19. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  20. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  21. De Cornulier (E.), « Dictionnaire des Terres et des Seigneuries du Comté nantais et de la Loire-Inférieure », Annales de la Société Académique de Nantes et du département de Loire-Inférieure,‎ , p. 477-478.
  22. Ce Bego pourrait être l'époux d'Alpaïs, fille de Louis le Pieux ; Racines de l'histoire ; mais Bégon de Paris, mort en 816, est aussi un possible beau-fils de l'empereur (en supposant qu'il ait épousé Alpaïs en 806, alors qu'elle a environ 13 ans).
  23. Noël-Yves Tonnerre, Naissance de la Bretagne, Angers, Presses de l’Université d’Angers, , p. 484.
  24. « Bouguenais. Sandra Impériale s'installe dans le fauteuil de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  25. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bouguenais, consultée le 27 octobre 2017
  26. « Commune de Bouguenais (44020) », Insee (consulté le ).
  27. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bouguenais (44020) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  33. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  34. Tout sur le Port-Lavigne
  35. Cf. site Tout sur la Roche-Ballue

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bouguenais. De Bégon à Bouguenais, histoire d'une commune des bords de Loire, Bouguenais, 1994, 219 p.
  • Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Flohic Éditions, 1999 (Bouguenais : tome 2, page 949).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]